AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nathan Hill (177)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les fantômes du vieux pays

Je viens de terminer ce roman, commencé  en octobre 2020, ponctué  de pauses... J'en  attendais beaucoup , trop peut être . L'auteur,  Nathan Hill a mis 10 ans pour écrire ce roman de 960 pages. Avec bien sûr  des faits historiques  et inventés,  romancés  dont il nous les expliquent en remerciement. 



Son roman a été colossal,  beaucoup de travail  d'écritures,  de lieux,  de pensées, riche en personnages bien décrits.  Des situations  difficiles aussi mais j'étais  toujours  en attente de quelque  chose  de plus corsé... 



Samuel, professeur d'anglais à  l'université  de Chicago ,  abandonné par sa mère à  l'âge de 11 ans me semble t il , reconnait cette dernière  à  la télévision  lors d'une  agression du gouverneur Packer dont elle est l'instigatrice.  Tout démarre donc de là.  Il est en plus acculé  par son éditeur qui le menace en justice si il ne sort pas le livre plein de révélation que lui a promis Samuel en échange d'avance financière conséquente ...



J'ai  donc attendu,  entre des chapitres très longs sur le passé de sa mère Faye en 1968, ses idées,  ses craintes,  ses peurs, ses mauvaises décisions,  sur fond de crise de 1968... 



Des passages sur l' enfance de Samuel , ses amis dont Bishop, bethany et ses partenaires de jeu virtuels , plus tard dont Pwnage , dont j'ai  trouvé ce passage  convaincant , structuré  et même attachant . Le reste n'est  que "gentillet", les fantômes du passé ne sont au fond,  pour ma part , que le reflet de la perception  de la vie de chacun.... 





Commenter  J’apprécie          30
Les fantômes du vieux pays

Extraordinairement inventif et à l’écriture limpide - il faut d’ailleurs féliciter ici le travail de la traductrice - LES FANTÔMES DU VIEUX PAYS est un grand roman américain, profond et sentimental. Une découverte extraordinaire que je ne suis pas prêt d’oublier.
Commenter  J’apprécie          20
Les fantômes du vieux pays

Le "Grand Roman Américain" par excellence. Social, actuel, vrai.

Un cliqué fidèle aux Etats Unis d'Amérique d'aujourd'hui et d'hier. D'une société complexe, fissurée, teinté par son histoire dont elle est aujourd'hui loin d'être débarrassée.

Mais aussi des récits personnels magnifiquement développés, jamais négligés, sublimés par une narration omnisciente et pertinente.

Une intrigue riche à la haute de son ambition, tous ses thèmes sont abordés avec consciencieux respect. Harcèlement, politique, homosexualité, médias, amour, maternité, consommation, société...

Il est clair, le fond y est. Et à notre plus grand bonheur, le style suit.

Fluide et rythmé par une écriture fine, modeste et saisissante, ce récit nous berce entre polyphonie et parallélisme : d'un personnage à l'autre, du passé au présent, de deux histoires singulières à leurs destins croisés.



Nathan Hill, merci ! Nous serons là pour le prochain, et celui d'après aussi...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          50
Les fantômes du vieux pays

A l’instar d𠆚utres lecteurs à l𠆚vis desquels je me range, ce livre se lit relativement bien, il y a de la matière et des bonnes idées, mais reste trop long à mon goût... il y a facilement 200 pages de trop... dommage, c𠆞st bien écrit et l’intrigue accrocheuse...
Commenter  J’apprécie          20
Les fantômes du vieux pays

Vous recherchez un roman qui vous permette de comprendre comment un Donald Trump a pu devenir président des USA ?! Avec Les Fantômes du vieux pays, Nathan Hill nous donne un semblant de réponse… Et cela ne me rassure pas spécialement pour les prochaines années…



Dans ce roman, nous suivons principalement trois grandes trames narratives : deux se déroulant au présent et la dernière, qui concerne Faye, qui démarre lors de son adolescence et remonte le temps jusqu’au présent. La trame principale concerne Samuel : nous le découvrons quelques jours avant l’appel de l’avocat, alors qu’il tente de se dépatouiller d’un conflit avec une étudiante qu’il accuse de tricherie. Il est dépeint comme un quarantenaire blasé qui, malgré son poste universitaire semble avoir raté sa vie : il déteste enseigner, n’arrive pas à rédiger la moindre page du roman qu’il doit écrire depuis 10 ans, s’est endetté pour acheter une maison qui a perdu une grande partie de sa valeur et passe la plupart de ses soirées à jouer en ligne, dans une univers parallèle appelé Elfscape.



