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Critiques de Mehdy Brunet (252)
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Goliat

Vous êtes prêts à prendre le large et à vivre une aventure coupée du monde extérieur?

C'est ce que nous propose Mehdy Brunet en embarquant sur Goliat, une plateforme pétrolière perdue dans les eaux froides de la mer de Barents au large des côtes norvégiennes.



David Corvin et sa femme Abigaël ont connu de gros problèmes. Lui, ancien agent du FBI qui se lamente sur son passé et elle, chercheuse en biotechnologie à l'institut universitaire de Standford se remettent petit à petit d'un passé qui a bien failli les séparer.

Abigaël se voit proposer une mission sur la plateforme pétrolière Goliat afin de mener une étude sur une bactérie. Étant donné la longue durée de cette mission, David décide de l'accompagner et de se faire embaucher sur cette imposante construction marine.



Voilà pour la beauté du projet, car une fois les pieds posés sur Goliat rien ne va aller!



Imaginez un peu, vous êtes en pleine mer pour le boulot, un phénomène météorologique violent vient frapper votre prison d'acier coupant le peu de réseau qui vous liait avec le reste de l'humanité.

Une tension palpable va accroître entre l'équipage, un milieu presque entièrement masculin.

Les nerfs sont déjà piqués à vif et comble de l'horreur, une série de meurtres va se produire, qui amènera au constat logique et sans appel... Le meurtrier ne peut que se fondre parmi les personnes présentes.



Nous allons faire des sauts sur plusieurs périodes ce que j'ai vraiment bien aimé.

Le prologue à lieu à l'instant T en 2019 c'est intrigant, car le premier chapitre à lieu trois ans avant.

Déjà on se pose la question de savoir ce qui a bien pu se passer pour avoir un tel saut dans le temps, puis nous allons nous apercevoir que niveau temporalité nous n'allons pas être au bout de nos surprises.

L'auteur va ainsi faire jouer les fils de sa marionnette sur diverses périodes. C'est habile, c'est bien fait, il faut suivre, j'aime ce genre de construction!

On cherche quel peut être le rapport entre les personnages et les dates, c'est un petit jeu de piste bien agréable. La noirceur est présente et les motivations concrètes.



Je découvre la plume de l'auteur avec ce livre et je vous le recommande! Il peut dépeindre l'horreur des meurtres puis jouer sur le côté humain l'instant d'après et ainsi provoquer des sentiments variés au cours de la lecture.

Même si j'ai vite compris certaines choses, malgré le peu d'indices qu'on nous donne, il m'en manquait d'autres afin de parfaire ce tableau et ainsi satisfaire ma curiosité. Et oui pour avoir toutes les réponses il faudra attendre la fin^^



www.lesmotsdelau.fr
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Goliat

Les missives de Fanny H

Goliat est mon premier roman en numérique et en même temps, je me suis dit aussi aïe, moi qui suis à 99% papier, j'espère que je vais aimer, savoir le lire et y prendre goût. Résultat, je l'ai fini rapidement puisque je me suis laissée porter par le flot des mots, surtout ceux au sein de cette plateforme pétrolière en pleine mer extrêmement agitée... Il me tarde d'ailleurs de savoir comment l'auteur s'y est pris pour décrire cette construction marine, la vie à l'intérieur ainsi que les éléments qui se déchaînent à l'extérieur. J'ai trouvé cela incroyablement bien détaillé. Mehdy Brunet a-t-il fait des recherches sur le net ou dans des livres ? Connait-il quelqu'un qui travaille dans ce milieu ou a-t-il déjà lui-même travaillé dans cet endroit si impressionnant ?

Dès que je suis rentrée dans l'histoire, j'ai apprécié le langage courant employé et j'ai eu envie de continuer le livre dès la fin du premier chapitre, curieuse de découvrir ce qui allait se passer dans ce pays nordique.

Je n'ai pas voulu en savoir plus sur l'auteur avant de commencer, je voulais rester dans la découverte totale et je n'ai pas été déçu. Il y a quand même pas mal de personnages avec leurs petites histoires qu'il faut bien retenir dès le début, ce n'est pas un livre qu'il faut poser pour le reprendre deux semaines plus tard. J'ai dû bien me concentrer car je l'avais mis de côté seulement deux jours... D'ailleurs, je voudrai bien savoir aussi quelle trame l'auteur utilise pour avancer avec tout ce petit monde, post-it, pc ou autre ?  Je me suis demandée également comment tout cela allait se rejoindre et au final pas de soucis car tout se met bien en place. Il est vrai que lorsque l'on découvre un auteur, on ne sait pas du tout à quoi s'attendre et c'est cela qui est intéressant. La fin est différente de ce à quoi j'aurai pu m'attendre mais chut !

Au-delà du thriller, l'auteur met l'accent sur un sujet très sensible et douloureux pour les familles : le don d'organes. Ce geste permet de sauver des vies. Depuis la loi du 22 décembre 1976 (loi Caillavet), chacun est présumé donneur, sauf en cas de refus exprimé de son vivant. Le personnel soignant interrogera quand même des proches afin de connaitre les volontés du défunt. C'est un sujet dont on ne parle pas assez je trouve et pourtant nous pouvons tous y être confronté un jour aussi bien en tant que donneur ou receveur pour nous ou un proche.

Dans Goliat, vous trouverez également un chapitre en particulier assez bouleversant qui traite d'un deuxième sujet concernant l'éthique médicale mais je ne peux pas vous en dire plus, il faut bien sûr le découvrir par vous-même. J'espère qu'il vous plaira de le lire autant qu'il m'a plu.

Alors, et vous, seriez-vous prêt à faire don de l'un de vos organes ou tissus pour sauver une ou plusieurs vies ?
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Goliat

Troisième roman de Mehdy Brunet, troisième roman que je lis de cet auteur, et troisième roman que j'apprécie. Je dirai donc pour commencer : carton plein.

Dans ce roman, l'auteur joue sur la temporalité du récit. Nous découvrons tout d'abord David Corvin, de nos jours, quasiment (en 2019). L'homme est au bout du rouleau, il se noie dans l'alcool, littéralement. Pourquoi ? Nous le retrouvons trois ans plus tôt, et si tout n'était pas parfait dans sa vie, David Corvin, ex agent du FBI, était pourtant en bien meilleure condition physique, et surtout, il mettait tout en oeuvre pour sauver son couple avec Abigaël. Pour faire un couple, il faut être deux, et la jeune femme était bien décidée elle aussi à oeuvre dans la même direction que David. Que s'est-il donc passé ? Et quel est le lien avec une autre affaire, qui nous renvoie encore une année en arrière, aux Etats-Unis, entre enquête sur un tueur en série, et accident d'avion qui, emportant des vies, brisa plusieurs familles ? Trois époques, dans laquelle le lecteur navigue avec fluidité - jusqu'à gagner Goliat.

