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Critiques de Mehdy Brunet (252)
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Sans raison...

Waouh!!! Bluffant, surprenant, prenant, sadique, amour familial, vengeance, loyauté...tout est réuni...Trés bien mené, efficace...Bref ce roman est génial, un magnifique moment de lecture pour les fans du genre!!

Une fin surprenante auquel je n'est rien vu venir!
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Sans raison...

Un très bon thriller, un peu violent parfois, mais bien ficelé, l'auteur à un bon style, il ne se perd pas en description inutile, il va droit au but. une fin étonnante qui donne toute la signification au titre ....
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Sans raison...

Un roman coup de poing sans temps mort.

Apres avoir perdu sa femme et sa fille dans des conditions ignobles,Kowalski decide de se venger et n y va pas par quatre chemins.

C est noir,tres dur,mais on se pose la question, jusqu ou irions nous s il arrivait malheur a l un de nos proches?

On reconnait la patte d un fan de clint eastwood, une reussite qui annonce sûrement une suite .tres bon premier roman.
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Sans raison...

Sans raison est sans conteste un thriller parfait ! Et dire qu’il s’agit du premier roman de Mehdy Brunet ! Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il met la barre très haut.

Tout d’abord, l’intrigue ne comporte aucune fausse note.



Le ton est donné dès les premières pages de ce thriller poignant dans lesquelles le lecteur assiste à l’enterrement de la femme et la fille de Josey Kowalsky. Les premières larmes perlent déjà au coin des yeux.



Cette détresse se mue peu à peu en un sentiment d’impuissance et de révolte face au calvaire vécu par les victimes au fur et à mesure que Mehdy Brunet lève le voile sur les circonstances qui ont mené à cette tragédie. Enlèvement, séquestration, violence et scènes de viols malsaines dont l’auteur n’épargne aucun détail sordide au lecteur rythment cette descente aux enfers.



Sonne alors le glas de la vengeance. Le lecteur est inexorablement entraîné au cœur d’une chasse à l’homme urbaine effrénée ponctuée de courses poursuites, enlèvements, scènes de tortures peu ragoutantes et meurtres. La peine, la colère et la frustration ressenties jusqu’alors font peu à peu place à un plaisant sentiment de satisfaction car justice a été rendue !



Ensuite, les personnages aux émotions à fleur de peau sont extrêmement bien travaillés. Tout est dans la minutie des détails apportés au caractère de chacun. Par exemple Josey, ce père de famille sans histoire qui se mue peu à peu en justicier urbain. Toute rationalité l’abandonne au profit d’une haine et soif de vengeance sans limites au mépris de sa propre vie. Son père, homme froid et dur au premier abord, qui accompagnera Josey dans sa quête de justice. A-t-il autant de cran que son fils? Parviendra-t-il à venger les siens avec autant d’ardeur que son fils ?



Enfin, le style très personnel de l’auteur est également proche de la perfection. J’ai eu l’impression de lire l’autobiographie d’un père dont la vie s’est arrêtée le jour du drame et qui souhaite faire partager sa tragique histoire.



Et à la fin de ce récit, une question subsiste. Qu’aurions-nous fait à la place de Josey Kowalsky. Aurions-nous fait confiance au système et laissé la justice faire son travail ? Ou deviendrions-nous également des justiciers prêts à tout pour faire payer les bourreaux responsables de la mort de notre famille ?



En conclusion, Sans raison est un thriller bouleversant à ne pas manquer. En ce qui me concerne, il s’agit d’un véritable coup de cœur et je remercie les éditions Taurnada de m’avoir donné l’opportunité de le découvrir !
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Sans raison...

J'ai moyennement aimé. Je n'avais pas lu dans le résumé qu'il s'agissait d'un viol cruel au départ. Ce livre se lit néanmoins vite et on comprend et on adhère à l'esprit de vengeance qui anime le personnage principal. La fin n'est pas très crédible.
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Sans raison...

Suite à l’avis d’Hamitoisil, j’étais tellement intriguée que je n’ai pas pu faire autrement que de me lancer dans cette lecture.



Dans ce livre, nous suivons le parcours de Josey, à travers la France, qui vient de perdre sa femme et sa fille dans des circonstances plus que tragiques et inhumaines, et son père.



Ce livre raconte l’histoire d’une vengeance d’un homme qui a perdu ce qu’il aimait le plus au monde et l’histoire d’un rapprochement entre père et fils, liés par le même sentiment.



