Marilou Addison

Voilà une lecture surprenante ! Positivement surprenante.



J'ai eu l'impression de lire les aventures d'une mamie Danielle de l'horreur ( alors que Béatrice, le personnage principal, n'est qu'une quadra) . C'est caustique à souhait.

Bon, j'avais deviné rapidement une information qui se veut être une révélation vers la fin de l'intrigue mais franchement pas de quoi gâcher ma lecture.

J'avoue que la couverture m'a d'abord totalement rebutée, le résumé pas plus emballé que ça....mais je ne sais pour qu'elle raison je me suis quand même lancé et il ne m'a pas fallu dix pages pour ne plus en décrocher.

J'ai particulièrement aimé le cynisme caché dans les détails et ce personnage principal presque caricatural, voir grotesque, qui allègent considérablement l'horreur du récit.



Je ne connaissais pas du tout l'auteure, mais je vais maintenant m'intéresser à ce qu'elle fait car si tout est de ce niveau ça promets.



Surprenant ! Vraiment surprenant.

Illustré avec des dessins simples et emplis d’humour, et écrit dans une police d’écriture XL, ce roman jeunesse fait partie des premières lectures parfaites pour les enfants entrant dans le monde merveilleux de la lecture. On appréciera d’ailleurs le lexique en fin d’ouvrage leur permettant d’enrichir leur vocabulaire.



Les Émo-J à l’école des grimaces met en scène Nico, un enfant qui aimerait, comme tous ses amis, un iPod pour pouvoir communiquer par texto avec ceux-ci. Pas de chance pour lui, ses parents sont plutôt du genre technophobe ! Alors qu’elle n’est pas sa joie quand il tombe un jour par hasard sur un iPod certes abîmé, mais iPod quand même. Mais ce que n’avait pas prévu Nico, c’est de tomber sur un iPod magique qui va le plonger littéralement dans le monde des émojis.



Une fois le scepticisme passé, parce que j’ai l’impression qu’on confond ici iPod pour écouter la musique et iPhone pour téléphoner à moins qu’il y ait une subtilité que je n’ai pas comprise, je me suis prise au jeu de cette sympathique lecture jeunesse. Je ne doute pas que les jeunes lecteurs apprécient de retrouver des émojis bien connus, d’autant qu’ils sont ici personnifiés. En effet, les émojis rencontrés par Nico sont, comme lui, des enfants qui ont eu la chance d’être projetés dans ce monde magique régi par ses propres règles.



Un monde magique dans lequel s’amuse beaucoup Nico jusqu’à ce qu’il découvre le surnom dont on l’a affublé. Pas question pour lui de le garder mais hélas pour lui, ce n’est pas à lui d’en décider ! Après avoir bien pesté et râlé, il trouve néanmoins une solution à son problème… Une solution qui passe par la réussite à un examen organisé par le ministère des Grimaces, mais qui n’est pas sans danger puisqu’un échec ne saurait être toléré, du moins sans devoir en subir les conséquences. Et croyez-moi, Nico n’en a aucune envie…



Plus motivé que jamais, notre jeune protagoniste, toujours transformé en émoji, s’entraîne donc, aux côtés de ses nouveaux amis, à faire les plus belles grimaces possible ! Un exercice auquel il semble exceller, mais quand sera-t-il lors de l’examen ? Pour le savoir, reste encore à localiser ce fameux ministère des Grimaces…



Une nouvelle épreuve pour un enfant peut-être plus courageux qu’on ne le pense, et qui va vivre une belle aventure grâce à son étrange découverte. Qui aurait pensé qu’un téléphone lui ouvre la porte d’un monde dont il n’avait pas conscience de l’existence, mais qui lui permettra de se faire des amis en plus d’en apprendre un peu plus sur lui-même et ce dont il est capable ?



En conclusion, Les Émo-J à l’école des grimaces devrait ravir les enfants et les faire sourire à plus d’une reprise, Marilou Addison faisant preuve d’un humour adapté à un jeune public. Vu le concours qui s’annonce pour le deuxième tome, je ne doute pas que les enfants aient très envie de lire la suite, et de retrouver Nico et ses nouveaux amis. Ce roman est également un excellent moyen de promouvoir la lecture auprès d’un jeune public en prouvant que cette activité pouvait être amusante et ludique à la fois. À cet égard, saluons le travail de la maison d’édition qui a rendu son ouvrage accessible grâce, entre autres, à de nombreuses illustrations et à une police d’écriture XL qui varie les effets afin de rendre chaque page différente et attrayante.
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Second livre lu suite à l'envoi groupé d'une masse critique privilégiée avec les éditions Kennes que je remercie vivement ainsi que Babelio.