Goliat, c'est le nom d'une plateforme pétrolière, cet univers toujours présenté dans l'imaginaire collectif comme essentiellement masculin. Et pourtant, c'est là qu'Abigaël va travailler, en tant que chercheuse en biotechnologie. Les plateformes pétrolières dérangent, un peu, beaucoup, il est donc nécessaire de prouver que tout va bien. Il est aussi nécessaire de les protéger, parce que les menaces sont prises au sérieux : David est engagé lui aussi sur cette plateforme pour assurer la sécurité. La plateforme est un monde où faire confiance aux autres est essentiel, un huis clos quasi permanent. Peut-il arriver pire encore que ce que les éléments déchaînés peuvent provoquer ? Oui.

Le roman contient des scènes sanglantes, et cela m'ennuie presque de devoir le préciser, parce que cela me paraît logique lorsque je lis un thriller. De même, je ne veux pas évoquer l'ensemble des thématiques, parce que cela en dirait trop sur le roman et gâcherait la lecture. Je vous dirai simplement que l'épilogue est absolument poignant.
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Goliat

Voici un récit intense, rapide et glacial de par son environnement que nous propose l'auteur. Une course contre la montre sur trois années différentes va se poursuivre et se rejoindre comme dans toute histoire à plusieurs volets.



Au début :

"Aujourd'hui 2019, David Corvin et sa gueule de bois…



En suivant

Septembre 2016. Appuyé contre la rambarde du Yara Birkeland, je dégueule tripes et boyaux contre la coque du navire…"



Puis octobre 2015.. Juillet 2013…



On se trouve sur une plate-forme pétrolière au large des côtes norvégiennes. Une tempête fait rage et les occupants sont cloués à bord. David et son épouse Abigaël viennent d'y arriver, chacun pour leurs spécialités (que l'on retrouve dans le résumé). Très vite, l'exploration va prendre des allures meurtrières et sauvages.



"Plus une once d'humanité ne semble habiter le corps se dressant devant moi. C'est une machine, non, un démon."



Deux histoires tragiques imbriquées l'une dans l'autre et une enquête menée par Diaz et Munny, sur la terre ferme, qui risque de faillir si le dénouement n'arrive pas très vite.



Une fin en apothéose qui fait froid dans le dos et mal au cœur, un thriller à déguster bien couvert et prêt à affronter le déchaînement humain. Un roman différent de "Sans raison" et "Le fruit de ma colère", l'auteur reste dans le même style mais à changer dans l'environnement et la psychologie des personnages. A lire assurément pour les amateurs du genre. Je remercie les éditions Taurnada pour leur confiance renouvelée ainsi que l'auteur.


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Goliat

Lors du prologue, nous sommes en 2019, et nous faisons connaissance avec David Corvin, qui boit plus que de raison afin de tenter d’apaiser sa colère. Beaucoup d’interrogations émergent de ce début alléchant.



Ensuite, les chapitres s’enchainent, le lecteur est propulsé en 2016, où nous retrouvons David qui essaye de sauver son mariage avec Abigäel. On en profite pour apprendre que David s’est fait renvoyé du FBI, mettre un coup de poing dans la gueule de son supérieur ne peut qu’être mal vu en effet😉…Abigäel, quant à elle, est chercheuse en biotechnologie et est affectée à une mission au large de la mer de Barents, sur la plateforme pétrolière Goliat.



Octobre 2015. Les agents spéciaux Munny et Diaz rejoignent l’Inspecteur Curtis, de la Police de San Francisco, sur une scène de crime glauque et atroce. La victime est dans un sale état. Cinquième meurtre à l’actif d’un serial killer au mode opératoire bien particulier.



Juillet 2013. Maggie attend le retour de son mari avec impatience pour lui annoncer qu’elle est enceinte. Franck se rend à l’aéroport accueillir sa femme et sa fille. La vie des ces deux familles va basculer inexorablement vers l’horreur.



Bon, c’est à ce moment-là que j’ai pris des notes, par peur de me perdre dans l’espace temps et dans tous ces personnages, et que j’ai commencé à craindre le pire. J’avoue avoir du mal avec les constructions de ce type. J’ai donc continué ma lecture avec tous mes préjugés.



J’ai bien vite laissé de côté mes idées reçues, car le plaisir de lecture a été bien présent. Le changement régulier d’époque évite la monotonie, et nous donne des indices, nous permettant de comprendre et de poser les bases de notre réflexion. J’ai découvert assez rapidement l’identité du tueur, mais j’ai pris un réel plaisir à suivre le jeu de piste de l’auteur. Toute la partie sur la plateforme pétrolière transforme le récit en un huis-clos oppressant et totalement anxiogène. Un courant d’air glacé nous parcourt l’échine, l’atmosphère devient lourde, le huis-clos nous étouffe.



J’ai dévoré ce roman en un après-midi, tellement j’étais bien entre ses pages. Il faut dire que Mehdy sait y faire ! Une plume accrocheuse et très énergique, des rebondissments à la pelle, des cadavres comme s’il en pleuvait, un rythme de dingue. Comment captiver son lectorat malgré un début qui dévoile tout ou presque ? Lisez « Goliat », et vous aurez la clé. C’est juste du grand art.



Quant à la fin, elle m’a trucidée. La dernière scène d’action était tellement photographique que j’en ai eu la chair de poule. L’épilogue m’a serré la gorge. Les larmes n’étaient pas bien loin, c’est certain.



Je remercie les Éditions Taurnada et Joël Maïssa pour cette lecture.



#Goliat #MehdyBrunet #Taurnada
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Goliat

Il y a un sacré punch dans l'écriture de Mehdi Brunet. Ses mots font mouche et vous emportent dans un tourbillon dont vous ne pourrez sortir qu'à la dernière page, où, contre toute attente après cette succession de meurtres, vous serez pris par l'émotion.

Très bon bouquin, bien mené, avec des personnages forts.



