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Critiques de Minami Mizuno (89)
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Rainbow Days, tome 3

J’ai l’impression que le temps passe très très vite dans Rainbow Days et que si cela continue, nous allons finir par suivre les quatre garçon à l’université. Ou bien, une fois que les choses seront posées, le rythme ralentira… Je l’espère parce que je n’ai pas vraiment envie de voir les événements se précipiter.



Les garçons poursuivent donc leur petit bout de chemin. Ce que j’apprécie, c’est qu’ils ont tous leur petite part de gloire. On revient très souvent à Natsu, ce qui est normal vu qu’il est le héros, mais la mangaka arrive facilement à le faire passer au second plan pour nous faire profiter de ses trois amis. Et plus j’apprends à les connaître, plus je les apprécie, tout comme la manga. Encore une fois, il y a cette douceur et cette gentillesse qui paraissent par des petites choses. Des bonnes volontés qui disparaissent un peu vite, quelque fois, mais l’amitié est toujours une clé de voute.



Tsuyo est celui qui se découvre le plus dans le tome trois. Il n’est pas très bavard et un peu gaffeur, mais il reste un peu à l’écart sans le vouloir. J’aime beaucoup son couple avec Yuki, de total opposés qui se complètent. Yuki parvient à rendre Tsuyo plus lumineux, il s’ouvre quitte à se montrer vulnérable. La jeune femme ne se formalise même pas de son côté bourru, elle l’accepte comme il est. Et l’inverse est réciproque. Ils sont d’une certaine façon extraverties, chacun à leur manière, mais pour moi, ils sont le couple solide et durable, l’exemple à suivre, si l’on peut dire. La stabilité.



Anna et Natsu font leur petit bout de chemin. Ils sont toujours très mignons même si ils auraient besoin d’un petit coup de pouce pour que les choses avancent un peu ! Il faut dire que notre jeune héros n’a pas vraiment de chance… C’est amusant, à ses dépends, mais Anna semble vraiment aimer le garçon, je ne me fais donc pas trop de soucis pour eux.



Mari est toujours exaspérante, malheureusement… Il y a quelques informations qui me poussent à penser qu’elle a eu une expérience malencontreuse et qu’elle s’est entièrement reposée sur Anna pour y faire face, même en le faisant de façon trop excessive. Elle me tape toujours sur les nerfs mais je me dis qu’il doit se cacher quelque chose. J’espère juste que cela ne prendra pas trop de temps.

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Rainbow Days, tome 2

Un second tome dans la lignée du premier. Nous suivons toujours les quatre amis dans leur vie au lycée. Je me dis d’ailleurs qu’il serait vraiment sympa de les voir aussi chez eux avec leur famille. Je suis sûre qu’on en apprendrai d’avantage, notamment comment ils sont devenus qui ils sont aujourd’hui. Je croise les doigts.



Mais pour l’instant c’est activité sportive, fête du lycée et amourettes. Je trouve la lecture de Rainbow Days assez apaisante. Un petit moment sympathique, tout en douceur avec une touche de positivité qui fait qu’on referme le tome avec bonne humeur. Comme une petite pâtisserie qu’on s’offre de temps à autre. Pourtant, il y a des conflits, du stress, et d’autres sentiments négatifs mis en avant mais franchement, ils sont vite mis de côté.



Je pense qu’avant tout, j’adore le côté « amitié ». Les quatre garçons sont tellement différents qu’on se demande comment ils sont amis et pourquoi. Et chaque histoire nous l’explique. J’adore les voir s’inquiéter pour Kei lorsqu’il a un coup de mou, que Naoe soit fâché après Natsu mais pense à lui quand même, que Kei essaye d’aider Natsu mine de rien… Ce sont des hommes, doublés d’adolescents donc l’expression des sentiments n’est pas forcément leur point fort mais ce sont les petites choses qui sont pour moi le plus importantes.



Anna et Natsu sont aussi très mignons à suivre. Ils sont assez « lents » à la détente tous les deux, mais alors cela ne me dérange absolument pas. Ils sont tellement adorables et surtout vis-à-vis d’Anna qui a un côté un peu décalé et qui fait que les changements émotionnels qu’elle ressent sont plus sympathiques à suivre. J’aime aussi le fait qu’elle s’ouvre aux autres. J’ai hâte de la voir interagir avec les amis de Natsu, je pense franchement que la mangaka pourrait nous offrir des moments magiques.



Par contre… Mari… Oh mon dieu ! Je n’en peux plus, et nous n’en sommes qu’au tome deux. Je veux bien que l’on joue sur son côté « flippé » et sur les dents mais au bout d’un moment, c’est épuisant. C’est un peu comme voir un chat feuler et être une boule de poils hérissées vingt quatre sur vingt quatre… Et elle n’avance pas. J’avais espoir que Yukiko ferait un peu bouger les choses mais non. Soyons franc, il est clairement prévu que Matsu et elle forment un couple à un moment donné, c’est assez couru d’avance, mais d’ici là, je pense que je vais souffrir en silence à chacune de ses apparitions.



Il n’en reste pas moins que j’ai passé un très bon moment et que j’ai toujours envie de poursuivre l’aventure !

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Rainbow Days, tome 6

Je crois que je pourrais résumer ce tome par un mot : choupinitude ! Parce que franchement, je n’avais qu’une phrase à la bouche quand je finissais un chapitre : c’est trop choupi. Je passe toujours un très bon moment avec Rainbow Days, mais je sais pas, avec ce tome six, c’était mignon de chez mignon, et en plus, j’ai trouvé qu’on avançait avec certains couples en apprenant des choses sur les personnages. Donc, ça a été une super lecture, et je suis bien contente d’avoir d’autres tomes sous la main.



On commence par Yukiko et Tsuyo. C’est le seul couple déjà établi et je dirai qu’il y a moins de suspens entre ces deux-là. Mais en même temps, ils en sont encore au début de leur relation, donc c’est très sympathique de voir ces moments de tendresse et de complicité entre eux. Ils sont adorables avec pourtant des personnalités totalement opposées. La mangaka nous montre très souvent des instants de leur vie quotidienne sans trop pousser, mais c’est suffisant pour moi. Ils sont à croquer.



Le plus gros du tome se concentre surtout sur Mari et Matsu. J’avais un peu peur au début mais au final, non seulement on avance dans leur relation, mais Mari est aussi devenu plus sympathique. Elle est moins une énigme pour moi, et je comprends pourquoi elle agit comme cela. Chose incroyable, je l’ai trouvé mignonne et elle se détend un peu. Je n’y croyais franchement plus, donc c’est super. Après avec Matsu… ce dernier a réfléchi à ses sentiments et j’aimerai vraiment les voir ensemble, mais je ne sais pas comment ça va évoluer. Affaire à suivre. Et au passage, mention super au grand frère de Mari. J’ai adoré Masa, il est la coolitude incarnée.



