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Critiques de Martin Suter (411)
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Lila, Lila

J'ai découvert Suisse Martin Suter avec Small world, un joli roman dont l'intrigue était construite autour d'un homme atteint de la maladie d'Alzheimer, qui se faisait voler son passé par sa patronne et "protectrice", qui y voyait un bon moyen de protéger les secrets de famille. Le thème, autant que la construction (ou plutôt la déconstruction du roman) m'avaient interpellé.



J'avais donc prolongé l'expérience cet été avec l'inquiétant Diable de Milan dans un cadre assez différent, celui d'un hôtel de luxe au coeur des Alpes où de biens étranges évènements agitaient le personnel et la mystérieuse jeune directrice de l'hôtel, bien dissimulatrice.



Ici encore, il est question d'un secret, mais Suter s'amuse cette fois-ci dans le milieu littéraire. David, jeune homme somme toute assez banal, est serveur dans un bar branché. Il y côtoie de loin une sympathique bande d'amis, dont il ne parvient pas tout à fait à intégrer le cercle. Il vit sa vie sociale comme par procuration, jusqu'au jour où Marie rejoint inopinément le groupe. David tombe immédiatement sous son charme, et il est prêt à tout pour la séduire.



Marie est une passionnée de littérature, dont elle envisage de faire son métier. Or David a, peu de temps auparavant, acheté un meuble d'occasion, dans lequel il a découvert un manuscrit, non publié, dormant au fond d'un devoir. C'est l'histoire bouleversante d'un amour impossible et malheureux dans la Suisse bourgeoise et guindée des années 1950. David se fait passer auprès de Marie pour l'auteur du roman. Mais le voilà bien trop avancé dans son mensonge pour faire marche arrière, surtout à partir de la publication du livre, qui rencontre un succès critique et public phénoménal. Et l'usurpation de David commence à devenir vraiment gênante alors que resurgit le véritable auteur de l'oeuvre ...



La trame n'est pas mal trouvée, et elle fonctionne, c'est certain. Il y a toujours un travail très intéressant sur la construction et le rythme, ainsi que sur le personnage principal, avec ce détachement si particulier. Lecture tout à fait fluide et agréable (la preuve j'en ai lu les deux tiers cette nuit).



Pour autant, j'ai préféré mes deux premières lectures "sutériennes". J'ai trouvé que Lila, Lila manquait un tantinet de rythme, et se cherchait entre le thriller et l'introspection, l'histoire ayant un peu de mal à démarrer malgré son potentiel. Finalement, c'est la deuxième partie du roman - entre paranoïa, dépression et manipulation, qui est, de loin, la plus passionnante.




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Le cuisinier

Ce roman, et c'est un comble, m'a laissé sur ma faim ! Tous les ingrédients y sont, mais justement, cela fait très recette de bas étage pour réussir un best seller : un peu de pauvres très pauvres, un peu de riches très riches, une call-girl, une sexologue, une crise financière, une guerre de libération…. Vous avez beau mélanger, à la fin vous vous dites… Et alors ??? On n'y croit pas, on ne croche pas !



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Melody

Entre vérité et mensonge, confidences et dissimulation, Martin Suter entrelace plusieurs histoires d’amour, dont la plus belle n’est pas nécessairement celle que le lecteur imagine, avec un retournement surprise au final, qui relève presque du gag.

Un roman, comme toujours chez Suter, hyper documenté, qui reflète tout à la fois une fascination pour le monde du pouvoir financier, de la richesse et du luxe dans lequel évolue la classe dominante, et sa critique sous-jacente par la simple narration de ses excès. Une ambigüité traitée avec humour dans la série des Allmen et qui fait une bonne part de l’intérêt des histoires de cet auteur, bon connaisseur du monde de la publicité et de la finance pour y avoir été engagé professionnellement, avant de basculer, pour notre plus grand plaisir, du côté de la littérature intelligente et divertissante.

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Le cuisinier

Maravan, réfugié tamoul, cuisinier d'exception mais employé à la plonge dans un restaurant suisse, possède un don insoupçonné pour la cuisine aphrodisiaque. Déjà, le sujet est original.

Le roman retrace une tranche de vie de ce jeune homme qui cherche sa place entre sa passion pour la cuisine, sa pauvreté et son absence de statut social, ses valeurs, la guerre dans son pays, une jolie collaboratrice trop attirante et un tas d'hommes d'affaires pas très regardants.

J'avoue que les passages financiers sur le système bancaire & co ne m'a pas pas passionnée. Le reste était super!

Martin Suter, auteur suisse-allemand à découvrir.
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Small World

Elégant sexagénaire de soixante ans, Conrad Lang semble de très proche de la riche famille Lang qui paraît très soucieuse de lui procurer une vie aisée. Cette vie semble d'ailleurs plaire à Conrad jusqu'à ce qu'il commette une faute en Grèce et ne déclenche un incendie dans une maison. C'est que sa mémoire devient défaillante. De retour en Suisse, Conrad est toujours encadré par Elvira Koch, qui est à la tête d'un empire financier non négligeable, de Thomas et d'Urs, respectivement fils et petit-fils de cette femme. Tout devrait aller bien mais la maladie dégénérative qui s'empare de Conrad le conduit à retrouver des moments occultés de sa vie, de ceux qui sont gênants car ils remettent en cause l'intégrité de la famille Koch. Apparaissent un meurtre, un échange d'enfants, des violences sur mineurs, des tractations financières peu avouables...Simone, épouse d'Urs, l'héritier, se prend d'affection pour Conrad, comme l'avait fait une belle veuve avant lui. Elle aimerait que ses souvenirs deviennent significatifs et que son Alzheimer régresse. A priori, Conrad va mieux, les méchants sont punis et la vérité se fait jour sur cette puissante famille. Tout va bien? C'est à nuancer car la fin du livre nous montrent un Conrad charmant et poli dans un univers fermé et médicalisé...

Un roman très attrayant, bien écrit et bien documenté, notamment sur le plan médical.

Un plaisir de lecture.

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Le dernier des Weynfeldt

LE DERNIER DES WEYNFELDT DE MARTIN SUTER

J'avais déjà lu " Éléphant " de cet auteur que j'avais trouvé original et de nouveau je retrouve cet esprit fin et plein d'humour. C'est un polar ( sans mort) dans lequel les manipulations succèdent les unes aux autres et dont le dénouement est surprenant. Un bon moment de lecture.
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Le cuisinier

petit à petit cette histoire ouvre l'horizon et l'esprit sur la situation à Sri Lanka en 2009. Des passages très amusants, de la profondeur, la situation des réfugiés révoltante. Et on a très envie de s'acheter un livre sur des recettes ayuverdiques de la cuisine de Sri Lanka !
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Éléphant

Schoch, un SDF un peu alcoolisé découvre un jour dans la grotte où il a élu domicile un tout petit éléphant haut d'une vingtaine de centimètres.....tout rose et..... luminescent . Non, non, ce n'est pas un jouet, il est bien vivant et Schloch n'a pas la berlue !



D'où vient cet animal miniature auquel il s'attache ? Qu'en faire ?

Certains voudraient le récupérer, d'autres le protéger …....

S'ensuit une traque à rebondissements qui nous mène de Zurich en Chine et en Birmanie, qui se lit comme un thriller où se croisent des personnages bien campés : vétérinaires, employés d'un cirque, marginaux , spécialistes en manipulations génétiques . Tous ne sont pas animés des meilleures intentions.



Un roman clairement mené, solidement documenté, accessible à qui n'est pas familier des recherches en biologie génique et qui permet une réflexion sur les dangers d'une science aux objectifs incontrôlés .



J'ai passé un agréable moment de lecture, prise au piège de la présence poétique douce et attachante de ce minuscule éléphant rose .

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Le cuisinier

Alors vous je sais pas, mais s'il y a un truc qui me gave et m'énerve à la fois, c'est la grandiloquence des critiques gastronomiques. Se sentant obligés de faire des comparaisons littéraires. Cela commence souvent par "on est sur..." Et cela finit par tomber dans le ridicule.



Eh bien, Martin Suter a complètement évité ce piège. Son style est direct, simple, sans fioritures inutiles: il se contente de décrire tout simplement les ingrédients que Maravan, le cuisinier tamoul, incorpore dans ses plats aphrodisiaques. Et j'avoue que cela met l'eau à la bouche!



Je crois que le cinéma convient bien à ce sujet, et à ce titre les films dont je garde un souvenir violemment sensuel sont centrés sur la cuisine, comme le joyeux Tanpopo ou dans un autre genre, les délices de Tokyo, extrêmement simple et émouvant.



Le contexte du roman est-il un prétexte? Il est vu au ras des pâquerettes, car s'il décrit les difficultés concrètes de la vie de réfugié, il ne faut pas s'attendre à une analyse du conflit au Sri Lanka. Mais cette toile de fond comporte aussi un autre message: pendant que la bourse s'effondre, des couples à la sexualité défaillante sont prêts à dépenser des fortunes pour retrouver quelques appétits. La peinture de cette petite société est sans doute un peu convenue, mais elle fait mouche malgré tout.
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Éléphant

Samuel Labarthe (Petits meurtres d’Agatha Christie) prête sa voix et son talent à cette histoire extraordinaire, dans le sens premier de cet adjectif.

Schoch, un sans-abri Zurichois, cuve ce qu’il appelle une gueule de bois tournante, dans une grotte où rendez-vous coquins et divers trafics viennent chercher la discrétion. A son réveil il se trouve confronté à un éléphant rose et fluorescent tel un énorme vers luisant : « Ce qu’il voyait n’était pas une hallucination. On ne pouvait pas poser la main sur des hallucinations.

Mais dans ce cas, qu’est-ce que c’était ?

Un miracle ? Un signe ? Quelque chose de transcendant ?

Schoch n’avait jamais été un croyant pratiquant, mais avant de dévaler la pente il était tout à fait persuadé qu’il existait quelque chose dépassant sa perception et sa capacité d’imagination. Une réalité supérieure et peut-être aussi une puissance supérieure.

Cette croyance, comme toutes les autres, s’était toutefois effondrée. »

Ainsi commence le mystère…

Le généticien Roux qui est à l’origine de ce phénomène et qui avait bien l’intention de faire éclater son génie à la face du monde s’en trouve bien marri.

Le chuchoteur aux oreilles des éléphants, Kaung, cornac de son métier, va essayer de protéger ceux qu’il aime plus que lui-même.

Toute l’originalité de l’histoire tient dans la subtilité de l’auteur à nous faire découvrir l’univers des manipulations génétiques, avec précision mais sans lourdeur, la face cachée de l’humain, celui qui se prend pour Dieu tout puissant.

Le monde des abjections contre celui de la nature.

Si le combat parait bien déséquilibré, le suspens est à son comble.

C’est beaucoup plus qu’une fable, Martin Suter a l’art indéniable de conduire son lecteur-écouteur à une réflexion philosophique sur la place de l’homme dans notre société moderne, le monde en marge qu’il décrit est universel, les lisières pullulent dans le monde entier, l’humain et ses contradictions et ses addictions, et surtout la domination de l’argent et l’éthique qui est réduite à la portion congrue dans cette vie dite « moderne ».

Cela rappelle une période de l’histoire, nauséabonde et qui perdure secrètement.

A écouter absolument, Samuel Labarthe sait faire ressortir la multiplicité des facettes et des subtilités de cette fabuleuse histoire.



©Chantal Lafon-Litteratum Amor 25 juin 2018.

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Small World



Conrad a été élevé avec le fils d’une très riche famille suisse. Pour autant, aucune égalité de traitement. S’il était dans la même école que Thomas, c’était pour lui porter son sac. A 60 ans, il est gardien d’une des innombrables demeures de la famille.

Accidentellement, il y met le feu. A la suite de cet événement, Conrad va donner des signes inquiétants de perte de mémoire. La maladie d’Alzheimer va être diagnostiquée.

Cette maladie a pour particularité d’effacer la mémoire récente mais de faire resurgir avec précisions des souvenirs très anciens.

C’est ainsi que Conrad va effrayer sa famille d’accueil car il semble prêt à révéler un secret qui a plus de 50 ans.

Le fil narratif de ce roman est particulièrement inintéressant. Même si le fameux secret est de taille, les chemins qui mènent à sa révélation sont tortueux et le lecteur a une furieuse envie de rebrousser chemin. On n’est même pas tenue en haleine façon roman policier.

De longues pages décrivent l’évolution de la maladie sous l’angle purement médical et les différentes possibilités de prise en charge.

On ne sait plus s’il s’agit d’un roman à intrigue ou bien d’un traité sur les remèdes contre la maladie d’Alzheimer.

Et lorsque l’on tourne la dernière page, on ne peut s’empêcher d’exprimer un « ouf » de soulagement.

Tout ça pour ça

Défi n°1 – Les rencontres parisiennes

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Allmen et la disparition de Maria

un peu déçu honnetement par ce livre . j'aime plutôt cet auteur mais ai trouvé cette histoire compliqué ; le prologue est là pour vous faire entrer rapidement dans l'intrigue mais vous voilà face à un exercice de mémorisation assez redoutable qui m'a forcé à revenir en arrière de temps en temps pour me rappeler qui est qui....pour finalement une intrigue complexe, peu crédible et avec un rebondissement mou comme un chamalow.....une lecture d'été qui ne restera pas dans ma bibliotheque.
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Lila, Lila

Un roman sur une imposture littéraire. le sujet me semblait alléchant; je me lance.



En effet, un jeune serveur trouve un manuscrit inconnu et suite à un concours de circonstances, le voilà publié et le jeune David devient vite la nouvelle coqueluche littéraire. Evidemment, quelqu'un connaît son secret...



Je dois avouer que je m'attendais à plus de suspense : lorsque le personnage de Jacky apparaît, j'ai subodoré la fin. C'était prévisible. De même que la tournure des événements entre David et Marie.

De ce fait, je me suis un peu ennuyée. J'ai trouvé le style plat et peu accrocheur. Heureusement que les chapitres sont courts; j'avais l'impression d'avancer plus vite dans le roman.

Le fait que la narration suit plusieurs protagonistes différents (David, Marie, l'agent littéraire, Jacky) donne aussi du rythme au roman et entretient l'attention.



Reste la description plutôt pertinente du microcosme littéraire qui sent le vécu de l'auteur lui-même : foire littéraire, lectures, contrats avec différents éditeurs, déplacements incessants...toute la vie d'un écrivain reconnu.

Le plus intrigant, c'est le roman dans le roman : ça m'a donné envie de lire ce roman inconnu même si la plupart des passages me semblaient mièvres. Cependant, je trouvais qu'il se dégageait quelque chose de ces extraits, contrairement au roman lui-même.



En résumé, un roman qui se lit mais sans plus et dont je retiendrai les thèmes de l'écriture et de l'inspiration littéraire.

Deux étoiles et demie.

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Le temps, le temps

Après les lénifiants Allmen, c'est un plaisir de retrouver un roman Martin Sutter avec une ligne narrative méticuleuse.

Et, sans être emballé, j'ai apprécié le cheminement obsessionnel de ces deux personnages et cette idée de non temporalité et de superposition.
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La Face cachée de la lune

S'il avait pu se douter à quel point sa vie allait changer, Urs Blank aurait certainement réfléchi à deux fois avant d'ingérer des champignons hallucinogènes.

L'avocat élégant va se transformer en homme des bois suite à quelques événements malheureux... Ses réactions lui font peur et il décide de s'isoler plutôt que de nuire à son entourage.

Mais le fait de faire croire à sa disparition et de se terrer au plus profond de la forêt ne sera pas vraiment la bonne solution.

La dégringolade va continuer jusqu'à la chute finale qui m'a laissée sur ma faim...
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Allmen et les dahlias

le vol du vol du vol... petite mise en abîme pour ce Suter agréable.
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Le cuisinier

Toujours autant admiratif de l'efficacité et la simplicité de Martin Suter.
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Le cuisinier

Sur fond de crise économique internationale, de conflit fratricide au sri lanka Martin Suter nous livre une fable épicée sur les vertiges de la cuisine aphrodisiaque. Les ingrédients de ce thriller gastronomique : Un cuisinier tamoul, une serveuse homosexuelle, un menu traditionnel et aphrodisiaque, de la finance glauque, une guerre lointaine et peu connue.... le tour devrait être joué. Il y manque cependant un peu de liant , une profondeur. Si cela se lit, toutefois, assez bien pour qui aime la cuisine, c'est parfois indigeste car le même menu à chaque chapitre c'est vite ennuyeux. Pour autant, on se laisse faire car s' il y a un peu de grâce dans ce livre, c'est grâce au cuisinier Maravan. Employé comme commis dans un très grand restaurant, il va se faire licencier et par l'intermédiaire d'Andréa la séduisante serveuse, va devenir le cuisinier d'une affaire en or mais pas nette "Love Food". L'ensemble peine à se construire, Suter veut faire entrer trop de pièces dans son puzzle et certaines collent mal avec l'ensemble. Happy end et odeurs d'épices au rendez-vous.
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Le temps, le temps

Un très bon roman. Une histoire un peu déroutante où l'on se demande si c'est du policier ou autre chose. Mais non c'est une histoire fantastique dans tous les sens du mot. Nous suivons les "aventures" du héros en se demandant où tout cela va bien pouvoir le mener ??? et la fin est inatendue
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Le temps, le temps

Ce que doit être un roman, une excellente histoire, bien menée et originale. Suter est un maître.
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