Autant le premier de l'envoi m'avait attirée au résumé pour me décevoir au final car non adapté à mes attentes et à mon âge, autant ce roman ne m'avait pas plus intriguée que cela, je comptais le lire en dernier et au final c'est celui qui m'a accrochée en trouvant une résonnance toute particulière en moi. Je n'attendais qu'une lecture sympa sans plus mais l'histoire de ces deux mamans blessées par la vie se raccrochant à l'essentiel, leurs enfants, pour sortir plus fortes et même entamer une nouvelle vie avec des hommes qui viennent bouleverser leurs certitudes m'a séduite.

Généralement les romances sont avec des héroïnes jeunes, célibataires, sans attaches. Mais ici ce sont des mamans avant tout, voulant préserver le bien être de leurs enfants. Chacune à sa manière est attachante, la relation avec les enfants, les autres est différente mais chacune a une façon d'être qui nous parle, nous touche. Les enfants passent avant, avec leurs matchs de foot, les rencontres entre parents se font autour du terrain, la romance se fait à côté, en fonction des enfants.

Une lecture feel good, une plume à quatre mains même si on ne ressent pas trop une différence de ton, d'écriture dans ce roman choral. Une belle surprise.

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Kennes qui m'ont permis de découvrir ce titre grâce à l'opération Masse critique graphique : regarder autrement. Merci pour leur confiance.



Pour débuter, parlons de l’objet en lui-même. La BD attire l’œil avec ce orange flashy sur le titre et les yeux des personnages. Vous ne pouvez pas passer à côté.



Par Osiris, que l’âme de la reine revienne à la vie lorsque l’heure de la vengeance aura sonné !



Une petite phrase lue grâce à la traduction d’un smartphone, et les ennuis commencent !



La Mairie de Passepeur s’apprête à ouvrir le sarcophage d’une momie, la reine Hatchepsout qui a régné sur l’Egypte il y a plus de 3000 ans. Mais ce n’est pas exactement ce que Hercule, le maire poussé par sa mère va trouver à l’intérieur. Il semblerait qu’il y ait eu une inversion de colis !



Deux frères ont passés une commande sur internet pour une motoneige, la Sled Turbo 3000, et il semblerait que ce n’est pas cela que le facteur va leur livrer. Hatchepsout va se réveiller de son long sommeil pour obtenir sa vengeance sur son architecte.



Vous vous en doutez, c’est une bd pleine d’humour ! Parce que oui, une inversion de colis avec une momie, c’est surprenant.



Mais j’ai beaucoup aimé découvrir cet univers, ce qui m’avait attiré dans le résumé c’est le côté frousse et Egypte. Les dessins sont superbes, la partie de l’histoire qui se déroule dans le passé, 3000 ans plutôt en Egypte est très sympa, et reprend des éléments intéressants (pyramide, Osiris, Imhotep). Et la partie dans le présent avec les deux frères est pleine d’humour.



Une Bande-dessinée très sympa à lire, des belles illustrations, une belle découverte.

J'ai du mal à qualifier ce roman tant il m'a étonné !

A bas la bienséance, Béatrice est une femme sans gêne, méchante, dérangeante et carrément psychotique !

Elle vit avec son mari et les chats du quartier qu'elle nourrit d'une façon très particulière. Ses voisins ne la supporte pas mais elle pensent qu'ils l'envie ou la désire...

Un final que je n'ai pas vu venir. Un pétage de plomb qui ne détonne pas avec la description de Béatrice...Je m'attendais, vu la 4eme à un fou du volant style Mr Mercedes de Stephen King mais franchement pas à ce personnage !

J’ai trouvé ce roman totalement au hasard sur Amazon. Je cherchais un autre livre avec le même titre et je suis tombée sur celui-ci en première proposition. La couverture m’a intriguée, je suis allée directement consulter le résumé… qui m’a directement tapé dans l’œil. Je l’ai ainsi acheté à la place du livre que j’étais venue chercher…



ET QUE J’AI BIEN FAIT. C’est un coup de cœur ! Je sentais que j’allais aimer rien qu’en l’achetant, mais je ne pensais pas ressentir une telle claque en refermant la dernière page de ce livre !



