AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marilou Addison (261)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Post mortem

Post Mortem est un livre que m'a fait découvrir mon amie Paroles au détour d'une critique.

.

Tout d'abord, ce roman est écrit par une Québecquoise et en québecquois, ce qui est très amusant.

Je ne peux pas vraiment émettre d'avis sur le style par lui-même, parce que c'est très particulier et même si j'ai des amis qui me parlent ainsi sur Internet, je n'avais jamais lu un livre dans cette "langue".

.

Mais passons au roman par lui-même.

.

Le narrateur, Dominic, est un raté. Pour tomber plus bas, il faut creuser.

Addict au jeu, il se retrouve sans travail, sans logement, sans femme et sans enfants et harcelé par des tueurs.

.

Dans le but d'arriver à voir ses enfants, Théo adolescent de 17 ans à problèmes et Angélie, 6 ans, il se dépatouille pour avoir un appartement sans en payer le loyer.

.

Il picole, ne se lave pas, n'hésite pas à baigner dans son urine, ou celle des autres, du reste, l'un des tueurs lancé à ses trousses pour ses dettes de jeu ayant souvent des envies de se soulager après l'avoir violé.

.

Vous voyez le tableau.

.

Le premier tiers du roman est poussif et ennuyeux, j'ai eu un peu de mal et failli lâcher l'affaire.

.

Puis, Théo achète un album photo très très particulier, et l'histoire va prendre un tour plus qu'angoissant.

.

Quelques chapitres sont consacrés au Dominic de 4 ans, quand sa grand-mère le gardait...

J'ai éprouvé un peu d'empathie quand même, parce qu'un gamin de 4 ans, on a tous nos limites, bien que le héros n'ait rien de sympathique ou d'aimable.

.

Les personnages sont très bien croqués, même si on ne s'attache à aucun, hormis la petite Angélie (un peu).

.

C'est un roman que j'ai fini par apprécier, j'ai passé un bon moment même s'il m'a fallu m'accrocher pendant le premier tiers.

.

Par contre, je préviens, il est très très noir, aucune lumière ne pointe quel que soit le côté vers lequel on se tourne et si tout comme moi vous ne supportez pas qu'on martyrise les animaux, vous allez vivre des moments très pénibles.

.

Je n'étais pas prévenue, sinon je n'aurais pas lu ce livre, mais bon, il est important de savoir que je ne le regrette pas parce que c'est un roman hors du commun.

.

.
Commenter  J’apprécie          5758
Post mortem

N’y allons pas par quatre chemins. Ici on entre immédiatement dans le vif du sujet. Au propre comme au figuré !

Alors si vous cherchez une lecture apaisante, vous avez tout faux. Mais si vous cherchez une lecture hors des sentiers battus, vous êtes au bon endroit. Voilà un sujet peu banal : la photographie post-mortem, celle qui mettait « en vie » nos chers disparus, dans des positions plus vraies que nature, les yeux grand-ouverts sur le néant. De quoi avoir les cheveux qui se dressent sur la tête ?!

Oui, et bien ce n’est pas tout, Marilou Addison vous rajoute quelques couches pour bien vous faire sentir le poids de l’horreur sous toutes ses formes, car ici il est aussi question de cruauté familiale, de dettes de jeux non remboursées, d’addiction sous plusieurs formes.

Une histoire grinçante, horrifique, qui ne crée aucune empathie avec le lecteur mais qui se lit sans lever le nez, tant le suspense est bien dosé.



C’est Dom, le narrateur, qui nous conte sa vie de « marde ».

Divorcé, englué dans ses dettes de jeux comme dans son addiction, il a bien du mal à faire valoir ses droits de garde auprès de ses deux enfants. Menteur, voleur, fainéant, il n’acquiert qu’un peu d’humanité que lorsque sa fille et son fils sont présents. S’il y a un léger mieux dans sa vie, ce sera de courte durée, son fils vient de faire l’achat d’un album photos morbide qui risque bien de changer le sens de sa vie...



Marilou Addison, auteure canadienne, spécialisée en littérature jeunesse, délaisse parfois ce genre pour narrer des histoires bien glauques à réserver aux adultes. C’est piquant et cauchemardesque à souhait.



Merci à Babelio et aux éditions de Mortagne (et à Sophie Barthélemy en particulier) pour cette immersion bien noire dans une famille dysfonctionnelle.

