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Critiques de Michael Ende (229)
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L'Histoire sans fin

J'ai finis L Histoire sans fin et il était temps que ça se termine.

J'ai bien aimé la première partie mais ensuite j'ai trouvé ça... interminable ! En plus j'ai eu envie d'étrangler Bastien au moins 100 fois.

Voilà un bon exemple de livre que je préfère en film (même si ça fait trèèèèèèès longtemps que je ne l'ai pas vu).

Par contre l'univers est très dense et intéressant.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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L'Histoire sans fin

Comme beaucoup, j'avais vu l'adaptation cinématographique quand j'étais enfant, mais ça date et je ne me rappelais plus grand chose à l'exception du nom de Bastien et du dragon blanc qui accompagne l'histoire.

Malgré quelques longueurs, j'ai adoré ma lecture et je suis retombée en enfance l'espace de quelques semaines. Tellement d'aventures se succèdent qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Plus originales les unes que les autres, elles mettent l'imagination en branle et c'est l'esprit plein de mondes fantastiques et de rêves que l'on referme ce livre, comme si on avait vécu des dizaines d'enfances en une.

Si vous êtes un adultes, n'hésitez pas à vous faire plaisir en retrouvant votre esprit d'enfant, et si vos enfants sont trop jeunes pour le lire eux-mêmes, lisez-leur, je suis curieuse de ce que ça pourrait éveiller en eux.
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Momo

C'est un roman-conte que tout le monde devrait prendre le temps de lire (s'il est toujours disponible en français, ce qui serait une bonne idée...). Je l'ai découvert en lisant Chez soi de Mona Chollet, mais je ne sais plus dans quelle partie de son essai. Bref.

C'est un roman sur la force de l enfance, qui prend son temps pour jouer, imaginer, rêver...vertus qui devraient rester aussi à l'âge adulte. Mais qui sont bien trop souvent remplacées par du temps à gagner. Et plus on gagné de temps, moins on en a...pour le pire... et que devient ce temps ? Qu'en fait-on ? Cela résonne un peu avec notre actualité, dont le temps a été plus ou moins figé ces 2 derniers mois. Peut-être en tirerons-nous des leçons et nous mettrons moins de pression pour profiter de notre temps et non plus pour en gagner à tout prix...

C'est un roman qui va me laisser longtemps une forte impression.
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L'Histoire sans fin

J'ai lu ce livre cinq fois, dont une fois à chacun de mes fils avant leur coucher (cela a pris quelques soirs...). Ce livre est tout ce que j'aime dans la fantasy : du merveilleux, des aventures, des voyages, du suspense, de la poésie... Un régal à tout âge.



Les tentatives d'adaptation cinématographiques ne lui rendent hélas pas du tout hommage. Il faudrait recommencer avec les moyens actuels...



En attendant, lisez cette merveille de la fantasy classique !
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L'Histoire sans fin

Une histoire sans fin, qui pourtant en a bien une en terme de pages mais qui laisse de nombreuses portes ouvertes pour notre imagination. N'ayant jamais vu le film, j'ai découvert cette histoire à travers le livre et je n'ai pas était déçu.

On commence avec une histoire assez orientée « jeunesse »  dans la première partie mais on bascule vite dans une intrigue bien plus complexe et originale qu'il n'y paraît. Mélangeant réalité et monde fantastique, l'auteur réussi à merveille à nous immerger dans cette intrigue où les frontières entre ces deux mondes se révéleront très fines. Ainsi, on suit Bastien pour un temps dans notre réalité qui lit les aventures d'Atréju, héros du monde fantastique. Et la première partie du livre est très prenante. L'alternance entre les passages de l'histoire de Bastien et celle d'Atréju donne un bon rythme à l'intrigue et nous révèle petit à petit le fameux mystère qui entour ce livre. Mais tout devient plus intense lorsque Bastien se voit directement impliqué dans cette histoire et plonge dans le monde fantastique...

Alors bien sur on a le droit à toutes les créatures fantastiques imaginables : dragons, gnomes aux noms imprononçables, araignée et tortue géante etc... mais là n'est pas l'enjeu véritable de l'histoire. Car ce qui fait l’originalité de ce livre c'est la conception de cette histoire sans fin. Chaque lecteur en devient acteur et construit ça propre histoire, ce qui la rend, à proprement parlé, sans fin... Et la façon dont l'auteur traite ce concept est très bien réussi, car même en y réfléchissant encore, il y a de quoi se retourner le cerveau.

