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Critiques de Nathan Hill (177)
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Les fantômes du vieux pays

Je souhaite tout d'abord remercier Babelio et les éditions Gallimard de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage.

C'est le premier roman de cet auteur célébré aux Etats Unis lors de sa sortie, à juste titre.

J'ai adoré ce livre que j'ai complètement dévoré. Difficile de s'arrêter tellement la lecture en est addictive.

Nous sommes plongés tour à tour dans l'enfance de Samuel avant que sa mère ne les quitte, puis dans l'aventure de sa mère Faye à Chicago, le tout en passant du présent au passé.

L'écriture de l'auteur (et la traduction ensuite) est merveilleuse, c'est fluide tout en étant précis, percutant et amusant. Il nous embarque dans son récit, passe du présent au futur, d'un personnage à l'autre, sans jamais nous perdre. Ponctué de moments clés qui nous donnent envie de continuer pour avoir le fin mot de l'histoire, ce livre est un vrai plaisir de lecture, et une vraie réussite pour son auteur. Quel excellent premier roman!

Je suivrai dorénavant Nathan Hill avec intérêt!
Lien : https://piccolanay.blogspot...
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Les fantômes du vieux pays

Ce roman fait parti de ceux que l'on adore ou qui nous laisse sur notre faim.

Tout était pourtant réuni pour une belle réussite. L'intrigue est bonne. Particulièrement bien amenée dès le début du roman. Le personnage de Samuel est très drôle. J'ai ri des le début. La lecture était très agréable jusqu'au milieu du roman ou j'ai eu envie d'en venir au fait et de comprendre l'histoire de Faye.

Au lieu de cela l'auteur se perd dans des détails dès plus ennuyeux...que j'ai passé à coup de dizaines de pages..Alice m'a réveillé dans cette lecture. Son personnage est la clé de cette histoire. On enchaîne les clichés américains, les manifestations, les protestations contre la guerre au Vietnam et les conspirations politique dans une chronologie certes intéressante.

La révélation de fin aurait également puis être un chef d'œuvre s'il ne tombait pas dans le pathos dramatique de l'américain en quête de sens.

Une grande déception donc.



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Les fantômes du vieux pays

Une lectrice dont j'apprécie fort les avis m'a conseillé Nathan Hill les fantômes du vieux pays. J'ai commencé avec entrain les 953 pages de l'édition de poche un jour de panne d'électricité (à la lampe frontale) et avec d'autant plus d'appétit que je devais le rendre rapidement.

Les travers de la société américaine, les années 68 vues par le fils d'une étudiante soixante-huitarde, la vie des hyper-riches ou hyper-doués, les dérives pédophiles de certains éducateurs, l'habileté du fil narratif (cousu de fil blanc), tout cela m'a laissée dans le profond ennui de visions stéréotypées sans aucun intérêt (malgré l'abondante documentation que l'auteur cite dans ses remerciements).

Il n'y a qu'un personnage digne d'intérêt, c'est l'étudiante menteuse, paresseuse et perverse qui réussit à faire virer son prof.

Faîtes comme vous voulez, si vous n'avez rien d'autre à faire.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Les fantômes du vieux pays

Un livre facile à lire, une histoire qui tient en haleine tout au long des 950 pages !! Une image de la société à des instants précis qui nous évoque systémiquement quelquechose. L'auteur pointe avec tendresse et humour les travers de chaque individu, ce qui le fait avancer ou au contraire le bloque totalement. La vie, quoi.
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Les fantômes du vieux pays

Extraordinairement inventif et à l’écriture limpide - il faut d’ailleurs féliciter ici le travail de la traductrice - LES FANTÔMES DU VIEUX PAYS est un grand roman américain, profond et sentimental. Une découverte extraordinaire que je ne suis pas prêt d’oublier.
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Les fantômes du vieux pays

A l’instar d𠆚utres lecteurs à l𠆚vis desquels je me range, ce livre se lit relativement bien, il y a de la matière et des bonnes idées, mais reste trop long à mon goût... il y a facilement 200 pages de trop... dommage, c𠆞st bien écrit et l’intrigue accrocheuse...
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Les fantômes du vieux pays

Seigneur, quel bouquin assomant !