Par contre, je tiens à avertir directement, ce roman n’est pas fait pour les personnes sensibles. Il contient des scènes graphiques de viol, de tannage, de maltraitance animale (ce dernier point étant totalement rédhibitoire pour moi, quand je suis tombée dessus, j’ai d’abord eu envie d’abandonner ce livre, mais j’ai décidé de passer outre exceptionnellement car j’étais à fond dans l’histoire.) et j’en passe. Cette lecture était particulièrement gore et dérangeante, mais j’ai adoré cela !



J’ai pas mal accroché à l’écriture de l’auteure même si je l’ai trouvée simpliste. J’ai aussi appris plein de tournures de phrases québécoises (car oui, l’auteure et la maison d’édition sont d’origine canadienne il me semble) et donc c’était rigolo par moments d’essayer de déchiffrer des expressions inconnues de mon langage mais cela ne freinait en rien ma compréhension générale du récit. Je me suis faite à ce vocabulaire tout au long du roman et j’ai trouvé cela très enrichissant !



Je ne pourrais pas dire m’être attachée aux personnages, du moins surtout pas au personnage principal, qui est assez dérangé dans sa tête. Toujours est-il que la fin m’a retournée et j’ai été très choquée et surprise. Je ne m’y attendais absolument pas. En effet, on a des indices distillés tout au long du récit, mais à aucun moment je ne me suis doutée de quoi il en retournait (en même temps, j’ai un discernement proche de 0 à chaque thriller que je lis (et tant mieux sinon je ne serais jamais surprise mdr).



J’ai eu très peur pour les victimes de ce roman, j’ai toujours gardé espoir pour eux mais l’auteure se montre la plupart du temps impitoyable, et ma foi, j’ai apprécié tous les retournements du récit.



En bref, ce fut une lecture magistrale du début à la fin, terriblement addictive et dotée d’une fin explosive. Même si certains détails du scénario ne sont pas parfaits, cela ne m’a pas dérangée tant que j’ai passé un super moment ! Et je vous le recommande si vous êtes friands en émotions fortes et n’êtes pas dérangés par le côté brut et gore de l’histoire.
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BFF



C'est très bon, mais c'est comme tout les autres livres. Je veux dire que, elles, sont séparer, ont des histoire d'amour étrange, se trouve l'une l'autre imparfaite. À la fin c'est semblable comme tout les autres livres. J'ai trouver sa idiot aussi, mais après tout, quand même, c'était super cool!



J'ai adorer.

Un thriller vraiment flippant! Que de questions à propos de ce laboratoire sont soulevées dans ce volume... J'imagine qu'il faut lire les sept tomes pour connaître le fin mot de l'histoire...

Toujours est-il que l'anorexie dont souffre Anita est remarquablement décrite. L'auteur maîtrise son sujet. Le manque d'empathie de l'héroïne réussit malgré elle à la rendre attachante.

J'ai à la fois hâte et pas trop hâte non plus de lire le volume suivant, car celui-ci est toutefois un peu difficile à digérer (tout tourne autour de cela de toutes façons).

C'est glauque, c'est morbide, c'est horrible... Mais moi j'ai ri tout du long ! La raison ? Le style exquis de l'auteur, l'humour noir, le sarcasme. J'ai adoré les péripéties de Béatrice. Un coup de cœur.

Un thriller noir, humoristique, juste génial.

Deux jeunes femmes. Deux petites filles. Un ado. Deux ex-conjoints plus détestables l'un que l'autre. Un entraîneur au doux accent. Un père célibataire. Un club de football.

Ajoutez à tous ces ingrédients une pincée d'humour et un soupçon de scènes olé olé et vous obtenez Maman Taxi, écrit durant le confinement!

Nous faisons connaissance de Bianca, en plein déménagement. Une nouvelle vie commence et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne va pas être facile!

Isabella quant à elle croit que tout va parfaitement dans sa vie mais elle va tomber de haut.

La force de ces deux jeunes femmes est de ne pas baisser les bras! Deux hommes vont aussi chambouler tous leurs plans et mettre leur grain de sel dans leur vie.

Un moment de lecture divertissant!



Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour l'envoi de ce livre.

Béatrice Ross, est une quinquagénaire mal aimable et plutôt psychotique, car en effet elle à des pratiques assez étranges … vit avec ses chats dont je vous laisse découvrir les succulents repas qu’elle leur prépare … et son « mari » peu bavard! Une chute malencontreuse fait qu’elle se retrouve avec un assistant social sur le dos… Le pauvre n’est pas au bout de ses peines avec elle!!