#Goliat #MehdyBrunet #Taurnada #thriller #lecture #livres #chroniques #polar #SerialKiller #TueurEnSerie



Le quatrième de couverture :



La mer de Barents, au large des côtes norvégiennes : Goliat, une plateforme pétrolière en proie aux éléments déchaînés, est le sinistre théâtre d'une série de meurtres odieux. David Corvin, ex-agent du FBI, va devoir utiliser toutes ses compétences pour stopper l'hécatombe. Mais au bout du chemin, il risque de perdre son âme… Et bien plus encore…
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Goliat

Bonjour mes Lecteurs,



Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Goliat" de Mehdy Brunet aux éditions Taurnada.



Merci aux éditions Taurnada de leur confiance. Toujours un vrai plaisir !



Goliat, une plateforme pétrolière au large des côtes Norvégiennes, est prise dans une tempête. Impossible pour quiconque d'y accoster comme d'en partir. David Corvin, arrivée depuis peu avec sa femme Abigaël pour y exercer un job de sécurité, va être le témoin de plusieurs meurtres suspects. Il va devoir endosser son costume d'ancien agent du FBI afin de stopper le meurtrier qui multiplie les cadavres.



Jusqu'où ira-t-il pour que les massacres odieux s'arrêtent ?



Superbe thriller en huis-clos que nous offre Mehdi. D'entrée, on fait connaissance avec tous les personnages qui tiennent tous une part de responsabilité dans cette histoire.



J'ai été quelque peu déstabilisée par ce début décousu avec l'apparition de tous ces personnage mais au fil du récit, j'ai vite remarqué que chacun d'eux a pu trouver sa place et gagner en légitimité.



L'intrigue, aussi glaçante que les eaux de l'antarctique, se déchaîne au même rythme que les éléments qui s'abattent sans relâche sur la plateforme. Aucun répit dans la narration qui enchaîne les rebondissements et engloutie les âmes en perdition. Personne ne sort vraiment indemne de cette épreuve...



Une fin en apothéose comme je les aime, le point d'orgue de ce magnifique récit qui a tout pour plaire et qui va très certainement trouver son public.



Je suis ravie d'avoir découvert la plume de cet auteur que je ne manquerai pas de relire à l'occasion. Son style d'écriture est totalement adapté pour ce genre de roman, il a réussi à me transporter dans son univers et à me faire accrocher à son histoire. Tout est tellement addictif !



Vous pouvez vous jeter à corps perdu dans ce thriller, nul doute que vous en ressortirez conquis !



Bonne lecture, amis Lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Le fruit de ma colère

Le Fruit de ma colère de Mehdy Brunet est un thriller jouissif, haletant, une digne suite de Sans raison !!!



En préambule, je préfère vous livrer la présentation de l'éditeur qui met l'eau à la bouche de fort belle manière, une histoire à faire froid dans le dos ...



"Le jour où Ackerman vient demander de l'aide à Josey Kowalsky, le compte à rebours a déjà commencé. Il faut faire vite, agir rapidement. Josey n'hésite pas un seul instant à venir au secours de cet homme qui, par le passé, a su le comprendre. Ensemble, ils vont découvrir que la colère et la vengeance peuvent prendre bien des visages. Et s'il était déjà trop tard ?"



Après l'excellent premier thriller, Sans raison, l'auteur, Mehdy Brunet nous propose de retrouver deux des personnages clés, à savoir, Josey Kowalsky et Paul Ackerman.

J'ai eu le privilège de lire cette suite grâce à un concours organisé par l'éditeur, Taurnada Editions, sur le réseau social, Facebook.

Je remercie beaucoup cette maison d'édition de Nice que je respecte et estime sincèrement, elle compte de très bons écrivains comme Estelle Tharreau (Orages, L'Impasse et De la terre dans la bouche), Jean-Marc Dhainaut (La Maison bleu horizon) ou encore Florent Marotta (Le Visage de Satan, Le Meurtre d'O'Doul Bridge).

Toujours ce souci et ce sérieux dans la mise en page d'une sobriété et d'une qualité qui n'a plus à faire ses preuves, des couvertures éloquentes et qui plongent déjà le lecteur en ... effervescence !



Pourquoi changer une recette qui marche ? On retrouve dans ce thriller tout ce qui fait la force et la puissance de l'écriture de l'auteur, c'est du brut de décoffrage, sans concession, pas de temps à tergiverser, pas de fioritures, la lecture m'a happé dès les toutes premières pages, à la question s'il vaut mieux avoir lu le précédent, je pense qu'il est toujours préférable et c'est valable pour toutes les suites afin de compléter et de continuer à lire dans ce style qui sait mêler avec brio tous les éléments attendus d'un thriller et des thématiques sociétales que je vais développer un peu plus loin.

Une histoire qui pourra facilement adhérer tous les publics, chacun y sera de son point de vue ou de ses opinions, les choix cruciaux à faire qui peuvent vous tomber dessus, un jour, sans crier gare, saurez-vous aller au bout de ce chemin de ...



L'enfer est pavé de bonnes intentions



Depuis la nuit des temps, l'être humain et la vengeance font bon ménage, dans la mythologie grecque il existe une déesse, Nemesis, elle incarne la justice divine qui se transforme en vengeance afin d'aboutir à une certaine forme d'équilibre dans les astres terrestres et célestes, dans la mythologie nordique Vidar est son pendant masculin.

C'est justement cette forme de représaille qui sera le fil rouge de cette histoire qui m'a tenu en haleine du début à la fin, l'auteur m'a harponné d'entrée et jamais le ryhtme ne ralentit ni ne faiblit, l'alternance des personnages sert à assoir l'intrigue, l'action intense et cette atmosphère si sourde qui confine rapidement à un certain malaise, c'est simplement viscéral, jamais redondant, le parcours de ses personnages principaux sera semé d'embûches, un seul être vous manque et vous pouvez être sûr que tout sera mis en oeuvre, tous les moyens sont valables pour parvenir à ses fins, il est des moments où la vie ne tient qu'à un fil, le temps est votre ennemi, pas de place au superflu, chaque décision est lourde de conséquence, un voyage au bout de l'enfer, les démons sont lâchés dans la nature, il ne reste plus qu'à prier, à récolter le fruit de ma colère ...



