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Critiques de Nicolas Leclerc (342)
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Toujours vivantes

J'ai beaucoup apprécié l'histoire totalement différente des 2 autres romans de l'auteur. D'un côté, nous découvrons la vie et les conditions dans lesquelles Aissatou et Sékou se sont rencontrés. De l'autre, on découvre Hélène et François qui eux n'ont pas vécu la même vie que nos personnages principaux mais nous sentons que là aussi, il se passe des choses ...



Je me suis sentie happée par l'histoire dès les premières lignes de ce roman noir.

Un sujet d'actualité concernant les migrants qui font des kilomètres pour atteindre la ville, voire le pays dans lequel ils souhaitent rester. 

Les conditions dans lesquelles Aissatou et Sékou ont voyagé sont très difficiles

J'aime beaucoup l'écriture fluide de l'auteur. Ce roman est très prenant jusqu'aux dernières lignes. On reste en apnée jusqu'à la fin... C'est un roman chargé d'émotions et surtout un drame humanitaire. Il vous tient tellement en haleine que je l'ai lu en 3 jours...



Vivement le prochain roman de l'auteur. Si vous aimez ce livre, je vous suggère de découvrir "le manteau de neige" et "la bête en cage" qui sont eux aussi de très belles histoires à découvrir (voir mes chroniques).


Lien : https://www.instagram.com/re..
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Toujours vivantes

Une lecture dont on ne sort pas indemne. L'histoire se déroule sur 2 jours avec des incursions dans le passé des personnages et, au final, on a l'impression d'avoir traversé une vie. Super prenant dès le début et vraiment bien écrit. Un beau livre !
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Toujours vivantes

Ce n'est pas vraiment dans mon habitude de lire des thrillers, et j'ai donc été plutôt surprise quand Toujours vivantes m'a pris aux tripes, à tel point que je l'ai lu d'une traite.



Entre flash-back et déroulement de l'action, on découvre l'enfer qu'ont vécu Aïssatou et Sékou, deux jeunes tourtereaux rescapés d'une longue émigration en provenance de la Guinée. Prêts à tout pour se rendre en Angleterre, ils finissent par prendre en otage un couple qui se trouvait là au mauvais moment. S'ensuit un interminable roadtrip, destination le Nord de la France...Plus on avance dans la lecture, plus l'on comprend que sous leurs airs de couple parfait, Hélène et François sont loin d'avoir une relation saine et normale...Le lecteur choisit vite son camp !



La narration est menée tambour battant, et l'on se croirait parfois dans un film dont les scènes s'enchaînent pour tenir le spectateur en haleine ; si certains passages semblent parfois "too much", l'auteur a le mérite d'avoir bien creusé son sujet et d'offrir une vision fouillée de la longue route menée d’embûches qui peut mener des réfugiés guinéens à vouloir rejoindre l'Angleterre, ainsi que des violences intra-familiales qui peuvent secouer un couple, la femme prise au piège de sa propre culpabilité et de la situation "offerte" par son mari.



Une agréable découverte donc, pas exempte de défauts mais qui se lit vite et bien !
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Toujours vivantes

Je ne sais pas, au final, pourquoi j'ai acheté ce livre parce que ce n'est pas du tout un thème que j'apprécie. Séquestrations et violences envers des femmes sans papiers, tellement plus facile, inhumain. Cette quête est, pour moi, psychologiquement trop douloureuse pour que je puisse aller au bout.

3/5 pour ne pas plomber l'auteur....
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La bête en cage

Dans le genre addictif, ce polar se pose bien ; en effet, l'histoire nous donne envie de ne jamais fermer le livre ; un bon cru ! Il y a de l'action, du suspense, les personnages sont bien décrits et consistants , la fin est sympa ! Bref, j'ai passé un bon moment
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Le manteau de neige

Nicolas Leclerc nous embarque dans une sombre histoire de famille dans le Jura.

Katia souffre d'haptophobie, elle ne supporte pas qu'on la touche.

Son état s'aggrave depuis quelques temps. Cela correspond au décès de son grand-père.

Aidée par un psychiatre elle va remonter lentement à la source de son histoire de vie...
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Toujours vivantes

J’ai enfin terminé un livre …



Après quelques ennuis de santé, j’ai eu une grosse panne de lecture. Aucun livre ne trouvait grâce à mes yeux, j’en ais commencé plusieurs sans avoir l’envie de poursuivre.



Toujours vivantes a le mérite d’avoir su capter mon attention jusqu’au bout. Un vrai miracle !



Ce n’est pas un coup de cœur mais c’est une bonne lecture. J’ai assez aimé cette lecture pour me prendre les deux romans précédents de l’auteur. Ils ont sautés dans le panier !



