![L'heure des oiseaux par Simonnot L'heure des oiseaux](/couv/cvt_Lheure-des-oiseaux_1712.jpg)
L’heure des oiseaux de Maud Simonnot
Editions de l’observatoire
« La mémoire se conforme à ce que nous croyons nous rappeler, on ne peut pas davantage se fier à nos souvenirs qu’à notre imagination. »
Jersey, île anglo-normande bucolique, ces cottages cossus sis entre terre et mer, paradis des oiseaux et de ceux qui les aiment. Il y a pourtant une tache indélébile que tous, sur l’île semblent vouloir oublier : l’orphelinat.
L’orphelinat de la honte ou enfants malchanceux et malheureux subirent la faim, la soif et pire encore la maltraitance physique, une violence manifeste à l’abri des regards.
Il y a soixante ans de cela, Simon y fut pensionnaire. Il n’avait pas quatre ans. Aujourd’hui il est vieux et pourtant ses souvenirs affluent, envahissants. Il doit savoir, comprendre.
La fille revient à Jersey sur les traces du père, de ce que fut sa vie et son expérience dans cet orphelinat dont tous, parlent à demi-mots. La jeune femme se fait enquêtrice et viens heurter la mémoire collective de ce microcosme. De l’affaire qui ébranla l’île en 1959, personne ne souhaite parler.
Pour Simon, la narratrice va exhumer la vie de Lily, la trop libre Lily qui va payer sa différence, Lily qui a tant veillé sur Simon « Le Petit », Lily qui comprenait le chant des oiseaux.
Ce livre écrit comme une enquête est une ode à la nature et aux liens qui traversent nos mémoires.
C’est un livre sur l’enfance qui jamais ne nous quitte.
Un livre qui vous happe par sa poésie et sa violence.
C’est un coup de cœur et aussi ma première lecture de l’auteure Maud Simonnot, dont L’enfant Céleste a eu tant de succès et que j’ai hâte de lire ...
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De son enfance à l'orphelinat de Jersey dans les années 50, il n'a plus aucun souvenir. Soixante ans plus tard, un prénom lui revient en mémoire Lily.
Sa fille décide de se rendre sur l'île pour mener son enquête et découvrir le passé de son père.
Confrontée à des habitants au silence coupable, elle finira par lever le voile sur l'histoire sordide qui entoure l'établissement et sur cette mystérieuse Lily.
Lily, cette étrange petite fille qui protège le Petit et qui s'évade dans la forêt pour oublier un quotidien violent. Elle virevolte, elle danse avec les arbres, écoute le chant des oiseaux, rencontre l'ermite de l'île. Elle fuit un quotidien sordide. Jusqu'au jour où le malheur frappera.
En s'appuyant sur le fait divers de l'orphelinat du Haut de la Garenne, l'auteure explore le monde de l'enfance.
Un roman poétique et parfois brutal où la nature est omniprésente.
Ce roman est un bijou. Il laisse mon cœur en miettes...
Une lecture que je vous recommande.
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Ile de Jersey 1959, enfermée dans cet orphelinat, Lily survit à l'enfer aidée par son amour du Petit puis grâce à l'amitié d'un ermite rencontré en cachette au fond des bois. Le chant et la vue des oiseaux l'apaisent.
Soixante ans plus tard, une jeune femme enquête sur le passé de son père dans cet orphelinat. Mais à Jersey tout le monde se tait.
C'est un roman sensible, poétique.
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L'histoire d'une jeune ornithologue en quête de vérité sur l'île de Jersey, où de terribles sévices ont été infligés aux enfants d'un orphelinat soixante ans plus tôt. Une terrible affaire qui a fait fureur dans les médias, mais qui a vite été étouffée pour des histoires d'argent...
En 1959, nous rencontrons Lily, jeune enfant de l'orphelinat qui s'évade dans la forêt en compagnie des oiseaux et des fleurs pour échapper à la violence de son quotidien. Les vieux secrets vont enfin être révélés et permettre aux survivants de mettre des mots sur ce qu'il s'est réellement passé sur l'île de Jersey.
Un très beau roman emplit de tendresse, sur la passion des oiseaux et une enquête familiale bouleversante.
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Un roman court et percutant. Maud Simonnot arrive rapidement à nous plonger dans ce huis clos insulaire. Les traces et les indices apparaissent au fur et à mesure grâce à ces aller-retour entre passé et présent. On s'attache rapidement aux deux personnages principaux : Lily et le petit. En somme une belle réussite.
