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Citations de Marion Brunet (481)


Seule l’habitude peut rendre banal ce qui ne l’est pas.
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Le ciel est boursouflé de nuages noirs. Torrentielle, la pluie cingle les arbres, les lianes, et le visage hagard des deux jeunes filles. La nuit les enroule, opaque, tandis qu’elles montent par le sentier boueux.
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Les autres ouvriers ne le regardent pas, et cette volonté de l'éviter - pour ne pas le mettre mal à l'aise- fait l'effet inverse. Évidemment, tout le monde en a parlé, de la petite. Belle, offerte aux regards avec ses tops à bretelles et ses jeans slim. Trop jolie sans doute.
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Ce qui se passe en mer reste en mer.
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Le dos du vieux, lui évoque un phare sans lumière à l'entrée d'un port: droit ,fier,inutile.
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Les gens aiment pas qu'on sorte des cases, ça leur rappelle qu'ils sont dedans.
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Elle s’est assez éloignée. Elle se redresse pour ôter son tee-shirt déjà gorgé d’eau, offre son torse et son visage au ciel. La pluie bat ses épaules, son front, coule en ravines sur son crâne, le creux de son dos, entre ses seins. Pas un frisson pourtant, le chaud vient du dedans, l’euphorise. Et si elle sent la pluie couler à l’intérieur, c’est encore une sensation pleine et tiède. Elle n’a pas froid. (Johanna)
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Les premiers pas sur la terre ferme, après plusieurs heures de navigation, nous ont fait ressembler à des oiseaux maladroits. C’est une sensation étrange, on continue d’anticiper la mouvance du sol alors que rien ne bouge. J’aime beaucoup, comme un vertige d’ivresse, mais une ivresse légère, pas le truc qui te met chiffon au point de gerber dans les parterres de fleurs.
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Une femme avec un colt, c'est comme une poule sur un cheval
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Il y avait déjà cette chose en elle, qu'elle faisait encore semblant d'ignorer : une conséquence logique, une logique froide qui veut que la misère n'engendre rien d'autre que la misère
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Noé s'est entortillé dans sa couette, son visage endormi vers l'oiseau. C'est un vertige de le regarder dormir sa respiration, son corps détendu et cette vie intérieure qui sinue dans son sommeil
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Bien sûr qu'il a été heureux ici, mais il fallait partir, c'est comme ça, y a un moment où si on reste on se fige, on meurt du dedans. Et puis il avait envie de grandeur, d'agitation. Il voulait être là où les choses se passent. Il a la vision fugitive d'une chevelure épaisse sous ses mains, d'une rupture qui lui a donné de l'allant pour fuir, bouger, changer la perspective. p.44
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Elle est de ces gens dont on dirait qu'ils sont nés adultes.
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Tais-toi. File. Et laisse plus jamais personne te marcher sur la gueule.
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La mère du gamin, Séverine la connaît bien sûr, la petite sœur d'une copine de collège ; ici, à part les retraités américains et les Parisiens en vacances, elle connaît tout le monde, c'est bien le problème.
- J'ai entendu dire, pour ta fille.
Séverine fait volte-face, une face peu engageante, mais ça ne décourage pas l'autre.
- Si t'as besoin de quoi que ce soit…
- Genre ?
Le sourire de la mère se fige, se transforme en rire gêné.
- Je sais pas.
- Alors si tu sais pas, pourquoi tu parles ?
[…]
- Je voulais juste aider.
- On n'a besoin de rien, et de personne.
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-[...] Parle-moi de ton nouvel amoureux, tiens. C'est plus intéressant que la vie de ton vieux père. [...] Il est tatoué ?
-Non !
-Percé ?
-Non !
-Repris de justice ?
-Papa !
-Junky ?
-Papaaa !
-Chanteur dans un groupe de punk ?
-Mais non !
-Je sais : c'est une fille !
Elle soupire, secoue la tête.
-Ben il est quoi, alors ?
-Anarchiste.
-Ah, tu me rassures. J'ai cru qu'il était normal. Étudiant, poil aux dents. Chiant, quoi.
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Jo n'a jamais compris qu'on puisse parler musique. La musique, ça ne se parle pas, ça s'écoute. Limite tu peux danser dessus, ou faire écouter à quelqu'un d'autre - tout juste.
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Dans le silence de la cuisine, le père boit sa bière, tête rentrée dans son cou. D'autres vont suivre, la soirée commence à peine et il a des choses à rendre floues.
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- L’échec ça a un goût d'épinards.
- Ah vous voyez ! c'est dégueu les épinards !
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Et tu connais quoi de la vie à quinze ans ? Tu as seulement quinze ans, et toute la vie pour découvrir qu'il y a énormément de choses qui se font, même si toi, tu choisis de ne pas les faire. (p.186)
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