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Citations de Martha Grimes (250)


Heureusement qu’il transportait toujours un bout de crayon dissimulé dans sa chaussette, sachant combien il était important d’avoir de quoi écrire. C’était bien plus utile qu’une arme, en vérité. Indispensable pour lancer un SOS ou laisser un mot derrière soi, quand les ravisseurs vous changeaient de cachette.
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Qu’est-ce que ça peut foutre, après tout, de savoir de quelle maladie on meurt, quand on meurt ?
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À sa façon de se tenir et à l’expression de son regard, on voyait bien qu’elle méconnaissait cruellement sa beauté.
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Les écrivains et les peintres sont presque tous caractériels, instables. Et les génies sont les plus dingues de tous.
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Ce doit être épatant de n’avoir rien d’autre à faire que de vivre dans la forêt d’Arden !
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Le plus difficile ,quand on vieillit, ce n'est pas le manque d'argent ni la maladie, c'est la solitude. Les gens oublient que vous existez. C'était la définition de la vieillesse la plus poignante que Jury eût jamais entendue.En même temps cela sonnait comme une épitaphe. Kate disparue, Myra s'attendait à sombrer dans l'oubli, mais elle gardait cette pensée pour elle-même. Elle n'était pas du genre à s'apitoyer sur son sort.
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Le thé, remède typiquement anglais adapté à toutes sortes de maux, allant des pieds douloureux aux meurtres en série.
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- Puisque vous voulez une histoire, je vais vous en raconter une...sauf que je ne peux pas l'expliquer ni vous en dire la fin. Elle n'en a pas.
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- Ma maman est morte, répéta-t-elle d'un ton patient malgré sa peur. Et c'est la première fois que ça lui arrive.
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- Eh bien, j'y vais, fit Victoria. Vous montez à cheval? demanda-t-elle à Sara, sur un ton froid.
- Un peu, répondit l'autre avec un sourire.
Elle montait "un peu", elle écrivait "un peu". A croire qu'elle était un hybride des sœurs Brontë et de Dick Francis.
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Ne pas aller chez sa cousine et sa nichée le remplissait d'un tel délice qu'il se demanda un instant si le bonheur ne tenait pas à ce qu'on s'abstenait de faire plutôt qu'à ce qu'on faisait.
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Il est impossible de transmettre à d'autres ce qu'on ressentait sur le seuil de la mort, quelles que soient la force de la relation ou la sensibilité des deux interlocuteurs. On avait beau essayer, faire preuve de bonne volonté, s'exprimer clairement, le mourant était le seul à savoir, à comprendre la portée de ce qui lui arrivait, à faire le point, à apercevoir l'autre côté de la frontière.
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"on cherche du réconfort partout autour de soi, mais il n' y en a pas; il n' y en a jamais eu, et il n'y en aura probablement jamais."
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- Il arrive que nos yeux nous abusent.
J'ai soupiré.
- C'est ce qu'on dit quand on est incapable d'expliquer quelque chose.
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Grande, mince, toute de noir vêtue, le poil lustrée comme une otarie, la secrétaire de Baumann était au téléphone quand Jury entra. En attendant qu'elle raccroche, il contempla le luxueux bureau. Les meubles étaient aussi anguleux et lisses qu'elle, tout en cuir noir et verre fumé.
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Bizarre, songea-t-il, le regard fixé sur le cadavre dans la lueur grise du petit matin. Bizarre qu'elle ait pas l'air, euh, plus morte. Après une chute pareille ! Elle gisait face contre terre, ou plutôt de profil, laissant voir un côté de son visage. A part les ecchymoses à la joue et l'avant-bras bizarrement tordu, on l'aurait crue ... endormie.
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Chatterton, la peau d'un bleu de glace, gisait, le bras pendant par dessus le bord de son lit étroit, les doigts frôlant le sol, comme s'il essayait de rattraper les fragments de manuscrit qui, sur le tableau, ressemblaient à des confettis jetés sur le plancher nu. Les pages que le poète avaient déchirées avant d'avaler le breuvage fatal.
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Comparée aux autres, Maud était une perle. Les clients du Shirl n'arrêtaient pas de lui demander ce qu'elle fabriquait là et elle répondait immanquablement qu'elle avait de la chance, avec un petit clin d'oeil, alors ils éclataient de rire.
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-Non, non, il ne s'agit pas d'argent. Il a tout perdu. Il s'est réveillé un matin, et il n'avait plus de femme, plus de fils, même plus de chien. Il n'avait aucune idée du pourquoi ni du comment, et ne savait pas quoi faire. Il a envisagé d'aller à la Police, mais qu'est ce qu'il leur aurait dit ? Ils ne l'auraient pas cru, vous l'imaginez bien.
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J'ai rencontré Ben Queen. C'était dans la maison des Devereau, de l'autre côté du Lake Spirit - Je parle du lac lui-même, dont le village tire son nom. A la réflexion, ce n'est pas étonnant que la maison des Deverau soit le premier endroit où il soit allé à sa sortie de prison.Il recherchait quelqu'un.
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