La fin du tome offre enfin à Natsuki une chance de faire avancer les choses avec Anna. Bon, la mangaka trouve le moyen de nous faire languir encore une fois, et je ne suis pas certaine que la fin du tome fasse réellement avancer cette romance, mais c’était mignon comme d’habitude. J’aimerai tellement que Natsuki soit un peu plus dégourdi, même si c’est ce qui fait son charme. Mais j’ai l’impression que les choses n’avanceront jamais avec Anna… Alors qu’ils sont parfaits l’un pour l’autre. Si, si, ne me dites pas le contraire.



Il y a aussi un chapitre « interlude » avec lequel je vais être brève mais qui montre encore une fois ce côté amitié que j’affectionne beaucoup avec ce manga. On y a la chance de voir des personnages secondaires, ainsi que les garçons. Et c’est chouette de ne pas forcément avoir de la romance partout. Cela donne un moment feel good que j’adore.

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Rainbow Days, tome 4

Un quatrième tome qui met beaucoup en avant les fratries des différents personnages et si cela met assez de côté les amourettes, surtout celle de Natsuki et Anna, il n’en reste pas moins qu’il est toujours agréable de découvrir les familles de nos héros.



Malgré la couverture consacré à Tsuyo, c’est en fait Kei qui est le plus mis en avant. J’avoue avoir un peu de mal avec son délire SM mais vu que la mangaka reste toujours très soft à ce niveau-là, rien de bien chagrinant. Ce qui est étrange, c’est que l’adolescent a un côté tellement gentil et attendrissant qu’on a du mal à faire le parallèle avec ses penchants. A contrario, son grand-frère, lui, ne laisse pas beaucoup d’ambigüité ! La première histoire met en avant ces deux facettes, d’ailleurs. Le personnage est mieux développé et il est à croquer tout du long. Le plus est tout de même la relation qu’il a avec son frère aîné. Etrange, certes mais on ne s’attend pas à moins, mais surtout on s’aperçoit que Yuji aime vraiment son cadet. Le tout est présenté de façon assez dérisoire mais je trouve la légèreté du manga très appréciable.



Deuxième fratrie mise en avant est celle de Nozomi et Tomoya. On avait rapidement croisé la jeune fille lors de l’excursion à la plage et la revoir est plutôt sympathique, surtout que si on en juge par certains détails, il se pourrait bien qu’elle finisse avec Kei. Je m’attends personnellement à une relation qui va avoir de gros bas avant de vraiment exister mais cela pourrait être fun. Surtout si l’on prend en compte Tomoya qui se montre très protecteur. Notre Don Juan nous offre une facette amusante d’ailleurs.



La mangaka nous offre aussi une vue plus globale de la classe des garçons. J’apprécie toujours qu’on ne reste pas enfermé dans un univers trop clos. Nous sommes dans un lycée après tout, donc autant exploité cet univers. Un histoire comique à propos des cours de cuisine nous dévoile les filles de la classe. Et attention, elles sont plus machiavéliques que les garçons ! Ils l’apprennent à leurs dépends d’ailleurs, mais c’était très drôle.



Le dernier chapitre nous laisse espérer une suite à l’amourette de Natsu et Anna. Je les trouve mignons, certes, mais qu’est-ce que les choses vont lentement… Cela colle aux personnalités mais je ne serais pas contre un petit coup d’accélérateur. Sans compter Mari qui n’évolue toujours pas. Je ne sais pas si c’est un effet comique voulu par la mangaka, mais personnellement cela m’exaspère au plus haut point. On tourne en rond en plus de faire du surplace. Du coup, je suis au final plutôt contente que cette histoire n’ait pas été au centre de ce quatrième tome.

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Rainbow Days, tome 1

A force d'en entendre parler sur la toile, j'ai fini par être piquée d'une certaine curiosité pour Rainbow Days. J'ai donc profité d'un pack découverte qui proposait les trois premiers tomes pour me lancer dans l'aventure. Et j'avais hâte ! Mais voilà... j'en attendais beaucoup en un sens, et j'avoue que je n'ai au final pas été emballée à cent pourcent par ce premier tome. J'ai passé un bon moment, pas d’affolement, mais, ce n'est pas non plus le coup de coeur auquel je m'attendais.



Rainbow Days est un shojo qui sort pourtant de l'ordinaire. Pas d'héroïne(s) mais un groupe de quatre copains inséparables et aux personnalités assez opposées, et c'est peu de le dire. J'aime beaucoup l'idée, surtout dans un univers tel que celui-ci. Il permet de voir un autre côté de la période lycéenne, même si ce n'est pas non plus un cas à part. Je pense à Baby-Sitters dans les plus récents ou bien Aishiteruze baby. Les shojos avec des héros masculins ne foisonnent pas mais ils sont bien présents.



Ce premier tome nous présente donc nos quatre amis en posant très rapidement le décor avec : un coureur de jupon, une fleur bleue naïve à souhait (notre héros), un sadomasochiste (bon, c'est soft quand même, hein, on est dans un shojo) et notre intello pince sans rire. En un sens, on retrouve, grosso modo, les traits de caractère principaux des personnages masculins du genre. Pour le grand ténébreux, je pense qu'on peut passer notre chemin et de toute façon ce genre de caractère n'aurait pas du tout collé à l'ambiance du manga où l'humour prédomine. Au grand désespoir de Natsuki (vous savez, la fleur bleue !).



Le ton est donné très rapidement et c'est tant mieux. Amitié, humour et histoires de coeur. Un bon moment en perspective avec des personnages haut en couleur qui font sourire. Franchement, j'ai aimé les quatre garçons très rapidement. Ils sont chacun mignons à leur façon et très attachants (oui, même le coureur de jupons !). Les filles ne sont pas en reste. Anna me plait beaucoup. Elle est un peu décalée, mais elle a un côté franc et naïf qui sont adorables. Sa meilleure amie, Mari, par contre... Une autre histoire. Je pense que je finirai par l'apprécier vu ce que ce premier tome laisse entrevoir mais pour l'instant, elle est trop agressif et possessive. Un beau challenge pour l'un des protagonistes.



Le coup de crayon est quant à lui très agréable. Tout à fait adapté au genre, doux et fin. J'aime beaucoup ce qui est un bon point car j'ai toujours du mal si je n'adhère pas au graphisme.