De temps en temps, cette trame est interrompue par des chapitres qui concernent un certain Pwnage, dont on découvre qu’il est un partenaire de jeu de Samuel. Avec Pwnage, Nathan Hill nous met en garde contre les dangers de l’addiction au jeu vidéo. Ce personnage, qui a connu de lourds problèmes dans sa vie personnelle et professionnelle, s’est totalement désociabilisé et ne vit plus qu’à travers ses doubles virtuels. Ce qui a évidemment de nombreuses répercussions sur sa santé mentale et physique. Il est aussi le reflet d’une population dont le niveau de vie a beaucoup baissé ces dernières années et pour laquelle le rêve américain est bien loin…



L’auteur aime jouer avec les modes de narration, pour que notre expérience de lecture se rapproche le plus possible de ce que vivent ses personnages. Certains chapitres ne se composent que de dialogues, un autre est écrit sous la forme d’un “livre dont vous êtes le héros” [une des grandes passions enfantines de Samuel], etc. Pour rendre compte de l’état psychotique dans lequel sombre peu à peu Pwnage, le dernier chapitre qui lui est consacré est rédigé quasiment en une seule phrase, qui court sur plusieurs dizaines de pages… Cela nous donne l’impression d’être en apnée. J’ai mis un certain temps avant de comprendre pourquoi j’avais cette curieuse impression à la lecture. J’ai vraiment beaucoup aimé ces jeux stylistiques.



La trame qui suit l’histoire de Faye est celle que j’ai préférée. Elle traite de nombreux sujets, passionnants de mon point de vue : l’intégration dans une communauté rurale d’Amérique lorsque l’on est un étranger, le regard scrutateur de la société quand on est une jeune fille, le poids des conventions, le besoin d’émancipation, la gestion de la santé mentale et les tabous qui l’accompagnent, etc. Le récit de Faye, c’est aussi celui d’une époque : celle de la fin des années 60, lorsque la jeunesse idéaliste manifestait contre la Guerre du Vietnam et luttait pour l’émancipation des femmes [Et guess what ?! : les violences policières, elles étaient déjà là au cas où tu penserais que c’est tout nouveau… ].



A travers les nombreux personnages que l’on croise dans cette petite brique de 950 pages, l’auteur traite de nombreuses problématiques [peut-être un peu trop ?] qui divisent encore l’Amérique d’aujourd’hui. Il démontre également comment la logique qui régit la société de l’image et du divertissement a totalement pris le contrôle de la politique, laissant de côté les idées pour le profit.



Que vous dire de plus ?! J’ai dévoré ce roman dont j’ai trouvé certains personnages terriblement attachants, d’autres particulièrement détestables. L’auteur joue d’ailleurs beaucoup avec nos sentiments vis-à-vis de ses protagonistes et, lorsqu’il lève le voile sur la véritable personnalité de certains, ça peut faire mal !
Lien : https://www.maghily.be/2020/..
Commenter  J’apprécie          62
Les fantômes du vieux pays

Sur près de 30 ans d'histoire américaine contemporaine, du Flower Power au 11 septembre, Nathan Hill, à partir d'un faits divers banal, l'agression publique d'un homme politique par une femme, dresse surtout le portrait d'une mère et de son fils et de leurs difficultés à se connaître, à s'aimer. Une nouvelle fois, la grande histoire sert à comprendre l'histoire intime des individus. Ou plutôt, Nathan Hill nous montre, avec parfois beaucoup de causticité, comment toutes les histoires sont intimement mêlées, les grandes comme les petites.
Commenter  J’apprécie          00
Les fantômes du vieux pays

Samuel Anderson est un professeur désabusé à l'université de Chicago. Promis dans sa jeunesse à un bel avenir d'écrivain, il a connu une gloire momentanée, avec une nouvelle qui lui a fait conclure un contrat pour l'écriture d'un roman...qu'il n'a toujours pas écrit dix ans plus tard.