Les sujets de ce roman noir sont sensibles. C’est un livre qui mets à l’honneur le courage des femmes, sur l’espoir…



Le roman alterne entre passé et présent et entre les deux couples Aïssatou/Sékou et Hélène/François pris en otages. Les personnalités vont se révéler, les personnes malfaisantes ne sont pas celles que l’ont croient.



La fiction a rattrapé la réalité Avec le sauvetage des migrants de l’Ocean Viking. Dans Toujours vivantes, l’auteur révèle ce qu’endurent celles et ceux qui fuient leur pays dans la perspective d’une vie meilleure. Je peux vous dire que ce qu’ils vivent est effroyablement inhumain !
Lien : https://deslivresmonunivers...
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Toujours vivantes

Aïssatou vient de Guinée, un pays où on pratique l'excision, où on vend les petites filles pour les marier. En souffrance, elle fuit et rencontre Sékou. Leurs rêves : partir pour l'Angleterre.

Un roman dévoré en quelques heures. Des chapitres courts, de l'action à en revendre et un très bon suspense. J'ai été un peu perturbée, au début, par les chapitres alternant passé et présent mais on s'y habitue vite. Dans un road-trip à travers la France, l'auteur survole des thèmes effroyables : l'excision, l'esclavage, l'immigration, les violences conjugales mais aussi l'amour, la confiance, la bienveillance, la persévérance, l'espoir...

Un livre qui restera, je pense, dans ma mémoire.
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Toujours vivantes

Je vais commencer par vous dire que j'ai tout simplement adoré cette lecture. J'avais découvert l'auteur avec "La bête en cage" en 2021 et j'avais hâte de le lire à nouveau.



L'épopée de Aïssatou et Sékou pour rejoindre leur rêve de liberté m'a bouleversée. Entre passé et présent, on suit leur parcours qui est jalonné d'horreurs. Ce couple m'a remué les tripes et j'ai eu envie de crier à l'injustice tout au long de ma lecture.



En parallèle, on suit l'histoire de François et d'Hélène, couple qui a été pris en otage par Aïssatou et Sékou afin qu'ils les conduisent en Angleterre. On découvre l'histoire de ce couple qui est en apparence tout à fait normal mais qui cache de sombres secrets.



Ce livre aborde des thématiques très lourdes comme la migration, la violence faite aux femmes, l'excision... Mais il parle aussi d'amour et d'envie d'une vie meilleure. L'amour plus fort que tout, l'amour qui peut vous conduire à prendre des chemins dangereux au péril de votre vie.



Je ne peux que vous le conseiller car il m'a chamboulée et je ne suis pas prête de l'oublier.
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Toujours vivantes

Deux femmes qu’à priori tout oppose (une guinéenne, l’autre française) dans un road trip traversant la France du Mercantour à Nantes.

On découvre au fil des kms les blessures des ces deux femmes, blessures émanant de leurs parcours de vie propre à chacune, blessures qui les conduit à se comprendre et a s’entre-aider.

Excellemment documenté, en particulier sur le sort des migrants traversant l’Afrique pour rejoindre l’Europe (mais pas uniquement - je n’en dis pas plus pour ne pas trop en révéler) ce livre est avant tout le récit de destins fracassés.
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Toujours vivantes

Très bon livre qui entrechoque trois destins, deux guinéens et une française, qui ont des histoires bouleversantes mais a priori sans rapport. Sauf que l'auteur les rapproche adroitement pour créer un suspens haletant. Jusqu'où ira leur volonté de se libérer? Le roman, émaillé de flash-backs à l'américaine, conserve un rythme crescendo, particulièrement bien construit. On imagine que ça pourrait devenir une série TV ou un film.
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Toujours vivantes

Aïssatou et Sékou quittent la Guinée pour rejoindre leur rêve : l'Angleterre mais leur parcours est semé d'embûches : après un braquage, ils prennent en otage Hélène et François qui doivent les conduire jusqu'à leur terre promise.

Les chapitres alternent entre l'épopée d'aujourd'hui et celle depuis la Guinée.

Un road movie poignant, captivant, déroutant, impossible à lâcher.

Merveilleusement bien écrit bien qu'abordant des sujets très difficiles, on se prend d'amitié pour ses 2 femmes si fortes. Une belle découverte.