Quelques chapitres m'ont paru un peu plus long, ce qui casse un peu le rythme malheureusement. Mais dans l'ensemble, ce fut un véritable plaisir que de parcourir ces pages. Le traitement du héros principal, Bastien, est également très bien réalisé. Sans en révéler trop, son parcours, reprenant beaucoup des concepts de l'heroic fantasy (la quête, les rencontres au bon moment de personnages le conduisant vers le bon chemin...) prend une tournure à laquelle je ne m'attendais pas, ce qui rend l'histoire d'autant plus surprenante et passionnante.

Et pour finir, j'ai trouvé intéressant le concept des phrases « Mais ceci est une autre histoire qui sera contée une autre fois » très récurrentes tout au long de l'histoire. Ça permet au titre du livre de prendre tout son sens, laissant le lecteur imaginer d'innombrables histoires pour tout les éléments mis en suspend. Une très bonne découverte en ce début d'année 2016, qui m’emmènera à visionner par curiosité le film, malgré qu'on m'ait répété qu'il a mal vieilli.
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Momo

Je découvre Michael Ende avec ce roman.

C'est la critique qu'en a fait Ileauxtresors qui m'a convaincue de me lancer, et je n'ai pas été déçue !

La première partie nous présente Momo, une orpheline ayant élu domicile dans les ruines d'un amphithéâtre. Elle se tient à l'écart de la ville, mais sa capacité d'écoute lui vaut de multiples visites.

"Quand Momo écoutait, les gens désemparés ou indécis savaient tout d'un coup ce qu'ils voulaient. Les timides se sentaient libérés et courageux. Les malheureux devenaient confiants et joyeux. Et celui qui croyait sa vie ratée et insignifiante, qui se sentait perdu parmi des millions d'individus ? En parlant à Momo, mystérieusement, il comprenait qu'il se trompait, qu'il était unique et qu'on avait besoin de lui. Voilà comment Momo écoutait !"

Mais voilà que la deuxième partie voit la ville envahie d'étranges silhouettes grises. Ce sont des agents de la Caisse d'épargne du Temps. Peu à peu, ils persuadent les adultes que le temps passé à autre chose qu'à travailler est du temps gâché. Les visites de courtoisie, les discussions et les services rendus, mais aussi le temps passé avec ses enfants n'ont donc plus de place. Car le temps, c'est de l'argent !

J'ai beaucoup aimé ce passage-là, très joliment amené, pour sa résonnance avec notre société actuelle. La rentabilité, le consumérisme, la précarité : les monsieurs gris installent une ambiance incroyablement proche de notre vie quotidienne. Et ce miroir grossissant n'est pas flatteur.



"Momo" est une fable qui célèbre l'amitié, l'imagination, l'écoute et plus généralement le temps partagé, qui est tout sauf perdu.
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L'Histoire sans fin

ce livre est un classique de la littérature on a tous vue le film mais pourquoi la plus part des gens ne connaisse pas le livre en tout cas je le conseille a tous ceux qui veulent voyager en lisant un bon livre car cette histoire nous fait voyager dans un monde extraordinaire
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L'Histoire sans fin

Cette fiction, je l'ai torché dans tous les sens : le film, tout d'abord, qui avait eu un grand impact sur moi et m'a encouragé à lire le livre (en allemand) et, des années plus tard, à le lire en français - un cadeau pas forcément utile, mais au fond, autant le rendre "rentable.



De ces trois versions, c'est le livre original qui m'a de loin le plus plu. Tout simplement, parce que, comme vous le savez, une langue est riche d'insinuations et de références pas toujours traduisibles, et quand une oeuvre se veut poétique (ou est de la poésie tout court), la traduction est encore plus ardue et, hélas, toujours incomplète. C'est le cas de la version française. Si cela reste de l'excellente littérature, le fourmillement présent dans la version allemande a pratiquement disparu. Ce qui est très dommage. Mais que peut-on y faire ? Rien, au fond, à part apprendre toutes les langues du monde, tâche impossible, on ne peut que se contenter d'une traduction dans la majorité des cas.



Excellente oeuvre qui souffre de ses traductions.
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L'Histoire sans fin

Cela faisait + de 10 ans que je n’avais pas relu ce roman et encore une fois, après une énière lecture, il me fait le même effet : je plonge littéralement dedans, dès la première page.