Une écriture qui sait donner dans l'équivoque, une plume toujours aussi ciselée dans ses descriptions qui alternent beauté des lieux et noirceur de certains endroits, le jour et la nuit, les ombres et le brouillard se disputent pour laisser évacuer le vent de l'air marin et les rayons du soleil naissant, se semer les graines de l'incertitude dans la tête des personnages, la rupture consumée qui en suit une autre se neutralise et va trouver un certain écho en l'autre, des sentiments contradictoires qui diffusent ce petit doute dans l'esprit, cette légère indélicatesse quand il s'agit de donner le change, il n'y a pas de résultat sans risques, des écorchés de la vie, des plaies et des cicatrices toujours béantes, il faut avoir senti le souffle du mal absolu pour avoir un début de réponse, quand le pire est arrivé, que peut-il encore vraiment arriver ?



On peut toujours faire pire dans l'horreur, la frontière entre le bien et le mal est plus que jamais remise en cause, la vengeance est un plat qui se mange froid et à toutes les sauces si possible, l'idée de vouloir propager des idées et faire germer des graines sont un long parcours du combattant, vous serez surpris dans un des thèmes sociétaux combien les institutions semblent démunies et impuissantes dans l'application des lois, des outrages, des faiblesses inhérentes au système et à cette société aveugle, on peut dire qu'il y a n'a plus sourd de quelqu'un qui ne veut pas entendre mais aussi de celui qui ne veut pas voir ...



Des séquences choc, des scènes suffocantes, jamais dans la complaisance, c'est redoutable et efficace, des retournements de situations et des surprises de taille viendront égréner l'intrigue pour le plus grand plaisir des fans de thriller pur et dur, des moments crépusculaires qui épousent parfaitement des réflexions actuelles, des sons discordants, des moments de plénitude succèdent des phases galvanisées et destructrices, une mission sous haute tension attend les deux protagonistes, sauront-il trouver des stratégies et des ressources à la hauteur de la tâche ?



La femmes est l'avenir de l'homme ...



Vous retrouverez Josey Kowalsky et Paul Ackerman, des personnages abîmés par la vie, meurtris, toujours au bord du gouffre, blessés au-delà du raisonnable mais pas que.L'un a perdu et l'autre est en train de perdre ...

Ce qui créer une forme d'empathie et de compasssion accrue, une solidarité pour garder ce mince espoir, les qualités de l'un pour pallier les défaillances de l'autre et réciproquement.

Vous comprendrez rapidement que la perte d'être chers est un chose mais qu'il existe aussi des douleurs et des souffrances aussi grandes et ... monstrueuses.

Sans spoiler et toujours dans le respect de la présentation du début, si le thème évoqué n'est pas nouveau, si la vengeance est présente depuis toujours dans les sociétés et aussi à travers les fictions, ce thriller saura vous convaincre qu'il n'existe pas de monde parfait excluant la colère et la puissance de rendre coup pour coup, dans l'Ancien Testament la formule est littéralement Oeil pour oeil, dent pour dent, la loi du Talion. Depuis, la société a évolué pour vernir un semblant de civilisation mais ...



Tout a un prix, tout est désormais calculé, tout pour saupoudrer l'univers d'illusions et d'artefacts, tout pour satisfaire qui les égos de tout un chacun qui les responsables de tous bords, de soutenir une certaine morale de bienséance et toute conformiste, Le Fruit de ma colère pose des réflexions pertinentes pour comprendre l'état du monde actuel, pour trouver des solutions, pour soulever des problèmes et souligner la faiblesse de certaines institutions, des sentiments de culpabilité exacerbée, on parle aussi de la colère pour crier une forme de désespoir absolu, une figuration de l'amour filial qui prend sa source dans des eaux tumultueuses et imprévisibles, les graines du mal sont déjà ensemencées, reste à attendre la récolte, un final étourdissant, une conclusion sans appel qui vous fera remuer vos entrailles, vous percutera comme un uppercut dans le foie, résultats garantis.



Un thriller qui prime dans les actes et les faits mais c'est également un voyage dans la psyché humaine, de celle qui est déboussolée, ébranlée par les vicissitudes de la vie, les abysses de l'enfer avec un grand E, des lieux évoquant les soubassements des puits du Purgatoire, le bonheur peut se trouver mais aussi disparaître sans avoir eu le temps de se retourner, c'est sans appel, sans filtre, il ne reste plus à tout un chacun de se trouver des raisons de continuer à croire, des méthodes pour remonter la pente, pour retrouver un semblant de sourire, pour croire de nouveau en cette existence qui ne fait pas de cadeau. Dont acte.



Si vous avez aimé Sans raison, si vous voulez plonger dans une torpeur crédible, une action frénétique et infernal, une lecture joussive et sans ambage, Le Fruit de ma colère saura vous ravir, retrouver des personnages complexes et dont le calme apparent cache un passé empreints de tristesse et d'affliction, des destins brisés et endeuillés, des malheurs et des épreuves morales indicibles, tant qu'il y a de la vie il reste de l'espoir, cela sera-t-il suffisant pour retrouver le chemin de la redemption et du pardon ? La culpabilité et les déchirements intérieurs des protagonistes de l'histoire s'estomperont-ils au fil du temps ?

Le compte à rebours a commencé ...



Une couverture qui en dit long sur ce qui vous attend dans cette histoire sombre et palpitante !!!

Cet éditeur sait choisir des couvertures qui captent, donner une photoréaliste rémanente et sans oublier des bandes-annonces en vidéo de ses livres qui peuvent se visualiser sur la page du site officiel https://www.taurnada.fr/ ou sur Facebook, des petits films pour vous donner un avant-goût, éloquent.



Le fruit de ma colère de Mehdy Brunet aux Taurnada éditions.
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Sans raison...

Il s'agit d'un thriller, d'une histoire de vengeance.

Au niveau de l'histoire, ce n'est pas mon thème de prédilection mais pour les adeptes de ce style vous y trouverez votre compte.

Il y a des scènes vraiment très dures et cela démarre dès le début, ensuite s'enchaîne une vraie course poursuite...et là il faut avoir le cœur accroché également lors de certaines scènes. Les personnages principaux sont attachants et nous force à nous demander comment aurions-nous réagit à leur place ? J'ai trouvé le milieu de l'histoire un peu long par moment et une fin peut-être trop vite arrivée mais là encore c'est une question de goût quand au rythme.Pour ce qui est de l’écriture, des émotions le roman est bien fait. Il y a une bonne maitrise du suspens dans les chapitres, à certains moment, on a qu'une envie savoir ce qui se passe ensuite...

Un auteur qui a du talent, à découvrir
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Sans raison...