Accro aux jeux vidéo, il trouve réconfort dans une existence virtuelle où il mène les combats qu'il ne peut mener dans la vraie vie. Quand sa mère, Faye Packer, qui l'a abandonné à l'âge de onze ans sans explications, occupe les devants de l'actualité pour avoir agressé un candidat à la Présidentielle, Samuel est contacté conjointement par l'avocat de sa mère, qui le veut comme témoin de moralité, et son éditeur, qui le met au pied du mur pour la livraison du roman. Samuel négocie alors un récit sur sa mère et c'est une plongée dans sa propre enfance et la jeunesse de Faye.

Un roman dense, étourdissant de finesse, analysant une pléthore de personnages, avec un regard acéré et caustique, et pointant du doigt les travers de l'Amérique. L'humour est présent, féroce et allié à un talent certain pour nous faire ressentir les émotions des protagonistes...Quand ils souffrent, on le ressent, quand ils aiment, notre cœur se déploie.

Qu'il parle de musique, de pêche, de jeux vidéos ou de littérature, que l'on soit en 1968, 1988 ou 2011, à Chicago, en Norvège ou en Afghanistan, l'auteur m'a passionnée de bout en bout. Il a les mots justes pour parler de l'amitié, du courage, de la solitude, et chaque sujet est richement évoqué.

L'incursion de Faye à l'université est très intéressante aussi, apportant un éclairage sur la manière dont était comprise la fameuse liberté sexuelle que l'on soit homme ou femme, la plongée historique dans les mouvements contestataires est passionnante également.

Un premier roman totalement maîtrisé, autant dans le fond que dans la forme, et dont l'épaisseur ne doit pas décourager, tant il est aisé d'y plonger et difficile de le lâcher. Découvrez ces fantômes, les Nix, et ce roman vous hantera longtemps !


Lien : https://instagram.com/danygi..
Commenter  J’apprécie          30
Les fantômes du vieux pays

Ce roman m'a emportée telle une déferlante, sans que je m'en rende compte, au milieu d'une histoire à priori très ordinaire, avec des personnages tous plus azimutés les uns que les autres. Ça donne assez rapidement des situations et des dialogues délirants mais aussi des bons gros fous rires...

En tout cas pour la première partie.



La deuxième partie nous raconte les jeunes années de Samuel le personnage principal. Ça a le goût sucré de l'enfance, de l'amitié et des jeux auxquels on se donne à fond quand on est petit. L'auteur a réussi à me faire croire que l'âge tendre est un chouette moment de la vie...



En fait, les différentes parties - dix au total - alternent entre présent et passé des différents personnages et personnellement j'adore car je trouve que ça donne un attrait particulier à l'histoire.

Samuel veut comprendre pourquoi sa mère est partie un jour pour toujours et il part en quête de son histoire familiale.



Chapitre après chapitre on voit apparaître un panorama de l'Amérique sur plusieurs décennies.

C'est fascinant de voir comme le monde a évolué... pas toujours dans le bon sens d'ailleurs.

Les filles à qui on disait dans les années 60 de bien choisir sa voie pour trouver un mari qui gagnerait bien sa vie, et surtout d'être une bonne épouse attentive au bien-être de son époux. Oui, parce qu'à l'époque, l'ambition des femmes semblait passer forcément par la réussite du mari, donc pas d'autre issue que le mariage. Mais quelle sinistre perspective !

On en apprend plus sur les étudiants chevelus anti guerre du Vietnam, pour la libération sexuelle et les droits des femmes, qui manifestaient pacifiquement mais étaient réprimés dans la violence. Ce vieux monde que les jeunes tentaient de déboulonner se défendait en faisant couler le sang...

