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Citations de Marlène Charine (135)


Poussé dans certains retranchements, même le plus droit est le plus pur des êtres humains peut se muer en monstre. Et l’amour est sans doute le sentiment qui nous incite le plus à surpasser nos limites. Affranchir toutes les lignes rouges. Quoi qu’il en coûte.
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En dedans, je me demandais combien de temps j'allais tenir avant de régler son compte à un oursin à coups de hachoir, ou de noyer un pain de mie dans un lavabo.
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Tout le monde se connaissait, mais de loin. Cinq ou six gardes mensuelles n’étaient pas suffisantes pour nouer une véritable entente avec un collègue, le considérer comme un partenaire. Quoique, avec certains, un temps plein en tête à tête n’aurait pas résolu le problème. Lambert faisait partie de ceux-là. Le beauf quinquagénaire dans toute sa splendeur. Bide à bière, mouchoir à carreaux dans la poche de gauche et vote dans l’urne de droite. Cécile détestait cordialement les plages de travail où elle devait se le coltiner. 
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Les cœurs des pères sont enveloppés de matières plus épaisses et rugueuses, mais ils saignent de la même façon que ceux des mères.
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L'impression que la maison entière l'observe, qu'elle a repris le boulot de Raymond. Qu'elle n'apprécie pas de voir une intruse se balader librement dans un périmètre interdit.
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Avec lui, sans pression ni attente particulière, Diane s’est posée dans une sorte de routine. Quelque chose d’étrange, d’exotique, pour elle. Une sensation agréable en général, mais parfois accompagnée d’une curieuse impression d’engourdissement. D’étouffement.
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Pour être honnête, elle a plutôt envie de tirer de toutes ses forces sur le frein à main, de s’enfuir, se cacher quelque part en mode autruche. La tête dans le sable, bien profond. Pour ne pas entendre ce qu’elle redoute tant.
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On peut parfois s’arranger avec la vérité, imprécise par définition. La tordre un peu pour lui redonner une droiture, la parer d’autres couleurs. Mais ces ajustements ne permettent pas de tout renier, d’oublier un pan entier de son histoire personnelle.
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Silke se surprit à formuler mentalement une vague prière. Aux autorités supérieures, si elles existaient, de se bouger le cul pour que les petites victimes s’en sortent. Et aux démons de l’enfer, auxquels elle croyait davantage, de ne pas se gêner pour embarquer le responsable de toute cette misère.
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Cinq paires d’yeux la fixaient, entre prière et défi. Silke acquiesça face à ce bloc soudé.
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Tout au long de ces dix jours infernaux, Mme Verdesca s’était montrée plutôt effacée, en retrait de son mari qu’elle laissait parler pour elle. Ses larmes disaient le reste. Sa panique et son sentiment de culpabilité. Le lent déchirement de son cœur de mère. Blandine Verdesca vivait pour et au travers de ses enfants. Sa réserve ne démontrait pas un manque de passion. Juste une grande pudeur qui venait de voler en éclats alors qu’elle savait sa fille si proche.
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La rage au ventre, elle affrontait chaque affaire en apnée, avec pour seul espoir de limiter la casse. Parce que même s’ils étaient retrouvés sains et saufs, aucun gamin, aucune famille, ne s’en sortait indemne.
Elle ne s’était pas habituée. Juste endurcie.
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Ce poste au sein de la section de recherches, elle l’avait ciblé dès le début, elle s’était battue pour l’obtenir. Au cours des dernières années, elle en avait vu défiler, des cas tragiques. Un long cortège de destins brisés.
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L’annonce aux proches. Sans conteste ce qu’elle redoutait le plus. Son métier de flic, doublé d’une spécialisation dans les affaires de disparitions, ne manquait pourtant pas de moments pénibles, tristes ou sordides. Mais se confronter aux familles, absorber frontalement l’onde de choc causée par les révélations, c’était d’une violence inouïe. D’un côté comme de l’autre.
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Sa propre fille était une étrangère. Une inconnue qu’elle découvrait à l’instant même.
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Trois ans de traversée du désert. Jusqu’à ce bâtonnet qui, un beau jour, était orné d’un symbole positif.
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Elle parcourut les vingt derniers mètres en apnée, incapable d’entendre le flot de paroles rassurantes du médecin. N’importe quoi. Elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir s’enfuir, loin, le plus loin possible. Mais Lionel avait passé son bras autour de ses épaules et l’entraînait vers cette porte anonyme. Elle ne put rien faire pour l’empêcher de l’ouvrir.
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Il s’éclipsa, laissant chacun meubler le lourd silence de son mieux. Échanges de regards inquiets.
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Une fois tout le monde installé, Valles entama son rapport en commençant par la fin : la découverte de leurs trois filles, retenues prisonnières au sous-sol d’une maison délabrée en bordure du hameau de Chanay, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Jorioz. Son propriétaire, un original nommé Francis Lerieux, cinquante et un ans, célibataire, avait été abattu au cours de l’assaut. La gérante de l’épicerie du coin, surprise des derniers achats du suspect, avait fait le lien avec les messages diffusés à la radio et à la télévision, et contacté la police.
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Un jeune policier en uniforme s’interposa alors qu’elle atteignait l’accueil du centre hospitalier d’Annecy. Un gars du village, qu’elle croisait parfois dans la rue ou chez le boulanger. Le voir ici, en dehors de Saint-Jorioz, lui donna une impression de décalage, de fracture dans la réalité. Il l’interpella poliment par son nom et l’invita à le suivre. Il la guida le long de plusieurs couloirs, lui jetant des regards discrets à intervalles réguliers. Une manière de s’assurer qu’elle ne s’évanouissait pas en chemin, ou d’étancher sa curiosité, difficile à savoir.
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