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Le manteau de neige

Whaou, quelle claque ! Il s'agit du premier roman de Nicolas Leclerc et j'ai vraiment beaucoup aimé. J'avais eu la chance de le lire avec TOUJOURS VIVANTES (son 3e) grâce à Babelio. Découverte du roman et, gros "bonus", le voir dans les locaux de Babelio et pouvoir echanger avec lui post lecture. Son univers m'avait d'emblée plu, avec ce roman, je suis conquise... J'ai hâte de découvrir son 2e La bête en cage (qui sera pour moi la 3e lecture.. ça va ? vous arrivez à suivre ? LOL).



De quoi est-il question ?



Le prologue est puissant, glaçant. Le ton est donné dès les premières pages, il va falloir vous accrocher... la tension est là, la trame extrêmement bien construite et imaginée... Nicolas fait fort pour son 1er roman, très fort !



L'action se passe dans le Jura. Une ferme isolée, un homme qui était parti à la chasse revient chez lui avec la proie qu'il a tuée pour la dépecer, son fidèle compagnon sur les talons (son chien 😉). Dans la maison, sa femme, catatonique depuis quasiment 30 ans se lève alors du siège dans lequel elle était clouée depuis tout ce temps et tue son mari. Cette femme, c'est Louise, la grand-mère de Katia, une adolescente qui souffre d'haptophobie (une maladie rare qui lui interdit tout contact physique). Katia ne connaît pas vraiment ses grands-parents, sa dernière visite avec ses parents remontant à ses 3 ans. Après cela, son père avait cessé tout contact avec eux et Katia les avait tout bonnement rayés de sa mémoire.



Lorsque Alexandre et Laura, les parents de l'adolescente, se rendent à la ferme familiale, pour y régler quelques affaires liées au décès du grand-père (le père d'Alexandre), l'existence de la jeune fille bascule ! En effet, sur les lieux, elle est assaillie par des impressions qu'elle peine à refouler, des peurs, des sortes d'hallucinations dont elle ne comprend pas le sens. Des visions d'horreur, des corps suppliciés, un immense incendie... Les images arrivent en rafale et la percutent de plein fouet la laissant KO debout à chaque fois. Incapable de canaliser ce qu'elle voit, ce qu'elle ressent, son seul moyen d'exorciser ces terribles flashs est le dessin.



Des dessins de plus en plus noirs, oppressants, horribles qui font peur à son entourage. Tout le monde s'inquiète et s'interroge, d'autant que ces dessins ressemblent étrangement à des scènes de crimes récemment découverts dans le coin.



Qui est cet "ogre" qui semble lui faire parvenir toutes ces visions cauchemardesques ? Et a contrario, qui est cette jeune femme rousse, à la peau diaphane qui semble vouloir la protéger et la prendre sous son aile ? Pourquoi la demeure de ses grand-parents la fascine-t-elle et l'effraie-t-elle tant à la fois ?



Katia veut comprendre pour éviter de basculer dans la folie. Pour cela elle doit se plonger dans le passé de sa famille et les lourds secrets qui l'entourent. Cette immersion sera-t-elle salvatrice ? Ou au contraire Katia s'y perdra-t-elle corps et âme malgré sa volonté farouche et son incroyable détermination ?



Ses parents semblent impuissants à l'aider. Les seuls alliés qu'elle trouve sur sa route, que ce soit Caroline, la médium, son hypnothérapeute ou Théo l'oncle de Caroline, parviendront-ils à lui insuffler assez de force pour lutter contre la noirceur qui la menace chaque jour davantage ?



Nicolas nous a concocté un polar noir, doublé d'un thriller extrêmement efficace, et très cinématographique. Les références qui nous viennent à l'esprit sont légion, pour ne citer que Stephen King, Dario Argento, Wes Craven et Carpenter. Nous sommes pris au piège dès les premières lignes de son polar aux notes fantastique et n'avons de cesse de tourner les pages pour enfin découvrir ce qu'il a imaginé.



La nature, froide, impersonnelle et hostile des lieux est un personnage à part entière qui se dresse face à notre héroïne pour laquelle nous tremblons à chaque page et confère au roman une densité et une efficacité diaboliques :)



Je vous recommande vivement ce polar qui vous fera frissonner (de froid, mais pas que..), frémir et pousser un grand WHAOUUU une fois la dernière page tournée !