Ah les violences policières !!!

Et cette Amérique devenue hyper sécuritaire après le 11 septembre.

Ce roman est fait d'avants et d'après.

Ça nous fait aussi comprendre que les personnages sont beaucoup plus profonds qu'ils ne paraissent au premier abord. C'est tout simplement passionnant.



J'ai adoré et dévoré cette histoire, sorte de road trip à travers le temps. Un grand beau roman américain !!!

Coup d'essai ? Non ! Un coup de maître pour Nathan Hill dont c'est pourtant le premier roman, qu'il a mis dix ans à écrire !
Lien : http://mechantdobby.over-blo..
Commenter  J’apprécie          60
Les fantômes du vieux pays

De la même trampe que "Freedom" de Jonathan Franzen, et "Je te retrouverai". Un chassée-croisé sur plusieurs décennies entre des personnages qui se cherchent au fil des temps qui changent. Autant un portrait de ces personnages que de la société qui les entoure... Fascinant et foisonnant
Commenter  J’apprécie          10
Les fantômes du vieux pays

Attention chef d’œuvre ! Ah merde, je viens juste d’écrire ce que je déteste lire... Plouf plouf, je recommence.

Ce livre m'a accompagné tout l'été et, comme c'est quelque fois le cas quand on prend un immense plaisir de lecture, j'ai retardé sa conclusion afin d'en savourer au mieux toutes les pages.

Je l'ai découvert par hasard en rangeant un peu dans la chambre de mon père décédé. Impossible que ce soit lui qui l'ait acheté, pas son style. A l'intérieur, griffonné au crayon de papier, un mystérieux "Dominique". Mystérieux, car le seul Dominique disponible à des kilomètres à la ronde ne connaissait pas le livre et ne l'avait donc pas prêté à mon père.

Je ne connaissais rien de ce livre énorme. Seule la 4ème a attiré mon attention. Je ne vous en dirai donc pas plus, si ce n'est que jusqu'à présent, vous avez raté quelque chose !
Commenter  J’apprécie          60
Les fantômes du vieux pays

Seigneur, quel bouquin assomant !

Que c'est long...Insipide, les personnages m'ont ennuyé, je les ai trouvé falots, tristes, dénués d'empathie.

Et la construction, parlons-en : Plusieurs histoires viennent se raccorder au scénario, une étudiante givrée qui veut éjecter son professeur, des accords des jeux videos, des aventures pseudo-sexuelles entre un flic et une hippie...

Que vient apporter tout ce fatras à l'histoire ?

Sans parler des changements d'époque et de personnes au fur et à mesure du récit.

Non, décidément je n'ai pas pu m'accrocher.

L'ensemble est absolument dénué de la moindre fantaisie. L'humour ? Connais pas !



Bref en ce qui me concerne, un vide sidéral....

Mais ce n'est que mon avis.
Commenter  J’apprécie          20
Les fantômes du vieux pays

Question d’un lecteur :

- Je suis juste au début et j’aimerais savoir : Est-ce qu’on va apprendre finalement pourquoi Faye est partie ?

- Oui, mais au moment où tu le découvriras, cela aurait cessé de te préoccuper.

C’est exactement ça à mes yeux. Les lignes narratives secondaires brisent ma motivation. 300 pages de trop sur 900. J’aurais aimé plus de cohérence. Une construction plus resserrée autour de Faye et son fils Samuel.



Dommage, le début (200 pages) m’a paru un brillant page turner.

J’ai apprécié surtout les aperçus cinglants sur un pays amoché.

Un extrait : « La passe-temps favori des Américains n’est plus le base-ball. C’est la morale ». P452

Commenter  J’apprécie          50
Les fantômes du vieux pays

Samuel, professeur, un peu écrivain et grand amateur de jeux vidéos, part à la recherche d’une mère qu’il a peu connue. Faye, indépendante et amoureuse de poésie, marquée par les mouvements féministes de 1968, tente quant à elle d’échapper à son passé. Ces deux destins croisés sont rejoints par d’autres personnages tout aussi troublants : un ami téméraire profondément blessé, une jolie violoniste inaccessible, un éditeur et ancien amant, ainsi qu’un esprit fantomatique, héritage familial venu du froid.