Un premier tome qui pose donc bien les bases et qui laisse présager de bons moments. Je verrais si j'accroche plus avec ce qui va suivre et les différentes aventures des quatre amis.
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Rainbow Days, tome 14

Avant dernier tome… et je sens déjà que je vais être nostalgique au possible, une fois le tome quinze refermé. Sans compter que Minami Mizuno ne se prive pas de nous chambouler avec ce volume quatorze. On sent que l’enfance de nos héros touche à sa fin et qu’ils vont bientôt devoir faire face au monde des adultes et que leur petit cocon va subir des aléas. Et autant vous dire que je suis comme Kei, je ne veux pas voir les quatre garçons se séparer ni même les quitter…



En parlant de Kei, on le voit encore une fois lutter contre cet âge adulte qui le nargue et lui impose des changements qu’il ne souhaite pas. J’ai toujours eu un peu de mal à le cerner et je ne sais pas si c’est l’inconnu qui lui fait peur, ou bien le fait de se dire qu’il va perdre ses certitudes, cette « routine », ce confort d’être au lycée avec ses amis sans se soucier de l’avenir. Je le comprends, dans les deux cas, et en même temps, j’ai aussi envie de le voir grandir et passer ce cap, qu’il ne reste pas à la traine derrière ses amis.



Le point super positif du tome réside pour moi dans le fait que Tsuyo occupe la plus grande partie de l’histoire. Il a toujours été un peu effacé, Natsu prenant beaucoup de place avec son idylle. Et pourtant, c’est un personnage que j’ai beaucoup aimé dès le début. Il me rappelle probablement un peu moi, adolescente… Et le voir enfin avoir une grosse part du gâteau était vraiment une très agréable surprise. Surtout qu’on le voit sous une autre facette. Comme Kei, il n’arrive pas à sauter le pas. Pour des raisons totalement différentes, mais il doute et il ne parvient pas à trouver de solution.



Tsuyo fait partie de ces enfants à qui tout sourient mais qui au final ont tellement de possibilités qu’ils ne savent pas quoi choisir. Il pourrait très bien rester avec ses amis et Yuki ou bien voler vers de nouveaux horizons. C’est son choix, son avenir. Mais tout n’est pas si simple. Et là encore Minami Mizuno a su viser juste. Il y a un déroulé qui est réaliste et qui résonne avec le lecteur. On sent combien, notre héros est déchiré, entre trouver sa voie mais aussi ne pas faire de mal à ses meilleurs amis et Yuki. Leur relation est d’ailleurs un véritable petit bonheur à voir. Je les adore et j’ai versé une petite larme, je n’ai pas honte de l’avouer…



Le dernier tome va être difficile à lire… je le sens bien…

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Rainbow Days, tome 15

Après un tome quatorze qui était déjà bien haut au niveau émotionnel, je me doutais que ce dernier tome allait être « difficile » à lire. Déjà, le fait de quitter nos quatre héros n’était pas facile, mais en plus, il y avait le cas Kei à explorer. Ce tome était extrêmement touchant. J’ai pleuré devant la charge émotionnelle que Minami Mizuno nous offre et contre toute attente, j’ai fermé le tome plutôt de façon sereine. Certes, les quatre copains vont me manquer mais la mangaka a bien su finir sa série.



Alors que Tsuyo a fait la paix avec sa décision de postuler à Tokyo, Kei est toujours dans la tourmente. Et autant dire que l’adolescent gère très mal ses émotions… Au lieu de se confier à ses meilleurs amis, ce dernier se renferme sur lui et devient désagréable (Matsu utilise un autre qualificatif, qui je l’avoue même s’il est vulgaire, est tout à fait compréhensible !). Alors oui, il est odieux, mais franchement, cela ne m’a pas fait changer d’avis sur lui parce que la mangaka nous fait bien comprendre et cela depuis le début que c’est un moyen de défense.



Derrière ses airs de mal dégrossi, Kei reste adorable. On comprend sa façon d’agir mais surtout les émotions qui le tiraillent. Il n’aime pas le changement (moi, non plus, donc il a été facile de m’identifier à lui à ce moment-là), et la fin du lycée est un chamboulement plus qu’important. C’est l’inconnu, la perte de cette sécurité qu’est l’école, les amis qui s’éloignent, les responsabilités… C’est un peu comme sauter dans le vide, et Kei est plus qu’effrayé car il a l’impression que tout cela ne peut aboutir qu’à un seul événement : sa solitude. Toute cette partie du manga est très touchante, et j’ai encore une fois verser des larmes… Mais c’est une bonne chose, car cela veut dire que la mangaka a su faire résonner quelque chose en moi.



Il y a aussi pas mal de moments attendrissants, comme d’habitude. La discussion entre Nozomi et Yuji était juste parfaite. Drôle et en même temps, on sentait clairement l’attachement que Nozomi et son grand-frère ont pour Kei. Nos trois autres compères qui s’inquiètent chacun à leur façon, et les filles qui ont su aussi faire leur petite place dans le quatuor.

Cette série a été une excellente découverte pour moi, autant graphique qu’au niveau scénaristique. Je l’ai trouvé originale dans le sens où un shojo met assez rarement une bande de copains comme héros, drôle mais aussi réaliste dans le traitement des émotions et des petits tracas des adolescents. Chaque lecture était un petit rayon de soleil, ou plutôt d’arc-en-ciel ! J’espère sincèrement que d’autres œuvres de Minami Mizuno seront publiées en France, et je me ferais un plaisir de les lire.

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Rainbow days, tome 12

Mais que ce tome est mignon tout plein. Je ne me lasse toujours pas de cette série. La mangaka arrive à rendre le tout adorable sans trop en faire et rendre le tout trop niais. Son style graphique accentuant l'effet et véhiculant des émotions supplémentaires. Franchement, si vous cherchez un shôjo qui sorte un peu des sentiers battus, Rainbow Days est un choix tout trouvé.



Le dernier tome nous avait laissé sur la déclaration de Mari à Anna, avec les garçons attendant patiemment l'issue de cette révélation qui les impactera. Je n'ai pas été étonnée de la tournure des événements, tout se passe exactement comme je l'espérais. Minami Mizuno parvient à rendre la scène triste mais en même temps pleine d'espoir. Un cap est passé, et de nouvelles perspectives s'ouvrent aux quatre adolescents. Les différentes scènes étaient vraiment belles et Mari est arrivée à un point de son histoire où je l'apprécie vraiment alors que son côté "chat de gouttière en colère" est toujours présent. Matsu est aussi assez sublimé par son attitude et sa prévenance. Il était clair que c'est un garçon adorable, un peu coureur de jupons, mais ici, on prend vraiment conscience qu'il lui manquait juste quelqu'un à qui il tenait vraiment.