Les 2 personnages principaux sont sincères, entiers. Ils savent ce qu’ils veulent et feront tout pour y arriver, même se mettre hors la loi. Je ne savais pas par contre de quel coté mettre un des personnages secondaires (mais du coup pas si secondaire que cela). D’où l’envie de continuer ma lecture pour savoir son vrai rôle dans tout ça. J’ai bien aimé aussi les personnages des flics et leurs réactions.



D’emblée, l’auteur nous jette dans le livre, sans ménagement, de façon très addictive, au point que je n’ai pas pu poser le livre avant d’avoir lu le dernier mot. Sa plume est à la fois très fluide et très efficace. Il ne nous laisse pas reprendre notre souffle jusqu’à la fin. Ce n’est que rebondissement sur rebondissement. Les mots utilisés sont justes et arrivent à nous faire ressentir complètement les sentiments des personnages, que ce soit la peur ou la haine ou la colère, la tension et le tragique des situations. Il a l’art et la manière de nous aiguiller vers une solution et plus loin de nous dire que ce n’est pas ce que l’on croyait. J’ai adoré les changements de point de vue; ces changements ne sont nullement dérangeants et apportent même plus de suspense. L’auteur a trouvé aussi le juste milieu entre description (qui sont très claires), narration et dialogue ; ce qui fait que les pages filent toutes seules.



Il est vrai que ce roman parle de « faire la justice soit même », chose qui ne se fait pas mais, là, franchement, je comprends le partie pris par le personnage et je pense que beaucoup ferait comme lui dans pareilles circonstances.



La fin est une vrai fin, j’entends par là que nous avons le dénouement de cette histoire (et quel dénouement, waouh, je ne l’avais pas vu venir celui-là !), mais laisse envisager que l’on peut éventuellement retrouver certains personnages dans d’autres aventures.



En conclusion, j’ai littéralement dévoré ces 274 pages en très peu de temps vu que je n’ai pas pu lâcher le livre. Et le petit plus j’ai découvert une nouvelle maison d’édition dont certains titres me font de l’œil et un nouvel auteur dont j’aime bien le style.



Amateur de thriller, je vous le conseille …
Lien : http://les-lectures-de-didin..
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Sans raison...

Aujourd'hui, je vais vous parler du dernier-né de Taurnada Editions : Sans Raison par Mehdy Brunet. Après avoir lu quatre livres issus de cette maison d'édition, je me dois de faire un constat : Taurnada Editions possède des auteurs dont la plume est addictive. Encore une fois, je me suis retrouvée à lire cette histoire en quelques heures à peine, refusant de lâcher avant d'avoir obtenu le fin mot de cette tragique histoire.



Car oui, Sans Raison est un thriller tragique dont l'intrigue repose sur une vengeance. Il est question d'un père et de son fils, qui décide de se faire justice, ce qui ne sera clairement pas sans conséquence. Leur souffrance est compréhensible. Le sort de la femme et de la fille de Josey est terrible. Le fait qu'il ait pu assister à une partie de leur calvaire renforce le côté dramatique de cette épreuve. Comment lui en vouloir de désirer se venger ? Son père s'efforce de l'épauler, ce qui va leur permettre de renforcer le lien qui les unit tous les deux. J'ai aimé le rapport entretenu par ces deux-là, les voir marcher sur une route dangereuse où ils avaient tout à perdre.



Sans Raison ne m'a pas laissée indifférente. J'ai été happée par l'intrigue, curieuse de savoir jusqu'où irait Josey pour venger sa femme et sa fille (si jeune). Autant le dire, il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Il se montre même extrêmement violent dans certaines scènes où sa colère prend le pas sur la raison. Je me suis retrouvée à m'interroger sur ces passages, qui m'ont rappelée des débats sur la justice et la vengeance. Il y a quelque chose de complexe là-dedans. En tant que personne, je dois avouer que je comprends les motivations de Josey, mais que je ne cautionne pas ses actes. Mais si je l'avais vécu, aurais-je eu le même discours ? Aurais-je cru à la vengeance ou à la justice ? Telles sont les questions que l'on peut se poser une fois cet ouvrage terminé.



A côté de cela, quelques petits bémols sont à relever au sein de Sans Raison. Déjà, l'issue de l'histoire ne surprend pas vraiment. J'avoue, j'étais habituée à l'être avec les livres de Taurnada, ce fut donc une petite déception ! Ensuite, j'ai eu un peu de mal avec le traitement des personnages féminins de cette histoire. D'un côté, ce sont elles qui sont tuées et qui poussent le héros à se venger. De l'autre, j'ai été déçue de voir la mère de ce dernier être relégué au second plan et qualifiée de sujette à la déprime. J'aurais bien aimé une petite touche féminine un peu moins cliché que la demoiselle en détresse ou la mère éplorée.