J’ai adoré cette lecture qui dans sa catégorie est un véritable chef d’œuvre, l’auteure nous tient jusqu’à la dernière page, rien ne laisse paraître le dénouement final vraiment je vous assure qu'à la fin on reste littéralement sur le cul !!



Pour les adeptes de thriller vous devez absolument lire celui-ci !! Je ne veux pas trop vous dévoiler des pans de l’histoire car il serait vraiment dommage de vous gâcher la lecture, mais je peux vous dire qu’il mérite le détour.



« Pas moyen de tuer tranquillement un jeune sans que tout le monde se croit en danger. Les gens sont paranos, il faut croire »



Beatrice est une affreuse bonne femme complétement cinglée, et pas sympa de surcroît… mais je dois vous avouer qu’elle m’a beaucoup fait rire son comportement est tellement énorme que ça en devient drôle !! Et finalement on finit par l’aimer pour son côté acariâtre et totalement déjanté!!



Par contre je préfère vous prévenir, âmes sensibles s’abstenir parce que par moment c’est plutôt hard!



En tout cas pour ma part j’ai trouvé ce livre ultra addictif, une fois commencé on a du mal à le lâcher, mais surtout bravo à l’auteure parce que je ne me suis doutée de rien, même si une fois l’intrigue mis à jour on fait quelques rapprochements qui aurait dû nous mettre la puce à l’oreille!



Connaissez vous ce roman ? N’hésitez pas à me donner votre avis pour ceux qui l’ont lu !

- Tsé quoi, ce bouquin, je l'ai dévoré.

- Ouache, c'est quoi ça ? Cette monstrueuse couverture, ça caille le sang.

- C'est un roman de peine et misère, celui d'Anita (le A de Cobayes), elle a 23 ans, elle pèse 108 livres-49kg, elle mesure 5 pieds 9 pouces-1m76, elle est super belle mais elle se déteste et se fait vomir dés qu'elle mange une miette. Alors son chum, qu'est un chum en or, lui dit d'aller voir un psy sinon elle risque de crever à force de manger rien pantoute. Elle fait semblant d'écouter "Promis, juré, vomi", mais s'engage plutôt pour une étude clinique super bien rémunérée dans un labo zarbi tout ça parce qu'il y a des effets secondaires comme mincir. le tout est raconté dans le parler canadien qu'est trop cute. Voilà ça c'est le décor après ça tourne gore et ça goute hard. Mais j'en dis pas trop, c'est pas ma job de spoiler sur Babelio surtout que j'ai reçu le livre de Masse Critique et des éditions de Mortagne.

- Wow, et les 6 autres "Cobayes" ?

- Je pense que je vais tous les bouffer dés qu'on sera plus confinés et que je pourrai magasiner et trainer à nouveau dans les librairies.

- Any way moi je pige déjà celui là "demain il sera toujours temps d'y voir" ou pas.



-

La couverture est sympa, fraîche, avec un personnage féminin qui est entouré de couleurs et de tout ce qu'un ado (ou pré-ado) utilise régulièrement. Le texte a quelques mots canadien qui sont expliqués tout au long du récit, quant à la forme : il s'agit d'un téléphone pour chacune des pages, avec des papillons qui virevoltent. J'en viens directement aussi au contenu qui parfois est très léger, mais pour un livre jeunesse cela passe très bien, surtout que le texte est assez soutenu pour un enfant. L'auteur ne prend pas ces jeunes pour des personnes qui ne savent pas lire, bien au contraire. J'en reviens à ces pages qui ressemble énormément à un téléphone. Les bulles du langage sms prennent de la place. Le livre est imposant, mais au final, il se lit très vite de part ces pages mais aussi parce que sans le voloir on se prend vite au jeu de la vie de cette jeune fille.



Maélie est en deuxième secondaire, alors merci aux explications, qui, si j'ai bien compris, elle rentre en 5ème chez nous. Elle va bientôt avoir 13 ans et avant de les fêter, par loin de sa famille adoptive pour vivre chez un ami de sa mère, qui est décédée lorsqu'elle était toute petite. Elle ne connaît pas son vrai père et c'est Sam qui va s'occuper d'elle, tout du moins pour cette année scolaire. Un petit tour en avion et la voila qui arrive avec son bagage dans une campagne profonde où il y a un seul et unique magasin pour le village, qui s'étend à perte de vue. Une année loin de tout, pour des raisons que l'on ignore au départ. Des questions qui demandent réponses pour cette jeune fille qui a envie de découvrir ce qui s'est passé réellement au moment de sa naissance et après. et qui est son père ?



L'histoire à beau être pour de jeunes lecteurs, l'auteur parle de certains sujets importants. La famille et les liens créent. Maélie est timide, réservée et n'arrive à s'ouvrir au monde que devant une caméra, non pas pour montrer combien elle est belle (elle s'en fiche royalement) mais plutôt pour montrer ce qu'elle sait faire de ses 10 doigts. Revenir dans cette bourgade lui permettra peut-être de retrouver des racines, même si au départ ce n'était pas vraiment pour cela qu'elle était ici. Car l'auteur rajoute au passage une petite couche de harcèlement. Subtile, mais elle se dévoie au fur et à mesure. Démontrant par là même que Maélie est jeune, timide mais ne manque pas de caractère, car elle ne compte pas céder à ces harceleurs. L'amitié, l'arrivée du nouvelle dans un village où tout le monde se connaît, dans une école où tous ont dû être copains depuis le berceau n'est pas évident. Il y a toujours des moments où on se demande à n'importe quel âge si on arrivera à sortir de cette solitude. L'amitié est bien là, il suffit d'ouvrir les yeux et de se donner un minimum.



Maélie va devoir s'acclimater rapidement aux gens, aux lieux, à ses déplacements qui sont obligatoirement en vélo, ou si elle trouve quelqu'un pur la pousser plus loin. Un combat perpétuel pour elle qui aimait traîner pour regarder, avoir des idées pour ses vidéos " du faire soi-même ". Elle est courageuse mais pas téméraire. Gentille mais pas idiote. Elle a du mal à faire confiance et l'on comprend pourquoi lorsqu'enfin on voit des prénoms apparaître qui la titille dans le mauvais sens du poil. "Les enfants sont cruels entre eux" est une phrase qui a traversé les ages sans s'arrêter pour autant. Recommencer à zéro, surtout pour une enfant n'est pas évident, il faut tout revoir, tout refaire, tout reprendre sur des bases plus saines.



Et puis il y a cette histoire de père inconnu. Tout le monde savait que la maman de Maélie avait quelqu'un, mais qui était-il ? C'est une très bonne question. Maélie avec son amie va tenter de percer ce mystère. Et puis il y a Estéban qui lui tourne autour. Il a déjà (à 13 ans) une réputation de sortir avec les filles une par semaine. La nouveauté semble l'intriguer. Il s'accroche tandis que Maélie préfère rester dans son coin, se faire oublier. La chute est rude, mais est-ce que ce qu'elle découvre est vraiment le cas ? Difficile à imaginer, pour ma part je me dis qu'elle se fait des films, le tome 2 nous le dira. J'en reviens un petit instant à Sam, cet adulte qui ressemble beaucoup, niveau caractère, à Maélie : timide, parlant peu, il n'est pas doué avec les mots, les actes et ne sait pas comment gérer une gamine. Il y a d'autres personnages que l'on survole pour le moment. Le père de Estéban, le garagiste, le directeur de l'école, la pimbêche du quartier, le vieil homme au lièvre avec une barbe plus longue que celle du père noël qui fait peur... Il y a déjà du suspense entre les lignes et on ne peut que se demander ce qui va se passer par la suite.



Des moments drôles et d'autres moins, des moments tendres ou complètement fous, la nouvelle vie de Maélie change du tout au tout. La frayeur de se retrouver sur le mauvais terrain, de se faire pourchasser, de monter en voiture inconnu. Elle a laissé son hérisson à une amie chez ses parents adoptifs mais ne se retrouve pas seul pour autant. Entre Estéban et notre héroïne il se passe pas mal d'événements sentimentaux ou non. C'est la découverte, l'apprentissage, le besoin d'en savoir plus sur l'autre, sur la ville, sur qui les entoure. Entre Sam et elle c'est complexe car ils ont du mal à communiquer. Elle ne sait même pas qui il est réellement. Si ses parents adoptifs l'ont envoyé, c'est que eux le connaissent (enfin je l'espère). D'ailleurs ces derniers, j'ai un peu de mal à me dire comment ils sont véritablement. Il y a des non-dits et très peu d'échanges, à voir plus tard.



En conclusion un livre jeunesse qui plaira pour son style, sa déco, ses divers thèmes importants et les idées à faire soi-même qui semblent plutôt sympa !



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J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman jeunesse accessible dès 9 ans, mais qui plaira aussi aux plus grandes lectrices, c'est une lecture légère et sans prise de tête qui est très rapide à lire malgré l'effet gros pavé qu'on a à priori. Il ne faut pas s'arrêter à la couverture qui peut paraître assez enfantine. La fin m'a bien fait rire est malgré mes 33 ans, j'ai hâte de lire ce second tome
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En premier lieu, je dois absolument mentionner à quel point j’ai apprécié l’arrivée de cette nouvelle saga. La maison d’édition De Mortagne a su trouver le moyen de nous surprendre avec son petit passeport pour nous ouvrir les portes vers les Destinations Extrêmes !



J’apprécie également le fait que chaque roman soit écrit par un auteur différent. De plus, il est intéressant de constater que les tomes se lisent dans l’ordre ou le désordre. Un autre élément fort intéressant.



Le premier roman que j’ai lu de Marilou Addison est évidemment Anita de la saga Cobayes. J’ai adoré sa plume et sa créativité… avant la finale ! Cela fait quelques années que j’ai lu ce roman, et je suis toujours marquée par la finale. J’ai donc hésité quelque peu avant de lire ce nouveau roman de Marilou sachant fort bien à quel point elle a une créativité surprenante.



Dans le cas présent, l’auteure a pris son temps pour faire la mise en place de son univers ainsi que de la personnalité de ses deux héros, David et Simon. Dès leur jeune âge, ils s’amusaient à se lancer des défis. Lors d’un souper organisé par Simon et sa copine Pénélope, David et sa nouvelle conquête proposent de partir en voyage ensemble. La destination ? San Diego ! Agence de voyage ? Dato… destination extrême !



Dès le début du voyage, Simon et David ont commencé à relever des défis comme lorsqu’ils étaient adolescents. D’ailleurs, on remarquera qu’ils n’ont pris que peu de maturité, surtout David! L’un après l’autre, les défis deviennent de plus en plus intenses et machiavéliques.



Finalement, nous passons très peu de temps sur le ranch de Heaven’s Gate. En fait, le voyage organisé pour les deux couples n’est plus qu’une toile de fond à l’intrigue. Personnellement, je m’attendais à une certaine intégration au sein du ranch ainsi que de la secte dont les membres se sont suicidés. Il y a bien quelques éléments qui furent intégrés, mais ce n’est pas ce qui prédomine au sein de l’intrigue et c’est bien dommage car il y avait là un potentiel incroyable à développer. Je dois avouer que cela m’a quelque peu déçue. Suivre deux hommes immatures, qui se lancent des défis, n’était pas du tout ce dont j’avais envie de lire !



La finale est à l’opposé de ce que je m’attendais lors de ma lecture du roman. Je ressors avec un avis quelque peu mitigé pour le roman. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, j’ai même pris plaisir à détester David et Simon, tout comme j’ai trouvé que Van manquait de profondeur. Tout ce qui concerne le ranch est fascinant, étant donné que tout est véridique. D’ailleurs, l’auteure nous laisse des liens Internet à visiter à la fin du roman. Le principal bémol, ce sont les défis lancés par les deux grands adulescents !


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Maélie a été adopté lorsque sa mère est morte. Elle avait alors deux ans. Aujourd'hui, elle ne manque de rien. Pourtant, elle a subit du harcèlement à l'école suite aux vidéos YouTube qu'elle postait d'elle faisant du DIY (DIY = Do it yourself). Pour tenter d'aller de l'avant et d'oublier ces problèmes, ses parents adoptifs l'envoient chez un ami de sa mère biologique. Là-bas, en pleine campagne, Maélie espère pouvoir en apprendre un peu plus sur sa mère et pourquoi pas, découvrir qui est son père ?!



J'ai eu la chance de recevoir ce livre pour ados dans le cadre du dernier masse critique de Babelio. J'ai tout de suite été attiré par cette magnifique couverture !



Ce livre est construit comme un journal intime, puisque Maélie s'adresse à la première personne, mais sous forme d'un journal intime sur son téléphone. En effet, le fond des pages ressemble à un écran de téléphone avec le signal du wifi et le nombre de like sous la forme d'un logo cœur. Il y a également des passages de blog et de capture d'écran de vidéo YouTube. Eh oui, car Maélie, même si elle a eu pas mal de problèmes avec les réseaux sociaux auparavant, va tout de même relancer un nouveau blog et compte YouTube, grâce à un nouveau départ et des amis fidèles.



Nous suivons le personnage de Maélie qui a vécu des choses difficiles. Tout d'abord, elle a perdu sa mère lorsqu'elle était petite et n'a jamais connu son père. Heureusement, elle a été adopté par un couple charmant et elle ne manque de rien. Ensuite, elle a subit du harcèlement scolaire et sur les réseaux sociaux car un groupe d'élèves l'ont prise pour cible… C'est pourquoi elle se retrouve aujourd'hui de l'autre côté du pays, avec des gens qu'elle ne connait pas. Elle va devoir s'adapter, se refaire des amis et avancer vers un nouveau départ.



J'ai adoré suivre le personnage de Maélie. On l'a voit évoluer petit à petit et surtout enquêter pour en apprendre plus sur ses origines. Tous le monde semble connaître sa mère et elle recueille plusieurs indices sur son possible père. D'ailleurs, le final m'a totalement surprise, il me tarde donc de découvrir le tome 2 ! La construction est également très originale et j'en suis sûre plaira à un bon nombre de lecteurs !
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Honnêtement, je ne sais pas ce que je vais pouvoir vous dire sur cette lecture, je ne vais donc pas vous parler de l'histoire comme telle, parce que, pour rien au monde, je ne voudrais vous gâcher le plaisir et surtout la découverte de cette histoire complètement époustouflante.

Béatrice, habite un village ou plutôt une petite ville, ce n'est pas une personne très sociable et pour cause. Ce n'est pas très long avant que l'on se rende compte qu'elle a plus d'un problème psychologique. Ce n'est pas long non plus avant que l'on comprenne, qu'elle a une drôle de façon de penser et une attitude, qui n'est bien, je crois, que pour elle.

Des disparitions, une après l'autre, dans des circonstances des plus étranges, surviennent. Pendant que l'on recherche ces gens, et bien Béatrice, continue sa petite vie un peu bizarre, en ayant sur le dos un travailleur social qui veut l'obliger à nettoyer son logis, le considérant insalubre, ah, et j'oubliais de vous dire que Béatrice ramasse tous les chats, les abrite et les nourris, avec une diète un peu spéciale, que vous découvrirez vous-mêmes... Et voilà, je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire.

Par contre ce que je vais vous dire, ça fait longtemps qu'une lecture ne m'a pas secouée, comme celle-ci, et je pourrais vous dire, cœurs sensibles d'abstenir. Aie, j'en eu des frissons à lire ce livre. Marilou Addison a tout mis dans ce roman, tout ce qu'il faut pour faire peur, pour nous garder en haleine, pour nous obliger à nous interroger, pour porter notre propre jugement sur Béatrice et ses comportements. Quel talent, et quelle histoire, que l'auteure nous offre. Premièrement, j'ai lu presque d'une traite, m'arrêtant simplement pour faire rebaisser l'adrénaline et reprendre mon souffle. Elle a réussi un coup parfait, parce que je suis tombée à la renverse avec le dénouement, que je n'ai pas vu venir, mais pas du tout. Wow, une conclusion complètement renversante. J'adore cette auteure, j'ai lu plusieurs livres d'elle, de différents genres, mais je crois que dans tous les livres que j'ai lu de Marilou Addison, celui-ci, et bien je vais m'en rappeler très, très longtemps, je ne suis pas prête d'oublier Béatrice, oh non!!! Énorme coup de cœur pour moi, même si à certains moments, j'ai même eu un peu peur !
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Trop fort ce roman.... !

Je ne connaissais pas l'autrice et la découvre donc au travers de cet opus. Quelle claque !!

Et dire qu'elle a beaucoup écrit pour la jeunesse....

Là, on est dans le trash absolu (âmes sensibles s'abstenir), où l'amoralité est à son paroxysme , le tout teinté d'humour noir.

J'ai adoré !

Ça se lit vite et on est pris dans une spirale infernale où il est difficile de trouver le personnage principal sympathique , au vu des ses actes, mais à la fois j'ai eu une certaine compassion (modérée) devant le sort qui s'acharne sur elle.....

Quant à la fin...... c'est encore Ze claque !

A vos lunettes ! (Ou pas)

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

Ouf ! Et bien cette nouvelle collection des Éditions de Mortagne, promet et pas à peu près.

Les lecteurs qui aiment les frissons de peur, l’horreur, et bien avec ce titre, vous serez très bien servi, croyez-moi.

Deux hommes qui sont amis depuis leur enfance, Dave et Simon. Ils ont grandi et sont toujours amis. Une chose qui primait dans leurs vies et bien, c’était les défis et peu importe les défis.

Lors d’un souper à quatre, Dave et Simon avec leurs conjointes, décident d’un voyage touristique noir, et je dirais même très noir.