Concernant Anna et Natsu... C'est étrange parce qu'on tourne en rond depuis un moment, qu'ils n'ont plus aucun bâton dans les roues maintenant, mais l'un comme l'autre ne parvient pas à faire le premier pas. Et je ne trouve pas cela ennuyant ! Alors que je devrais, parce qu'on en est quand même au tome douze. Mais, ils sont trop mignons d'une part, et ensuite, la mangaka nous explique très bien pourquoi ils agissent tous les deux comme cela. D'ailleurs, j'ai trouvé très intéressant la prise de conscience de Natsuki. Je n'avais pas forcément vu son hésitation sous cet angle, et c'est agréable de voir l'histoire prendre parfois des aspects plus "profonds" et recherchés.



La fin de ce tome nous laisse dans l'expectative ! Mais la question est : allons nous enfin avoir un changement radical, ou bien est-ce une énième tentative ratée ? L'avenir nous le dira !

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Rainbow Days, tome 7

Après la fin du tome six, je pensais que le couple Anna et Natsuki allait un peu avancer, mais ça n’est malheureusement pas le cas. Il faut aussi dire que la situation était assez spéciale et j’ai comme l’impression que la mangaka va attendre le tout dernier tome pour que nos deux héros finissent par enfin être ensemble.



Il y a cependant une avancée. Ouf ! Anna, après ce baiser inattendu, se penche sur la situation et surtout sur ses sentiments. Ce n’est pas évident pour l’adolescente, car comme on a pu le voir depuis le début, Anna semble quelque peu déconnectée. Mais j’ai aimé la voir réfléchir et analyser ces nouvelles sensations qu’elle ressent. Elle est perdue et malheureuse jusqu’à ce qu’elle mette le doigt sur ce qu’il se passe vraiment. Le tout est très bien mis en scène, et il est facile de comprendre Anna. La seule petite chose que je regrette, mais à laquelle je m’attendais, c’est qu’elle garde cela pour elle… A ce train-là, on ne va pas y arriver !



Pour nous changer un peu les idées, Minami Mizuno décide de nous embarquer dans des histoires plus tournées vers l’amitié. On retrouve différentes bandes qui finissent toujours par se retrouver avec nos quatre héros. J’aime aussi beaucoup voir ces scènes de la vie de tous les jours, ces moments d’amitié qui sont toujours très bien mis en valeur. Cela réchauffe le cœur et c’est vraiment ce que je recherche avec Rainbow Days.



La fin nous replonge dans la romance avec la Saint Valentin. Keiichi revient un peu au devant de la scène, notamment avec la sœur de Matsu… Je ne suis pas tellement fan de la tournure des événements, je dois avouer. Si le côté sadique de Keiichi ne me dérange pas, le voir se comporter avec Nozomi de la sorte… J’aurais souhaité voir l’inverse se produire en fait. Que Kei ne cherche pas à transformer Nozomi mais que Nozomi arrive à le rendre moins sadique. Déjà que c’est la petite sœur de l’un de ses meilleurs amis… mais si en plus il cherche à la faire « souffrir »… Je sais pas trop… On verra bien. L’auteur est tout de même plus dans le côté douceur, j’aurais donc peut-être une surprise.

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Rainbow Days, tome 10

Un tome très mélancolique et triste... Je ne m'attendais pas à cela, surtout que depuis le début du manga, il y a cette légèreté et cette bonne humeur qui perdurent. Cependant, elles sont plutôt en accord avec le déroulement des différents événements et cela ne fait pas de mal de voir nos héros sous un autre jour, moins solaire, plus réaliste en fin de compte.



Après la déclaration de Mochi, Anna est assez bouleversée. Elle ne sait plus où elle en est, et surtout, elle se rend compte que l'amour qu'il soit partagé ou pas, fait souffrir. Et la jeune femme, qui a encore cette naïveté et cette candeur ne se rend pas compte que c'est cela aimer. Ce n'est pas seulement cette sensation de bonheur et de légèreté, c'est aussi souffrir, même si les sentiments sont réciproques. Et sa souffrance se répercute sur les autres, sans qu'elle le souhaite vraiment. Du coup, même si cela est assez difficile à regarder, surtout que le pauvre Natsu se retrouve encore à devoir s'effacer pour un de ses proches, c'est aussi, comme je l'ai dit plus réaliste. On ne perd pas de la candeur habituelle, mais il y a aussi une certaine maturité qui s'installe et qui je l'espère perdurera sans pour autant être trop étouffante.



Le point extrêmement positif de ce tome reste Mary. Cela fait un petit moment que je n'ai pas dit dans mes critiques qu'elle m'agaçait, et je crois que l'on a franchi un cap maintenant avec ce personnage. La mangaka nous a donné l'occasion de mieux la connaître et la comprendre, cela fait beaucoup. Elle a aussi gagné en maturité, et le fait de côtoyer les garçons, a, je pense, beaucoup aidé. Elle n'est plus enfermée dans sa bulle, où celle Anna a de l'importance. Elle a beaucoup crié sur les garçons, elle pense à eux, a de petits attentions. Elle est aussi beaucoup plus consciente de certaines choses.



Le passage où l'on découvre son enfance et ce qui a conduit à son comportement actuel était très intéressant. Le fait qu'elle ose se confier à Matsu est aussi un grand pas en avant, autant pour elle que pour lui. Lui, parce qu'il perd son côté volage, et qu'on le voit plus sérieux et mature face à ses sentiments et de ce qu'il a envie de vivre avec la jeune femme, elle parce qu'elle perd ce côté "allergique" aux garçons. Nous la découvrons plus fragile et en manque d'amour sincère et durable. Mary a été abandonnée de nombreuses fois et cela de façon un peu brutale. Son manque de confiance en elle et dans les autres est donc tout à fait compréhensible. Elle est brisée et ne sait absolument pas comment passer ce cap. Elle y parvient un peu sans s'en rendre compte depuis qu'on la suit d'ailleurs, mais nous sommes loin du compte. Et alors que je ne l'appréciais pas du tout au début de la série, j'ai réellement envie de la voir évoluer et surtout trouver un équilibre et une confiance en soi.