Au final, Sans Raison est un thriller basé sur la quête de la vengeance qu'il illustre sans la moindre concession. La violence de certaines scènes peut choquer ou déranger certains lecteurs. Néanmoins, j'ai apprécié la lecture de cette histoire, le traitement des personnages masculins et la relation entre le héros et son père. Je le conseille, et je remercie Taurnada Editions pour ce partenariat.


Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Goliat

C'est dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Taurnada que j'ai reçu ce roman. Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que j'aime énormément cette petite maison d'édition qui publie des thrillers de qualité. A chacune de leur publication, c'est le bon moment de lecture assuré. Concernant Mehdy Brunet c'est un auteur que j'ai déjà lu par le passé avec ses deux précédents romans (le fruit de ma colère et Sans raison) que j'avais beaucoup aimé. Il me tardait donc de découvrir une nouvelle histoire et des nouveaux personnages. Voyons donc voir ce que Mehdy a à nous proposer.







2013. Un avion se crashe. Un homme tente alors de savoir par tous les moyens si sa famille, à bord de l'avion au moment du crash a survécu à l'accident.



2015. Deux enquêteurs sont sur une affaire complexe. Ils enquêtent sur une série de meurtres.



2016, Mer de Barens, Goliat grosse plateforme pétrolière, David et Abigaël montent à bord. Ce couple à la dérive tente de recoller les morceaux. Abigaël est là pour le travail, David l'accompagne, pour le travail également. Alors que la mer se déchaine, des meurtres horribles sont commis à bord de Goliat. Un tueur est parmi eux. Mais qui ? David, ancien agent du FBI va alors enquêter et tenter d'arrêter ce psychopathe.



2019. Année qui ouvre et ferme le roman, David, se réveille dans une chambre d'hôtel avec une gueule de bois monumentale. Il vit un véritable cauchemar depuis son retour de Goliat.



Quatre périodes différentes, Quatre histoires pour n'en faire qu'une. Celle d'un homme torturé, et qui n'a d'autres moyens que de tuer.



Alors, si au départ, il est un peu dur de s'y retrouver dans les périodes, dès qu'on est dans l'histoire, tout se déroule parfaitement. On alterne les périodes, les histoires sans problème. Et puis, vers le milieu du roman, un déclic, on comprend que tout est lié et tout s'imbrique. Goliat c'est une histoire de vengeance (une nouvelle fois pour Mehdy j'ai envie de dire). Alors si j'ai rapidement vu le fil conducteur de toute cette histoire, j'ai toutefois bien senti monter la pression et le stress. Et lorsque les meurtres s'enchainent sur cette plateforme, la tension est à son comble. Perdus en pleine mer, en pleine tempête, comment faire pour échapper à un tueur bien décidé à semer la terreur et assouvir sa vengeance ?



J'ai retrouvé, avec Goliat, l'écriture juste et incisive de Mehdy Brunet que j'avais beaucoup aimé dans ces précédents romans. Mehdy ne s'encombre pas de fioritures, et va à l'essentiel, et çà j'aime ! Le sujet principal du roman est un thème qui n'a pas été souvent exploité et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Dans la vie, nous avons parfois des choix à faire, et dont les conséquences peuvent nuire à autrui.



En conclusion, Goliat est un roman que j'ai beaucoup aimé. Même si au départ, j'étais un peu sceptique, m’emmêlant un peu les pinceaux entre les différentes périodes, je me suis rapidement pris au jeu et je n'ai pas vu le temps passé.
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Goliat

J'avais adoré Sans raison de cet auteur mais j'ai trouvé le style de celui-ci complètement différent.

J'ai trouvé l'histoire longue à se mettre en place surtout pour un petit livre d'à peine 250 pages et j'ai eu du mal à me repérer au départ car on alterne entre différents personnages mais aussi entre quatres époques différentes bien que pas si éloignées les unes des autres !