Que c'est long...Insipide, les personnages m'ont ennuyé, je les ai trouvé falots, tristes, dénués d'empathie.

Et la construction, parlons-en : Plusieurs histoires viennent se raccorder au scénario, une étudiante givrée qui veut éjecter son professeur, des accords des jeux videos, des aventures pseudo-sexuelles entre un flic et une hippie...

Que vient apporter tout ce fatras à l'histoire ?

Sans parler des changements d'époque et de personnes au fur et à mesure du récit.

Non, décidément je n'ai pas pu m'accrocher.

L'ensemble est absolument dénué de la moindre fantaisie. L'humour ? Connais pas !



Bref en ce qui me concerne, un vide sidéral....

Mais ce n'est que mon avis.
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Les fantômes du vieux pays

Samuel, professeur, un peu écrivain et grand amateur de jeux vidéos, part à la recherche d’une mère qu’il a peu connue. Faye, indépendante et amoureuse de poésie, marquée par les mouvements féministes de 1968, tente quant à elle d’échapper à son passé. Ces deux destins croisés sont rejoints par d’autres personnages tout aussi troublants : un ami téméraire profondément blessé, une jolie violoniste inaccessible, un éditeur et ancien amant, ainsi qu’un esprit fantomatique, héritage familial venu du froid.



Ce livre m’a été conseillé par mon libraire et j’ai tout de suite accroché à l’idée d’un personnage principal fan de jeux vidéos, écrivain et à une plongée dans les États-Unis des années 60 aux années 2000. Les histoires se croisent, et au fur et à mesure que Samuel revient sur son passé, nous découvrons l’histoire de sa mère et certains moments de l’histoire des États-Unis comme les émeutes à Chicago. J’ai beaucoup apprécié l’aspect historique, le retour sur le féminisme des années 60, les quelques passages liés à la Norvège et ses légendes (et l’intervention du mystérieux Nix), l’entrée dans le monde geek, le questionnement sur l’amour maternel et le relation mère-fils. L’auteur arrive à mêler différents genres, différents pays, différentes cultures et différents sujets d’actualité avec aisance, sans que cela soit dissonant. L’écriture est agréable, et même si l’ouvrage approche les mille pages, il se lit avec beaucoup de plaisir.
Lien : https://levonslencre.com/202..
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Les fantômes du vieux pays

Ce livre est une pure merveille ! Les personnages, l'intrigue qui rebondit d'une époque à l'autre, de révélations en révélations, tout s'articule parfaitement dans ce premier roman, je n'oublierai pas de sitôt Samuel et sa mère Faye, Charles Brown, Alice...

Nathan Hill est un grand auteur prometteur.
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Les fantômes du vieux pays

Une bonne surprise que ce roman qui décrit avec férocité les dérives de nos sociétés obsessionnelles et individualistes, je le conseille vivement.
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Les fantômes du vieux pays

Une bonne lecture, on reste dans l'attente jusqu'à la fin du roman où nous avons enfin les explications espérées.

Un bon roman, mais je ne l'ai pas non plus trouvé "super génial" comme la majorité des lectures qui ont pu l'encenser.
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Les fantômes du vieux pays

15 ans après "Les Temps où nous chantions" de Richard Powers, je découvre un autre monument de la littérature américaine. Dans "Les fantômes du vieux pays", Nathan Hill brosse un tableau de la fin des années '60,et en contrepoint celui de l'époque actuelle. Il n'explique rien, ne démontre rien, mais il n'est pas une page qui ne suscite questionnement, réflexion et sourire. S'empresse d'en rire pour ne pas être obligé d'en pleurer, comme disait Beaumarchais! Sans parler de la trame romanesque proprement dite qui accroche. Seules les limites de la résistance physique sont causes du fait que j'ai mis deux jours pour lire ce chef-d'oeuvre. Le lâcher fut presque aussi dur que de quitter Elfscape!
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Les fantômes du vieux pays

Avant que je ne lise « Les fantômes du vieux pays », c'était un gros livre ; maintenant que je l'ai lu, c'est un Grand Livre...
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Les fantômes du vieux pays

Je suis très partagée concernant ce roman.