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En lisant ce magnifique roman de Maud Simonnot, les larmes me sont montées aux yeux plus d'une fois, oui, parce que c'est triste et cruel, mais surtout parce que c'est sublimement écrit. La beauté du paysage et de la langue nous rentre dedans et nous habite par la suite, comme un fantôme qu'on ne voudrait pas oublier.
Le chant des oiseaux nous reste dans le creux de l'oreille, comme si le roman s'était transformé en un étrange coquillage en cours de route. Il abrite une si jolie mélancolie et il nous reste dans le creux des mains longtemps après la lecture. Longtemps, nous resterons sans voix, avec seulement un lointain sifflement, tendre et étonnement doux, pour combler le silence.
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" Les oiseaux sont les plus grands musiciens existants sur notre planète. "
Il faut bien de la musique pour survivre à l'horreur qui se passe sur cette île de Jersey... Ce roman d'une grand douceur malgré ce qu'il s'y passe nous conte l'histoire de Lily et Simon entrecoupée avec l'enquête d'une jeune femme sur la passé de son père.
La beauté de la nature est un baume à la douleur.
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Une ornithologue se rend sur l'île de Jersey pour tenter d'interroger le passé.
Son père y fut pensionnaire de l'orphelinat dans sa jeune enfance.
Devenu pianiste, il est sujet à des crises d'angoisse proches de la panique.
Un nom lui revient souvent, « Lily »
Alternance de chapitres entre maintenant et les années 60, où l'auteur imagine la vie de Lily et du petit.
Les révélations sur l'enfer que vécurent les enfants de l'orphelinat de Jersey sont effroyables.
Et pourtant, Maud Simonnot réussit un livre plein de douceur et de poésie.
Musique et chants d'oiseaux accompagnent le texte.
L'écriture est remarquable et rend hommage à tous ces enfants abîmés de Jersey dont on parle peu.
Un roman beau et touchant pour raconter une histoire horrible et révoltante.
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Voici un énième titre que j’ai choisi dans le cadre de la Rentrée littéraire, grâce à la bibliothèque virtuelle belge francophone « Lirtuel », que je remercie une fois de plus pour sa mise à disposition (gratuite !) de si nombreux livres intéressants en ce début d’année scolaire !
J’ai choisi celui-ci sans trop savoir de quoi il s’agissait, en survolant à peine le résumé (ce qui est très rare de ma part !), mais séduite d’emblée par ce joli titre bien un peu énigmatique, alors que, par ailleurs, je n’aime pas vraiment la couverture, très sombre… mais on se rendra compte plus tard à quel point elle « colle » bien à l’histoire !
Ayant dit cela, je me félicite aussi (pour une fois !) de ne pas avoir lu à l’avance, comme j’ai trop souvent tendance à faire, les quelques commentaires déjà existants sur cette histoire, car je remarque avec horreur qu’un grand nombre d’entre eux sont divulgâchants dès les premières lignes !
En effet, nous avons là une double histoire : on devine d’emblée qu’elles vont se rejoindre, on peut vaguement imaginer comment (je ne vais pas dire que j’ai été surprise, mais en effet je n’avais pas tout à fait deviné), mais ce ne sera révélé qu’après le premier tiers du livre.
Or, tant de commentaires livrent la clé de ce « détail » dès leur toute première ligne, quel dommage !
Parce que cette incertitude autour du lien qui peut exister entre ces deux histoires participe à créer et entretenir une certaine tension, qui ajoute bien évidemment au drame qu’on sent se profiler.
A vrai dire, ce livre entre directement dans le vif du sujet, dans l’histoire de Lily à la fin des années 1950. La fillette a été confiée, par sa mère malade et trop pauvre dont elle garde quelques souvenirs, à un orphelinat, que l’on devine catholique, que l’on devine particulièrement sombre et recourant à des pratiques inadmissibles pour « redresser » ces enfants dont personne n’a voulu… Lily est différente : avec ses cheveux blonds-roux, et sa façon de défier l’autorité qui ne parvient pas à avoir prise sur elle, elle s’échappe dès qu’elle peut pour aller écouter les oiseaux. Par ailleurs, en tout temps, envers et contre tout et tous, elle veille farouchement sur « le Petit »…
De nos jours, dans une alternance de chapitres régulière comme un métronome, c’est la narratrice qui nous conte son histoire : elle arrive sur cette île de Jersey où l’orphelinat est désormais à l’abandon, après avoir fait l’objet de diverses enquêtes sur les exactions qui y ont été commises, mais dont les conclusions ont été étouffées par les pouvoirs locaux, histoire de ménager cette île magnifique, paradis des fleurs... et des évasions fiscales ! Mais cela n’arrête pas la narratrice, en véritable quête qu’elle ne cache même pas derrière son métier d’ornithologue pour qui cette île est pourtant magnifique : elle cherche ce qui s’est passé exactement, pour que cet orphelinat ferme aussi abruptement, autrefois…
Ainsi, dans une histoire qui vire peu à peu au drame, l’autrice aborde des sujets très « à la mode » aujourd’hui – malheureusement ! – et inspirée de cette terrible histoire connue désormais comme « L’orphelinat de la honte » (voir https://www.arte.tv/fr/videos/093031-000-A/jersey-l-orphelinat-de-la-honte/ ), que l’autrice ne cite cependant pas dans son récit, mais elle donne plusieurs références en fin de volume.