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Rainbow Days, tome 8

Nous commençons ce tome huit avec la suite de la « romance » entre Kei et Nozomi. Je ne suis toujours pas convaincu par cette relation. J’aime beaucoup les deux personnages, cela n’a rien à voir avec eux et je serais même contente de les voir ensemble mais… Kei agit de façon assez tordu, et oui, je sais que ça fait partie de son caractère mais de là à vouloir faire souffrir l’autre… Nozomi, elle, s’investit beaucoup trop, dans le sens où elle est prête à limite tout laisser tomber pour être avec Kei. J’ai l’impression qu’elle renonce à elle, en un sens. Après, c’est sûrement moi qui me prends trop la tête avec ces deux-là !



Nous avons aussi un bref aperçu de la journée de la saint Valentin vu par Matsu et Mari. Au début, j’étais un peu perdue, car pour moi, c’était du passé et je me suis dit pendant quelques minutes que j’avais dû louper quelque chose… mais ensuite, j’ai trouvé cela intéressant. Surtout avec ces deux-là ! On voit que Mari évolue et elle me tape beaucoup moins sur les nerfs depuis quelques tomes, ce qui est un vrai soulagement.



La partie la plus intéressant réside tout de même dans le flash back qui nous raconte comment les garçons sont devenus amis. J’étais loin de m’imaginer cela. Pour moi, ils étaient potes depuis une éternité et je ne voyais pas le début de leurs relations commencer par des sentiments négatifs. Natsuki est celui qui a soudé tout ce petit monde, et c’est étonnant tout en étant une évidence en même temps. Ce garçon est juste adorable, ouvert et ne juge pas. C’est une crème… qui peut, contre tout attente, se mettre en colère ! Et rien que cela, ça vaut le détour ! C’est amusant de voir que leur dynamique repose en grande partie sur leurs différences et qu’il n’a suffit de pas grande chose pour les faire devenir les meilleurs amis du monde. Ce qui rend leur amitié encore plus spéciale à mes yeux.



La fin du tome me laisse de l’espoir, dans le sens où le voyage scolaire qui se prépare va peut-être faire bouger Natsuki. Nous sommes au tome huit, et il n’a toujours rien entrepris avec Anna… Mais une tierce personne pourrait changer la donne. Je n’ai pas trop d’inquiétude, vu que l’on connaît maintenant les sentiments d’Anna, mais la gentillesse et la maladresse de Natsuki pourrait tout faire capoter… On croise les doigts.

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Rainbow Days, tome 13

Un autre tome fort sympathique, même si l'on peut tout de même sentir un air de nostalgie qui risque de perdurer durant les derniers tomes. Nos héros grandissent et malgré les festivités la fin du lycée approche à grand pas. Fort heureusement, cela ne concerne pas une très grande partie du tome, et l'on peut enfin profiter de l'excellente nouvelle de ce volume treize (comme quoi, le chiffre ne porte pas malheur, loin de là) !



Minami Mizuno prend tout de même son temps pour continuer à faire mariner ses lecteurs... Elle est taquine, mais on le savait déjà. Néanmoins, l'attente est récompensée et de très jolie façon comme on pouvait s'en douter. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai eu l'impression de pouvoir enfin respirer. C'est idiot en plus parce qu'on connaît très bien les sentiments des deux personnages, mais Natsu se met tellement la pression que cela finit par être contagieux. Bon, cela ne change pas vraiment les caractères des deux héros non plus, et on a droit à des scènes très mignonnes mais avec toujours cette petite gêne et cette prise de tête attendrissante qu'ils ont. Alors que franchement, quand ils ne réfléchissent pas tous les deux, tout se passe tellement bien. Mais ils sont choux et c'est tout ce que l'on demande.



Pour le reste du tome, vu qu'il est tout de même beaucoup centré sur Anna et Natsu, on retrouve essentiellement des petites scènes entre amis, qui sont toujours aussi attendrissantes et drôles. Naoe ressort tout de même du lot. Déjà, j'ai l'impression que sa relation avec Yuki prend un autre virage. Je ne sais pas, c'est juste une impression et je me fais peut-être des idées, mais c'est comme si l'adolescent voulait passer à un niveau supérieur. Il ne voit pas leur relation comme une simple amourette du lycée, et il est plus démonstratif. C'est adorable venant de sa part car il n'est pas vraiment du genre à étaler ses sentiments.



Comme je le disais au début, on sent aussi que le lycée touche à sa fin. Naoe met le doigt dessus, étant le plus studieux et le plus préparé des garçons. Et c'était aussi une prise de conscience pour moi. C'est une page qui se tourne, ainsi que l'insouciance qui se perd d'un certain côté. Et cela fait un petit quelque chose. Déjà parce qu'on se rend compte que l'on va bientôt dire adieu aux garçons mais aussi parce que l'on sait tous que l'université ou la vie active a tendance à nous éloigner de nos amis. Ils ont beau être des personnages fictifs, j'ai quand même cette envie et espoir de me dire que malgré tout, ils seront toujours aussi soudés... Mais je m'emballe, il reste deux tomes encore. Néanmoins, mes sentiments prouvent que la mangaka a très bien fait son travail en créant un lien entre ses quatre héros et moi, l'une de ses lectrices. Quelque chose de pas si évident que cela à réussir.
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Rainbow days, tome 11

J'ai adoré ce tome onze. Et pourtant il ne fait pas partie des plus sereins et plus gais, mais il y a tellement d'émotions et une évolution positive par rapport aux "intrigues" que ce fut une lecture plus que plaisante. La mangaka arrive vraiment à bien à retranscrire ce que ses personnages ressentent et son trait fin et délicat sublime le tout. Nous sommes dans un shojo, et pas un Josei, certes, mais on voit tout de même qu'il y a un gain de profondeur depuis deux, trois tomes. Et j'adore cela, d'autant plus que l'équilibre est bien maintenu. Pas de dépression en vue, je vous rassure.



On commence par Kei et Nozomi. Je n'étais pas très fan de leur relation pour deux raisons. Déjà je trouve que Kei ne joue pas vraiment franc jeu et s'amuse plus qu'autre chose. Ensuite, Nozomi fait beaucoup de choix par rapport à Kei, donc celui de son école. C'est un peu extrême, même si ça reste mignon. Mais là, j'avoue que ce que j'espérais depuis un moment semble se profiler. Nozomi, dont on voit beaucoup plus sa vie quotidienne au lycée, me semble moins dans une optique 100% Kei. Elle a des amis, fait partie de clubs, vit sa petite vie de lycéenne normale. Et elle a aussi son petit caractère, qu'elle n'étouffe pas. Je suis donc plutôt rassurée de ce côté là. Quant à Kei, il change aussi. Il n'arrive pas à comprendre ce qui lui arrive (et nous non plus d'ailleurs...) mais on sent qu'il y a du changement dans l'air ! Et j'ose espérer que ce soit dans le bon sens, parce que clairement, ils sont mignons tout plein tous les deux !



