Il est certains romans, encensés par les diverses critiques, quelles soient des journalistes, des libraires, des blogueurs ou des membres de Babelio, que l’on a absolument envie de lire, afin de vivre les mêmes émotions que les autres, de se prendre une claque littéraire, de vibrer…
Tout le monde le disait, cette histoire était délirante, folle, géniale…
Hélas, la malédiction se poursuit : je suis à contre-courant de la majorité, une fois de plus.
Non, ce livre ne m’a pas paru génialissime ou autres superlatif ou laxatif. Le pavé fut indigeste et il m’est resté sur l’estomac. Le problème est survenu dès les premières lignes… Mais je n’y ai pas attaché d’importance, sur Babelio, Kittiwake prévenait qu’il ne fallait pas se fier au premier chapitre.
Moi, j’aurais dû, parce qu’il a été le déclencheur de ma Bérézina littéraire. Entre nous, la suite n’a pas été plus prometteuse et ce fut une lecture pire que sur des montagnes Russes.
D’ailleurs, j’en suis sortie barbouillée, avec l’envie d’aller balancer ce livre directement dans une boîte à livre. Il était passé 23h lorsque je l’ai terminé, avec la langue pendante, après avoir sauté des lignes, des paragraphes, des pages.
Francis Rissin est un personnage que l’on n’arrive pas à cerner. Son portrait va être fait par différentes personnes, le cercle se resserrant de plus en plus sur l’homme énigmatique qu’il est. Le tout en 11 chapitres.
Chaque chapitre est différent du précédent, puisque l’on change de narrateur, de témoin, donnant un espèce de charivari de genres littéraires, passant d’une sorte d’étude universitaire à une enquête policière, une dystopie, un récit journalistique, une analyse de l’exercice du pouvoir, une confession…
N’en jetez plus, la coupe est pleine. La narration m’a semblé erratique et je me suis perdue totalement dans ce récit qui semblait n’avoir ni queue, ni tête, me donnant l’impression étrange que je ne lisais plus le même roman, mais plusieurs. Quel bordel !
Finalement, Francis Rissin est comme les personnages de François Pignon ou François Perrin (personnages de fiction créés par Francis Veber), il est légion. Il est partout et nulle part. Il existe sans exister.
Désolée, mais ma préférence à moi (merci Julien Clerc) ira aux François Pignon et Perrin, qui ont au moins eu le mérite de me faire passer de bons moments, là où Rissin ne m’a fait aucun bien.
Je pense qu’avec un tel roman, ça passe ou ça casse. Pas besoin de vous faire un dessin, chez moi, ça a cassé, je ne me suis pas laissée embarquer par le récit, je n’ai pas vibré, me demandant plusieurs fois ce que je foutais dans ce roman qui, clairement, ne me parlait pas.
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