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Citations de Marlène Charine (135)


Ne pas laisser la poussière s’accumuler, c’était aussi un moyen efficace pour continuer à voir la vie en rose.
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"De mon point de vue, inciter une personne à s’ôter la vie ne me paraît pas non plus sensé. Note que j’ai pas encore fait le tour de toutes les horreurs de la nature humaine et que, très franchement, j’espère ne jamais tout en comprendre." (Kermarec)
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Travailler avec Cécile Rivère revenait à grimper dans le wagonnet d’un grand huit avec une charge d’explosifs sensibles aux chocs ficelée au pantalon. Le tout sous la pluie, sans barrière de sécurité et avec un rottweiler en guise de passager.
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L'univers tend vers l'équilibre, mais il est sans cesse taquiné par cette salope d'entropie. La paix, le calme, ça l'irrite, alors elle donne un coup de pied dans la fourmilière, juste comme ça. En bonne sournoise. Juste pour le plaisir de nous observer, paniqués, à courir dans tous les sens, à vouloir réparer ce qui est brisé à jamais.
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Dans tout son être, la lumière venait de jaillir au travers de milliers de fissures.
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— Ces enfants-là souffrent de divers problèmes. Traumatismes, déficits intellectuels, troubles du spectre autistique… Ils sont le plus souvent placés chez nous par des parents à bout de souffle. Parfois aussi par les services sociaux.
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-Theven, vous savez que je déteste les mômes ?
- Ne vous inquiétez pas. Ce ne sont pas des enfants. Mais des monstres comme vous.
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Bien fait pour sa gueule, ce retour de karma, il n’avait qu’à la libérer plus vite ou, mieux, ne jamais l’avoir enlevée. A présent c’est elle qui commande et elle compte bien en profiter.
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[...] Même s’ils étaient retrouvés sains et saufs, aucun gamin, aucune famille, ne s’en sortait indemne.
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"Comme chaque soir, elle est la dernière sur le pont, bien au-delà de ce qu'une vie sociale harmonieuse peut admettre. Cela ne la perturbe pas."
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Les fillettes sont retrouvées vivantes. Blessées, choquées, mais vivantes. Un petit miracle. Pour être tout à fait honnête, Silke ne l’espérait plus. Dix jours, c’est un laps de temps beaucoup trop long. Une éternité au cours de laquelle le pire peut se produire des centaines, des milliers de fois.
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Ça fait du bruit, les pensées qu'on ressasse. Surtout quand elles sont noires et lourdes comme celles qui encombrent son esprit.
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Les cœurs des pères sont enveloppés de matièrs plus épaisses et rugueuses, mais ils saignent de la même façon que ceux des mères.
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-Si je le pouvais,je contacterais votre maman,pour qu'elle vienne vous surveiller avec ça.
Cécile laissa échapper un ricanement amer.
- Si elle s'intéressait un temps soit peu à moi et qu'elle rappliquait,je devrais me dépêcher de boire.Pour en profiter un peu avant qu'elle ne siffle tout.
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Les filles avaient été retrouvées, les familles réunies. Mais son travail ne s’arrêtait pas là. Il fallait encore remonter le fil de cet ouvrage sordide, l’enrouler en une pelote nette, sans nœuds ou portion effilochée. Puis la ranger dans une boîte proprement étiquetée, hors de portée de personnes mal intentionnées.
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Elle faisait partie de ces gens prêts à tout pour leur progéniture. Des personnes capables de se transformer du tout au tout en fonction des circonstances.
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— Bonsoir commandant, dit-il avec une expression de gosse pris en faute. J’ai conscience qu’il est tard, mais… Pardonnez-moi, il faudrait peut-être que je commence par me présenter.
— Je sais qui vous êtes. Et je m’attendais à ce que vous veniez me parler un jour ou l’autre. Entrez, on va s’asseoir tous les deux.
Elle vérifie d’abord qu’il ne puisse pas voir le cadre photo posé sur son bureau. Sauf s’il s’installe dans son fauteuil, ce qu’elle ne lui permettra pas, c’est peu probable. Tranquillisée, elle lui tourne le dos, raccroche son manteau à une patère.
— Alors c’est bien vous ? Vous étiez là ce jour-là ?
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La ventilation poussive expire un air froid et sec dans le vaste bureau déserté par les membres de son équipe. Seul son écran d’ordinateur y brille encore. Comme chaque soir, elle est la dernière sur le pont, bien au-delà de ce qu’une vie sociale harmonieuse peut admettre. Cela ne la perturbe pas. Personne ne l’attend pour partager un dîner et échanger des anecdotes sur la journée écoulée. Ni mari, ni amant, ni famille. Pas même un chat à qui servir une portion de croquettes. Dans cette optique, elle préfère rester tard, même sans travailler vraiment.
L’esprit ailleurs. Ou plutôt à une autre époque.
Perdue dans une frange du passé qui, elle le sait, ressurgira tôt ou tard.
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Il n’y avait eu aucun bruit particulier. Ni choc sourd, ni grincement, ni même le moindre cliquetis qui aurait pu expliquer son réveil. C’est plus une impression qui tira Clara de son sommeil. La sensation d’une présence, toute proche. Sa présence, à lui.
Elle ouvrit les yeux d’un coup, s’obligeant à respirer de manière normale malgré l’étau d’angoisse qui comprimait son cœur. Sur sa table de nuit, le radioréveil indiquait trois heures quarante-sept. Une pluie soutenue giflait les carreaux des fenêtres. Sans bouger, Clara se concentra sur la musique habituelle de son petit appartement. Le ronron de la chaudière. Le souffle d’un léger courant d’air, sous la porte de sa chambre, qui redoublait d’intensité aux moments où les nuages délivraient un crachin plus bourru. La jeune femme referma les paupières pour focaliser tous son attention sur son oreille libre. Il n’y avait rien d’autre. Rien du tout…
Si. Une lame du plancher venait de craquer. Celle tout près de la porte, sur laquelle Clara avait renversé du thé, un soir de décembre. Depuis, elle crissait à chaque fois qu’on y appliquait le moindre poids.
La panique la submergea. Il était là. Il était là, et elle n’avait aucun moyen de défense. (...)
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La vérité. Une arme dangereuse. Pourtant, tout le monde cherchait à la manier, quitte à se couper profondément.
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