On poursuit avec notre "carré" amoureux... et là, les choses sont moins sympathiques. C'est difficile à voir car que ce soit Anna, Mari, Natsu ou Matsu, les quatre adolescents souffrent. Mais la mangaka traite très bien cela et il n'y a pas cette frustration que l'on peut connaître dans les triangles amoureux habituels. J'aime particulièrement l'évolution de Mari avec cet "arc" et j'attends avec impatience de voir ce qu'il va se passer après sa révélation. Il y aura probablement de mauvais moments en perspectives pour nos héros, mais qui je l'espère finiront par aboutir à des fins heureuses...



L'auteur pensant probablement à notre petit coeur, nous finissons avec Tsuyo et Yuki ! C'est le couple stable qui paraît solide et pour lequel je ne m'inquiète pas du tout. En plus Tsuyo est un peu le Yoda du groupe. Studieux, attentif, donnant de bons conseils (même s'ils ne sont pas toujours écoutés). C'est le plus mature des quatre et pour le coup, on ne le voit pas autant, sauf quand la mangaka décide de le mettre en avant. Et franchement, je l'aime beaucoup, surtout qu'il y a plus que son air de bon élève tout sérieux. Alors quand j'ai vu qu'on allait nous raconter comment Yuki et lui étaient devenus le couple qu'on connait, j'ai dit OUI ! Sans surprise, c'est mignon, d'autant plus que Tsuyo est un peu un handicapé côté sentiments alors que Yuki est exubérante et pétillante. Mais elle arrive à comprendre Tsuyo, et aussi à le faire s'ouvrir aux autres. Il n'en donne pas l'air mais il est attentif et attentionné et ce sont toutes ces petites choses "ordinaires" dans leur relation qui font qu'on fond littéralement devant eux.



Maintenant, je veux la suite des histoires de nos trois autres compères ! Parce que j'aime beaucoup Tsuyo mais il est casé lui ! Il y a moins de suspens !

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Rainbow Days, tome 9

Bien que j'avais des attentes avec ce tome, qui sans grande surprise, n'ont pas été satisfaites... j'avoue, encore une fois, avoir passé un excellent moment avec les quatre copains de Rainbow Days. Je ne m'en lasse pas, j'ai même commander les quatre tomes qui me manquaient pour enfin avoir la série complète sous la main rapidement ! Donc oui, Natsu reste Natsu, mais en même temps, c'est pour cela que je l'adore. Donc, je vais rester patiente, surtout que notre jeune héros était sur le point de faire une avancée et que le destin (ce vilain) en a voulu autrement. Bref !



Ce tome neuf est consacré en totalité au voyage scolaire des terminales. Natsu et Anna n'étant pas dans les mêmes classes, les deux adolescents n'ont pas vraiment le loisir d'être ensemble, et cela mine énormément Natsu. Et il est mignon tout plein, même si cela lui gâche un peu son voyage au final. Mais c'est compréhensible, et je trouve d'ailleurs chouette que ses potes ne lui en tiennent pas rigueur. Ils lui font remarquer qu'il devrait cesser de s'inquiéter autant et profiter, mais le soutiennent aussi. D'ailleurs ce tome est encore une ode à l'amitié (oui, j'y vais fort !) et il y a plein de petits passages qui ont fait fondre mon petit coeur. Oui, que voulez-vous, moi dès qu'il y a de la camaraderie, je suis aux anges. Sans compter que ce ne sont pas des gestes ou des événements grandiloquents. Ce sont de petits choses, et je trouve que cela fait toutes la différence.



Avec le recul, il ne se passe pas forcément grand chose, par rapport à l'intrigue principale. Que ce soit Mochi ou Natsu qui essayent de faire leurs déclarations, il y a un peu un "je tourne en rond" et des situations manquées. Nous savons tous qu'Anna aime Natsu, mais je me dis que nous ne sommes pas à l'abri d'un retournement de situation. Du coup, j'ai une petite appréhension à chaque page (ou alors c'est Natsu qui me contamine...). Je n'apprécie pas Mochi, de base, et ce n'est pas parce qu'il est le rival de Natsu, c'est vraiment comportementale. Il est assez arrogant et certaines de ses phrases ou de ses actions me mettent un peu mal à l'aise quelque fois. Rien de très grave, mais je ne le sens pas. Il faut dire qu'en comparaison à Natsu, ils sont diamétralement opposés.



Le plus dans ce tome reste tout de même, et grâce à la pression que met Mochi, c'est que Natsu prend un peu du poil de la bête, et il y a des passages très très mignons entre lui et Anna. C'est une évidence que ces deux-là sont faits l'un pour l'autre. Ils sont juste adorables et il y a ce je ne sais quoi qui fait qu'ils sont en confiance et que tout cela est naturel. Je comprends que la mangaka veuille faire durer le suspens, c'est l'intrigue principale, mais j'espère que si le couple se forme, nous aurons droit à pas mal de passages pour les voir évoluer aussi.



Allez ! On passe direct au tome dix !

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Rainbow Days, tome 1

Malgré leurs différences, Natsuki, Tomoya, Keiichi et Tsuyoshi sont les meilleurs amis du monde. Leur vie s'écoule dans la bonne humeur entre les cours, les sorties et les conquêtes féminines.



Les tribulations amoureuses de quatre lycéens plutôt sympathiques. Natsuki est le romantique de la bande. Avide des conseils de ses amis plus expérimentés que lui, il s'empresse de ne pas les suivre et, guidé par sa seule naïveté, se fait avoir par une fille vénale. Il continue pourtant d'y croire et tombe sous le charme de la discrète Anna qui fréquente le même lycée que lui. A mille lieues de ces considérations à l'eau de rose, Tomoya est un adepte de la polygamie. Il multiplie les conquêtes et cumule les petites amies. Keiichi, quant à lui, ne s'épanouit que dans les relations SM.

Et Tsuyoshi, effacé et timide, est plus à l'aise derrière un écran que dans le monde réel.

C'est frais, c'est drôle, les garçons sont beaux et sympathiques et n'hésitent pas à se moquer d'eux-mêmes. Un manga sans prétention, léger, frivole, dispensable mais pas désagréable. Pour se vider la tête sans réfléchir.
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Rainbow Days, tome 5

Retour avec nos amis pour leur petit week-end de groupe. En un sens, je m’attendais à quelques avancements même si depuis le début la mangaka a décidé de prendre tout son temps avec ses personnages. Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis déçue, car il y a quand même du mouvement, mais il serait peut-être temps de passer la vitesse supérieur.



