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Citations de Marlène Charine (135)


La main que tenait Silke se raidit. Elle se tourna vers la petite muette qui la regardait toujours d’un air absent.
— Tout ira bien à présent, dit-elle. Je vous le promets.
Elle se rabroua mentalement. Donner de faux espoirs à ces camarades de misère relevait d’une maladresse absolue.
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Un instant de flottement, puis tout s’accéléra.
— Menace maîtrisée ! Venez, appela une voix depuis l’étage inférieur. Elles sont là !
La capitaine Silke Valles sentit qu’on la poussait dans le dos.
— Vas-y d’abord.
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Un coup de bélier. La porte céda sur un rectangle d’obscurité. Les membres de l’équipe d’intervention s’y engouffrèrent, les rais de lumière de leurs lampes torches dévoilant des portions d’un séjour insalubre. Rideaux tirés, volets clos. Un échange de signes entre les hommes, qui se déployèrent. Cuisine, chambres, escalier menant au sous-sol. Un cri brisa le silence, suivi d’un autre, sommation répétée deux fois. Des sons de lutte, étouffés par la distance, de nouveaux cris, puis un unique coup de feu.
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Le moment de la collision tant redoutée, celle entre le passé et le présent, est arrivé.
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Lorsqu'il relève la tête, il semble plus âgé. La vérité a parfois cet effet là.
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Le cerveau enfouit les souvenirs douloureux très profond et se persuade qu'ils n'ont jamais existé.
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On ne change pas qui l'on est.
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On peut construire des mondes entiers avec des "si", mais ils s'écroulent au moindre souffle d'air.
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Changer et s'habituer à être différente ne vont pas toujours de pair.
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Certains souvenirs démangent plus que d'autres. Les effleurer revient à jouer avec le feu.
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Il n'y avait hélas pas que des victoires.
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La chaleur de son accueil avoisina celle de l'Antarctique, de nuit, en pleine tempête hivernale.
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Les coeurs des pères sont enveloppés de manière plus épaisses et rugueuses, mais ils saignent de la même façon que ceux des mères.
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Être mère, c'est devoir affronter l'inconnu en permanence, dans les bons comme les mauvais moments.
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La vérité a une vilaine tendance à vous exploser à la gueule comme une grenade artisanale, vous laissant défiguré à vie.
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On ne devient pas obligatoirement mère au terme d'un accouchement.
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Elle avait bien songé à se munir d’un couteau, à le cacher sous l’oreiller. Mais elle était si épuisée, la veille, quand elle s’était glissée sous les draps. Le côté ridicule de cette idée l’avait emporté sur l’envie de se relever pour fouiller dans les tiroirs de la cuisine. Après tout, elle venait de lui échapper. Elle était à l’abri. Il ne lui ferait plus jamais le moindre mal.
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La panique la submergea. Il était là. Il était là, et elle n’avait aucun moyen de défense.
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Le souffle d’un léger courant d’air, sous la porte de sa chambre, qui redoublait d’intensité aux moments où les nuages délivraient un crachin plus bourru. La jeune femme referma les paupières pour focaliser tous son attention sur son oreille libre. Il n’y avait rien d’autre. Rien du tout…
Si. Une lame du plancher venait de craquer. Celle tout près de la porte, sur laquelle Clara avait renversé du thé, un soir de décembre. Depuis, elle crissait à chaque fois qu’on y appliquait le moindre poids.
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Elle ouvrit les yeux d’un coup, s’obligeant à respirer de manière normale malgré l’étau d’angoisse qui comprimait son cœur. Sur sa table de nuit, le radioréveil indiquait trois heures quarante-sept. Une pluie soutenue giflait les carreaux des fenêtres. Sans bouger, Clara se concentra sur la musique habituelle de son petit appartement. Le ronron de la chaudière. Le souffle d’un léger courant d’air, sous la porte de sa chambre, qui redoublait d’intensité aux moments où les nuages délivraient un crachin plus bourru. La jeune femme referma les paupières pour focaliser tous son attention sur son oreille libre. Il n’y avait rien d’autre. Rien du tout…
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