C’est un livre envoûtant, fascinant, dans lequel à l’instar de Bastien, le petit personnage héro, anti-héros devrais-je dire, on s’immerge, on se laisse emporter sans voir le temps passer. L’histoire d’un livre … dans un livre … Et comme à chaque fois on se laisse prendre à la magie, on est surpris comme Bastien de son premier cri … que le héros (un vrai celui-ci, droit, honnête, courageux, tout l’anti-thèse de Bastien) du livre qu’il est en train de dévorer, entend … Et on attend la suite avec impatience, qu’on va savourer et déguster. Rares sont les livres qui me donnent une telle impression.



De plus on rencontre foison de créatures imaginaires et fantastiques dont certaines vraiment originales.

Et quel étrange pays dans lequel toute histoire construit la trame et la vie de ses habitants.

Certes pour moi la première partie du roman, avant que Bastien ne rejoigne le pays Fantastique, m’est plus agréable que la seconde où son comportement déçoit quelque peu (opinion d’adulte certes car je ne pense pas avoir vécu cela de cette manière étant enfant) mais comme en fin de compte le dénouement nous réconcilie avec lui, le livre mérite vraiment le détour.

En somme rien ne dément ce qui est écrit dans la quatrième de couverture : « Un plaidoyer passionné pour le droit à la fantaisie, à l’imagination, au rêve, dans un monde où ils n’existent presque plus. »

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L'Histoire sans fin

{Un monument de la Fantasy}



Ce livre....ah! Ce livre!

Le lire et le relire c'est comme d'ouvrir son album photo d'enfance. En suivant les aventure d'Atreyu au Pays Fantastique il me semble découvrir à chaque page un moment de mon enfance.

Comme une vieille boite à souvenirs enfouie et déterrée bien des années après et de laquelle on sortirai de petits objets collectés dont chacun raconterai une histoire dont nous seul détenons l'explication.



C'est dans la matrice de ce livre que s'est créé mon imaginaire, ma passion pour la lecture, mon amour de la fantasy.

Peut-être parce qu'à chaque livre que j'ai ouvert depuis celui-ci j'ai espéré être comme Bastien et pouvoir plonger moi aussi au coeur de l'histoire d'un autre pour en devenir le héros.



Sa lecture me transporte au plus profond de l'imaginaire et pour moi, toutes œuvres fantasy, si novatrices soient-elles, trouvent toujours un écho dans cette Bible.



Ce n'est pas une histoire qui se raconte à la va-vite dans une chronique, c'est une quête qui se vit, se respire.



Je ne peux que vous conseiller sa lecture ainsi que le visionnage du film qui l'a fait découvrir au grand public.



Le lire vous changera à jamais et si votre âme d'enfant respire encore quelque part en vous, offrez lui ce voyage.



Mon édition date de 1984, c'est dire si il m'est précieux à moi et à toute ma famille! Le voila élevé au rang d'héritage pour nos successeurs livresques!




Lien : https://www.instagram.com/ly..
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L'Histoire sans fin

D'abord il y eut le film des années 80 (ainsi que les suites incohérentes et bof), qui donnèrent aux gosses des yeux ronds comme des billes, pleurant pour Artax et bigre, espérant un jour chevaucher aussi un super dragon... Evidemment, la B.O à deux voix qui reste dans la tête.



Puis, il y a le livre qu'on découvre justement dans une bibliothèque bien plus tard. Celle du collège certes, mais qui témoigne d'un émoi nostalgique quand on a l'âge de Bastien. Le livre s'offre et permet de partir à l'aventure. Je l'ai relu bien des années plus tard et même offert à un adulte grincheux, car après tout, c'est bien vrai que les adultes oublient de rêver !



En attendant, certaines scènes m'ont plus marqué outre les incohérences avec le(s) film(s), comme le lion Graograman et son désert irisé dans lequel je me serai bien promenée pour de vrai afin de le voir se transformer en sublime forêt.



Vrai que nous sommes face à un enfant esseulé, en deuil, se sentant incompris, embêté par ses camarades qui trouve le refuge parfait pour un parcours initiatique même s'il en dévie en cours de chemin pour montrer à échelle de Fantasya, ce que peut donner le meilleur comme le pire de l'humanité. La sorcière ne servirait-elle d'ailleurs pas de transfert à la mère absente d'où la manipulation possible ? Heureusement que l'amitié transcende le reste et aide, en partie, à réparer les torts.