Ce qu’il y a de bien avec ce voyage, c’est que l’on peut voir nos héros dans une atmosphère plus neutre que celle du lycée. Ils sont de plus tous les huit ensemble sans les potentiels rivaux que l’on voit apparaître de temps à autre. Sans compter l’absence d’adultes ! Et mine de rien, nos adolescents se comportent en tout bien tout honneur. C’est ce que j’apprécie dans le manga. Il y a un respect que ce soit entre les garçons au sein de leur groupe de potes, mais aussi envers les autres. Kei a bien sûr un côté « déviant » mais là encore dans ce tome il nous prouve que cela n’en fait pas un dépravé qui ne sait pas se tenir. J’ai d’ailleurs hâte de voir ce qu’il va se passer avec Nono (sans que ce soit trop bordelines quand même…).



Du côté de Natsu et Anna… Rien de bien nouveau. Mais, j’avoue que leurs petits moments passés ensemble sont très mignons et ils apprennent vraiment à se connaître. Vu leurs caractères respectifs, je me dis que ce n’est pas plus mal, et puis cela permet d’avoir quelques scènes comiques sans compter les situations plutôt cocasses que cela engendrent avec les trois autres garçons. Je me répète, j’adore leur amitié. Ces quatre là sont diamétralement opposés mais alors cela n’a aucune incidence. J’approuve à cent pour cent.



Je ne peux pas éviter le sujet Mary… qui mine de rien finit enfin par changer un chouia. Rien d’extraordinaire mais un pas à la fois. J’ai quand même hâte que ses crises d’hystérie se finissent… Il faudrait réellement que l’auteur se focalise plus sur elle pour qu’on la comprenne vraiment. Je suis sûre qu’il y a des choses que l’on ignore ou sur lesquelles on passe totalement à côté et qui nous aideraient à la cerner.



Le dernier chapitre fait plus effet de chapitre bonus avec une histoire de fantôme. Très divertissante, elle n’apporte pas grand-chose en soi mais elle a le mérite d’être plaisante, drôle et mignonne.

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Rainbow Days, tome 1

Alors là, autant le dire tout de suite, je ne m’attendais pas vraiment à autant adorer ce titre. Pour la petite histoire, j’avais déjà testé l’anime disponible sur la plateforme ADN et j’avais vu 4 épisodes que j’avais plutôt bien aimé. Aussi, j’avais nourri l’envie de tester le manga pour voir un peu les différences. C’est un peu une sorte d’obsession chez moi, je veux toujours faire des tests, et ce sur de multiples supports^^



L’anime était très bon, mais je n’ai pas eu l’occasion de le poursuivre (j’attends désespérément que ADN propose de nouveaux abonnement pour me réabonner^^) et surtout, voulant tester le manga, je ne voulais pas trop me faire spoiler.



Et allez savoir pourquoi, je suis passé complètement à coté de la sortie du manga, si bien que c’est avec le Lovely Pack qui sort aujourd’hui que je me suis rendu compte que ce titre était déjà sorti depuis un moment. Pour info, le Lovely Pack est un pack de 3 manga pour le prix de 2 dans un joli étui cartonné. En général Kazé appelle ça un Starter Pack, sauf pour les titres Shôjo qui sont des Lovely Pack, mais le principe reste le même. Je teste d’ailleurs beaucoup de titres de chez Kazé grâce à ces supers offres ! Si vous m’entendez, sortez donc des packs sur Takane et Hana et Yo-Kai Watch 🙂



Bref, passons maintenant à ce qui vous intéresse aujourd’hui, à savoir, le contenu de ce premier tome. Nous suivons donc quatre adolescents qui vivent leur relations amoureuses de manières très différentes. Il y a Natsuki, le rêveur romantique qui est le personnage principal et qui est un peu naïf sur les bords. Tomoya lui est le tombeur de ses dames, il multiplie les conquêtes et n’hésite pas à sortir avec plusieurs filles en même temps (à ses risques et périls). Keiichi lui est un sadique adepte du SM. Il aime manipuler et menacer ses partenaires. Et le dernier de la bande est Tsuyoshi, un otaku qui vit à son rythme, et que l’on voit moins que les autres, surtout au début du tome car il cache sa petite amie au reste du groupe.



Ces quatre amis sont vraiment attachants, car tout est teinté d’un humour particulièrement réussi. Il n’y a rien de vulgaire ou d’obscène, non, même si certaines choses sont insinués, l’humour parvient à rendre le récit très agréable. Il y avait bien longtemps qu’un manga ne m’avait pas fait autant rire que celui-ci. Les réunions de ce petit groupe d’ado que se soit pour des révisions ou autre, conduisent toujours à des situations marrantes tout en faisant évoluer les personnages.



Les filles ne sont pas en reste car très vite, Natsuki va se prendre d’affection pour l’énigmatique mais attachante Kobayawa. Il y a également la meilleure amie de cette dernière qui va tourner autour de Tomoya, enfin c’est plutôt lui qui va lui tourner autour car cette dernière ne semble pas vraiment l’apprécier, chose à laquelle il n’est pas habitué. Et pour le dernier chapitre nous allons également faire la connaissance de la petite amie de Tsuyoshi, la belle et dynamique cosplayeuse Yukiko.



Après seulement un tome on se retrouve déjà avec sept personnages, qui à l’image du titre forment un arc-en-ciel qui n’ont rien avoir les uns avec les autres mais qui semblent se marier à merveille. Les dessins sont vraiment clairs, les traits sont fins et délicats, la découpe des cases est assez dynamique et sert parfaitement l’humour omniprésent. Il y a beaucoup de dialogues, comptez une bonne heure et demi pour finir le premier tome, mais ce n’est pas un soucis car tout passe par les diverses joutes verbales si bien qu’on ne vois pas le temps s’écouler.



L’édition de Kazé ne souffre d’aucun défaut (comme toujours j’ai envie de dire) et nous avons même droit à deux chapitres bonus avec une histoire indépendante, et une autre mettant en scène les personnages de Rainbow Days dans une situation décalée. J’ai bien aimé ces petits bonus, mais j’aurais préféré avoir un cinquième chapitre de l’histoire principale à la place tant celle-ci est vraiment excellente.



Dynamique, frais, drôle, attachant et avec de beaux graphismes, ce premier tome de Rainbow Days est un manga parfait pour se détendre et pour un passer un agréable moment sans prise de tête. Que demander de plus ? La suite peut-être 😉


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Rainbow Days, tome 3

Après un deuxième tome que j’avais trouvé un peu en deçà du précédent avec des chapitres assez décousus, ce troisième tome revient aux bases de la série, et c’est tout de suite bien mieux. De plus, nous n’avons pas de chapitres bonus inutiles, ce qui en fait donc le tome le plus dense depuis le début du manga.