Une fois prise dans l'histoire, j'ai beaucoup aimé et j'ai trouvé la fin très prenante et stressante !
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Goliat

Les intrigues à plusieurs vitesses, se déroulant en des temps et des lieux différents, c’est plaisant mais casse-gueule. Mais à cet exercice, l’auteur a parfaitement tiré son épingle du jeu. Si j’ai été perdue quelques chapitres, c’est surtout que j’ai, au départ, lu par très petites périodes ! Dès que j’ai pu enfin me poser et avancer, la fluidité est arrivée et, avec elle, le plaisir de lecture.



On va suivre plusieurs histoires : celle d’Abigaïl et David qui, pour survivre à une crise conjugale, ont recentré leurs priorités et décident d’embarquer sur une plateforme pétrolière. Celle de Franck, ancien soldat, dont la vie bascule à la suite d’un crash aérien, puis celle de deux agents du FBI qui courent après un tueur en série sanguinaire qui vide ses victimes qui semblent choisies de manière totalement aléatoire !



Bien sûr, pour faire un thriller digne de ce nom, il faut que les histoires se recoupent, ce qui ne manquera pas d’arriver dans un timing assez maitrisé pour que le lecteur ait anticipé les conclusions. Et si on en profite pour aborder des thématiques actuelles (que je tairai pour ne pas gâcher l’intrigue), c’est encore mieux !



L’écriture est fluide, et bien souvent, la légèreté du ton contraste avec la gravité du propos, mais ça ne m’a pas dérangée, parce que j’avoue que j’ai un faible pour l’humour, quand bien même il est parfois un peu lourd (si l’on en croit certains détracteurs). Le roman se lit vite, ce qui permet de ne pas trop stagner sur les intrigues.



Cela signifie qu’une nouvelle fois, j’ai passé un agréable moment de lecture grâce à la confiance des éditions Taurnada, que j’en profite pour remercier !
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Goliat

Rien qu'avec la bande annonce j'en avais des frissons, alors lire l'histoire a été encore bien plus forte. Les poils des bras qui se hérissent, les sourcils qui froncent, on resserre un peu plus le plaid autour de soi lorsque l'on arrive à certains passages éprouvants, autant le dire quasiment tout le temps. L'angoisse étreint bien trop régulièrement la gorge du lecteur pour le laisser en paix, même après que la dernière page soit lue.



Mais revenons au tout début, alors que nous suivons David Corvin en 2019 en plein réveil après une sacrée cuite. Pourquoi ? Il a la gueule de bois et le pourquoi reste très flou. Les souvenirs affluent sur lui et sa femme, la trahison, l'amour qui s'étiole... Et puis il y a cette femme en 2013. Elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte. Un mari doit récupérer sa femme et sa fille à l'aéroport. L'avion qui transporte le futur papa et la famille est sur le point d'atterrir lorsqu'il se produit un drame, il s'écrase. C'est la panique, les survivants sont peu nombreux et puis c'est l'hécatombe. La mort sous toutes ses formes, les médecins qui font leur possible pour sauver ceux qui peuvent l'être. Il y a ceux qui vont avoir une chance et puis les autres, ceux qui sont morts avant l'arrêt complet de l'avion, ceux qui sont morts dans le transport et ceux qui ne survivent que jusque sur la table d'opération : faute de moyens, d'organes, de personnels.



Le récit passe d'une année à une autre, entre l'accident d'avion, la nouvelle vie de David Corvin qui ne supporte pas le bateau pour rejoindre la plateforme Goliat et les deux agents du FBI qui suivent les traces d'un tueur en série. Les chapitres sont courts et s'alternent vite, nous emportant dans le tourbillon d'une enquête qui joue sur plusieurs tableaux. Il y a forcément un lien entre tout cela, mais lequel ? Des corps sont découverts un peu partout sans qu'il n'y ait de lien entre eux. Pourquoi eux et pas un autre ? Et puis, un nouveau corps est apparu... sur Goliat ? Comment cela est-il possible ? Le meurtrier est forcément sur la plateforme. Il y a plus d'une centaine de personnes qui y travaillent, dont Abigaël la femme de David et lui-même. En tant qu'ex membre du FBI, c'est naturellement que le personnel se tourne vers lui. Il doit avoir la science infuse, c'est bien connu.



