AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mathias Malzieu (2371)


Endorphine cale une Camel light entre les rubis qui lui servent de lèvres et en exhale un cumulus pour Playmobils. Je voudrais être une Camel light. Rouler entre ses doigts, traverser son palais de princesse, me transformer en fumée souple pour descendre en rappel son oesophage et lécher ses seins par l'intérieur avant de finir en fleur de goudron plantée dans ses poumons.
Commenter  J’apprécie          310
J'aime bien l'odeur de l'océan lorsqu'il est à point (à partir de 18°C), lorsqu'il desserre les chevilles de ses mâchoires glacées et qu'il ne déteint plus violet sur le bout des doigts et des lèvres. Là, saupoudré de bruyère et d'embruns, il me fait saliver l'imagination.
Commenter  J’apprécie          310
La nuit retire son long manteau de velours nocturne et l'étend sur la corde à linge de l'horizon ...
Commenter  J’apprécie          310
Je ne suis même pas sûr de savoir encore comment ça marche de faire sortir des notes de musique de mon corps, maintenant que j'ai un trou dedans.
Commenter  J’apprécie          310
On avait peur et mal. Mais c'était rien à côté du vide qui nous a explosé silencieusement à la gueule avec le petit "c'est fini" de l'infirmière. Tout le monde avait peur. Peur que tu partes. Et maintenant que tu es partie, on a encore plus peur.
Commenter  J’apprécie          310
Tu t’y connaissais tellement bien en réconfort que quand j’allais mieux, je faisais semblant d’être malade un peu plus longtemps.
Alors je pense à ta main qui se pose sur mon front, fraîche comme un verre en grès rempli de grenadine avec un glaçon. Je pense à l’odeur de l’herbe coupée du terrain de football et à celle de la terre mouillée les jours de match sous la pluie. Je pense à la douche bien chaude, au pyjama et chocolat chaud devant la cheminée. À Papa qui passait du jazz de La Nouvelle-Orléans et toi qui te mettais à danser entre deux phrases.Je me souviens comme ça me faisait rire que tu te mettes à danser tout d’un coup. Et le son de ton rire à toi, quand à mon tour je dansais en pyjama devant la cheminée. Le son de ton rire.
Commenter  J’apprécie          304
Tu es morte cette nuit. Le jour s'est levé quand même.
Commenter  J’apprécie          300
Juste sentir, renifler, me blottir. Repousser la guerre dans les catacombes des choses à penser. Oublier. M'oublier. Mais t'oublier, je crois que je n'y arriverai jamais. (p.131)
Commenter  J’apprécie          300
Alors on avait peur et mal. Mais c'était rien à côté du vide qui nous a explosé silencieusement à la gueule avec le petit « c'est fini » de l'infirmière. Tout le monde avait peur. Peur que tu partes. Et maintenant que tu es partie, on a encore plus peur.
Commenter  J’apprécie          300
Tant pis pour les transfusions, je m'approvisionnerai à l'ancienne dans le cou des filles. J'essaierai de ne pas planter mes canines trop profondément.
Commenter  J’apprécie          300
Le soleil offre son décolleté de lumière derrière la vitre, je peux presque le caresser.
Commenter  J’apprécie          300
Curieusement, j'aime la façon dont on ne se parle pas
Commenter  J’apprécie          300
"Un rêve brisé bien recollé peut devenir encore plus beau et solide."
Commenter  J’apprécie          290
Pour ceux qui flippent des livres hantés, foutez-le dans le grille-pain, tous les fantômes seront auto-éjectés directement chez le voisin du dessous, pour l'éternité.
Commenter  J’apprécie          291
J’écris tout ce que je viens d’entendre pour être bien certain que tu ne rates rien. Le cahier me fait l’effet d’un bain chaud après un match de foot perdu sous la pluie. Il ne change rien au résultat ni au passé, probablement rien non plus au futur, mais sur le moment, c’est apaisant.
Commenter  J’apprécie          283
Tante Louise a presque ri. En tout cas, elle a fait un sourire qui fait du bruit. Un truc d’animal, comme quand elle ronfle mais en plus gentil.
Elle est toujours aussi endieusifiée, mais la Libération a changé quelque chose.
Commenter  J’apprécie          284
Son rire, quand il finit par arriver, ça fait comme un court-circuit dans la guerre. Je me prends un tel taux de lumière dans le sang que je me sens luminescent. Je brille comme une étoile dans mon lit toute la nuit et je ne m'éteins qu’au petit matin. (…) L'autre soir, je me suis endormi dans ses bras. Quand elle m'a réveillé avec sa jolie tête au-dessus de la mienne, c'était mieux qu'un rêve. J'ai fini par retourner dans ma chambre avec des étoiles à la place de la tête. Toute une galaxie douce dans les cheveux, il faisait presque jour dans le couloir tellement j’irradiais. (p. 129)
Commenter  J’apprécie          280
L’eau c’est la réalité, le sirop c’est ton imagination . Si tu mets trop de grenadine, ça devient imbuvable. Si tu n’en mets pas assez, ça manque de saveur. Ça se voit à la couleur, tu dois apprendre à le sentir.
Commenter  J’apprécie          280
Le son d'un instrument qui se brise vous arrache le cœur. C'est un des plus tristes bruits de l'histoire des bruits.
Commenter  J’apprécie          281
Le ciel est la salle de bain d'un dieu bordélique qui laisse traîner ses cotons partout.
Commenter  J’apprécie          283



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Mathias Malzieu Voir plus

Quiz Voir plus

Etes-vous un bon mécano du coeur ?

Son auteur...

Guillaume Musso
Mathias Malzieu
Emile Zola

10 questions
478 lecteurs ont répondu
Thème : La mécanique du coeur de Mathias MalzieuCréer un quiz sur cet auteur

{* *}