Commenter  J’apprécie          5018
Maman taxi

Ouvrage reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique privilégiée, je commence (une nouvelle fois) par remercier babelio et les éditions Kennes pour l'envoi de cet ouvrage, très original car écrit à quatre mains, avec des chapitres alternant, non seulement l'écriture de ces deux auteures mais aussi l'histoire de deux femmes...pas si différentes l'une de l'autre au final. Ouvrage écrit en plein confinement, bravo à ces dernière (Marilou Addison et Geneviève Guibault) d'avoir réussi, malgré la distance imposée (pour une fois, vive les réseaux sociaux et l'échange de mails, je suppose) d'avoir réussi à se mettre en adéquation afin que cet ouvrage tienne la route.



D'un côté, nous avons Bianca, mère de deux enfants (Théo et Océane), qui doit apprendre à tout gérer toute seule étant donné que son ex est en cure de désintoxe (enfin, c'est ce qu'elle croit et espère étant donné qu'il n'a plus le droit d'approcher ses enfants suite à ce qu'il a fait) et de l'autre Isabella, mère de famille elle aussi d'une petite Emma (cinq ans, l'âge d'Océane et ces deux-là vont apprendre à se connaître, puisqu'inscrites dans le même club de foot même si les deux fillettes ne se connaissent pas au départ), dont le mari lui apprend, le jour de leur rendez-vous chez le notaire pour l'acquisition d'une nouvelle maison qu'il la quitte pour une femme plus jeune. Bref, deux femmes à qui la vie n'a rien épargnée mais surtout deux femmes qui ont toutes été blessées en amour et qui croyaient ne plus jamais avoir affaire à un homme de leur vie. Non, c'est décidé, elles ne feront plus confiance aussi facilement et surtout elles ne se feront plus avoir ! Mais cela était sans compter sans l'arrivée de Fred dans la vie de Bianca et de Théo dans celle d'Isabella mais comme elles le disent si bien elles-mêmes, il n'y a rien d'autre à voir ici qu'une simple relation d'amitié...ah oui, en sont-elles sûres ?



Lorsqu'une mère de famille très organisée (Bianca) et une autre qui a tendance à se laisser facilement déborder et qui oublie toujours la crème solaire de sa fille (mère indigne, je plaisante bien sûr mais il s'agit bien sûr d'Isabella), cela ne peut que bien fonctionner et une véritable amitié va se créer entre ces deux femmes, sans oublier Caro, une autre mère de famille installée sur la pelouse des entraînements de foot, qui est sur le point d'accoucher de nouveau et qui n'est jamais à court de ragots et de potins en tous genres...Bref, cela promet de faire des étincelles tout ça !

Une lecture légère, agréable à lire et qui, oui, je dois l'avouer, fait beaucoup de bien ! J'avais un peu peur au départ de m'emmêler les pinceaux avec les histoires respectives de nos deux héroïnes principales er de leurs hommes (que dis-je leurs amis masculins bien sûr mais qui pourraient très vite s'avérer être des prétendants...ce n'est pas parce que ces dernières ne veulent plus faire confiance aux hommes en général qu'ils ne doivent pas tenter leur chance après tout et même si ils n'entreprennent rien, l'avenir leur réserve peut-être de belles surprises qui sait !) mais au final, ce ne fut absolument pas le cas ! A découvrir !
Commenter  J’apprécie          490
Maman taxi

Je remercie chaleureusement Babelio et Masse Critique , les éditions Kennes de l''envoi de ce roman facile à lire, plaisant , contemporain , l'histoire en alternance d'Isabella, et sa fille Emma, abandonnée brutalement par son mari Greg , parti emménager avec sa nouvelle copine et L'histoire de Bianca.



La soeur d'Isabella , Josée qui a un fils Diego refuse obstinément , sèchement de l'aider . Elle se sent très seule mais Luke l'entraîneur de foot lui téléphone ….

Bianca et Isabella se rencontrent .

Bianca est éducatrice spécialisée , travaille auprès des jeunes en difficulté d'apprentissage .

Elle fait des rencontres à domicile et monte des plans d'intervention pour outiller les parents , elle a deux enfants Théo , un ado difficile et une petite fille Océane …

N'en disons pas plus …



Bref, un roman dynamique ,familier , à l'écriture simple , Feel - Good, pétri de futilités, de rencontres inopinées ou pas, d'enfants qui foulent pour la première fois un terrain de foot , d'amitiés qui se tissent , notamment avec Caroline à l'affût de tous les potins , de cafés glacés , une mère qui essaie d'oublier son passé et une autre qui ne fait plus confiance, un papa mauvais perdant , des mensonges ,des tricheries , des abandons …..