Bref, cela fait parti des ouvrages jeunesse à mettre entre toutes les petites et les grandes mains sans hésiter, laissant un je-ne-sais-quoi de suranné, de fantastique, mais d'assez intemporel... Mais ceci est une autre histoire.
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L'Histoire sans fin



Le film a été vu et revu durant mon enfance, il reste cher à mon coeur. Ce film n'a fait qu'accroître mon affection pour la lecture.

J'ai finalement eu l'occasion de lire le livre à l'âge adulte, ce qui n'a pas empêché sa magie d'agir sur moi.



Pour ceux qui ne connaissent que le film, ce fut une suprise pour moi de découvrir que le livre retrace en une fois les deux premiers films (et on comprend pourquoi le troisième film est aussi minable, il ne correspond à rien).



Une première chose, il y a 26 chapitres, chaque chapitre illustré par une "gravure", et comme tu le devines aisément, chaque chapitre commence par la lettre de l'alphabet. C'est marrant, c'est un clin d'oeil aux lettres et aux mots, pour l'amour des mots.



Bastien est un jeune couard, seule, orphelin dont le père survivant n'est guère présent, il s'oublie dans les livres. Un jour, il a un coup de coeur et vole le livre du libraire, son geste entraîne sa fugue. Il s'enferme dans le grenier de son école et entame la lecture effrainé du livre "L'Histoire sans fin", avec l'Aurine en couverture. Il va vivre avec son héros Atreyu, une formidable aventure pour sauver Fantasia, se révélant à lui-même, apprenant à s'affirmer, à être courageux, à se battre pour ses convictions et ses amis.



A la fin de la lecture, Bastien ne sera plus jamais le même.



J'ai toujours été passionnée par cette histoire, parce que je partage la même affection que Bastien pour les livres et parce que je réverai de pouvoir plonger dans une histoire pour cotoyer réellement les personnages, devenir le héros de l'histoire. J'ai adoré le lien existant entre les personnages de fiction et les personnages de la réalité.



Bref, je ne saurai que conseiller aux parents de faire lire ce livre à leur enfant, et puis non, tout le monde devrait le lire.
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Momo



Ma découverte de la petite orpheline Momo, est passée par deux lectures, tout d'abord l'année dernière quand j'ai lu Chez soi de Mona Chollet puis récemment, c'est Mâ qui en parle (la petite sœur d'Eoyore dans Une existence tranquille de Kenzaburô Ôé.)



Momo est une petite orpheline vagabonde, elle vit dans l'amphithéâtre.



Sa qualité d'écoute exceptionnelle fait que très vite, elle se fait beaucoup d'amis, des enfants, des adultes, des personnes âgées. 



Comme Momo les écoute, ils se sentent moins bêtes, moins tristes, moins maladroits, moins timides… Elle a deux amis proches, Beppo le Balayeur et Gigi le conteur.



Tout allait bien, jusqu'à l'apparition des messieurs gris, qui amènent avec eux le froid et une odeur lourde de cigare…ces voleurs de temps.



Ils représentent la société moderne que ce conte critique. Les hommes vendent leur temps au profit de la rentabilité, ils ont de l'argent, offrent de beaux jouets en plastique et bruyants à leurs enfants, des jouets qui ne leur permettent pas d'imaginer. Le temps d'aller bavarder, d'échanger n'existe plus.



Ce conte fait réfléchir sur les valeurs humaines, sur la société, sur le temps qui passe inexorablement, sur ce que nous voulons comme existence. Ce livre donne envie de partager. 



Je ne suis pas prête d'oublier la petite Momo sortie de la plume de l'allemand Michael Ende, en 1973. Il est également l'auteur du très célèbre conte adapté au cinéma Une histoire sans fin.



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L'Histoire sans fin

Ce livre fantastique, plein de rebondissements et d'imagination est un chef-d'oeuvre, pour tous les âges. Loin, il est vrai, des traditionnels chefs-d'oeuvres de la fantasy et du fantastique, celui-ci choisi la voie de l'enfance, la voie de l'enfance, mais pas celle du puéril.
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L'Histoire sans fin

Une histoire merveilleuse qui fera rêver de nombreux enfants... et adultes.



La narration de la première partie du livre est très intéressante puisqu'elle entremêle Pays Fantastique et réalité, à travers deux personnages-clef : Bastien et Atréju. Bien sûr - destiné aux jeunes - l'ensemble reste peu complexe, mais très prenant malgré tout.