Ce sont essentiellement les abus psychologiques et sexuels pratiqués par les autorités, souvent religieuses, envers les enfants qui leur étaient confiés au milieu du 20e siècle – ici ça semble aggravé par le contexte d’une île (qui est, de fait, une « prison » au milieu des flots) par ailleurs paradisiaque, où jusqu’à nos jours, les autorités préfèrent la quiétude, quel qu’en soit le prix, à la vérité. Mais c’est aussi la différence, ici pleinement assumée, d’une enfant, et toutes les conséquences que cela peut avoir ! et ce, malgré une surenchère très « moderne » qui, à mon sens n’a rien à faire dans ce livre, et qui dès lors casse un peu l’enchantement général. En effet, j’avoue que j’ai été plutôt irritée, un peu blasée peut-être, par le choix de l’autrice, qui s’est sentie obligée de broder autour de la probable transidentité d’une enfant si jeune, et qui va de toute façon mourir dans des circonstances bien assez dramatiques ! C’est ajouter du drame au drame, sans doute pour être « dans l’air du temps », mais cette révélation finale n’apporte strictement rien à l’histoire ! En effet, le fait que Lily, le grande sœur du « Petit », était en réalité un garçon… mais on s’en fiche, et qu’est-ce que ça change ou apporte au drame que ledit Petit a vécu, et qu’il doit désormais surmonter ?? Ne me comprenez pas mal : je n’ai aucun a priori sur la transidentité ; je veux juste dire que ce sujet en particulier n’a rien à faire dans cette histoire précise, c’est de la surenchère éditoriale inutile…
On peut reprocher la quête un peu trop « facile », parfois un peu fade aussi, de la narratrice, qui va se heurter à bien des portes, mais finalement quand même trouver des tas de réponses presque par hasard grâce à un seul personnage secondaire bien sympathique – mais qui va indirectement ouvrir la porte à un autre sujet : peut-on jamais pardonner à ceux qui ont commis, ou même « seulement » participé à de telles exactions ?
Au final, on retiendra surtout l’écriture toute en contraste, qui finit donc par créer, dans un effet paradoxal sans doute voulu, un véritable enchantement ! Dans toutes les parties qui racontent les aventures de Lily, on est réellement aux côté de la fillette, dans son émerveillement face à toutes les beautés de cette île encore bien sauvage – surtout les oiseaux, on l’aura compris ! -, comme on est avec elle et on sent son cœur glacé d’effroi à chaque nouvelle punition, qui semble glisser sur elle (du moins aux yeux de ceux qui sévissent) mais qui s’imprime si profondément en elle… La narratrice quant à elle, dans sa quête d’adulte, est sans aucun doute moins attachante, mais permet au lecteur de réordonner les pièces du puzzle qui lui sont ainsi données au compte-gouttes, et entrer ainsi de plain-pied dans toute l’horreur de cet orphelinat, à travers l’histoire de deux enfants innocents en particulier ; une horreur qui ne cesse de s’inscrire dans un cadre magnifique, qu’on ne sait plus trop si on peut continuer à l’admirer, ou si on doit désormais boycotter une île qui, pour des raisons économiques surtout, a choisi d’étouffer une vérité qui dérange, mais dont la beauté ne cesse d'enchanter...
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Un texte et des chapitres courts. Des propos sombres contrebalancés par une plume lumineuse qui éveillent les sens. Presque un roman de nature writing, les couleurs du paysage et les sons des chants d'oiseaux viennent teinter la gravité de l'intrigue. C'est presque poétique par moment et je me pencherai en tout cas certainement sur les autres titres de cette auteure.
La beauté que je pensais immaculée de l'île de Jersey est ici entachée par le scandale malheureusement bien réel d'un vieux pensionnat où les enfants placés subissaient des sévices.