Malgré un départ fracassant, je n'ai pas tellement apprécié ce livre de Mehdy Brunet. J'ai trouvé que tout allait trop loin, que tout était exagéré. Contrairement à mon habitude, je n'ai même pas été capable de terminer le livre.



Je suis très déçue parce que cela s'annonçait enlevant lors des premiers chapitres. À la suite de ceux-ci, on s'embarque dans une suite de coïncidences improbables et tirées par les cheveux et des personnages prêts à tout abandonner pour une vengeance...



Bref, je ne conseille pas vraiment cette lecture, à moins d'être fan d'histoires sans queues ni tête.
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Sans raison...

Dès le prologue, l'auteur donne le ton à son récit. Le style est bien construit, très agréable à lire. Une fois entamé, il devient impossible de lâcher l'ouvrage tant il est prenant. Pas toujours évident à lire car certains passages sont très durs. Aussi bien au niveau des sentiments qu'ils transmettent qu'au niveau de la violence qu'ils décrivent.



On s'attache à Josey et son père. Tout comme eux, on réclame vengeance. Et lorsque cette dernière s’accomplit, je me suis sentie heureuse. Pleine de cruauté mais tellement juste. Des supplices qui auraient pu encore se prolonger que ça ne m'aurait pas déplu tant ils étaient mérités.



Une véritable chasse à l'homme. Une intrigue captivante, haletante qui ne vous laisse pas de répit. Les victimes deviennent les bourreaux pour le plus grand plaisir du lecteur. Et c'est en toute connaissance de cause qu'ils vont aller à la rencontre de ceux qui ont détruit ceux qu'ils avaient de plus chers. Comme il n'est jamais bien de faire justice soit même, ils vont également devoir se cacher de la police.



Selon les chapitres, nous vivons les faits aux côtés de Josey et son père, mais également des tueurs, de la police et de celui qui est derrière toute cette machination. Je n'ai pas élucidé les fils du mystère avant qu'il ne soit révélé par l'auteur. Jusqu'au bout j'ai eu des doutes. Une vérité sur laquelle j'avais des soupçons mais à laquelle je ne voulais surtout pas croire. Une fin qui m'a surprise. De beaux rebondissements, totalement inattendus. Elle sous-entend qu'il pourrait bien y avoir une suite même si elle n'est pas nécessaire. Une nouvelle intrigue est lancée.



Un excellent thriller empli d'émotions. Il ne vous laissera pas indemne.
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Sans raison...

C’est quatre générations qui réclament vengeance car elles savent que la justice ne pourra apaiser la peine de ce père qui vient de perdre sans raison sa femme enceinte et sa fille. La traque le mènera de Bordeaux à Paris et au hasard de ses planques il renouera avec son père. Une galerie de personnages très intéressants, des gentils (ou presque car certains cachent bien leur jeu) et des méchants (et bien plus que méchants), des flics perdus et sans moyens et qui paient de leur personne, bref une fresque contemporaine qui nous fait douter de l’humanité, au rythme soutenu dans ce trop court premier roman d’un auteur dont on attend le deuxième ! Le lecteur pour sa part est interpellé … jusqu’où serait-il prêt à « sombrer » pour pouvoir encore regarder son fils dans les yeux ?

Une découverte … un régal !

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Sans raison...

Je remercie avant tout l'éditeur, Joël de sa gentillesse et de sa patience pour m'avoir permis de découvrir ce livre.







La couverture m'attirait et en même temps me faisait flipper. Une petite fille privée de l'usage de la parole avec un titre qui ne laisse pas entrevoir grand chose, ça interpelle !







Allez, on se lance ...







Le démarrage est fort, très fort. Les détails sont là, crus parfois, durs souvent. Mehdy Brunet rentre dans le vif du sujet à la vitesse de l'éclair mais passées les premières pages on se prend au jeu et finalement on ne veut pas s'arrêter avant de savoir plus.







Les personnages sont tour à tour intéressants et bouleversants. Il y a de la cruauté en certaines personnes et à l'inverse la vengeance prend parfois tout son sens. Il suffit de connaître les tenants et les aboutissants... Ici il nous manque une info : pourquoi ?



Ce roman est construit d'une manière originale car dès le début on sait ce qui s'est passé et on part dans une course contre le temps pour retrouver les coupables. On pourrait penser qu'on va s'ennuyer puisqu'on devine rapidement ce qui anime Josey, le personnage principal. Mais finalement on est pris dans son engrenage et on ne le lâche plus. On a presque la sensation d'être à ses côtés tout le long du livre alors évidemment certaines scènes sont dures à vivre pour des âmes sensibles ! Et puis il y a aussi ces petites scènes de la vie quotidienne qui permettent d'adoucir le ton et de retrouver des sentiments plus chaleureux. On assiste aussi à des moments cruciaux dans les relations familiales, ces moments qui permettent d'inverser la tendance et permettent de comprendre des souvenirs, des actes, des sentiments.



Je trouve que pour un premier roman c'est une sacré belle réussite !!



A la fin du roman, j'ai repris ma respiration et j'étais déçue de quitter Josey !


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Sans raison...

Dès le prologue nous comprenons que nous plongeons dans une sorte de spirale infernale dans laquelle se trouve le personnage principal Josey Kowalsky. En effet, il se trouve à l’enterrement de sa femme et de sa fille qui ont été enlevées et séquestrées. C’est à partir de ce moment qu’une profonde envie de vengeance va naitre chez le protagoniste et qu’il va devenir une sorte de « prédateur ». L’intrigue est originale est bien ficelée malgré le côté logique voire évident de certains éléments. On peut se douter de la fin même si elle reste un étonnement lorsqu’elle arrive. L’intrigue porte avant tout sur la famille. Tout n’est qu’une histoire de famille qui relie les différentes générations (père, grand-père, enfant) dans une soif de vengeance déroutante. Mais après tout, la réaction de Josey n’est-elle pas évidente ? Je pense que c’est l’une des interrogations principales du roman. Si cela nous arrivait, aurions-nous également ce besoin de venger la mort du proche en question, quitte à commettre des horreurs ?



C’est ici que l’on perçoit la profondeur du personnage de Josey qui est relativement bien construit. Il est absolument détruit, seul son fils, William, semble être ce qui le rattache à l’humanité et non l’animalité dont il fait preuve. Malgré les actes qu’il commet, j’ai bien aimé ce personnage ainsi que celui d’, le père de Josey, qui donne l’impression d’être l’épaule à laquelle se raccroche Josey pour ne pas sombrer totalement.