Nicolas Leclerc, un auteur qui compte à présent dans le paysage du polar français, auteur à suivre, incontestablement ! Son roman a reçu le prix du Festival sang d'Encre en 2020 à Vienne... qu'on se le dise ! :)
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
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La bête en cage

Une bande de pieds nickelés du Haut-Doubs dans la mouise s'essaye au trafic de cocaïne pour arrondir les fins de mois. Forcément, ça va bien se passer...L'action s'enchaine habilement, mais de mal en pis, comme dans un scénario de polar rural télévisé (français). Les protagonistes mettent un point d'honneur à se tirer une balle supplémentaire dans le pied à chaque séquence. Leur manque d'épaisseur et de nuances les rend antipathiques. Mention particulière aux personnages de l'ingénieur en Suisse = connard plein aux as et de l'éleveur endetté = victime de la société. Divertissant et rythmé mais invraisemblable et léger...
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Toujours vivantes

Un roman coup de coeur, coup de poing ! Aïssatou et Sékou ont réuni leurs économies et leurs destins pour fuir la Guinée et partir pour un monde "meilleur" : l'Angleterre.

François et Hélène vivent une vie de couple bourgeoise. Lui est cardiologue, elle, auparavant infirmière, ne travaille plus. C'est une femme au foyer... Foyer où tout brûle, où fout le camp... Où rien n'a jamais fonctionné comme cela devrait.

Quatre personnages que rien n'aurait dû rapprocher. Mais voilà...

Dans leur difficile et douloureux périple vers une terre promise, Aïssatou et Seka vont croiser François et Hélène et tout bouleverser !

C'est un magnifique récit, polar, road movie, qui nous emporte sur les routes de Guinée, Niger, Lybie, Italie, et la France en traversant la Méditerranée. Il dresse, par des flashbacks qui ponctuent l'avancée du récit, de magnifiques portraits d'hommes et femmes surtout.

Il raconte admirablement dans ses deux thématiques (les parcours des migrants et l'emprise familiale) les horreurs vécues par ces migrants et les bêtes immondes qui profitent de la misère. Et quel courage, quel rage de vivre ! Il décortique les mécanismes infernaux qui installent la terreur, la captivité chez les femmes qui sont victimes de cette emprise. Mais, heureusement, quelques touches d'humanité nous font tenir le cap dans ce terrible voyage.

Nicolas Leclerc a le don du récit, du suspense. Il capte notre attention avec son écriture alerte, vive, les chapitres sont courts, et nous emportent avec lui et ses personnages. On veut aller au bout de l'échappée belle, un peu comme dans Thelma et Louise (le film). C'est un roman assez court, qui ne peut pas laisser indifférent. Il m'a ému, révolté, et m'a confirmé l'énorme talent de cet écrivain !
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La bête en cage

J’avais repéré cet auteur dans un article de l’Est républicain : “Des neiges blanches comtoises aux romans noirs”. Nicolas Leclerc y parlait de “La chapelle-des-bois” dont je fréquente la fruitière à comté !

D’ailleurs, il est question d’un éleveur de vaches laitières du Haut-jura, l’auteur nous proposant en fin d’ouvrage une note intéressante sur l’histoire des fruitières et des paysans amenant leur “bouilles à lait'' attelées à leur voiture.



Voilà pour ce qui m’a attiré. A la lecture, j’ai été happé par ce roman comme on l’est dans un film d’action.

A ce titre, les comparaisons proposées par d’autres contributeurs sont pertinentes (voir Kirzy).



C’est un thriller rural construit avec des personnages qui sont l’incarnation de drames sociaux et parfois avec “un abruti fini et un bon à rien”.

L’argent brûle les doigts de tous et pousse les personnages à sortir du cadre. Mais “changer de vie, ça demande des sacrifices”, enfin un prix à payer qui devient plus important quand on s’enlise : “Samuel croyait avoir touché le fond, mais il va falloir apprendre à creuser encore plus profond.”



C'est un roman sombre mobilisant des personnages socialement sinistrés dont les vies sont dictées par l’appât du gain.



Cela défouraille sec et, au final, la blanche neige comtoise se tache souvent de sang.

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Le manteau de neige

Si j'avais apprécié et pris du plaisir à lire il n'y a pas si longemps "La bête en cage" du même hauteur, j'ai vraiment pris sur moi pour arriver à bout de ce "Manteau de neige", et de ce "shining jurassien", les éditeurs ne savent plus quoi inventer pour attirer l'oeil du lecteur ; de toute manière, c'est ma faute, j'aurais du faire davantage attention à cette allusion.

Mon effort a commencé à la page cinquante, et j'ai failli abandonner dix fois. Et j'avoue avoir lu la seconde partie en "diagonale".

Avec comme l'impression d'être allé au cinéma pour voir le dernier Scorsese et d'être tombé sur une comédie musicale. Pas la même chose, nous sommes d'accord ?