Et c’est très bien car les relations entre les différents personnages sont bien plus développées et on commence e à vraiment mieux les apprécier, même Mari (même si elle reste une tête à claque).



Dans le premier chapitre nous nous concentrons sur Tsuyo et Yuki, le couple d’otaku qui se préparent pour le Comiket. Entre l’un qui travaille sur son manga, et l’autre qui se fabrique deux costumes (elle est cosplayeuse) ils se retrouvent vite débordés et demandent de l’aide à Natsu, Keiichi et Tomoya. J’ai trouvé ce chapitre particulièrement réussi, très drôle, car même avec toute la bonne volonté du monde Keiichi et Tomoya sont un peu boulets sur les bords, dans le bon sens du terme bien évidemment. Hilarant.



Dans les chapitres suivants, la mangaka va faire en sorte qu’Anna et Natsu se rapprochent au cours d’une sortie à la plage que j’ai trouvé particulièrement réussie. Elle va également ajouter un rival avec un camarade de classe d’Anna, mettant le pauvre Natsu dans une situation ingérable. La relation entre Tomoya et Mari va également avancer, et même si je ne l’apprécie pas encore, son personnage commence à devenir intéressant.



Rien de bien novateur, c’est un shojo de type tranche de vie, on retrouve des scènes vues maintes et maintes fois, mais ça fonctionne toujours aussi bien. Je lis actuellement Nisekoi, et même si le pitch de départ diffère un peu, on retrouve la même construction avec tous ses adolescents qui se jaugent, qui s’apprécient, certains ouvertement, d’autres en secret, et pour ma part, c’est typiquement ce que je recherchais sachant que Nisekoi va se terminer dans deux mois.



Rainbow Days ne révolutionne pas le genre, il utilise des codes déjà-vus mais il le fait bien et moi cela me suffit amplement. De plus, les dessins sont très beaux, la lecture se fait avec une grande facilité à tel point que je regrette déjà d’avoir terminé mes trois tomes (^-^)


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Rainbow Days, tome 1

Quel plaisir de lire un shojo où les garçons sont les héros. Je me suis tout de suite attachée à Natsuki, le romantique dont la personnalité est la plus « normale » pour moi. Mais j’ai aussi aimé les autres personnages aussi même s’ils ont tous des particularités.



En tout cas l’humour est bien présent et j’ai beaucoup apprécié cela. Entre Tomoya qui un vrai playboy et Keiichi qui est un sadique, les blagues fusent avec Natsuki qui ne comprend pas leurs tendances. Tsuyoshi, l’otaku, est un peu moins présent dans ce premier tome, j’espère qu’il le sera dans les prochains tomes.



Les filles aussi ont leur rôle dans ce manga, j’aime beaucoup la nonchalance de Anna qui contraste avec le caractère passionné de Natsuki. Il y a aussi Mari, qui déteste les garçons et le mangaka indique clairement dès le départ qu’une histoire est possible entre elle et Tomoya.



En bref : c’est un premier tome qui a tenu toutes ses promesses. Les garçons sont à l’honneur dans ce shojo dont j’ai hâte de lire la suite.
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Rainbow Days, tome 2

près l’excellente découverte du premier tome, je n’ai pas trainé pour lire le deuxième ! On retrouve comme dans le volume précédent, quatre chapitres plus un chapitre bonus sur une histoire courte qui n’a rien a voir avec Rainbow Days.



J’ai bien aimé ce deuxième tome, mais les chapitres étaient découpés d’une manière assez particulière, ce qui fait que ma lecture à été un peu moins agréable que dans le premier tome.



Le premier chapitre se centre sur Keiichi qui est le seul à ne pas avoir de petite amie, et sur sa manière de gérer la situation. J’ai beaucoup aimé ce chapitre car il creuse ce personnage qui apportait beaucoup d’humour dans le tome précédent mais qui n’était pas assez développé à mon gout.



Le deuxième chapitre n’a pas le même titre que les autres. Si jusque-là les chapitres se nommaient « Rencard #1, Rencard #2 etc… » ce chapitre s’appelle « Rainbow Days Extra » et nous raconte une histoire bien sympathique, uniquement centrée sur les garçons et sur leur forte amitié. Un chapitre très plaisant, mais dans lequel on ne parle à aucun moment des filles. C’était assez déstabilisant, j’ai eu l’impression d’avoir une sorte de chapitre Hors-série.



Lors du troisième chapitre, « Rencard 5 », l’intrigue principale reprend avec le festival scolaire puisque nous somme en été. Nous assistons aux premières tensions, incompréhensions et quiproquos entre Natsu et Anna. Un chapitre une fois de plus très drôle, et qui développe un peu plus Natsu qui est le personnage qui apporte vraiment la touche de romantisme au titre.



Le dernier chapitre est différent des autres lui aussi, puisqu’il s’appelle « Rainbow Girl » et qu’il se concentre comme vous vous en doutez, sur les trois filles du groupe. Anna et Mari croisent Yukiko dans un salon de thé, et c’est l’occasion pour les trois jeunes femmes de faire enfin connaissance. La rencontre entre Yukiko et Mari est assez explosive à cause de cette dernière qui est une petite peste nombriliste. Ce chapitre est très drôle, même si on a également l’impression qu’il est un peu hors catégorie.



Je ne pense pas que nommer ces chapitres avec des noms différents soit une bonne idée car on sait toujours sur quoi on va tomber et ça gâche un peu la surprise. Si on compare ce manga avec Nisekoi qui bien qu’étant un shonen, utilise à peu près les mêmes codes et dans lequel les chapitres s’appellent « Clé n°1, n°2 etc… » on remarque que les chapitres spéciaux passent mieux dans Nisekoi car ils ne sont pas annoncés. Il est d’ailleurs fréquent qu’on en trouve plusieurs dans un même tome sans que cela dérange. Dans Rainbow Days, je pense que la mangaka aurait du prévenir car cela aurait évité au lecteur d’être surpris.



Maintenant que l’on sait comment l’auteure fonctionne, ça ne sera plus un soucis car même les chapitres spéciaux sont d’excellente qualité, en fait, je me demande pourquoi elle change de titre car au final cela n’apporte rien.



Un excellent deuxième tome qui confirme tout le bien que je pensais lors de ma lecture précédente. Cette série est fraiche, détendante et même si elle n’est pas particulièrement novatrice, elle fait le job, et c’est tout ce qu’on lui demande.


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