C’est via une agence de voyage un peu spéciale qu’ils vont organiser leur voyage, c’est l’agence DATO, cette agence est spécialisée en tourisme morbide, je ne crois pas que ce soit avec cette agence que vous désirez réserver vos prochaines vacances.

Du coup, les 2 couples vont choisir la destination du Ranch Heaven’s gate. Comme toutes les destinations, celle-ci se fait à un endroit où il y a déjà eu une tragédie, dans ce cas-ci, et bien le suicide collectif d’une secte.

Mais tel que vous avez déjà pris connaissance des agissements de Dave et Simon, vous ne serez pas surpris si je vous dis que ceux-ci vont recommencer leurs défis, mais des défis extrémistes, sans limite. On se rend vite compte que cette supposée amitié est très toxique, pour l’un comme pour l’autre. Je crois que Dave est le diable incarné et que Simon n’est pas assez fort pour lui résister, ou du moins refuser les défis qu’il va lui lancer.

Le tout ne se passe pas exclusivement au Ranch, non ça se passe chez Simon, sur la route et bien sûr au Ranch.

Une chose que vous devez savoir, c’est que le Ranch Heaven’s gate a vraiment existé, il a été la scène d’une tragédie monstrueuse, et tout au long de la lecture on en apprend davantage sur cette secte et comment tout cela a fini.

Je ne suis pas peureuse de nature, mais je dois vous dire que ces deux-là poussent à l’extrême dans des défis inimaginable et extrêmement dangereux, ils n’ont pas de limites, et ils vivent sur l’adrénaline que ces défis leur procurent, et que j’ai dû mettre le livre de côté quelques minutes à l’occasion pour reprendre mon souffle.

Il y aura d’autres voyages dans cette collection, j’en ai d’ailleurs un autre qui m’attend, et autant je crains ce que je vais y trouver, autant, j’ai hâte de m’y plonger.

Marilou Addison m’a prouvé plus d’une fois qu’elle avait un talent sans limite, je dois dire que j’ai lu plusieurs livres de cette auteure, et des livres de tout genre, mais définitivement elle s’est surpassé dans ce roman horreur-suspense. Je dois également vous mettre en garde, ce roman est pour un public averti. Ne sous-estimez pas cet avertissement, cœur sensible s’abstenir.

Prenez une grande respiration et plonger dans ce voyage touristique d’horreur.

Je ne sais pas si son peut appeler ça un coup de coeur, je dirais plus un coup de peur!
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Aujourd’hui, je vous parle de « Bouche cousue» de Marilou Addison - auteure et c’est aux éditions de Mortagne

L’auteure vous propose un thriller psychologique hautement dérangeant. C’est un coup de cœur.

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En voilà une histoire sordide à souhait !

Béatrice Ross, une femme très singulière et acariâtre de 55 ans va, à la suite d’un accident, perdre lentement la maitrise de sa vie. Sa routine, jusque-là bien rodée aux côtés de ses chats et son mari, va être mise à rude épreuve et va se disloquer. Entre un assistant social insistant, une fille qui reprend contact après plusieurs années de silence, rien ne va plus !

Rien de bien transcendant, me direz-vous ! Détrompez -vous !

Avec une narration à la personne, Marilou Addison va vous immerger dans le quotidien de ce personnage hors normes et cette promiscuité n’aura de cesse de vous mettre mal à l’aise. Ce mal être grandissant ne vous quittera pas une seule seconde, bien au contraire car, être le confident des secrets (très noirs) de Béatrice est quelque peu malaisant. Annie Wilkes (Misery) fait pâle figure à ses côtés. Certains passages difficiles (âmes sensibles s’abstenir !) va vous horrifier car Béatrice est capable du pire.

Le tout est servi par un style grinçant, caustique, fidèle à Béatrice car, rappelez-vous, c’est elle qui vous raconte son histoire. Sur fonds de pensées acides, de mauvaises fois, ce personnage n’a de cesse de vous donner SA vision des choses, de tenter de vous convaincre de la normalité de son quotidien. Mais vous prendrez conscience de l’ampleur de l’épouvante au fur et à mesure de votre avancée. Marilou Addison allège, toutefois, un peu l’ambiance avec quelques touches d’humour noir ! C’est succulent !

Le twist final, quant à lui, est grandiose, totalement inattendu et m’a conforté dans ce sentiment que je venais de lire une petite pépite.

Au final, c’est une histoire terrifiante qui secoue fortement. Cette histoire est un petit bijou pour les fans du genre. C’est un coup de cœur.