Et dans ce...roman, le mélange d'une "enquête policière"? ou "thriller"?, avec des esprits frappeurs ou "Poltergeists", ça m'a frappé, oui, mais sur les nerfs. Que ceux des protagonistes qui ne sont pas en lien, relation, avec leurs parents, grands-parents, et plus vieux, décédés, lèvent la main!!! On fera la différence ensuite entre les "méchants" esprits, et ceux qui le sont moins. Les "gentils". Et qui croit aux esprits, et qui n'y croit pas? Allez, levez la main, également!

Si j'avais voulu lire un roman ancré dans cette ambiance, il y a ceux excellents de Clive Barker, les fameux "Livres de sang", "Profanation", ou bien encore "Chantier", et Stephen King, du moins dans ses premiers... On lit ce genre de livres, pour ça, pour ce monde pas ou peu commun, pour ces protagonistes aux pouvoirs inhabituels, pour ces ambiances censées, éventuellement, vous faire peur, ou hérisser les poils de vos avant-bras.

Mais le mélange des genres, niet, non, je n'ai pas adhéré.

Désolé pour l'auteur, mais c'est mon ressenti. Mais je reste sur mon impression, plus que positive, de "La bête en cage", et je lirai, assurément, le prochain. Et puis, tant d'autres lectrices et lecteurs l'ont apprécié, il n'y a qu'a voir les 4 et 5 étoiles du site.

Mais bon, le vieil adage est toujours d'actualité, et quand on dit que "l'oeuvre échappe toujours à son créateur", cela signifie, dans le domaine de l'art en général, que c'est "un peu" le public qui tranche en donnant son avis. Et le mien n'en est un que parmi tant d'autres et il ne fera pas d'ombre à ce roman.

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Toujours vivantes

Une très bonne histoire sur fond de migrants et de violences faites aux femmes. Un livre qui effraie, bien plus prégnant que ce que l’on voit à la TV. Ici on chemine avec Sékou et Aïssatou à travers un parcours semé d’horreurs de la Guinée à la France. Ces flux migratoires ne sont plus des mots mais des visages et des réalités.

Même si elle vit en France, la vie d’Hélène n’est pas plus facile, elle cohabite avec les humiliations et la terreur depuis de nombreuses années.

Il faut peu de choses pour perdre sa dignité d’être humain, la privation d’eau, de nourriture et la peur s’en charge très vite. Bien à l’abri pour l’instant dans notre pays, on se sent forcément mal à l’aise. Même si l’auteur force un peu le trait avec beaucoup trop de rebondissements , c'est un polar (et un scénario possible …) efficace.

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La bête en cage

Une centaine de kg de drogue attire bien des convoitises dans cette région du Haut-Doubs et va susciter violence et meurtres .....

Ce thriller rural m' a bien accroché dans la première moitié mais m'a un peu perdu dans la deuxième avec beaucoup de personnages ...

Au bout d'un moment , je ne savais plus qui voulait berner qui !

Vite lu , aucun temps mort , beaucoup d'action mais pas inoubliable !



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Toujours vivantes

J’avais un a priori positif sur ce livre avant même d’entamer la lecture. Les deux romans précédents de Nicolas Leclerc, La bête en cage et Le manteau de neige, étaient de franches réussites, avec des idées originales et témoignaient d'un vrai talent de conteur.

Avant d’entamer la lecture proprement dite, j’ai jeté un œil sur la playlist d’écriture, que l’auteur place toujours en fin d’ouvrage. Là, j’ai été un peu plus circonspect, ça sentait le roman d’ambiance, tendu, mais sans beaucoup d’humanité.



Bien vu, car c’est un peu ce qu’il m’a manqué au début du livre. Des personnages qui se croisent de façon improbable : deux jeunes migrants de Guinée en situation illégale, Sékou et Aïssatou, et un couple bourgeoisement installé dans l’arrière-pays niçois, François et Hélène. Pas un de spontanément sympathique. Pas beaucoup de contexte explicatif aussi, juste des actes, cliniques et pesants.

La suite va considérablement s’améliorer, dès que Aïssatou et Hélène se seront comprises par leurs attitudes, ou par leurs non-dits. Deux situations sans aucun rapport pourtant : d'un côté les traumatismes des chemins de l’émigration en Afrique – et en Europe, de l'autre l’apparent confort d’une femme au foyer, qui a tout pour être heureuse - n’est-ce pas François ?…



A partir de là, soit environ la moitié du livre, Leclerc m’a eu… Touché - coulé. Touché par un amour qui est une force intérieure et qui permet de résister aux drames et à l’exploitation sociale. Touché par une femme enfermée dans sa vie sans solution de sortie… Là, le talent de conteur a fait son effet. L'émotion a gagné.



Nicolas Leclerc a quitté son Jura. Mais il me gardera comme lecteur. Bravo.
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