Entre temps, Diaz et Munny, les deux agents du FBI qui travaillent sur cette enquête n'avancent pas. Ils ont les corps avec les caractéristiques qui font que c'est forcément le même homme ou la même femme qui a fait cela. Des crimes qui durent depuis plusieurs années. Aucune trace, aucun témoin. Pourtant ce n'est pas faute de traquer ce monstre, car il ne peut pas y avoir d'autre mot pour ce criminel. Même Jack l'éventreur passe pour un saint à ses côtés, c'est peu dire. Des doutes se forment, surtout lorsque nous apprenons le passé de certains personnages. Les syndromes sont présents, il ne fallait pas grand-chose pour maintenir ce personnage dans un état normal. il a fallu une seconde pour que tout bascule. Ce moment où tout va bien, où la sérénité ne devient plus qu'un gouffre de souffrance. Le gros point positif ? Pas besoin de scènes détaillées dans l'atrocité, les descriptions sont juste comme il faut pour nous laisser un gout amer en bouche.



En parlant de traumatisme, plusieurs personnages les voient remonter à la surface comme des bulles d'oxygène d'un noyé. Vif au début, déstabilisant par la suite, ils ne se rendent pas forcément compte de la réalité. Tenir un but, c'est ce qu'ils font tous : trouver l'assassin, trouver l'amour, trouver la paix, trouver une solution à des problèmes écologiques... Le fait que la plateforme devient le dernier lieu pour la plupart d'entre eux est un signe. Un huit-clos où la tempête se déchaine. Les éléments extérieurs ont décidé de n'être d'aucune aide. Plus de réseaux téléphoniques, plus aucun moyen de communication, pas de réels moyens de défense. Et lorsqu'un deuxième corps repeint une partie de la plateforme, plus de doute possible : le réel est bien là ! Surtout que pour fuir, c'est mission impossible ! Pourquoi ? Pourquoi le meurtrier serait ici ? Que recherche-t-il ? Qu'est-ce qu'il fout dans un endroit aussi isolé ?



Les personnages sont torturés par leur passé : ancien du FBI, ancien de l'armée, indien ou portoricain, l'auteur n'a pas lésiné dans les tortures psychologiques, sur les forces et les faiblesses de chacun. La raison n'existe plus pour la plupart d'entre eux lorsque l'on touche à ce qu'ils aiment plus que tout. Nous sommes à la fois dans la tête de David, avec la première personne et aussi dans une vision plus globale avec la troisième personne. Suivre notre ex-agent du FBI est déjà tout un programme. La culpabilité le ronge, sa vie n'est et ne sera plus jamais la même. C'est éprouvant de ressentir ce qu'il ressent. Le combat qu'il mène depuis le début du livre jusqu'au final est capable de faire perdre la tête à n'importe qui. La folie n'est pas loin. Le soulagement reçu dans le regard de l'autre n'apaise en rien. Les dernières scènes sont éprouvantes. Même en écrivant ces quelques mots j'ai encore la gorge qui se serre et les larmes qui montent aux yeux.



L'assassin a ses raisons pour agir de cette façon. Les crimes sont ignobles, pourtant une part de moi peut comprendre. Je ne dis pas que je comprend le geste en lui-même, mais le pourquoi il a fait cela. Les circonstances ont été telles que ce personnage n'a vu que cette solution pour s'en sortir. Jusqu'au bout, nous nous demandons où il se cache, comment il a réussi à déjouer autant de monde qui est à sa recherche. Jusqu'à la fin, j'ai cru à une fin différente. L'auteur ne nous donne pas une fin que nous pouvons voir dans les films où les héros gagnent toujours, où la vie reprend son cours normalement. Non, ici il donne une vérité brute, une qui fait mal et qui change notre vision des choses. La psychologie est vraiment une part importante dans le récit. Je dois admettre que si j'avais été à la place de l'un ou l'autre des personnages, je ne sais absolument pas quelle réaction j'aurai pu avoir.



En conclusion, l'enquête nous donne matière à réflexion. Il est certain que nous connaissons le tueur à un moment donné, mais qui est-il vraiment ?



Je remercie Joël et les éditions Taurnada pour m'avoir offert cette lecture que je recommande vivement !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/goliat-mehdy-brunet-a203719218
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Goliat

Le commentaire de Cathy :



David Corvin, ex-agent du FBI, et sa femme, se rendent sur Goliat, une plateforme pétrolière isolée au cœur de la mer de Barents.

Un meurtre a lieu, David décide d'utiliser son expérience afin de mener l'enquête, mais le tueur ne s'arrête pas là, les meurtres s'enchaînent.

Une tempête fait rage, impossible de demander de l'aide extérieure, comment faire face à cette hécatombe et surtout quel sera le prix à payer ?

Quel plaisir de lire à nouveau Mehdy Brunet, je le savais d'avance que j'allais passer un excellent moment de lecture.

