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Citations de Michael Lonsdale (130)


Le désert, c'est nous-même, à nu, sans défense, sans artifice.
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Riche du seul soleil couchant sur les montagnes de l'Atlas, il ne faisait pas que soigner les nécessiteux : il leur dispensait au besoin une aide matérielle.
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Même dans les pires conflits, l'amour n'a pas de nationalité.
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Là, tout basculait. Silence.
Ils se transformaient littéralement en moines. Ils devenaient les moines qu'ils incarnaient.
Ils n'interprétaient pas leur personnage, ou pas seulement.
Il y avait quelque chose de plus sérieux. Une présence. Nous disions une grâce.
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Il (frère Luc) nous invite à nous enraciner et à tenir, à vivre dans la joie et l'allégresse, là où nous vivons. "Nous sommes dans l'épaisseur du monde, avec la violence et la haine. Mais il ne faut pas s'évader, il faut plutôt creuser cette place étroite, qui nous est donnée, et on trouvera Dieu et tout. L'amour creuse."
(fin du livre)
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Rien n’est beau comme un enfant qui s’endort en faisant sa prière, dit Dieu
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Demeure assis dans le silence de la solitude , incline la tête , ferme les yeux , respire plus doucement , regarde par l’imagination à l’intérieur de ton cœur , rassemble ton intelligence c’est - à - dire ta pensée , de ta tête dans ton cœur . Dis sur la respiration : “ Seigneur Jésus - Christ , ayez pitié de moi ” à voix basse ou simplement en esprit ».
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Je sens que Dieu m'aime. Il m'est difficile de l'expliquer précisément, c'est un sentiment intérieur, une chaleur, un bien-être, c'est physique, une sorte de paix que je respire.
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Jamais le cinéma ou le théâtre ne m'ont empêché de croire, bien au contraire, même quand je jouais les personnages les plus terribles !
J'ai tourné dans la peau d'un curé de campagne, de prêtres, de religieux, d'un cardinal et même du recteur de la Grande Mosquée ou de l'archange Gabriel, mais j'ai aussi interprété des rôles de méchants, dans James Bond par exemple, j'ai incarné le diable dans Les Frères Karamazov ... L'acteur n'est pas "protégé", hors du monde
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Jean-Paul II a rappelé dans une belle lettre aux artistes le rôle qui est le nôtre :
"Je fais spécialement appel à vous, artistes chrétiens :
à chacun, je voudrais rappeler que l'alliance établie depuis toujours entre l'Evangile et l'art implique l'invitation à pénétrer avec une intuition créatrice dans le mystère du Dieu incarné, et en même temps dans le mystère de l'homme." (...)

Notre mission n'est pas seulement d'évangéliser le monde des arts, mais bien d'enrichir tout le monde :
"Au contact des œuvres d'art, l'humanité de tous les temps - celle d'aujourd'hui également - attend d'être éclairée sur son chemin et sur son destin" insiste Jean-Paul II qui a fait du théâtre quand il était jeune !
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Il faut aussi beaucoup s'aimer soi-même. Les ennuis commencent lorsqu'on se laisse envahir par des frustrations dues à des rêves qu'on a faits sur son propre destin et qui ne se sont pas réalisés. Alors on n'aime plus son existence, on n'aime plus sa propre personne, on est prisonnier d'un mécanisme terrible qui mène à haïr les autres.
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Les yeux clos [Odilon Redon]
Que se passe-t-il derrière ces yeux fermés ? Le rêve ? L'absence ? La vision ? La méditation ? La mort ? C'est le secret de cette peinture énigmatique, de ce visage qui semble flotter au-dessus d'une mer ou d'une étendue indéfinissable... Cette oeuvre renvoie à l'Esclave mourant de Michel Ange, que Redon avait vu au Louvre et qui l'avait beaucoup frappé. On y retrouve le même abandon, peut-être le renoncement ultime devant la fin de la vie, une forme d'accomplissement... (p. 74)
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Michael Lonsdale
Marie Noel, Notes intimes, sauver la désobéissance
(…) La Joie vit à l’air libre. La Joie a besoin de respirer. Dans cette rue, la Joie mourra, est morte déjà, étouffée. La Joie est pour chacun dans sa chose unique, dans ce don de soi-même à soi-même que, malgré toute fraternité, nul ne reçoit d’autrui. Elle est pour chacun à cette merveilleuses place ingouvernée, insoumise à l’âme, où joue, à sa manière toute neuve, un petit enfant désobéissant, sans s’occuper de ce que font autour de lui les grandes personnes bien ordonnées qu’ont remontées et mises en marche une quantité d’ingénieurs et de contremaîtres – groupes, sociétés, syndicats – elles sont là toute ensemble à obéir dans cette rue, à travailler pareil, à coucher pareil, à gagner pareil, à penser, aimer, haïr, chanter, crier pareil, vêtues de couleurs pareilles. Qui sauvera maintenant sa chose unique ? Sauver la désobéissance…
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Michael Lonsdale
Ste Thérèse, l’ascenseur vers le ciel
Vous le savez, ma Mère, j’ai toujours désiré d’être une sainte, mais, hélas ! j’ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu’il y a entre eux et moi la même différence qu’il existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. Nous sommes dans un siècle d’inventions, maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : « Si quelqu’un est tout petit qu’il vienne à moi ». Alors je suis venue, devinant que j’avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel, j’ai continué mes recherches et voici ce que j’ai trouvé : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous bercerai sur mes genoux ! » (Isaïe 66,13). Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux « chanter vos miséricordes. » (Ps 89,2)
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"Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu ; c'est là qu'on se vide, qu'on chasse de soi tout ce qui n'est pas Dieu et qu'on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul. Les Hébreux ont passé par le désert, Moïse y a vécu avant de recevoir sa mission, saint Paul, saint Jean Chrysostome se sont aussi préparés au désert... C'est un temps de grâce, c'est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l'esprit intérieur : la vie intime avec Dieu, la conversation de l'âme avec Dieu dans la foi, l'espérance et la charité. Plus tard l'âme produira des fruits exactement dans la mesure où l'homme intérieur se sera formé en elle (...)
On ne donne que ce qu'on a et c'est dans la solitude, dans cette vie seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l'âme qui oublie tout pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à lui. Donnez-vous tout entier à lui seul... et il se donnera tout entier à vous... Regardez saint Paul, saint Benoît, saint Patrice, saint Grégoire le Grand, tant d'autres, quel long temps de recueillement et de silence ! Montez plus haut : regardez saint Jean Baptiste, regardez Notre Seigneur. Notre Seigneur n'en avait pas besoin, mais il a voulu nous donner l'exemple."

Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Lettre au Père Jérôme du 19 mai 1898
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Cette scène dans le Temple [Jésus chassant les marchands du Temple] n’est-elle pas une métaphore de ce qui se passe en nous ? Jésus nous invite à être impitoyables avec tout ce qui crée de la confusion, du désordre, un renversement des valeurs, l’éloignement du sacré. Il faut tenir bon, garder la pureté de notre temple intérieur.
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Frère Luc avait cette simplicité de tout attendre de Dieu : "Il est normal que nous nous demandions souvent à quoi notre vie peut bien être vraiment utile. La foi, c'est de croire que Dieu, Lui, la trouve utile, nécessaire à Son plan, indispensable à Sa joie."
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Mes trésors, mes lumières

Tout objet de beauté est une joie éternelle :
Le charme en croît sans cesse ; jamais
Il ne glissera dans le néant, mais sera toujours
Pour nous un paisible abri, un sommeil
Habité de doux songes, de santé, et de paisibles respirs.
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Et je comprends mieux Saint-Paul qui ne nous demande pas de tout arrêter, de rester en prière, les mains croisées, et de passer notre journée en oraison, non ! La petite Thérèse de l'Enfant Jésus priait en faisant le ménage, en balayant le cloître du carmel de Lisieux. "C'est là où je prie le mieux" confie-t-elle à ses carnets ! Et il m'arrive aussi de prier en rangeant mon appartement, en cuisinant ... La petite Thérèse est formidable : cette gamine morte à vingt-quatre ans, a tout reçu de Dieu avec une simplicité et une inspiration incroyables. Alors, pourquoi ne pas la croire ? Prier, c'est possible, tout de suite, dans n'importe quelles circonstances. La prière se conjugue au présent ! Sainte Thérèse de Lisieux ne cesse de le répéter : "Pour aimer, je n'ai rien qu'aujourd'hui." Il faut vivre au présent, là où nous sommes, et tout peut arriver car Dieu est là. Inutile de le chercher ailleurs !
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il y a de nombreux signes d'ordre spirituels qui me manifestent l'existence de Dieu. Je sens sa présence par les êtres humains que je rencontre, dans beaucoup d’événements... Le message du Christ passe d'abord par l'amour du prochain. Tout acte d'amour, c'est Dieu. Les relations humaines nous disent quelque chose de Dieu pourvu qu'elles soient bonnes et généreuses. Savoir que que Dieu est en toute personne, c'est une sacrée responsabilité et un bonheur incroyable : toute rencontre mérite d'être vécue. Nous pouvons vivre avec le souci du bonheur de l'autre. Et c'est Dieu qui passe.
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