Comment des adultes responsables peuvent-ils ainsi abuser de leur supériorité et de leur influence pour profiter de l'innocence d'enfants fragiles et abandonnés ? Cela dépasse l'entendement...
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Les drames de l’orphelinat de Jersey résonnent âprement dans l’esprit de ceux qui ont décidé d’enfouir la vérité dans le fond de leur conscience. Après le déferlement médiatique, les autorités ont préféré étouffer l’affaire qui ternissait l’image du paradis fiscal.
Soixante ans plus tard, une ornithologue se rend sur place, non pas pour écouter le chant des oiseaux, mais parce que son père, lors de ses angoisses nocturnes, ne cesse de répéter le même mystérieux prénom, Lily. Lors de son enquête, elle fait face au poids du silence que portent nombreux habitants de l’île, et attend patiemment que la vérité naisse, effrayante et libératrice.
Dans une écriture pleine de douceur, Maud Simonnot raconte cette histoire terrible et touchante, pointe le fardeau des non-dits, et nous captive grâce à un suspens étiré tout au long du récit.
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Une femme part à la recherche du passé de son papa qui a vécu dans un orphelinat à Jersey. Elle doit retrouver Lily mais il est difficile de collecter des informations, d'autant plus que les riverains ne souhaitent pas déterrer ce passé peu reluisant.
La plume est très poétique, les chapitres très courts avec une alternance passé-présent plutôt efficace. Une petite déception, je n'ai pas pu m'immerger dans l'histoire, peut-être trop courte et trop peu approfondie pour moi.
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Suite aux maltraitances des enfants, l'orphelinat de l'île de Jersey a été fermé en 1989.
La narratrice part sur la piste de son père, Simon, qui avait été placé dans cet orphelinat.
Le mutisme des habitants se lève peu à peu, révélant des morceaux du puzzle du passé.
La narration alterne l’histoire de Lily et Simon en 1959 et l’enquête actuelle qu’effectue la fille de Simon.
Cette construction en deux temps sert la montée en puissance des découvertes de la narratrice.
Si Lily et Simon sont inventés, l’histoire est librement inspirée de faits réels. Maud Simonnot fait référence à l’enquête au sein de l’église française catholique qui a établi que plus de 276 000 enfants avaient subi des violences ou des agressions sexuelles depuis les années 1950…
Ce n’est pas un livre sur le tragique de l’orphelinat fait d’abus et de violence car il reste des zones d'ombres une fois la dernière page tournée.
Le roman est servi par un style qui emprunte à la poésie ses couleurs et ses images et à la musique le chant des oiseaux.
C’est du contraste entre la joliesse de l’écriture et la noirceur du sujet que naît la beauté de ce livre qui est aussi un hymne à la nature.
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Encore un très délicat roman de Maud Simonnot. Poétique, difficile sans être intolérable, nécessaire.
Tout en pudeur et via des personnages de fiction, l'autrice nous révèle une histoire assez méconnue. Ce roman reste en marge des histoires qui font peur sur les orphelinats.
On retrouve également une très belle écriture sur l'enfance et les perceptions de cet âge.
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Inspirée de faits réels l'heure des oiseaux nous entraîne dans un drame qui eut lieu dans les années 50. Une nouvelle fois, l'auteur nous caresse de sa plume poétique malgré une histoire tragique.
On s'attache rapidement à cette petite héroïne si mystérieuse et solitaire.
Au fil des pages, l'intrigue se dénoue et nous laisse stupéfaits.
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Irrémédiablement attirée par la couverture j’ai plongé dans l’histoire de cet orphelinat sur l’île de Jersey.
En 1959, Lily tente de survivre aux mauvais traitements infligés à l’orphelinat. Elle protège le Petit et tire un certain réconfort à étudier et écouter le chant des oiseaux. Dès qu’elle le peut, elle s’enfuit dans l’île pour retrouver une certaine sérénité et finit par se lier avec un vieil ermite installé dans les bois.
Avec des mots doux, et une jolie poésie, Maud Simmonot conte l’histoire de cette effroyable orphelinat. Elle rend hommage à tous ces enfants maltraités oubliés. L’affaire de l’île de Jersey m’a interpellé. J’ai creusé sur la Toile pour en savoir plus et c’est honteux comment les locaux ont voulu enterré cette histoire sordide.
L’heure des oiseaux c’est se souvenir. C’est se balader dans la forêt, capter l’instant présent, résister et lutter.
J’ai mis quelques jours à me remettre de cette lecture car derrière tout ça, se cacher l’effroyable, le réel, la cruauté.
Une belle lecture même si mon cœur a été malmené dans la course…
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