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Citations de Michael Roch (154)


Les mots qui nous touchent, car ils nous correspondent. Ils nous heurtent quand ils sont employés contre nous. Chaque mot est une force. Elle peut affermir comme nous déstabiliser [...] Un mot, un seul, pourrait te détruire. Cependant il fait partie de toi. Personne ne peut le nier.
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Alors, conserve ce nom précieusement. Personne n'est toi et c'est là ton plus grand pouvoir.
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Posez-vous la question : est-ce que la liberté que vous avez acquise sert à quelque chose, ou est-ce que vous la gâchez lamentablement ?
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- Vous les filles, vous êtes comme les étoiles. ça ne vous sert à rien de savoir laquelle brille plus que l'autre. Vue d'ici, qu'on soit pirate, indien ou enfant perdu, chaque étoile a le pouvoir d'illuminer à elle seule un bout de notre territoire. Vous êtes toutes uniques.
- Mais nous sommes si nombreuses. Quelle différence y a-t-il à ça ?
- La différence, c'est la bonne étoile : il n'y en a qu'une par personne.
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- Moi, tu vois, c'est Pan. Avant, c'était Peter. Et parfois, je me dis que je n'ai pas d'autres moyens de franchir la vie qu'en la traversant en m'élançant comme au départ d'un cent mètres. Tu as un problème, dépasse le. Si tu n'as pas de nom, trouves-en un. Fais le briller comme si l'Univers entier était en toi. Cajole-le jusqu'à ce qu'il te représente, toi, et qu'il soit celui que tu veux devenir, celui que tu veux être au jour le jour.
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A peine tirés de leur sommeil, les garnements de misère me présentent leurs coiffes, papillons éphémères qui ne dureront pas plus d'une journée. Je contrôle la présence de poux, j'étudie la forme de leurs rêves, je tâte la texture de leurs souhaits. Je demande poliment d'abord, puis je rajuste la barbe à papa qui leur sert de cheveux en détachant avec délicatesse le surplus filandreux qui leur servira de petit déjeuner.
Une fois coiffés et repus par leurs propres idées, je les envoie inventer leurs jeux ailleurs, partout et tout autour, car, au Pays Imaginaire, on a toujours le temps de créer quelque chose de neuf, ou de beau, et de croire en la magie des commencements. Surtout le matin.
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Quand on regarde au-delà de la masse compacte qui becte et qui jacte, au-delà des murs et des tôles qui masquent à peine l'intérieur des bâtisses, on découvre la névrose et la folie de ce peuple.
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Je n’ai pas peur de mes souvenirs, ils sont les ancres de mon présent
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Je ne sais pas s'il faut être sérieux quand on parle du cœur, et de tout ça, autour. Tout ça devrait être aussi léger qu'une fleur d'automne ou la plume d'un urubu. Elle me répond que si, c'est sérieux : il y a, depuis quelques semaines, comme un voile épais entre nous et de lourdes ténèbres se sont abattues sur son être. Elle affirme que tout ça, ça ne veut rien dire et tout dire à la fois
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« Une nuit, elle entre comme une tempête dans la cocabane. Elle arrache a couverture de jute avant même que j'arrive à transformer mon air triste en joli masque-sourire. Elle me regarde avec les yeux plissés 'un chat sauvage, elle bande son corps comme la corde d'un arc prêt à décocher et elle m'envoie à la figure une salve de mots dont l'ordre et le sens se perdent dans la cahute. Je ne comprends pas tout.(...)Elle me parle de sirènes qui t'embrassent pour un oui oupour un non, de Wendy qui est toujours là, dans ma bouche, mais qui ne reviendra pas, de tout un tas de trucs propos du cœur et des aiguilles qui le picotent et des bonds qu'il fait à l'improviste et des fêlures qui le brisent et des vagues de chaleur qui enflent et qui refluent et des cicatrices qui ne se referment pas avant longtemps. »
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je suis au-delà, comme un roi sur un monticule de cafards.
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Je déteste les cons, les rampants, les quémandeurs bègues qui se traînent aux pieds des autres – surtout à mes pieds. Je suis au dessus de cette masse d’êtres informes. J’ai beau être assis dans le plus pourri des fauteuils club de cette discothèque, j’ai beau être assailli de toute part et dans tous les sens, j’ai beau subir, je suis au dessus de tout ça ; je suis au-delà, comme un roi sur un monticule de cafards.
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Non, décidément, la seule personne à même de nous comprendre, c’est bien nous-mêmes. Et quelles discussions s’offrent alors à nous ! De la réflexion cohérente, de la philosophie défendable, de l’humour intelligent et intelligible, de la force de caractère, de l’émotion…
Nom de Dieu ! Je me préfère à toute autre compagnie !
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— Bien, Mme Morille, où en étions-nous ? Vous nous avez indiqué que vous n’étiez pas aux abords de l’école Saint-Ange jeudi dernier, à l’heure de la sortie des classes, exposa Gontan. Vous assurez donc avoir un alibi pour l’enlèvement du jeune Théo Juvignan, 7 ans.
La vieille dame hoqueta. De sa main gauche, portée à son cou, elle triturait un châle de laine rouge à grosse maille. Son autre main froissait sa robe au niveau des genoux, remontant l’étoffe dès que ses doigts se crispaient et laissant entrevoir ses chevilles nues au-dessus de petits chaussons.
— J’étais au parc.
— Parc Montcalm ?
— Celui en centre-ville, oui. Avec ces grands arbres vraiment beaux.
— Qu’importent, la coupa Gontan.
Il nota quelques lignes sur un calepin avant de secouer, d’un coup de nez adroit, son épaisse moustache, comme il avait l’habitude de le faire chaque fois qu’il n’était pas convaincu.
— Et que faisiez-vous à Montcalm ?
— Je cueillais des aromates : je trouve ces plantes entre les arbres pour confectionner mes infusions.
Gontan respira un grand coup. À sa droite, Mélion regardait fixement Mme Morille sans bouger d’un poil. Hébiart était perdu dans la contemplation d’un hibou empaillé qui trônait sur un guéridon.
— Cela a un rapport avec votre… activité professionnelle ? poursuivit Gontan.
— En tant que guérisseuse, je conseille souvent à mes quelques clients de boire des infusions de plantes médicinales…
— Que vous cueillez sous les platanes du parc Montcalm.
L’inspecteur principal eut un mouvement imperceptible des paupières, il ne croyait pas à ce charlatanisme. Il rangea son calepin dans la poche intérieure de son imperméable et se releva d’un bond.
— Bien ! Je crois que nous en avons terminé avec vous pour le moment.
— Et le café ? s’étonna soudain Mélion.
— Merde, oui : le café.
Gontan se rassit, tira une tasse vers lui, prit un croissant dans le sac et en trempa le bout deux fois dans la boisson chaude. Il jeta ensuite un coup d’œil interloqué à son aspirant-inspecteur, planté comme un piquet dans un coin du salon.
— Eh bien, Despérine : ne restez pas debout ! Asseyez-vous !
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