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Critiques de Nicolas Leclerc (338)
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Le veilleur du lac

Mes remerciements à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette superbe découverte. Un roman policier comme je les aime. Un drame, une enquête et une intrigue très bien menée. Le roman est accompagné d'une playlist entrainante vers cette descente aux enfers.



L'entrée en matière nous met de suite dans le bain… bain de sang, âmes sensibles s'abstenir. L'auteur nous donne immédiatement le fil rouge d'une enquête trépidante qui va malmener tout un village. On se trouve dans une belle région, le Jura.



"Maxence ne remarque qu'alors la deuxième silhouette dans l'encadrement de la cage d'escalier, juste derrière sa mère agonisant dans la mare de sang. L'ombre avance sur sa proie…"



Deux faits vont se produire : Une famille de 5 personnes a disparu, tout décrit une scène de crime d'une incroyable violence; Second fait : Fanny, une jeune femme de 17 ans, fuit avec deux amis vers la liberté, elle est "la rescapée" de ce massacre et le coffre-fort de son père a été vidé…



Secrets de famille, vengeance de ce père qui a si bien réussit. Bruno est "le veilleur du lac", un gendarme qui ira au bout de cette enquête ou rebondissements et retournements de situation vont nous happer irrésistiblement. Et ce, malgré l'anéantissement qu'il a subi au décès de sa femme, et, avec la charge de son ado Lucas, un jeune homme sombre et renfermé.



Un moment de lecture d'une intensité folle, je reste en admiration devant cette histoire qui m'a harponnée. Rien n'est superflu, l'auteur est direct, les chapitres s'enchaînent rapidement et frénétiquement. Un roman extrême et puissant que je recommande à tous les amateurs du genre.


Lien : https://passionlectureannick..
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Le veilleur du lac



Une famille a disparu. Les premiers éléments de l’enquête mettent en évidence un massacre. Où sont les corps ?

Ce roman est une pépite. Il aborde des sujets de notre époque, harcèlement scolaire, développement de la pensée féministe, isolement induit par les réseaux sociaux et les incorpore dans des concepts universels, intemporels : la jalousie, l’intolérance, le chagrin.

Les références populaires sont bienvenues et donnent au lecteur un sentiment d’immersion dans un monde assez proche du sien. La démonstration est d’autant plus percutante.

L’enquête est bien ficelée, sans rebondissement qui tombe comme un cheveu sur la soupe mais plutôt avec un dénouement que l’on constate a posteriori finement construit.

Les personnages sont attachants, les adolescents mais aussi certains adultes, notamment le gendarme local dont les valeurs n’excluent pas les faiblesses. Je vous rassure, l’auteur nous épargne le cliché du flic divorcé alcoolique, c’est plus subtil et plus simple que ça à la fois. Il porte beaucoup de tendresse à son personnage et la transmet au lecteur avec simplicité et douceur.

J’ai lu ce roman en une journée, non pas à cause d’un abus de méthode de « page turner », simplement parce que je me suis attachée aux personnages, simplement parce que c’est bien écrit, bien ficelé.

Une belle découverte !

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Le veilleur du lac

Un récit qui va alterner entre l'enquête, la fuite de 3 ados, et les écrits de l'une d'elles.



Les personnages sont très bien travaillés et tout à fait crédibles.

Le récit est lui-même très réaliste, et l'auteur sait très bien y intégrer ses sujets tels que les pressions et harcèlement scolaires ou les relations conflictuelles dans une famille.



Nicolas Leclerc réussit à nous balader du début à la fin et la curiosité du lecteur n'en est que plus mise à rude épreuve.

On tourne avec frénésie les pages de ce polar car il est impossible d'en deviner l'auteur et ses motivations.

On se fait manipuler jusqu'au dénouement qui ne peut que nous surprendre.



Un récit qui pourrait très bien faire la une des journaux, tant son histoire est plausible.



Un roman noir efficace et prenant doté d'un final qui fait froid dans le dos quand tout est dévoilé.



Encore un très grand merci à Babelio et à la Maison d'Édition pour cette très belle découverte.
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Le veilleur du lac

Dans ce roman on suit plusieurs personnages : un policier dans un village et une adolescente en fuite. La femme du policier est morte, et la famille de l'adoe a disparu, et ça fait de nos héros des êtres un peu torturés... Bien sûr on va chercher pourquoi la famille n'est plus là, pourquoi l'adoe fuit (mais la femme est morte d'un cancer, ce n'est pas un mystère). J'ai aimé fureter pour trouver des indices, le roman est suffisamment rapide pour qu'on ne s'ennuie pas, et suffisamment lent pour qu'on ait le temps d'échafauder des théories. C'est parfait !
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Le veilleur du lac

Sans être une lectrice assidue de romans policiers, j’apprécie beaucoup N.Leclerc et je me souviens de la lecture il y a 3 ans du « manteau de neige », j’avais aimé.

Cette histoire ci est différente même si les lieux choisis, les forêts profondes, le Jura en sont la trame.

Dès le départ, on sait à quel massacre d’une famille on a à faire : reste plus qu’à en trouver le ou les auteurs.

Le texte n’est pas linéaire, et d’un chapitre l’autre les faits sont posés, les acteurs aussi, un puzzle qui se reconstitue à la fin.

Beaucoup d’hémoglobine au début, beaucoup de psychologie à la fin.

Et ce crime de notre temps met en exergue les réseaux sociaux, et leur retentissement chez des ados qui s’ennuient souvent.

Lecture addictive ; au suivant de N.Leclerc...

Merci aux Edts du Seuil et à Babelio.



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Le veilleur du lac

Genre: Massacre à la hachette



Lorsque la famille Parrisot disparait de sa belle maison du Haut-Doub, on se dit que, dans ce lieu de bucheronnage intensif, il va être question de tronçonneuses et de haches. Bingo!

Je ne spolie pas, on sait tout au bout de vingt pages et le massacre nous glace le sang. