AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mary Kubica (234)


A première vue, il m'apparaît comme un petit con prétentieux, un peu comme moi il y a quelques années, avant que je prenne conscience que rien ne me permettait d'être aussi imbu de ma personne. (p. 37)
Commenter  J’apprécie          130
Sur la table en bois qui nous sépare se trouve une photo qu'elle glisse vers moi alors que la serveuse s'approche pour prendre notre commande.
- Qui est-ce ? je demande en observant le petit blondinet décoiffé sur sa photo d'école qui ne sourit apparemment pas sur commande.
Il fait la moue, il a l'air un peu triste. Il se dégage déjà de lui cette lassitude qui caractérise les adolescents, ce mécontentement face au monde qui l'entoure, bien qu'il soit encore tout jeune.
- C'est Gus, dit-elle en me regardant droit dans les yeux. C'est ton fils.
Sur quoi la serveuse arrive et, en dépit de l'heure, je commande une "Death in the afternoon" - le mélange d'absinthe et de champagne inventé par Hemingway -, parce que ça me semble en adéquation parfaite avec ce moment de ma vie.
Commenter  J’apprécie          120
Je n'ai certainement pas été la meilleure des mères. Cela va sans dire. Pas plus que je n'ai décidé d'être une mauvaise mère. C'est arrivé, c'est tout. En fait, être une mauvaise mère est un jeu d'enfant comparé au fait d'être une bonne mère, ce qui représente une lutte de tous les instants, un combat perdu d'avance
Commenter  J’apprécie          120
Joseph était professeur de religion dans un collège communautaire. Il enseignait la Bible et, plus particulièrement, l'Ancien testament. Il enseignait un Dieu qui avait nettoyé le monde avec un déluge, déversant le soufre et le feu sur des villages entiers, tuant tous les habitants, femmes et enfants, bons et mauvais. Tout le monde. [...]
Joseph avait réussi à me convaincre que c'était moi qui déclenchais le tonnerre lorsque je faisais quelque chose qui déplaisait à Dieu. [...]
Joseph m'avait parlé de l'enfer. L'endroit où finissaient les pécheurs. Un lieu de punitions et de tortures incessantes et éternelles, peuplé de démons et de dragons, avec à sa tête le diable lui-même. La damnation éternelle. Des lacs de feu. Une fournaise. Un feu inextinguible. Du feu, du feu, du feu. Je vivais dans la crainte du feu.
(p. 143-144)
Commenter  J’apprécie          120
Quand je ne suis pas triste, je suis en colère. Contre Nick. Je lui en veux de m’avoir abandonnée. De s’être montré insouciant. D’avoir conduit trop vite alors que Maisie était avec lui. D’avoir conduit trop vite tout court. D’avoir perdu le contrôle et de s’être jeté tête la première contre cet arbre, son corps continuant sa course, la voiture, elle, s’arrêtant brusquement. J’en veux aussi à l’arbre. Je le déteste. Sous la puissance de l’impact, la voiture s’est enroulée autour du vieux chêne de Harvey Road, tandis que, par miracle, Maisie, assise à l’arrière du côté opposé, s’en est sortie indemne.
Commenter  J’apprécie          110
Pourtant, elle refuse de venir ici où il fait chaud.
Je suppose que le bruit de mes pas la terrifie. Elle ne fait que cela. Ecouter le bruit de mes pas, dans l'attente du pire.
Commenter  J’apprécie          110
Souris n'aimait pas que Fausse Maman dorme dans le lit de son père. C'était le lit de son père, pas celui de Fausse Maman. Fausse Maman aurait dû avoir son propre lit.
Commenter  J’apprécie          100
Imogen, seize ans, passe ses journées à faire Dieu sait quoi. A priori, elle va à l'école - on ne reçoit d'appels téléphoniques concernant son absentéisme que de façon occasionnelle. Mais ce qu'elle fait par ailleurs, je n'en sais rien. Quand Will ou moi le lui demandons, elle nous ignore ou fait la maligne et répond qu'elle va combattre le crime, qu'elle lutte pour la paix dans le londe ou qu'elle sauve ces "putains "de baleines. "Putain" et "bordel" sont ses mots préférés.
Commenter  J’apprécie          100
Il y a quelque chose qui cloche dans cette maison. Quelque chose qui me dérange, qui me met mal à l'aise, même si je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. De l'extérieur, elle est parfaite, idyllique, cette grande bâtisse grise avec sa large terrasse couverte qui court le long des murs...A première vue, il n'y a rien là qui puisse déplaire. Mais je ne suis pas du genre à me fier aux apparences.
Commenter  J’apprécie          90
[ lorsque l'enfant tarde à paraître... ]
Ces temps-ci, nous faisons l'amour par obligation et non par envie. On fait l'impasse sur les préliminaires pour se plonger directement dans le vif du sujet, ce qui rend l'acte aussi agréable que de se brosser les dents ou faire la vaisselle. Tout comme nous accomplissons n'importe quelle autre tâche quotidienne, nous faisons l'amour de mauvaise grâce trois jours par mois, soulagés d'en avoir vingt-sept de répit.
Commenter  J’apprécie          92
La plupart des gens s’imaginent que la peur engendre deux réactions naturelles: fuir ou se battre. Mais il existe une troisième réaction dans une situation difficile: se pétrifier. Comme une biche prise dans le faisceau des phares. Faire le mort.
Commenter  J’apprécie          90
Rétrospectivement, c'est sans doute ce qui m'a le plus attiré chez Heidi quand nous nous sommes rencontrés : à la différence de tous les gens que je connaissais, elle n'était absolument pas obsédée par l'argent.
Son obsession allait plutôt vers ceux qui n'en avaient pas, les démunis, alors que moi, tout ce qui m'intéressait était de posséder le plus possible, de savoir qui avait le plus d'argent et de trouver comment faire pour lui en piquer une partie.
Commenter  J’apprécie          90
" Du calme, maman, lui disais-je. Tu t'inquiétes pour rien."
Mais à présent je n'en suis plus si sûre.
Je veux une bombe lacrymogène.
Et surtout je veux ma maman .
Commenter  J’apprécie          90
J'adore la bibliothèque avec son hall d'entrée inondé de soleil (quand il y en a évidemment), ses gargouilles grotesques en granit et ses millions et millions d'ouvrages. J'adore le calme qui baigne cette passerelle vers la connaissance, que ce soit la langue française ou l'histoire médiévale, l'ingénierie hydraulique ou les contes de fées, cet accès au savoir sous sa forme la plus primitive : par le livre, un objet qui a malheureusement tendance à céder rapidement la place aux technologies modernes.
Commenter  J’apprécie          90
Des mois se sont écoulés depuis son aventure, mais ses mains me paraissent toujours aussi rêches que du papier de verre lorsqu'il me touche, et je ne peux m'empêcher de me demander où elles ont traîné avant de se poser sur moi.
Commenter  J’apprécie          80
[...] la jolie brune d'à côté, un mètre soixante-quinze, cheveux longs, yeux chocolat, et une jupe si courte qu'elle aurait aussi bien pu la laisser chez elle.
Commenter  J’apprécie          80
"Nous n'avons pas grand-chose, mais au moins nous sommes ensemble." Et puis un jour, même ça a disparu.
Commenter  J’apprécie          80
Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux, l’intensité de son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt.
Commenter  J’apprécie          80
Je regarde ses mains courir sur la page. Rapidement. Facilement. Avec un crayon et une feuille de papier, elle éprouve la même sensation que moi avec une arme : de l’assurance, du contrôle. C’est le seul moment où elle se sent sûre d’elle.
Commenter  J’apprécie          80
Héberger une fugueuse pendant plus de quarante-huit heures est considéré comme un crime , un délit de classe A, punissable d'une peine de prison de un an , de plusieurs années de probation et d'une lourde amende .
Mais le savoir et le croire sont deux choses différentes . j'ai du mal à imaginer que je puisse être arrêtée ou que la police puisse m'appliquer de telles sanctions quand tout ce que je fais, c'est d'aider cette pauvre fille .
Commenter  J’apprécie          80



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mary Kubica (2133)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "L'inconnue du quai" de Mary Kubica.

Qui est Graham ?

un professeur de Zoé
le voisin de Zoé
un ami d'école de Zoé

10 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : L'inconnue du quai de Mary KubicaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}