Un roman chaleureux , ensoleillé , primesautier , charmant , très vite lu , sans beaucoup de profondeur où l'amour triomphe ! .



Un genre dont je n'ai pas du tout l'habitude ——pas du tout pour moi —— il m'a fait un bien fou, pour des raisons personnelles——-en ces temps moroses de pandémie dont on ne sort pas ——-et les journées raccourcies de décembre !



Ce n'est pas si courant , entre deux ouvrages difficiles .

Merci encore Babelio et Masse Critique .

Il m'en reste trois à lire !

J'en ai reçu cinq le même jour!.

Commenter  J’apprécie          345
Les DIY de Maélie, tome 1 : Des papillons dan..

Je remercie les éditions Kennes pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse Les DIY de Maélie tome 1: Des papillons dans le ventre de Marilou Addison.

Maélie est une jeune fille de douze ans qui part de chez ses parents pour aller chez Sam, un homme qu'elle ne connait pas et qui vit au fin fond du Canada. Maélie est partie pour des raisons qu'on imagine être du harcèlement scolaire. Elle a une passion : faire des DIY sur Internet, via notamment sa chaîne Youtube.

Nous découvrons donc la vie de cette adolescente, qui passe une partie de sa vie sur le net, comme de plus en plus de jeunes de son age !

J'ai demandé ce roman car j'aime bien ce style de livres, mais il faut vraiment que je me fasse une raison : j'ai un peu (beaucoup ?) passé l'age de ce genre de lectures :)

Déjà, j'ignorais précisément ce qu'était un DIY (même si j'en avais une petite idée) avant de commencer ce roman alors je suis allée chercher sur Google :)

Do it yourself (DIY) est une appellation dont une traduction littérale en français serait « Faites-le vous-même », « Faites-le par vous-même », « Fais-le toi-même » ou encore « fait maison », ou « fait à la main » au Canada, et qui désigne à la fois : des activités visant à créer ou réparer des objets de la vie courante, technologiques, ou artistiques, généralement de façon artisanale ; un mouvement culturel, notamment musical. (Source : Wikipédia).

Ce roman pour adolescentes a une forme originale dans la mise en page. On dirait un téléphone, il y a un hashtag en début de chapitre. C'est une mise en page dynamique, très jeune, qui plaira au public visé :)

On trouve les fameux DIY de Maélie tout au long du roman, ils peuvent être réalisés par le lecteur.

L'adolescente est parfois agaçante dans la vie de tous les jours. Elle chouine parfois pour un rien ! Alors que pour sa chaîne Youtube, elle est plus intéressante ! Son comportement change, c'est surprenant. On voit que se mettre en scène sur le net modifie vraiment la façon d'être des gens, jeunes comme moins jeune, d'ailleurs.

J'ai été également surprise d'une chose, le fait qu'une gamine si jeune ai une chaîne Youtube et fasse ses DIY sans réel contrôle parental. Pas surprenant qu'elle ai eu des ennuis sur le net, car 12-13 ans c'est jeune, très jeune même pour passer son temps dans le virtuel. Mais, bon, je suis une "vieille de 44 ans", je suis un peu vieux jeu selon mon fils et j'ai un peu de mal avec la surexposition des enfants de cet age là.

Des papillons dans le ventre est un roman jeunesse sympathique même si je n'ai pas été totalement été convaincue par ma lecture. Le rythme est un peu lent, il ne se passe pas réellement de choses. C'est gentillet mais plus tout à fait à mon goût.

Je mets la note de trois étoiles.
Commenter  J’apprécie          280
Bouche cousue

Un livre qui ravira les ailurophiles !!



Y a des fois, la vie, je vous jure, vaudrait mieux lui tordre le cou (si toutefois elle en a un).

Non mais la poisse quoi !



Comment s'en sortir quand on a deux cadavres fumants dans le coffre de sa voiture et que, malheureusement, on se brise la cheville ce qui suppose un passage par la case hôpital en gagnant un tour en ambulance gratuit!



Casse pied, franchement casse pied !!!



Le pire, c’est que cette situation disons  embarrassante, n’est que la partie émergée d'un iceberg…rouge sang.



Sur l’échelle de Richter de l’horreur domestique qui est graduée jusqu’à 9, je mets 12, facilement.



Domestique parce que notre narratrice tortionnaire est tout ce qu'il a de plus ordinaire. Une quinquagénaire banale qui habite un lotissement banal loin de s’imaginer ce qui se passe derrière les volet fermés de la maison la plus désordonnée du quartier.