J'ai aimé suivre différents protagonistes dans différents endroits et différentes temporalités.

Le suspense est prenant dès le début, j'ai ressenti la tension montée au fil des pages, les pièces de puzzle se mettent petit à petit en place pour que tout s'éclaire à la toute fin et quelle fin.

Les rebondissements sont quasi constants, l'ambiance, surtout sur la plateforme, est angoissante, j'ai eu la sensation d'être enfermé avec David et les autres dans cet endroit au cœur d'une tempête.

Le style de l'auteur me plaît décidément toujours autant, j'ai passé un excellent moment de lecture, il me tarde de lire le prochain.
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Goliat

En bref, un thriller captivant qui cache bien son jeu !

Si le résumé peut laisser penser à un huis-clos en haute mer, c'est en fait une intrigue à tiroirs, sous 4 temporalités, que Mehdy Brunet nous livre ici.

Entre un accident d'avion en 2013 et notre personnage principal en proie à une bonne gueule de bois en 2019, il n'y a qu'un pas... Moins de 300 pages parfaitement maîtrisées.

[...]

Le premier roman de l'auteur (Sans raison... en 2015) ne m'avait pas vraiment convaincu. Je suis ravie de voir que Mehdy Brunet a évolué dans son écriture et ses intrigues pour nous offrir, 5 ans plus tard, un thriller beaucoup plus intéressant selon moi, tout en gardant ses thèmes fétiches : deuil et vengeance.
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Sans raison...

Déjà, je remercie les éditions Taurnada pour ce premier partenariat et la confiance qu'ils m'ont faite pour cet envoi.

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Mais revenons sur le livre en lui-même. Dès le prologue, le ton est donné : « il comprend que là, au milieu de cette chapelle, son fils est mort. Il vient d'assister, impuissant, à la naissance du prédateur. »

Nous voilà donc lancés dans une chasse à l'homme qui nous tient en haleine pendant l'intégralité du roman.

Il est difficile d'en dire plus sans spoiler ce roman qui se lit d'une traite de la première à la dernière page mais sachez que les codes du polar sont totalement renversés et que l'intrigue ne trouve sa réponse qu'à toute la dernière page... et j'adore ça !

Comme presque à chaque fois, j'ai cru, arrivée à la moitié du livre que j'avais déjoué les pièges de l'auteur et que j'avais compris avant la fin l'énigme dans l'énigme. Que nenni ! Il m'a bien eue.

Bref, merci Taurnada pour cette belle découverte !
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Goliat

Bonjour,

Mon retour sur l’excellent Goliat de Mehdy Brunet. J’avais déjà lu de lui le fruit de ma colère, mais il est indéniable que sa plume a évolué sur ce dernier roman. Là il rafle la mention méga coup de cœur pour moi

2019, David Corvin essaie de survivre à une énième gueule de bois.

2013, un évènement tragique se produit qui a fait basculer la vie de très nombreuses personnes dont Franck.

En 2015, les inspecteurs Diaz et Munny enquêtent sur un tueur en série qui vide littéralement ses victimes de leurs organes. Les victimes n’ont rien en commun.

2016, la tempête fait rage que la plateforme pétrolière Goliat , où David, ancien agent du FBI reconverti en agent de sécurité , s’est fait embaucher , surtout pour garder un œil sur sa femme Abigaël, qu’il aime plus que tout.

Quel est le rapport entre tous ces événements?

Il est là le génie de ce roman. Cette construction est très légèrement perturbante, mais surtout très addictive. Le lecteur se doit d’être attentif tout du long, car dans chaque chapitre ou presque il y a un indice. On passe d'une époque à l'autre sans transition.

L’auteur a pris le parti "d’un chapitre, une action" et a évité les descriptions à rallonge. Ce qui a été un vrai bonheur pour moi. Je craignais des détails sur la composition de la plateforme pétrolière, mais non. Ce que Medhy décrit suffit à s’imaginer l’espace restreint des lieux.

L’ambiance de la grosse tempête est admirablement posée et je vous avoue avoir eu le mal de mer à un moment donné. Et pourtant l’auteur en dit peu. La description du ressenti des personnages a suffi pour que mon estomac fasse des 8.

Bien sûr les flics sont un peu clichés. Il est difficile voire impossible d’éviter les clichés en la matière. Et ma foi Munny et Diaz ont un côté inspecteur Harry qui m’a vraiment plu.

J’ai assez vite deviné qui était le meurtrier, mais je pense que cette recherche n’est pas l’objectif principal de la lecture. Le tout est de savoir pourquoi il s’en prend à ses victimes d’une bien odieuse façon.