Ce livre se découpe en trois parties appelées des « actes » qui retracent l’évolution de Josey depuis la mort de sa femme et de sa fille. Le premier acte est horrible car on assiste, comme Josey, à la scène où sa femme se fait maltraiter. Le second intitulé « Mutation » marque le réel début du changement de comportement de Josey, quant au troisième acte, il est l’apothéose de cette évolution que subit le protagoniste. Pour un premier roman, Mehdy Brunet s’en sort à merveille. Son écriture est accrocheuse et entraine le lecteur dans la chute de Josey. Tout s’écoule tellement bien que je ne pouvais arrêter ma lecture, si bien que j’ai lu ce roman sans interruption.



Je n’ai pas eu de coup de cœur pour ce livre mais l’addiction qu’il dégage est tellement importante que j’en suis venue à adorer cette terrible histoire. Je vous conseille cette lecture deux fois plutôt qu’une !
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Sans raison...

Quand nous voyons la couverture qui peut paraître choquante pour certains, nous savons tout de suite dans quoi nous allons être embarqués.



Dès le départ, nous sommes pris directement dans l’histoire, et cela, grâce à la façon dont l’auteur nous la raconte. Il y a aussi le fait qu’au début, ça part à cent à l’heure et que nous tombons tout de suite dans la tragédie de l’histoire. Tout de suite, une grosse boule vient nous serrer la gorge surtout quand nous savons que ce sont des personnages proches du protagoniste principal.

Les quelques pages suivantes se déroulent dans le passé afin que nous comprenions ce qu’il s’est passé. Nous trouvons très intéressant le fait que l’auteur ait placé ce fait traumatisant au tout début parce que ça nous met tout de suite dans le bain et nous avons une grande envie d’enquêter.

Nous suivons donc le personnage principal, Josey Kowalsky. Tout de suite, nous le trouvons très attachant et aimant avec ses proches.

Rapidement, tout s’enchaîne et nous voilà embarqués dans un très gros suspense et une course contre la montre. Dès à présent et jusqu’à la fin, l’histoire part sur des chapeaux de roue et nous captive.

Pour la première partie, l’angoisse nous terrorise et quand nous commençons à voir certaines choses, nous sommes horrifiés. Le pire en fait, c’est de se dire que tout cela est réellement possible et les sévices infligés aussi pourraient être réels.

Nous avons un gros pincement au cœur de voir tout cela, mais encore plus à un moment fatidique de l’histoire qui va changer la vie de certaines personnes à tout jamais. À ce moment, nous comprenons pourquoi Josey devient ce personnage si différent d’auparavant et sans âme. Nous nous mettons facilement à sa place et nous nous disons que nous aussi, nous serions ce genre de personnage si ça devait nous arriver.

Nous partons littéralement dans une traque à l’homme et là, nous nous disons que, bien que le début commençait fort, ce n’est rien comparé à ce qu’il va se produire dès à présent.

Quand nous voyons tous les passages où les personnages se traquent, nous hallucinons de voir à quel point tout est bien ficelé et rondement mené. C’est digne d’un grand auteur de thriller et Mehdy Brunet a su bien se saisir de ces ficelles.

De caches en caches, l’auteur a réussit à nous conquérir avec toutes les descriptions de ses endroits, c’est comme si nous étions auprès de Josey.

Passons aux meurtres. Ceux-ci sont également bien trash, bien créés et vraiment très réalistes, ce qui pour le coup nous fait très froid dans le dos.

Arrivés vers la fin, nous partons cette fois-ci dans une course effrénée qui nous pousse à bout de souffle. Nous suivons presque tous les personnages de l’histoire que nous avons côtoyés et tous se retrouvent ensembles.

Nous comprenons certaines choses sur quelques personnes et aussi, nous nous rendons compte qu’un personnage des forces de l’ordre a un grand cœur.

Nous sommes stupéfaits de comprendre les intentions d’un protagoniste et nous sommes bien heureux que ça se termine de cette manière.

La fin est très touchante, mais quand nous retrouvons un personnage, nous savons que l’histoire avec Josey n’est pas terminée.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





Quelle grosse claque !

Du début au point final, j’ai été happé par l’histoire, je voulais toujours en savoir plus. Tout est très bien construit et je n’ai franchement rien à redire sur ce super thriller !

J’ai hâte de lire la suite et je vous encourage grandement à le lire, car jusqu’à présent, vous passez à côté de quelque chose !
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Sans raison...

Je n’ai lu que très peu de thrillers et encore moins des bons. Nous avons, dans notre monde, des pêcheurs qui se spécialisent dans la pêche de perles. Nous avons également des touristes, qui, aiguillonnés par un pêcheur, participent à cela pour s’amuser. Parfois, cet amusement se termine par la trouvaille d’une perle bien blanche. Ainsi guidé par Taurnada, j’ai découvert un beau bijou de littérature. « Sans raison… » est dans le top 100 des ventes Policier et Suspense en format Kindle. Je tiens, avant tout, remercier la maison d’édition pour cette belle découverte. Après vous avoir dit que j’ai aimé le livre, il faut que je vous l’explique. Vous trouverez mon avis ci-dessous.



Tout d’abord, cette lecture emplit les personnages et le lecteur de sentiments qui se bousculent, se chamaillent, se battent. En effet, rien que le résumé suscite des émotions au lecteur. Quand on nous parle de mort, de prédateurs, on ne reste pas indifférent. Là, nous avons un sentiment de crainte par rapport à ce qui peut se cacher derrière les mo(r)ts, sur les pages mais nous éprouvons également une malsaine curiosité qui nous pousse à tourner les pages de ce livre jusqu’au bout pour savoir la réaction des personnages, leurs actions, leur comportement … Dès les premiers chapitres, ces deux sentiments augmentent de manière exponentielle quand d’autres viennent alimenter le brasier des sensations procurées par ce roman. Tristesse. Dégoût. Désappointement. Fatigue. Colère. Haine. Vengeance. Ce mélange mortel nous donne une recette que le lecteur va absorber jusqu’à la dernière goutte. C’est ainsi que nous tournons page après page, notre esprit manipulé par ce mélange enivrant de ces sombres ingrédients. Nous ne sommes pas les seules victimes de ce mélange mortellement savoureux. Les personnages, eux, prennent la douleur alors que nous prenons le plaisir (de lire). Nous les voyons se transformer au fur et à mesure de notre lecture, nous les voyons remonter la pente avec un objectif en tête et nous les suivons dans la réalisation de cet objectif et une question nous vrille les tympans. Qu’est-ce que la justice ? La recherche de cette réponse est la cerise sur le gâteau des émotions de l’histoire.

Ensuite, nous n’arrivons pas à agripper le suspense pour connaître le fin mot de l’histoire. Un mauvais et moyen thriller a une intrigue plutôt ratée où le lecteur devine aisément les rebondissements futurs de l’histoire et là, nous ne sommes pas surpris et cela gâche un certain effet. Nous sommes comme le conducteur d’une voiture sur une ligne droite, nous fonçons sans être surpris. Les bons thrillers font apparaître des tournants dans l’histoire et le lecteur est surpris. Conducteur que nous sommes à travers notre lecture, nous abordons le virage plus ou moins serré et continuons notre route. Ici, nous sommes dans un très bon thriller. L’auteur va nous dessiner une belle ligne droite, va nous faire miroiter une nationale ou une autoroute et nous allons accélérer, nous allons mettre le pied au plancher et ivre de cette vitesse sans cesse grimpante, nous n’allons pas faire attention, nous n’allons pas nous questionner sur la suite de cette route et d’un coup, un tournant apparaît et nous n’avons pas le temps de freiner, nous nous écrasons contre le mur de ce tournant. L’auteur va nous faire croire que son intrigue est ratée, va nous faire croire qu’on a tout deviné alors que nous n’en savons rien. Mehdy Brunet est le berger de nous, pauvres moutons, égarés quand nos suppositions tombent à l’eau ou s’écrasent contre un mur. Un roman nous mettant en haleine jusqu’à la dernière ligne, dessinant virage sur virage.

Pour terminer, pour donner de tels sentiments et de telles illusions aux lecteurs, il faut avoir une écriture digne de ce nom. Un style d’écriture trop simple gâcherait une partie de cela tandis qu’une écriture trop lyrique arriverait au même résultat. Nous avons donc déjà un juste milieu dans la grammaire, le vocabulaire et la tournure des phrases mais cela n’est pas suffisant pour que l’auteur arrive à nous donner tout cela. Les mots employés arrivent à être percutants pour les yeux du lecteur. Les tournures de phrases arrivent à nous plonger au milieu de l’histoire. Nous ne rouons pas sur n’importe quelle route rectiligne, nous roulons, nous fonçons, nous dévalons la route de « Sans raison… ». L’écriture donne une réalité presque matérielle à l’histoire et le lecteur ne peut être qu’ébloui par une telle maîtrise de la langue française. L’auteur ne cherche pas à se vanter, il tente de partager les moindres lettres de son histoire avec les autres personnes. Cette écriture est la charpente de l’histoire et grâce à cela, les deux arguments ci-dessous sont présents dans le livre.



En conclusion, c’est en remerciant encore Taurnada, que je vous recommande chaleureusement ce thriller qui a été une belle découverte pour moi, une belle perle dans la mer du Policier et Suspense.



Petite note pour l’auteur et l’éditeur (ainsi que les lecteurs curieux) :



Le roman invite à une suite tout aussi riche en rebondissements, ce qui est assez rare vu la qualité de cette invitation mais, malgré l’attente d’une suite, je me pose des questions. Nous avions, ici, une histoire qui était très percutante dès le début à cause de ce qui est arrivé au personnage de Josey pour qu’il se transforme en prédateur. L’invitation nous fait sous-entendre à une autre enquête mais nous ne perdrions pas justement cet élément émotionnel assez conséquent ?
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Sans raison...

Un livre qui me faisait très envie, un résumé qui en disait tant et pourtant... Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, ce n'est pas vraiment le cas. J'ai apprécié cette lecture mais j'en attendais plus, beaucoup plus. Pourtant toutes les critiques sont plus que objectives. Je ne sais pas pourquoi cela n'a pas été le cas pour moi.



L'histoire commence à la messe dite pour l'enterrement de la femme et la fille de Josey. Celles-ci sont mortes après leurs kidnappings et la torture faite à son épouse. Josey bascule en mode vengeance puissance dix mille. Ensuite, on passe aux instants juste après le kidnapping, les moments de l'enquête policière qui se trouve bien impuissante devant cet acte. Josey reçoit des vidéos montrant la torture et les viols répétés à l'encontre de sa femme. Il devient fou, tout ce qu'il veut c'est la vengeance. Il sera aidé par son père et son grand-père, dont il va découvrir un énorme secret.



Jusque-là tout va bien pour moi. Mais ensuite ça bascule. La quête de vengeance de Josey est compréhensible, mais au fur et à mesure que les jours passent, après le premier meurtre, sa vengeance n'est plus pour moi une vengeance. Je me demande dans quelle mesure les penchants machiavéliques que Josey auraient pu avoir enfuit au fond de lui ne sont pas ressortis à ce moment-là. On remarque que son père même s'il est à ses côtés continuellement, a parfois une soudaine lucidité face à la barbarie de son fils. Oui, il a perdu sa femme et sa fille, oui son épouse a été torturée, mais dans quelle mesure n'est-il pas un bourreau lui-même?



Et puis le grand flop pour moi, qui a réellement anéanti tout ce que j'attendais de ce livre, c'est le "Pourquoi" et surtout le "Par qui"! Là, je trouve ça assez gros. J'ai eu vraiment beaucoup de mal à croire à cette théorie, surtout autant d'années plus tard. Un avis mitigé donc.
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Sans raison...

Avant de découvrir ce livre sur Babelio, je ne connaissais pas du tout les Éditions Taurnada, il faut dire que c'est une maison d'édition assez récente (fondée en juin 2014) mais ce livre m'a intrigué et donc poussé à découvrir cet éditeur qui a l'air de publier des romans intéressants, au format poche et donc à des prix très abordables !



Ce roman m'a donc tout de suite interpellé par sa couverture inquiétante, une petite fille prise en otage par ce qu'on dirait un homme... Le résumé m'a pris au cœur et j'ai compris le sens de la couverture. Le résumé reprend en fait un extrait du prologue. C'est d'ailleurs le passage que je préfère dans ce livre, ils ont bien faits de choisir ce morceau pour illustrer la quatrième de couverture car tout est clair. Un mari, un père observe le cercueil de sa femme et de sa fille. Cette épreuve l'a tuée. Le père de cet homme meurtri voit naître dans le regarde de son fils un désir de vengeance. Plus rien ne pourra l'arrêter.