On sent à quel point l'auteur est à l'aise avec les mots, et je reste très impressionnée par sa virtuosité, sa maîtrise en la matière. Il a un humour très subtil et corrosif que j'ai beaucoup apprécié. Il ne s'interdit aucun sujet et tâcle volontiers la politique, les jeux vidéos, les réseaux sociaux.



Voilà pour le positif. Après j'ai quand même mis trois semaines, voire un mois, à le lire, ce qui ne m'arrive jamais... 

Peut-être parce que c'est un livre exigeant du point du vue stylistique et que mes neurones n'étaient plus de première fraîcheur après une longue journée de travail. Peut-être, oui.

Peut-être aussi parce que l'alternance passé/présent, le changement de point de vue en milieu de chapitre rendent le tout décousu et pas forcément agréable à lire quand on ne le lit pas d'une seule traite.



J'ai donc fini "Les fantômes du vieux pays" avec un certain soulagement car l'effort permanent demandé m'a en partie gâché le plaisir de lecture.
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Les fantômes du vieux pays

Une dame âgée agresse un homme politique en lui jetant des cailloux. Samuel Anderson, professeur d'anglais, joueur en secret d'un jeu vidéo, découvre avec stupeur qu'il s'agit de sa mère, partie depuis des années. Une quête commence alors pour lui : plonger dans l'histoire familiale et aussi dans celle de son pays, les Etats-unis de 1968 à nos jours et essayer de comprendre ce qui a poussé sa mère à l'abandonner.



Emprunté par hasard, ce livre fut une belle surprise. Les secrets de famille et les relations mère-fils sont au cœur du roman avec en même temps une belle tranche de vie de l'époque. On se laisse captiver.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Les fantômes du vieux pays

Une fresque baroque et foisonnante pour relier l’Amérique de 1968 à celle d’aujourd’hui, en addiction terminale et maladive.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2017/09/26/note-de-lecture-les-fantomes-du-vieux-pays-nathan-hill/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Les fantômes du vieux pays

Aux USA, le gouverneur Parker, pressenti pour les présidentielles, est agressé par une femme qui lui jette une poignée de gravier dessus. Samuel, prof d’anglais, accaparé à la fois par son jeu vidéo préféré et par les déboires qu’il a avec une élève qui a triché n’en entend parler que plus tard. Contacté par son éditeur, celui-ci lui propose d’écrire la biographie de celle qu’on appelle Calamity Packer, et qui s’avère être la mère qui l’a abandonné lorsqu’il avait 10 ans.



Un premier et énorme roman de plus de 700 pages. Très américain, il ne plaira pas à tout le monde, mais j’ai passé un bon moment avec. La construction narrative nous fait passer d’un personnage à un autre, d’un période à une autre, mais avec à chaque fois plusieurs chapitres qui nous permettent de nous attacher aux personnages et de ne pas se sentir perdu. Les sujets abordés sont très nombreux (relation mère-enfant, traditions, guerre, monde de l’édition, jeux vidéos, amour de jeunesse, etc), on sent que c’est un peu un premier roman dans lequel l’auteur a voulu transmettre beaucoup de choses, mais cet éclectisme permet également de ne pas se lasser. Qu’il s’agisse de l’enfance de Samuel, ou de son présent; de l’histoire de sa mère ou de celle de Pwnage un geek qui passe sa vie sur son jeu vidéo, les portraits sont divers et assez réalistes.



Alors, c’est sûr que ça fait un bon gros morceau, j’ai d’ailleurs mis pas mal de temps à le finir, mais ça a été une lecture agréable, un peu comme une série américaine ! A découvrir !