La plume est vraie. L’auteur a énormément travaillé sur la psychologie de ses personnages et mon dieu il sont terriblement attachants, même le tueur. J’ai développé beaucoup d’empathie pour lui une fois que j’ai compris le pourquoi de sa folie.

L’auteur aborde avec pudeur, mais réalisme le stress post-traumatique de certains soldats. Il n’en fait pas des tonnes, il pose le constat et le tout sert son histoire.

Il est rare que je passe par toutes les émotions possibles dans un thriller. Ici j’ai, en plus d’avoir eu envie de vomir, j’ai fait la moue en découvrant le corps des victimes, j’ai eu froid sur le Goliat, j’ai plaint le tueur dans sa souffrance, j’ai versé ma petite larme sur la scène finale où David offre à sa femme la plus jolie preuve d’amour qui soit. Une sacrée réussite.

J’ai lu dans une interview de l’auteur qu’il manquait de confiance et se demandait s’il devait encore écrire ou pas. Quand je vois cette réussite, il ne peut pas en être autrement. Et j’ai envie de lui dire que même s’il fait vibrer qu’une poignée de lecteurs comme il m’a fait vibrer sur mes 2h de lecture, il doit continuer à coucher ses mots sur le papier. Toutefois je lui souhaite sincèrement de rencontrer le succès qu’il mérite.

Je recommande donc à 100% la lecture de ce roman.

Résumé :

La mer de Barents, au large des côtes norvégiennes : Goliat, une plateforme pétrolière en proie aux éléments déchaînés, est le sinistre théâtre d'une série de meurtres odieux. David Corvin, ex-agent du FBI, va devoir utiliser toutes ses compétences pour stopper l'hécatombe. Mais au bout du chemin, il risque de perdre son âme... Et bien plus encore
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Goliat

Un thriller basé sur deux époques, deux lieux. J’ai beaucoup aimé cette alternance de chapitres rapides qui alternent les différentes situations. On se retrouve avec des protagonistes qui vont à un moment donné se retrouver ?



Une histoire mettant en avant de grands thèmes comme le don d’organe et les chocs post-traumatiques.



Une trame d’histoire haletante mais qui a manqué de petites choses à mon avis.



Un roman dit « court » avec de nombreuses situations, de nombreux personnages, différentes ambiances.



J’ai trouvé que le démarrage fut relativement long, là encore par rapport à la taille du livre, j’ai ressenti des manques de profondeurs que ce soit l’évocation des thèmes mentionnés au-dessus et les personnages. Et un déroulé de fin que je trouve un peu « trop rapide ».



Le seul environnement où je me suis trouvée en immersion, c’est sur Goliat.



Les descriptions de lieu et d’ambiance nous enferment aux côtés des personnages. Mais c’est le seul endroit qui m’a portée.



Je n’ai ressenti aucune empathie vis-à-vis des protagonistes, même David m’a difficilement attendrie. A contrario les deux cowboys du FBI m’ont agacée, ils frôlent le fait d’être détestables mais leur enquête est très intéressante. J’ai bien ressenti leur « pataugement » face à ces crimes odieux. Ils piétinent malgré leurs efforts, ils n’avancent peu… Le dénouement je l’ai malheureusement trouvé rapide, et ensuite tout s’enchaîne.



Au-delà du côté thriller qui pour moi manque de profondeur, j’ai aimé les sentiments évoqués tant l’amour, la colère, l’abattement des forces de l’ordre et l’évocation des drames humains.



L’écriture de l’auteur que je découvrir ici me donne vraiment envie de découvrir les autres livres. Une lecture qui se découvre facilement et de manière très fluide.
Lien : https://leslecturesdemaud.co..
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Goliat

Je découvre l'auteur et je ne cache pas que je vais lire ses deux premiers romans pour continuer à le suivre.



Mehdy Brunet nous entraine avec lui sur 4 dates différentes, installant son histoire sur un montage à tiroir. J'ai adoré faire des allers et retours pour essayer de détricoter qui était le méchant dans cette histoire!



Les deux plus fort moments sont ceux de l'enquête du FBI d'un côté et la vie de David Corbin et sa femme de l'autre. David, après avoir eu des problèmes de couple, suit sa femme, chercheuse, en pleine mer sur une plateforme pétrolière, alors que lui y est embauché comme responsable de la Sécurité. Mais des évènements bien glauques vont se produire qui vont mettre tout ce petit monde sur le qui-vive.