Ce quartier est situé au Québec alors on lit les dialogues avec l'accent, d’autant mieux qu’ils intègrent des expressions propres à la belle province.



Et franchement on est ailleurs, mais dans le cerveau d'une personne qui habite une totale autre dimension, une dimension ou le meurtre est une façon comme une autre de se débarrasser d'un problème, ou la morale existe, certes, mais qui a une toute autre définition que celle que nous connaissons et pratiquons au quotidien.



Pour le dire en peu de mots, nous avons trouvé ici la petite sœur…d'Hannibal Lecter et de Norman Bates!



‘Sans foi ni loi’ chantait Johnny Rockfort dans Starmania dont le livret était signé par l'également canadien Luc Plamandon, sûrement ce Johnny partage-t-il la même philosophie que ‘l'héroïne' de ce roman dont le titre est a prendre au premier degré.



Le récit avance crescendo, on se dit que l’horreur ne pourra pas perdurer bien longtemps d’autant que l'on sent le piège se reserrer, se refermer et que la morale va finir par sonner l'alalie, forcement.



Je marche, je fonce, trouvant quand même le final tarder un peu à se mettre en place et puis zou, plouf, bling, voilà le switch ultime qui vient me faucher et, devant son impossible véracité, me terrasser et me laisser sur ma fin.



Plus qu'avec l'implacable point d’orgue d'un thriller haletant, je flirte avec une conclusion qui appartient d'avantage au registre du ‘grand guignol’ peu crédible qui me fait presque regretter ma lecture.



Dommage, ce n’était même pas utile !!!
Commenter  J’apprécie          2412
Le journal de Dylane, tome 1 : Glace à la fra..

Je remercie les éditions Kennes pour avoir mis sur net galley : Le journal de Dylane Tome un : Granita à la framboise bleue de Marilou Addison.

Dylane est une jeune canadienne qui va avoir treize ans. Le secondaire commence bientôt pour elle, son anniversaire approche et il y a aussi le week-end d'intégration..

Beaucoup de préoccupations de son age, qu'elle nous relate dans son journal intime :)

Pour faire passer tout ça, rien de tel qu'un bon granita à la framboise bleue, son parfum préféré.

Granita à la framboise bleue est donc le premier tome de la série Le journal de Dylane.

Dylane est une jeune fille sympathique. Elle pense à ses amies, à sa famille, à son entrée au secondaire... Et puis aux boutons sur son visage.. C'est un roman présenté comme un journal intime, c'est mignon comme tout mais c'est vraiment une lecture à réserver aux jeunes filles, pas aux adultes ! Je m'en doutais un peu, et j'ai terminé ce roman en diagonale car là, vraiment, c'est pas pour moi !

Il y a beaucoup d'expressions canadiennes mais cela n'est pas dérangeant grâce au lexique. Les différences entre la France et le Canada sont expliqués, c'est tout à fait compréhensible.

J'ai trouvé ça vraiment mignon, c'est une bonne idée de cadeau. Evidemment, en ce qui me concerne, je n'en garderais pas un grand souvenir !

Toutefois, je lui mets quatre étoiles car cela peut tout à faire plaire à la cible :)
Commenter  J’apprécie          240
Maman taxi

J'ai passé un moment cool en compagnie d'Isabella et Bianca.

Un roman à deux voix, les chapitres alternent :

- Bianca, séparée d'un mari alcoolique et dangereux, mère d'un ado et d'une fille de 5 ans.

- Isabella, elle aussi séparée et mère d'une fille de 5 ans.

Elles ont beaucoup de points communs ces deux mères, toutes les deux des problèmes de logement, et surtout une cicatrice à refermer après leur échec respectif avec leurs –ex.

Leurs petites filles s'inscrivent au même club de foot, c'est là qu'elles se rencontrent et là aussi que…… Vous voudriez savoir ? et bien non je n'en dirai pas plus, je vous invite à lire ce livre je vais juste vous dévoiler la dernière phrase de la 4ème de couverture :

« Ouf ! Par chance, l'amour réussit toujours à tracer son chemin »

J'ai reçu ce livre de la Masse Critique privilégiée et les éditions Kennes que je remercie vivement (encore trois à lire).

Ce roman « Chick lit »,écrit par Marilou Addison et Geneviève Guilbault (auteurs que je ne connaissais pas) est d'une lecture facile, rapide et reposante. Les situations, parfois burlesque, m'ont fait sourire à maintes reprises, ça fait du bien de ne pas se prendre la tête ; j'irai même jusqu'à dire que j'y ai pris du plaisir. Leur écriture est simple, aérée, vivante et plus que correcte.

J'ai aimé ce roman plein de fraîcheur ! Il convient à tous même aux adolescents.

Commenter  J’apprécie          210
Cobayes, Anita

*** Sujet Cobaye Anita n° B37-WESA9256223...***





Masse critique "Mauvais genre" septembre 2020, je remercie vivement Babelio et les Editions de Mortagne pour cette découverte.

7 auteurs, 7 histoires, 7 Cobayes qui ont passé un contrat rémunéré avec le Laboratoire AlphaLab.

La première de couverture de ce tome un est pour le moins glaçante, à tel point qu'on n'ose pas la toucher, ce qui serait une grave erreur.

J'ai eu un coup de coeur pour cette idée où plusieurs auteurs se réunissent dans la même aventure avec chacun son propre personnage qui va devenir le Cobaye de cet étrange laboratoire. Bingo pour l'éditeur qui a réussi son pari avec moi qui poursuivra l'aventure avec les six autres tomes ... Puis, il faut bien découvrir le mot de passe final pour se "connecter" au Laboratoire et découvrir qui ils sont et surtout leur but ! ... Là, j'avoue, vous faites fort dans le marketing de vente ! Bravo !



Mais revenons un peu sur cette histoire :



Anita est est une jeune femme qui a un sacré souci d'anorexie sévère. La vue de quelconque nourriture lui est désagréable au point qu'elle se fait vomir plusieurs fois par jour même si elle n'a rien avalé. Elle a une forme d'anxiété sévère aussi : la prise du moindre gramme est une catastrophe et passe ses journées sur des forums d'anorexiques afin de trouver le moyen de perdre du poids alors que sa maigreur est stupéfiante. Son petit ami, Manu, n'en peut plus et lui pose un ultimatum : se faire suivre par un psy ou il l'a quitte !

Anita tombe alors sur une annonce :

"Les laboratoires AlphaLab sont à la recherche de participants atteints de troubles anxieux ou de dépendances pour une étude clinique. Les candidats seront rémunérés généreusement. Seul bémol, les sujets risquent de perdre du poids."

Pour Anita, qui ne retient que la dernière phrase, c'est une chance inespérée de perdre encore les quelques livres qui l'empêche de vivre.

La voilà retenue pour l'étude. Elle recevra plusieurs injections sur un peu plus d'un mois et fait croire à Manu qu'elle se fait suivre psychologiquement.

Mais, au fur et à mesure des ces terribles injections, la jeune femme change radicalement. Elle a des sautes d'humeurs, des pertes de mémoire importantes, sa libido est doublée et surtout elle a faim ... tellement faim ... faim de viande rouge... Puis, surtout elle est persuadée de perdre du poids ce qui la ravie.



La descente en enfer de la jeune femme est terrible. L'auteure Marilou Addison s'est, je pense, "régalée" en écrivant cette sombre histoire ... Tout comme Anita a "dévoré" .. J'ai "dévoré" en quelques jours cette lecture.



Allez .. Vais m'faire un steak !!! ... Avant de continuer avec Cobayes Sarah et Sid ...
Commenter  J’apprécie          210
Maman taxi

Second roman lu grâce à Babelio et Kennes Editions dans le cadre d'une masse critique privilégiée : Maman taxi de Marilou Addison et Geneviève Guilbault.

Bianca a deux enfants : Théo, un ado et Océane, cinq ans. Elle quitte tout, et notamment le père de ses enfants pour se retrouver dans une petite ville inconnue.

Isabella est une femme stressée, toujours en retard, maman d'Emma, cinq ans. Avec le père de la fillette, c'est compliqué, et c'est peu dire.

Les deux femmes vont se croiser lors d'une stage de foot, au début de l'été, où sont inscrites les petites Océane et Emma.

Autour du terrain, des amitiés se tissent. Des potins, des rencontres et des cafés glacés.

Et si, lors de cet été là l'amour pointait le bout de son nez ?

Maman taxi est un roman de type ckick lit qui m'a fait passer un bon moment de lecture. J'ai pris plaisir à le lire quasiment d'une traite, profitant de mon dimanche de repos :)

Bianca et Isabella sont deux femmes différentes qui vont se croiser grâce aux football. En effet, chacune d'elle a inscrite sa fille de cinq ans à un stage d'été. Océane et Emma vont faire connaissance sur le terrain, pendant que leurs mamans papotent autour.

Bianca, Théo et Océane ont brusquement fuient leur ancienne vie pour se retrouver dans cette nouvelle ville loin d'Eric. Pourquoi donc Bianca a quitter cet homme ? Nous l’apprenons au fil des pages.

J'ai beaucoup aimé cette femme, sa façon de voir les choses. Elle m'a tout de suite plu. A un moment, je me suis douté de deux trois choses la concernant par rapport à sa façon de réagir, de fuir. Je me suis facilement attaché à elle.

Isabella est une femme plus stressée, toujours pressée, toujours sur les chapeaux de roue et toujours en retard. Elle oublie plein de choses. Elle est différente de ce que je suis et pourtant, je me suis aussi attaché à elle. J'avoue qu'elles m'ont autant plu l'une que l'autre.

D'autres personnages vont graviter autour d'elles pendant l'été et beaucoup ont des personnalités très intéressantes.

J'ai aimé que ce soient des petites filles qui jouent au football à l'honneur dans ce roman. Elles sont dans une équipe mixte, après tout ces enfants n'ont que cinq ans, ce ne sont pas des professionnels mais des débutants.

Le comportement d'un des papa m'a fait sourire car souvent certains parents oublient que leurs enfants sont encore petit et pas de futurs Messi ou Ronaldo ! C'est criant de vérité.

Les mamans veulent faire plaisir à leurs filles en les emmenant au football mais elles n'y connaissent pas grand chose ce qui donne des passages amusants.

Maman Taxi est un bon roman, qui m'a fait penser à autre chose le temps de quelques heures et j'en suis ravie.

C'est léger mais pas trop, amusant, distrayant, bref je suis ravie de ma lecture :)

Ma note : quatre étoiles et demie.

Commenter  J’apprécie          200
Bouche cousue

Alors dans la catégorie étrange et surprenant, ce roman mérite une palme…

Ce thriller canadien nous conte les aventures de Béatrice Ross à la première personne: cette quinqua aigrie, affreuse et totalement (délicieusement?) malveillante, écrase par mégarde un ado. Aussitôt, elle descend de voiture… et le met dans le coffre. Malheureusement, à peine plus tard, elle se casse la cheville et finit à l’hôpital. Un assistant social plein de sollicitude vient alors « la visiter », et s’en suit toute une série d’aventures qu’on ne peut pas raconter sans gâcher le roman donc … bouche cousue 🤐

J’ajoute cependant que c’est un roman succulent (vous comprendrez pourquoi j’emploie ce mot en le lisant) et truculent aussi car plein d’humour (très noir) et cette quinqua, avec ses chats et sa vision de la vie très étrange et très barrée est un bijou du genre…

Par contre, c’est pour les lecteurs avertis car certains passages sont plutôt glauques (mais très supportables). À vous de vous faire une idée…

Commenter  J’apprécie          190
Cobayes, Anita

Une belle petite découverte pour moi que cette série. J'adore le concept... 7 bouquins écrits par des auteurs différents, avec en prime un chapitre final qui répondra à toutes nos questions.. Parce qu'à lecture du premier opus, y'en a plusieurs qui surgissent... Quel est donc ce mystérieux laboratoire ? Quel est leur mission, leur dessein ? Qu'arrive-t-il au patient (cobaye) une fois la dernière dose de ce médicament inconnu injecté ? Bref, toutes ces interrogations donnent bien envie de se pencher sur tous les tomes rapidement pour enfin comprendre !

Dans ce présent opus, le lecteur suit Anita, rongé par l'anorexie, qui, pour se faire un peu d'argent, mais surtout pour perdre 5 livres qui l'amèneront aux 100 livres, décide de répondre à une étrange annonce d'un laboratoire pour un essai clinique... Sa vie deviendra vite un enfer... Ça se lit tout seul, ce petit bouquin...
Commenter  J’apprécie          170
Bouche cousue

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. On va dire qu'à elle toute seule Béatrice Ross est atteinte du syndrome de Diogene associé à la syllogomanie et pour compléter le tout tueuse en série, rien que ça!!!!!!

J'ai vraiment aimé se roman noir car avec des passages difficiles par moment l´auteure à su mettre une pointe d´humour. Je me suis pressé de lire ce court thriller car je voulais savoir comment allait finir Béatrice . Justement parlons de la fin et quelle fin j'en suis resté bouche bée Oufff!!

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
Commenter  J’apprécie          162
Passepeur, tome 1 : Rue de la Trouille (BD)

Deux frangins facétieux ont une drôle de surprise quand, en pensant réceptionner une motoneige (qu'ils ont acheté en subtilisant la carte bleue des parents...), ils déballent une véritable momie vieille de 3000 ans, bien réveillée et au caractère bien trempé... L'aventure commence, entre passé et présent.

Un premier tome sympathique : les dessins sont attractifs, les couleurs dynamiques, les personnages amusants. Le frisson n'est peut-être pas au rendez-vous (excepté l'énorme araignée...), mais c'est bien rythmé, avec la petite touche d'humour qu'il faut pour qu'on garde le sourire tout au long de la lecture.
Commenter  J’apprécie          160
Passepeur, tome 1 : Rue de la Trouille (BD)

Les romans pour enfants Passepeur, sont adaptés en bande dessinée par les éditions Kennes. Avec ce premier tome, Rue de la trouille adaptation de "Qui va dérouler la momie", nous sommes directement mis dans l'ambiance à la fois humoristique et cherchant à nous faire peur...

Une fine équipe de jumeaux, s'achètent en cachette sur le net, une superbe motoneige avec la CB de leur papa... Seulement, le colis qui arrive n'est pas le bon et dans cette caisse, une momie, reine d'Égypte revient à la vie...

En parallèle de cette découverte, nous remontons 3000 ans en arrière, pour comprendre ce qui a amené la reine Hatchepsout dans cette caisse.

Un album que l'on dévore, de beaux graphismes assortis de couleurs lumineuses. On se retrouve à sourire et même à rire seul en le lisant. Et une Hatchepsout très inspirée de la Cléopâtre d'Astérix.
Commenter  J’apprécie          160
Les DIY de Maélie, tome 1 : Des papillons dan..

Maélie déménage, sans ses parents adoptifs, chez Sam qu'elle ne connait pas et qui habite de plus une maison dans la forêt.



Si la jeune fille est contente d'échapper ainsi aux harceleurs qui ont mis à mal sa chaîne de petits tutoriels de décoration, elle découvre aussi rapidement qu'elle vit aujourd'hui entourée de personnes qui ont connu sa mère, morte dans un accident.



Maélie décide alors d'enquêter tout en essayant de se faire des amis. Et quand elle se sent seule, elle recommence à penser à la réalisation de DIY...



Un roman qui comporte deux volumes aujourd'hui et qui nous transporte dans la vie d'une jeune fille qui doit reconstruire toute sa vie et pour cela mieux connaître son passé.



Le récit alterne dialogues, échanges par messagerie et tutoriels. Il se lit de manière particulièrement agréable même s'il paraît assez compact à première vue.



J'ai aimé les balades en vélo, la description des relations mouvementées entre les jeunes mais aussi entre les adultes et ces adolescents.



Si Sam représente bien l'homme isolé dans sa cabane, Maélie apporte de la nouveauté dans son quotidien qu'elle dérange.



C'est cette nécessité de s'accorder pour vivre ensemble qui est au cœur de l'histoire. S'y ajoute des secrets de famille et du mystère.



À découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          130
Bouche cousue

Bouche cousue de Marilou Addison, lu par Clotilde Seille, Kampus Media 2020 (1ère édition : Mortagne, 2019)



Toujours curieuse, c’est en parcourant l’abonnement Audible que j’ai découvert cette autrice québécoise, qui signe également des livres pour la jeunesse…



Une plongée dans la folie d’un esprit psychotique.

Béatrice Ross est une quinquagénaire souffrant du syndrome de Diogène… Elle accumule les objets dans une maison insalubre, jamais nettoyée, où elle vit avec un certain nombre de chats et un mari que l’on ne voit jamais.

Elle collectionne aussi les cadavres, accessoirement… et les accommode à sa façon.

Tout bascule le jour où elle se casse la cheville, quand un assistant social s’intéresse de trop près à sa situation.



Une narration à la première personne.

Un style factuel, d’une logique implacable.

Une montée en puissance dans l’enchainement des péripéties.

Un dénouement que je n’ai vu venir qu’au dernier moment.

Sur ce plan-là, c’est plutôt génial…



Mais âmes sensibles et estomacs délicats s’abstenir ! Car c’est très gore. J’ai vraiment failli renvoyer mon petit déjeuner !

Au début, j’ai trouvé le pragmatisme de l’héroïne assez savoureux, et puis j’avoue avoir eu un peu de mal à la suivre jusqu’au bout, tenaillée cependant par l’effet crescendo du suspense orchestrée par l’autrice, croyant toujours que le pire était atteint quand il était encore à venir.

Heureusement, ce roman est assez court : presque 6 heures d’écoute, un peu plus de 200 pages en version brochée.