Ce livre m’a été conseillé par mon libraire et j’ai tout de suite accroché à l’idée d’un personnage principal fan de jeux vidéos, écrivain et à une plongée dans les États-Unis des années 60 aux années 2000. Les histoires se croisent, et au fur et à mesure que Samuel revient sur son passé, nous découvrons l’histoire de sa mère et certains moments de l’histoire des États-Unis comme les émeutes à Chicago. J’ai beaucoup apprécié l’aspect historique, le retour sur le féminisme des années 60, les quelques passages liés à la Norvège et ses légendes (et l’intervention du mystérieux Nix), l’entrée dans le monde geek, le questionnement sur l’amour maternel et le relation mère-fils. L’auteur arrive à mêler différents genres, différents pays, différentes cultures et différents sujets d’actualité avec aisance, sans que cela soit dissonant. L’écriture est agréable, et même si l’ouvrage approche les mille pages, il se lit avec beaucoup de plaisir.
Lien : https://levonslencre.com/202..
Commenter  J’apprécie          20
Les fantômes du vieux pays

Mon livre de l’année.

A travers l’histoire de Samuel, attachant et maladroit trentenaire dont l’enfance et la vie d’adulte sont déjà des romans à part entière, nous embarquons dans une machine à voyager dans le temps épique, soutenue par une écriture vive et intelligente. A partir d’une trame principale assez originale (dont une mère absente depuis 20 ans qui se retrouve à faire les gros titres pour avoir agressé un candidat républicain à la présidentielle), l’auteur nous balade avec son regard fin et piquant autour de sujets passionnants (et toujours d’actualité) comme les combats étudiants en 1968, la société de consommation, les clivages ville/campagne, ou le système politico-médiatique.

C’est captivant, c'est rocambolesque, avec ce qu’il faut d’ironie et d’humour. Et surtout, c’est très documenté : on sent les années de recherche et d’écriture (10 ans), le soin apporté à la contextualisation, et la justesse des multiples sous-histoires qui s’imbriquent et rythment le roman.

On ferme le livre avec le sentiment d’avoir vécu une grande histoire, qui captive autant qu’elle fait rire, qui interroge autant qu’elle instruit.

Vite, une adaptation en série !
Commenter  J’apprécie          10
Les fantômes du vieux pays

Je l'ai enfin terminé et cela a plutôt été un laborieux. C'est bien écrit de toute évidence, le contexte historique est passionnant, les différents personnages sont très attachants. Le volume est de son côté assez ambitieux et j'ai eu parfois du mal à avancer, à garder un rythme et à me faire embarquer par l'histoire. Un peu de longueur à mon sens.
Commenter  J’apprécie          00
Les fantômes du vieux pays

Une autre très belle découverte avec "Les fantômes du vieux pays" ( dont le titre original est "The nix" le fantôme en norvégien)

Je suis pas le seul à le lire, mardi dans un train quasi vide on a éclaté de rire avec mon voisin de banquette en constatant qu'on lisait la même chose.



Ceci étant, il faut avouer que c'est un excellent roman, un redoutable page turner de près de 1000 pages (sans serial killer). C'est un bel exercice de style aussi, avec au moins 4 ou 5 styles enchevêtrés, la parodie de "Ce livre dont vous êtes le héros" au milieu du roman est un petit bijou. On fréquente les facs americaines de 68 et de 2011, l'univers des joueurs en ligne et quelques autres. Il y a par moment du Houellebecq sauce americaine, un tout petit peu malheureusement de Douglas Kennedy mais nul n'est parfait.