Nous suivons l'évolution de Bastien au fur et à mesure de ses découvertes. Il voyage dans le Pays Fantastique (quelle magnificence dans le bois de Perelin et le désert des couleurs !), certes, mais il voyage surtout à travers lui-même... quitte à en devenir détestable ! C'est le passage que j'ai le moins apprécié, car je me suis lassée des caprices et des états d'âmes de Bastien.



Fort heureusement, il se rattrape dans la dernière partie du livre, où il se reconstruit en traversant des lieux d'une diversité et d'une richesse extrême, comme La Mer de brouillard ou La Maison Changeante.



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Momo

J'ai trouvé ce livre extrêmement poétique. Il est léger et jamais pathétique, alors même qu'il traite en fait du mal de vivre de notre société et de ses dérives. C'est une dystopie écrite d'une plume légère et qui s'adresse aussi bien aux enfants (pas trop jeunes quand même) qu'aux adultes. On peut lire l'histoire à plusieurs niveaux. Les + jeunes pourront se plonger avec délices dans les aventures de la petite Momo -pleines de rebondissements- et les + grands saisiront toute la portée philosophique de ce joli conte.



Considérer le temps dont nous disposons comme notre fortune personnelle est une image que j'ai trouvée très jolie, et qui nous amène à prendre conscience de notre potentiel. La VRAIE vie n'est pas une hypothétique accession à la gloire ou la fortune, c'est celle que nous vivons tous les jours. Avec les cartes dont nous disposons, à nous de bâtir notre vie MAINTENANT, car personne ne le fera pour nous.



On pourrait reprocher à ce roman un petit côté "c'était mieux avant", mais il est aussi terriblement avant-gardiste. Il a été écrit dans les années 1970 et pourtant il n'a pas pris une ride et nous dépeint à peu de choses près la société dans laquelle nous vivons aujourd'hui. C'est terrible mais l'auteur n'exagère même pas tant que ça alors qu'à l'époque de l'écriture de ce livre il ne s'agissait que d'une fiction! Les boulevards interminables, les foules grouillantes et pressées, les maisons de verre et de béton... On y est. De là aux "dépôts d'enfants" et aux "voleurs de temps" il n'y a qu'un pas que l'auteur franchit allègrement.



Par moment l'auteur nous guide dans un monde réaliste, à d'autres nous mettons un pied dans le domaine du fantastique et lors de l'arrivée de Momo chez Maître Hora nous plongeons en plein coeur du fantastique! Cette déambulation à travers les genres est plutôt agréable et je n'ai à-priori rien à reprocher à ce livre, étant donné que je n'avait pas d'attentes particulières en l'entamant (je l'ai trouvé sur une brocante).



L'histoire devient un peu compliquée vers la fin du livre lors de la "mission" de Momo quand le temps s'est arrêté, et le dénouement est un peu attendu, mais après tout ça fait partie des codes du genre, et c'est toujours agréable d'entrevoir la possibilité -même romancée- d'une échappatoire à notre course à la performance et notre train de vie effréné... Bref, un beau conte qui finit bien, de l'imagination à revendre, mais une histoire qui ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable...
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L'Histoire sans fin

J'ai vraiment été déçue par cette lecture dont j'attendais trop sûrement, après avoir lu tant de critiques élogieuses et gardé un souvenir impérissable de l'adaptation cinématographique.



Il y a deux problèmes majeurs qui ont altéré ma lecture : ce petit côté "précipité" qui fait que le récit en devient presque ridicule. On passe d'un personnage à l'autre, d'une péripétie à une autre, du coq à l'âne sans transition d'aucune sorte, sans temps mort qui permette une certaine réflexion. Ah ça, l'action ne manque pas !



Je pense qu'il y a également (j'attends la confirmation de lecteurs germanophones) un très gros souci de traduction. La lecture en devient mal aisée, voir parfois vraiment absurde. Par exemple : "Normalement, lorsque Bastien ouvrit les yeux, après avoir dormi longtemps d'un sommeil profond dans la fleur géante, il vit encore au-dessus de sa tête la voûte noire et veloutée du ciel nocturne". Que vient faire le "normalement" ici ? Problème également dans la traduction des dialogues, qui ne semblent pas toujours très naturels : "Qui sait, dit-elle en souriant, ce qui se cache sous les contes de nourrices?". Le "dit-elle en souriant" coupe de façon maladroite le dialogue, et c'est ainsi tout le temps.