Une version audio très réussie car la narratrice, Clotilde Seille, possède un timbre voilée et des intonations détachées et glaçantes qui servent à merveille le texte de Marilou Addison.



J’irai jeter un œil ou une oreille sur les productions pour les enfants et adolescents de cette autrice.



#lesglosesdelapiratedespal


Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          110
Maman taxi

Bianca déménage avec ses deux enfants Océane et Théo, pour échapper à sa vie d'avant. Mais la location qu'il devait provisoirement occupé tourne au cauchemars. Isabella est la maman débordée d'Emma. Quand son marie Greg la largue pour sa jeune assistante, elle doit parer au plus urgent. Elle a une semaine pour trouver un logement. C'est aux entrainements de foot de leurs deux filles que Bianca et Isabella vont réussir à trouver les solutions pour reconstruire leur avenir.

Le roman présente une trame classique avec une histoire cousue de fil blanc, ou plutôt deux histoires construite en parallèles alternant les chapitres consacrés à Bianca et ceux consacrés à Isabella.

Si j'ai bien aimé les personnages féminins et les enfants, j'ai beaucoup plus de réserves sur les personnages masculins. Que ce soit Fred et Luke qui viennent s'immiscer dans la vie des héroïnes un peu malgré elles et dont on ne sait pas grand chose, les ex dont l'attitude va de pitoyable à flippant ou Jérôme, le père d'un des gamins du foot, il n'y en pas un pour rattraper l'autre.

Au final, une lecture sympathique, mais qui ne sort pas des sentiers battus.
Commenter  J’apprécie          110
Les Emo-J, tome 1 : A l'école des grimaces

Emo-J - A l'école des grimaces est un roman jeunesse pour les enfants dès 6 ans, découvert grâce à net galley et aux éditions Kennes, que je remercie pour l'envoi :)

Nico aimerait tant avoir un iPod ! Mais ses parents ne veulent pas lui en acheter. Ils sont contre tous les bidules électroniques.

Vous vous rendez-compte, chez lui il n'y a même pas de micro onde ou de télévision, alors un iPod...

Lorsque Nico trouve un iPod dans les poubelles, il saute carrément de joie. Ce qu’il ne sait pas, c’est que dans celui-ci vivent de drôles de petits personnages. Des personnages qui vont lui faire vivre tout un tas d’aventures...

Emo-J - A l'école des grimaces est le premier tome d'une nouvelle série jeunesse.

Ce premier tome est sympathique, tout à fait adapté pour les enfants.

Le jeune héros se retrouve dans un téléphone, avec des Emo-J, les fameux personnages appréciés de nos enfants et adolescents.

C'est mignon mais je suis un peu vieux jeu, je préfère les ouvrages emmenant les enfants dans l'univers des livres que dans celui des téléphones, des jeux vidéo...

Ils sont tous la tête dans leurs portables dès leur plus jeune age, est ce une si bonne idée de faire une série jeunesse où ils sont dans un téléphone ? Pas sure, mais bon, ce n'est que mon avis perso et il faut avouer qu'en toute objectivité ce premier tome est réussi.

Les textes sont faciles à comprendre et à lire, il n'y a pas de réelles difficultés de lecture.

Les illustrations sont sympathiques.

L'ensemble donne un roman jeunesse accessible pour les nouveaux lecteurs et qui peut leur donner envie de lire étant donné qu'il met en scène les Emo-J.

Même si ce n'est pas un ouvrage qui m'a captivé, il est ludique, peut plaire à la cible (jeunes lecteurs dès 6 ans) et je lui mets donc quatre étoiles :)

Commenter  J’apprécie          110
Bouche cousue

Attention coup de cœur trash et jubilatoire!!!

J ai adoré ce roman court et complètement barré . On suit le quotidien de Béatrice Ross, qui est tout sauf une amie qui vous veut du bien. Un conseil : ne jamais se mettre en travers de sa route ! Et pour ne rien gâcher, la fin vous scotchera. A lire d urgence en cas de coup de mou livresque, vous ne le regretterez pas.

Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marilou Addison (1036)Voir plus

Quiz Voir plus

Un quiz plein d'étoiles (titres en littérature)

Quel écrivain, auteur de "Croc-Blanc", publie, en 1915, un roman fantastique intitulé "Le vagabond des étoiles" ?

Jack London
Romain Gary
Ernest Hemingway

10 questions
104 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , littérature américaine , bande dessinée , culture générale , poésie , étoile , littérature , livres , romanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}