Vous êtes prêts pour le grand saut ?
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Les fantômes du vieux pays

Ce pavé de plus de 700 pages est typique de ces romans américains qui partent d'un point A pour arriver à un point B en passant par des points dont on n'imaginait même pas qu'ils pouvaient être aussi nombreux. A la fois roman avec une intrigue, voire même du suspense concernant le passé de l'ascendance de Samuel, réflexion sur divers sujets comme la pornographie ou les promesses à respecter ou pas, avec des variations dans la forme et le style, ce n'est pas un roman que nous avons en main, mais plusieurs. C'est souvent brillant, parfois un peu longuet, mais cela reste, dans l'ensemble, un très bon roman. J'ai beaucoup aimé les passages portant sur l'enfance de Samuel et notamment ses liens avec les jumeaux, mais aussi la partie se déroulant en Irak. Sans faire de la psychologie de bas étage, il m'a semblé que le passage sur cet enfant victime devenu bourreau était particulièrement réussi. D'ailleurs Nathan Hill a un don particulier pour croquer les personnages, surtout me semble-t-il, les personnages secondaires: Laura l'étudiante, m'a rappelé quelques petites garces croisées ici ou là. Alice, l'amie de la mère de Samuel, auteure de la phrase que je cite en ouverture de ce billet et Bishop, le jumeau, sont des personnages qui m'ont passionnée et touchée. L'ensemble varie dans une gamme allant du drôle à la gravité, parfois dans la même scène, comme par exemple dans la scène du chameau. Et puis, il y a ces caricatures (en fait, non, ce ne sont pas des caricatures, c'est souvent la réalité) de notre société:

Il lui suffisait de sélectionner une émotion parmi les cinquante émotions standard, de l'associer à une photo, un petit mot ou les deux, et de guetter l'afflux de messages de soutien.

Mais voilà que pour la première fois, les cinquante émotions standard lui semblaient limitées.
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Les fantômes du vieux pays

Été 2011 : Samuel Anderson est un jeune enseignant à l’université de Chicago et par ailleurs adepte d’un jeu vidéo, Elfscape, qui occupe tout son temps libre. À tel point qu’il est passé à côté d’un évènement qui fait la une des médias et du Web : sa mère, Faye Andresen-Anderson, qu’il n’a pas revu depuis qu’il a onze ans, a agressé à coup de gravillons le gouverneur Paker, candidat à l’investiture présidentielle. Elle est devenue quasiment l’ennemi public numéro un, surnommée Calamity Packer et transformée par la rumeur en une HIPPIE EXTRÉMISTE, PROSTITUÉE ET ENSEIGNANTE AYANT CREVÉ LES YEUX DU GOUVERNEUR.

Contacté par l’avocat de Faye qui lui demande d’écrire une lettre en faveur de sa mère afin d’amadouer le juge, Samuel commence par refuser, se sentant incapable d’écrire quoi que ce soit à propos de cette femme qui l’a abandonné et dont il ne sait rien, et n’ayant surtout pas envie de le faire. Mais un rendez-vous avec son éditeur l’oblige à reconsidérer sa position. En effet, suite à la publication d’une nouvelle qui avait rencontré un certain succès, Samuel a perçu, plusieurs années auparavant, un à-valoir conséquent contre la promesse d’écrire un livre, dont il n’a, dix ans plus tard, pas écrit le premier mot. En revanche, il a bien sûr dépensé l’argent pour acheter sa maison, qui entretemps a vu sa valeur divisée par trois ou quatre. Incapable de rembourser l’à-valoir, Samuel, pris à la gorge, propose alors d’écrire un livre-confession sur sa mère, la célèbre Calamity Packer. L’écriture de la lettre de louanges devient alors le prétexte bienvenu pour une première rencontre avec celle qu’il n’a plus vue depuis vingt ans.



Voilà le résumé d'une petite partie de ce gros roman de 700 pages, le fil conducteur d'une histoire qui va beaucoup s’en éloigner.