L'angoisse est présente à chaque coin de page tournée, les personnages sont torturés pour plusieurs raisons, mais cela en fait il pour autant autant de psychopathes en puissance? Je me suis interrogée, j'ai cherché parmi le passé qui pourrait être à l'origine de tout ces massacres. La tension est bien là, percutant le lecteur, le tenant en son pouvoir.



C'est un thriller qui tire vers le psychologique, et je me suis régalée. Une chose est sûre, on n'est pas prêt de me voir sur une plateforme qui tangue au gré des vagues et du vent!!!!



Enjoy!
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Goliat

Un bon thriller comme je les aime !

J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans face aux nombreux personnages et au changement de temporalité mais une fois ce cap passé je l'ai dévoré.

Un huis clos oppressant, une atmosphère que je retrouve avec chaque roman de l'auteur qui a le don de me captiver, je suis définitivement fan de ce qu'il propose et je serais là pour son prochain thriller 😊
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Goliat

Ce thriller m'a déstabilisée dès le départ. Sa construction particulière, avec plusieurs temporalités et une multitude de situations avec différents personnages, a fait que j'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire. Le tout m'a semblé un peu décousu.

J'ai été également surprise d'entrevoir d'emblée comment ça allait se finir, mais je me suis dis que le suspense était ailleurs et j'ai poursuivi ma lecture.



Malheureusement, l'identité du tueur nous est vite dévoilée et j'ai rapidement compris ses raisons et soupçonné le reste. Il n'y a que la toute fin que je n'ai pas anticipé.



Je m'attendais à un huis-clos mais finalement on tarde à se rendre sur la plateforme pétrolière. Un décor atypique, original et intéressant pour un thriller qui n'est pas assez exploité.

La tension également s'installe trop tardivement pour que je puisse la ressentir pleinement. Il n'y a vraiment que les derniers chapitres qui m'ont semblé tendus et palpitants.



C'est dommage, cette construction ne m'a pas du tout emballé et surtout dévoile toute l'intrigue qui pour moi perd en intérêt. Trop de retours passé-présent, une tension et une ambiance qui tardent à s'installer, ont fait que je suis passée à côté.



J'ai été néanmoins ravie de découvrir la plume de cet auteur que je voulais lire depuis un moment.

Ca ne l'a hélas pas trop fait avec moi mais ce livre ravira j'en suis sûre d'autres lecteurs. N'hésitez pas à vous faire votre propre avis.



Merci à Joël de Taurnada pour sa confiance.


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Goliat

David Corvin aime sa femme, et ne supporterait pas de la perdre. Bien décidé à tout faire pour sauver son couple, il accompagne celle-ci pour une mission au large des côtes norvégiennes. Il ne pouvait pas savoir qu'à bord de la plateforme pétrolière, ils allaient mettre bien plus encore que leur amour en péril...



C'est un roman inquiétant qui s'ouvre sur plusieurs temporalités. L'auteur pose les bases avec des cadavres évidés, un homme à la recherche de sa femme et de sa fille. Cela commence doucement, c'est mystérieux, confus et difficile de faire un lien entre les éléments apportés.



Le FBI est sur le coup, décortique, analyse, se mobilise sur le terrain. On enregistre les informations sans trop les comprendre, on a aucune idée de ce qui se trame dans la tête du tueur. C'est déstabilisant. Sur la base, c'est l'ambiance électrique du huis clos qui nous met le poil, direct au garde-à-vous. On est complètement immergé et à la merci de ce monstre d'acier. On est pris au piège de ce labyrinthe inextricable, aux prises avec un dangereux psychopathe.



Avec David, le meurtrier joue à cache-cache. La tension monte, s'accélère. Ce qui se passe entre eux est animal. Ils nous entraînent tous les deux, sur le chemin de leur inéluctable perte.



L'écriture est habile, ménage le suspens. Ce qui se déroule sous nos yeux est incontrôlable, abîmé et totalement irrattrapable. Sous pression, on se laisse envahir par la peur, la rage, la mort aux trousses.



Un thriller insoupçonnable, où vous ne saurez rien, tant que vous n'aurez pas touché le fond !
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Bazar et vacarme sont le même mot. Le mot persan bazar s’analyse en wescar. Le mot arménien vacarme se décompose en wahacarana. L’un et l’autre disent la rue marchande (mot à mot « l’endroit où on marche pour acheter », la ville).

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