Un excellent roman qui se lit avec appétit
Commenter  J’apprécie          10
Les fantômes du vieux pays

Nathan Hill signe un premier roman haletant en peignant non seulement des personnages mais aussi toute une société, la société américaine. J'ai été portée par Samuel, Faye, Pwange...qui sont à eux seuls, un visage de l'Amérique. Du Chicago de 1968 à nos jours, en passant par l'Iowa et même la Norvège, l'auteur parvient à dérouler une fresque sociale réussie.

Par certains aspects, le début m'a fait penser à l'écriture de John Irving mais Hill marque ensuite son propre style. Ce livre n'est toutefois pas un coup de coeur, je trouve que certains passages auraient pu être réduits mais l'ensemble est cohérent et la lecture vraiment agréable.
Commenter  J’apprécie          60
Les fantômes du vieux pays

Au sein de ce roman, nous sentons d'abord tout ce désenchantement qui affecte cette génération qui passe plus de temps à jouer sur Internet et sur leur téléphone cellulaire qu'à vivre leur propre vie.

Et voilà le hic…

Les passages décrivant cet état sont d'un ennui monumental ! C'est comme si l'auteur avait voulu raconter l'histoire de plusieurs personnages pour en arriver à un point où tout converge, mais que les détails trop nombreux et inutiles nous aspirent vers… le vide… vers le « bof, c'est ça…»



C'est vraiment dommage, il y a des chapitres très intéressants : ceux concernant l'enfance du personnage principal et de son amitié avec les jumeaux, ceux dévoilant l'histoire, justement, des jumeaux, de leur vie, de leur évolution. Mais, toutes ces parties intéressantes sont avalées par tous les sujets que l'auteur veut aborder : les manifestations de Chicago, le mouvement hippie, la contre-culture avec Ginsberg en tête, le Vietnam, les républicains versus les démocrates, les vieilles divisions sectaires, les récriminations étudiantes, la liberté sexuelle, la peur de certains face à la «grande» ville, le confort rassurant des petits villages et leurs médisances…

Je me demande si ce n'est pas l'erreur de l'auteur, de ce premier roman : avoir voulu «tirer» dans toutes les directions en voulant créer un roman chorale et d'avoir échappé l'essentiel : l'histoire d'une mère et de ses choix, de son fils, des amitiés qui se nouent et se défont.

Il y a au moins 300 pages de trop à ce récit… En voulant parler de tout, l'auteur n'a parlé de rien, de presque rien…

Je suis triste. Par contre, je tiens à dire que je ne bouderai pas un second roman de cet auteur… Parce qu'il y a une voix littéraire profonde qui existe dans toutes ces pages… Un deuxième roman nous prouvera, certainement, que Nathan Hill aura choisi sa voix en faisant fi de toutes les voies. J'y crois sincèrement.

Commenter  J’apprécie          101
Les fantômes du vieux pays

Quel plaisir de lecture tout au long de ces 700 pages. L'histoire se situe aux États-Unis et commence par l'agression d'un gouverneur par une femme d'âge mûr, Faye. Son fils Samuel se retrouve entraîné dans l'écriture d'un livre sur sa mère. Au fur et à mesure du livre, on découvre l'histoire de nos personnages avec des retours dans le passé qui dévoilent certaines parties de leur vie et expliquent les choix plus ou moins judicieux réalisés. En même temps l'auteur décrit la société des périodes invoquées : les émeutes de 1968 à Chicago, le Midwest des années soixante, les années post 11 septembre, la Norvège des années 1940... J'ai trouvé l'intrigue passionnante. Tous les personnages sont intéressants et même les secondaires (Alice, les joueurs en ligne...). Très bonne description de la société.
Commenter  J’apprécie          100
Les fantômes du vieux pays

La vivacité de la littérature américaine est encore démontrée dans ce livre où Nathan Hill tente tout presque toujours avec réussite.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nathan Hill (1048)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Joueur d'échecs

Quand Stefan Zweig a-t-il écrit cette nouvelle ?

En 1914
En 1929
En 1938
En 1942

10 questions
786 lecteurs ont répondu
Thème : Le Joueur d'échecs de Stefan ZweigCréer un quiz sur cet auteur

{* *}