D’abord dans le temps, en remontant à différentes périodes : l’enfance de Samuel et plus particulièrement en 1988, lorsque Faye a déserté le foyer. Puis, ensuite, en 1968, lorsque Samuel va découvrir les raisons qui ont poussé sa mère à quitter son Iowa natal pour aller étudier à Chicago, où se déroulaient de nombreuses manifestations contre la guerre au Vietnam, et celles qui l’ont ramenée dans l’Iowa à peine un mois plus tard pour épouser le père de Samuel. Il y aura même une incursion dans les années 1940 lorsque Faye s’interrogera sur la jeunesse de son père, qui lui aussi a tout laissé derrière lui en Norvège, son pays de naissance.

Ensuite la narration prend également des libertés avec l’intrigue principale, en s’intéressant à des personnages à première vue secondaires, comme Laura, une étudiante de Samuel, experte dans l’art de la triche et de la manipulation, ou bien Pwnage, grand maître d’Elfscape et symbole particulièrement poignant de l’addiction aux jeux. En 1988, c’est Bishop Fall, un copain de classe de Samuel et sa sœur Bethany qui amènent quelques digressions tout à fait bienvenues. En 1968, à Chicago, la rencontre d’Alice, très impliquée dans le mouvement protestataire, et de Sebastian, responsable d’un journal militant, sera fondamentale dans l’évolution de Faye.



Finalement, ces digressions contribuent à élaborer un roman très bien construit, où les mystères s’éclaircissent les uns après les autres, alors qu’au départ, on avance complètement dans le flou, aux côtés de personnages qui paraissent assez déjantés et soumis à des angoisses qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes, comme Samuel et Faye. La recherche des origines va permettre à l’un comme à l’autre de comprendre l’influence de l’histoire familiale et des vieilles légendes scandinaves. C’est aussi un roman sur l’importance des choix que l’on fait à des moments critiques de la vie et sur les conséquences de ces choix. Et dans la vraie vie, il est hors de question de revenir sur ses pas et d’explorer un autre chemin, comme on peut le faire dans les livres dont vous êtes le héros.



Après un début de lecture qui m’a laissée perplexe - les deuxième et troisième chapitres sont consacrés aux expériences de jeu de Samuel et de Pwnage dans l’univers d’Elfscape et je ne suis pas du tout fan de ce type de jeux – j’ai été embarquée dans ce roman multiforme, plein d’humour et de dérision, qui pointe les contradictions de la société américaine qui font peur quelquefois. Une belle expérience que je recommande vivement, et ce n’est pas seulement parce que j’ai reçu ce livre gracieusement que je le fais !
Lien : https://ruedesiam.blogspot.f..
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Les fantômes du vieux pays

Samuel Anderson, professeur de littérature est dans une mauvaise posture au sein de son université, face à une étudiante bien décidée à se défendre face à ses accusations de tricherie.

Perdu dans sa vie professionnelle, mais aussi personnelle, il découvre pourtant avec stupeur que sa mère a agressé en public un homme politique candidat à la présidentielle.

Or, sa mère l'a abandonné lorsqu'il avait 11 ans. C'est donc sans vergogne qu'il propose à son éditeur, en passe de l'assigner au tribunal pour non respect de contrat, d'écrire sur elle et peut-être régler son solde de tout compte.

Le voilà donc plongé dans son histoire familiale et celle de sa mère afin de comprendre son geste public - l'agression - mais aussi son geste privé - l'abandon de son fils.



Ce livre est en tout simplement brillant. Brillant dans le jeu des personnages. Brillant dans l'écriture. Brillant dans la construction. Brillant dans la narration.



Nathan Hill réussit avec brio les transitions : de l'insurrection étudiante des années soixante à la description des effets de réseaux sociaux, en passant par l'évocation d'une vie de looser ayant pourtant coché toutes les cases de l'apprentissage.



Ce n'est pas un "roman chorale" et cependant, chaque personnage, même secondaire, est réellement traité. Et chacun de ces personnages apporte une pièce au puzzle. Alors, certes, le puzzle est un peu dense, mais quel plaisir d'aller au bout.



Un coup de coeur absolu pour un roman magistral. Oui. N'ayons pas peur des superlatifs.
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