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Citations de Morgane Caussarieu (85)


C’est amusant de parler avec quelqu’un qu’on n’avait pas envie de manger
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– Mais attention, vous passez plus de temps à flirter et plaire à la ronde qu'à veiller sur Barbie.
– J'y passe bien assez de temps. Assez pour qu'elle s'imagine que je suis un psychopathe obsédé par elle.
– Et vous l'êtes ?
– Psychopathe ? Bien sûr !
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"L'oublie, c'est quelque chose de salutaire, pour notre race, reprit-il. Cela nous évite de retourner sans cesse sur le passé, d'être engloutis par la nostalgie. La nostalgie, c'est terrible, la nostalgie peut tuer à la longue. Mais il y a une chose que je ne désire pas oublier...
-Et c'est quoi cette chose ? murmura Lily.
-Ton visage."
Et Lily vit que les yeux de Damian s'étaient emplis de larmes rouges. Puis il se leva de la balançoire et recula de quelques pas, s'enfonçant dans l'obscurité, jusqu'à être happé par la nuit.
Lily avait une boule dans l'estomac. Damian venait de prononcer la chose la plus gentille qu'on lui ait jamais dite.
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p.239.
"Je tue, c'est vrai, lui avait dit Damian la veille, mais je ne suis pas totalement mauvais pour autant : je procure la petite mort tout en dispensant la grande, la définitive. Qui ne sacrifierait pas quelques années de sa vie pour partir sans douleur ? Tant qu'à mourir, puisque tel est votre destin, pourquoi ne pas le faire au creux de mes bras, plutôt que malade, vieux, ou à la suite d'un banal accident ? Si tu y réfléchis bien, c'est une chance que je vous offre."
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p.209.
Il était son père,elle avait besoin de lui. Elle serait perdue sans lui. Et elle le savait inconsciemment. C'était pour ça qu'elle n'avait jamais osé demander à Damian de le punir. Par par timidité ou par crainte qu'il refuse ou se braque, ou qu'il la trouve horrible de demander un truc pareil. Parce qu'elle avait eu peur qu'il le fasse vraiment. Parce que malgré son histoire de gentil vampire, elle l'en sentait tout à fait capable.
Elle ne se voyait pas rester dans cette maison juste avec sa mère. Ni vivre dans la rue. Seule. À la merci des autres. Le soir, son père était un monstre, mais le reste du temps, c'était un papa aimant. Son principal soutien. Elle n'avait que quinze ans, bordel !
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p.183.
Et ces fachos de flics qui ne bougeaient pas le petit doigt.
Ah, pour taper sur la gueule des étudiants qui manifestent, ils étaient efficaces, mais pour juguler un massacre, il n'y avait plus personne ! Fleur avait honte, parfois, que Pauline travaille dans la police.
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p.147.
Elle voulait mourir, encore plus qu'elle voulait causer la mort. Aucune vengeance ne la soulagerait vraiment.
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— Ah bon, vous me trouvez beau ? s'étonne le journaliste, qui ne peut s'empêcher de se sentir flatté.
Le vampire lui adresse un sourire séducteur, et le journaliste rougit. D'un coup, il lui en veut un peu moins, il est prêt à passer l'éponge sur son racisme, sur son étroitesse d'esprit. Même sur les menaces de mort.
C'est que le vampire est si beau. Et le journaliste se sent soudain grandi, d'avoir été remarqué par un être au physique parfait. L'espace d'un instant, il comprend la puissance des principes esthétiques énoncés par le vampire. Puis il se reprend et se trouve bien bête. Non, il ne pardonnera pas tout à ce monstre, sous prétexte qu'il est sublime. Ou peut-être que si ?
Il se donnerait des baffes.
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De toute façon, je ne raconte jamais rien à Papa ni à personne, je garde tout pour moi, du moins les trucs importants. Y a qu’à toi que je dis tout.
Enfin presque tout.
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Cet épisode ne t’aide pas à dormir, bien sûr. Tu guettes les bruits de la maison. Les craquements des pas de Jonathan sur le plancher. Des pas légers, agiles, que tu ne reconnais plus. Jonathan était si lourdaud avant. Si maladroit et empesé. Mains il ne se remontre pas à ta porte. Tu as si peur pour lui. Si peur. Encore plus que pour toi.
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Le Baron a élu domicile à La Nouvelle-Orléans, continua -t-elle. Voilà pourquoi celle-ci est un véritable nid à suceurs de sang miniatures. Ici, les adeptes du vaudou les nomment "gédés". Samedi est leur père spirituel, leur protecteur, oui mais ils doivent lui obéir. Et tu peux me croire, ils obéissent !
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Survivre seul.
A tout juste dix ans.
Un travail à temps plein, un travail d'adulte, et on ne l'y avait pas préparé. C'était arrivé du jour au lendemain. Comme si Mom, même si elle était restée, était aussi partie avec P'pa. qu'elle avait démissionnée de son poste de Maman. Qu'elle faisait juste semblant d'être encore là...
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La violence de mon extase m’avait fait tomber à genoux , entraînant ma proie dans la chute. Mes dents malmenèrent la plaie en se retirant, produisant un bruit de papier qu'on déchire
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Dehors rien ne bougeait. Je savais que c’était ridicule , mais je n'arrivais pas à me défaire de ce sentiment : Celui d’être constamment épiée.
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Tes yeux, souffla-t-il. On pourrait rester des heures à les contempler. Il y a tellement de choses à l’intérieur. Des choses à la fois belles et terrifiantes... Tu ne clignes jamais des paupières...
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Comme la Petite Sirène qui subit des douleurs atroces à chaque pas sur ses jambes toutes neuves, je devais souffrir pour être humain. C’était le prix à payer pour ne plus dépendre des autres, ou plutôt, du sang des autres. Je voulais retrouver la maîtrise de la vie. Ne plus être cette créature boulimique, impuissante face à l’hémoglobine, gavée à ras bord de plaisirs égoïstes, trop fugaces pour combler mon vide intérieur.
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Les sons deviennent palpables autour de Goldie et de la main elle en trace les contours, tandis que, campée sur ses deux jambes, bassin en avant, elle fait passer son poids d’une pointe de pied à l’autre, non plus guidée par son cerveau mais par la musique. Son corps fait à présent partie d’un tout, partie du club, partie du son. Les variations de lumière noire activent la drogue insidieusement, comme programmées pour. Elle flotte dans une mer de brouillard, plus grand-chose n’existe à part elle, la techno, et Dorian.
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Avec l’arrivée en masse de la kétamine, les pieds se sont solidement vissés au dancefloor, la gravité est devenue trois fois supérieure à la normale, les bouches se sont tues, incapables d’articuler le moindre son cohérent. Enfin, ces effets un peu gênants n’arrivent surtout qu’aux néophytes, après c’est comme tout, on s’habitue: on réapprend à bouger avec ce scaphandre encombrant, à babiller comme un nouveau-né. Faut un peu de métier. Et du métier, Goldie en a à revendre.
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