La forme est toutefois très originale, avec ces 26 chapitres comme autant de lettres d'alphabet, ses illustrations/lettrines en début de chaque chapitre et l'interaction de Bastien, lecteur/acteur, en gras dans le récit.



L'on croise énormément de personnages dans cet ouvrage, la plupart n'étant malheureusement qu'esquissés (Ygramul la multiple, Urgl et Engywick...). J'ai eu l'impression que l'auteur avait tenté de "fourrer" dans son récit tous les êtres qu'il avait dans la tête, au détriment de l'intrigue qui pâtit, à mon humble avis, de ce foisonnement trop important.



Tout cela est bien dommage car on sent un univers bien construit, une intrigue réfléchie et palpitante, une mise en abîme du lecteur vraiment originale.

Pendant cette lecture, j'ai beaucoup pensé au Livre de Perle de Timothée de Fombelle : si le dessein des auteurs est le même (critiquer le super réalisme, montrer la place de l'imaginaire dans le bonheur des hommes, inviter le lecteur à un moment d'évasion inoubliable), le chemin diffère en tout. Pour ma part, Michael Ende n'aura pas réussi à me faire rêver, à m'emporter au Pays Fantastique. Si la Petite Impératrice m'attendait, elle serait depuis longtemps tombée dans le Néant...



Je mets tout de même trois étoiles car il faut bien dire que je ne semble pas faire partie du lectorat cible, même si je pense qu'une littérature dite "jeunesse", pour être bonne, doit pouvoir être lue avec plaisir par un adulte.
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L'Histoire sans fin

Je suis subjuguée. L'Histoire sans fin est un des meilleurs romans fantastiques que j'ai pu lire. Je viens de le fermer, et je suis presque triste que ce soit fini. J'ai vraiment adoré ce livre, l'univers m'a beaucoup plu, les personnages aussi (même si j'avoue en avoir parfois détesté un), le style d'écriture est très sympa, en bref, j'ai vraiment beaucoup aimé. Je pense que c'est un livre que je relirai un jour.
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L'Histoire sans fin

« L’histoire sans fin » de Michael Ende, c’est une mise en abime avec une histoire de livre dans un livre. Il m’a fait rêver. J’ai adoré Bastien qui se réfugie dans les livres et qui va vivre des aventures dans un pays fantastique. L’expérience va lui permettre de trouver la force intérieure d’affronter le monde réel.

Ce livre, Wolfgang Pertersen l’a adapté au cinéma en 1984 avec succès mais le film a été renié par Michael Ende. C’est vrai qu’aborder le monde imaginaire par l’image peut sembler contradictoire mais c’est une proposition et le film, comme le livre, donne des frissons.

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L'Histoire sans fin

Bastien Balthazar Bux est un jeune garçon de 12 ans et est en quelque sorte le souffre douleur de certains de ses camarades de classe pour la simple et bonne raison qu'il est différent d'eux. Plutôt rondouillard et très peu sûr de lui, Bastien a perdu sa mère très jeune et est élevé par un père souvent absent.

Un jour, en tentant d'échapper à une bande de gamins qui le poursuit, il se réfugie dans une librairie et y fera une découverte qui, sans qu'il s'en doute, va changer sa vie. Attiré par un étrange livre qui trônait sur le comptoir du libraire, Bastien décide de le voler. Cependant, au fur et à mesure qu'il avance dans sa lecture, il se rend compte que ce livre n'est pas comme les autres et qu'il se retrouve lui-même dans ce dernier et fait partie intégrante de l'histoire. Le monde de Fantasia dans lequel il est plongé est atteint d'un mal étrange, le néant, contre lequel la jeune impératrice du royaume et le jeune guerrier Atreju ne peuvent pas lutter.

Seul un humain pourrait quelque chose pour lui mais Bastien refuse de croire qu'une telle chose puisse être possible et qu'il puisse avoir le moindre rôle à jouer dans cette histoire. Il se décide d'intervenir mais hélas, bien trop tard...

L'auteur nous livre ici une magnifique histoire dans laquelle le lecteur a autant de pouvoir que l'auteur. En effet, la morale de cette histoire est que sans rêves et sans imagination, les livres ne peuvent plus exister. Aussi, nous invite-t-il en quelque sorte à continuer à préserver la part d'enfant qui est en nous et à continuer de rêver. L'écriture est légère et on se laisse facilement entraîner dans le roman.

Facile à lire et distrayant, cet ouvrage est émouvant et très bien écrit.
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