En outre, une des choses que j'ai préféré dans ce roman est justement la relation père-fils qu'on retrouve dans cette histoire. Une relation que tout un chacun aimerait vivre avec ses proches : amour, respect, soutien indefectible et sans condition, compréhension...

Bref cette relation ajoutée à l'approfondissement des personnages sont un vrai plus dans ce roman, ils donnent un aspect attendrissant à ce thriller si dramatique. D'un côté, il y a le drame qui est difficile à lire, à comprendre, à supporter, ensuite il a l'action, la vengeance qui nous prend à la gorge et entre tout ça, il y a cet amour père-fils magnifique !

Les personnages sont donc très attachants, surtout Josey, dont on partage la douleur, étant donné les atrocités qu'il a vu et vécu, le lecteur comprend sa motivation, souhaite qu'il réussisse sa quête de justice. Car non, pourquoi des monstres auraient-ils encore le droit de vivre tandis que son innocente petite fille et sa femme sont mortes ?



J'en ai lu beaucoup des thrillers, cette intrigue n'est pas originale, le final n'est pas mirobolant pourtant ce livre est fantastique grâce à ses bons ingrédients :

- action

- personnages complètement réalistes

- la touche d'horreur qui nous choque et nous fait espérer que justice soit rendue.



C'est un livre qui se lit très rapidement, en une après-midi il peut être lu. J'avais l'impression en tournant les pages, de regarder un film tellement c'était palpitant, j'avais hâte de terminer ce roman pour connaître le déroulement final.



Pour en revenir à l'histoire, ce livre est bon car il nous fait espérer. Il nous donne envie de croire que tout se paye un jour...



Je le conseille à tous les amateurs de thrillers mais pas aux âmes sensibles par contre !



N.B : Merci à Babelio et aux Editions Taurnada pour cette jolie découverte ! Et à Joël pour le petit mot !
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Sans raison...

J'ai découvert les Editions Taurnada il y a quelques temps avec un super thriller "Sang blanc" que j'avais dévoré et adoré. Lorsque j'ai vu qu'un nouveau partenariat avec eux était possible pour découvrir le livre de Mehdy Brunet, j'ai postulé sans attendre. J'avais très envie de découvrir une nouvelle histoire haletante et de qualité. J'ai été sélectionnée et je n'ai pas été déçue de ma lecture. Je remercie donc la team Livraddict pour m'avoir choisie et Joël des Editions Taurnada pour m'avoir envoyé le livre hyper rapidement.



Je suis dans cette chapelle, avec ma femme et mes deux enfants, je regarde le prêtre faire son sermon, mais aucun son ne me parvient.

Je m'appelle Josey Kowalsky et en me regardant observer les cercueils de ma femme et de ma fille, mon père comprend.

Il comprend que là, au milieu de cette chapelle, son fils est mort. Il vient d'assister, impuissant, à la naissance d'un prédateur.



J'ai d'abord été très intriguée par la couverture du livre que je trouve flippante mais aussi très réussie. Et alors, lorsque j'ai lu la quatrième de couv, j'ai su qu'il fallait que je découvre l'histoire de Josey. Mais au final, on va vite se rendre compte que c'est surtout l'histoire de sa famille entière qui va nous être raconté.



Après le drame qui va toucher la femme et la petite fille de Josey, nous allons découvrir comment le clan Kowalsky va se souder et se serrer les coudes pour mener à bien une vengeance. Il y a beaucoup de suspens dans la traque qui va avoir lieu, on ne sait pas toujours à quoi s'attendre, ni même jusqu'où nos "justiciers" sont prêts à aller. Ce qui m'a un peu embêtée par contre, c'est la place des femmes dans le roman. Elles sont quasi inexistantes ou bien, ce sont des rôles peu reluisants qui leur sont attribués (genre la prostituée de base), j'aurai aimé une femme inspecteur par exemple. D'autant que les atrocités dont la femme et la fille de Josey sont victimes pourraient tout à fait intéresser une "policière".



Puisqu'on parle d'atrocités, il faut avoir le coeur bien accroché pour la lecture de certains passages. J'ai eu parfois un peu de mal, peut-être parce que je ne suis pas un homme et que je me suis sentie touchée par les horreurs décrites. L'auteur ne nous fait aucun cadeau et ça rend le récit encore plus fort. Ces détails nous permettent aussi de mieux comprendre ce que ressent Josey et du coup, on adhère sans problème à la vengeance qu'il concocte.



Car le livre nous permet de nous interroger sur la notion de vengeance. Peut-on fait justice soi-même ? Autant de questions soulevées et qui restent présentes dans notre esprit bien après notre lecture. En plus, c'est très bien écrit et très addictif. Une fois qu'on a commencé, on vaut vraiment savoir le fin mot de l'histoire.



Bref, pas un coup de coeur mais une très bonne lecture que je vous recommande chaudement.
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Sans raison...

Josey et son fils William assistent à un match de foot pendant que sa femme, Christine, et leur fille sont restées à la maison pour une soirée filles. Ce qui devait être une banale soirée va se transformer en cauchemar. Sur le chemin du retour, Josey manque d'être percuté par une camionnette qui l'aveugle. Quand ils arrivent, leur porte a manifestement été fracturée et il n'y a nulle trace des habitantes. Par contre, dans le garage Josey retrouve son chien pendu. Affolé, il prévient les secours. Quelques heures plus tard, Josey reçoit un email avec une vidéo de sa femme violentée sous les yeux de leur fille. Quelques jours plus tard, elles sont retrouvées noyées. Commence alors le début de la vengeance de Josey, une vengeance qui sera impitoyable !



Les premiers chapitres de ce thriller sont vraiment efficaces, rapides, bien menés. Il y a de l'action, de la violence, du suspens. On est bouleversé par les horreurs subies par la famille de Josey, on souffre avec lui et surtout on se demande pourquoi. Hélas, pour moi, la suite, la course poursuite, l'esprit de vengeance de Josey, et surtout l’enchaînement trop facile des événements n'a pas fonctionné. Le final m'a paru un peu trop ''tiré par les cheveux''. Je n'étais sans doute pas le bon public pour ce thriller, dommage. Par contre, c'est bien écrit, rythmé et je suivrai avec intérêt cet auteur...



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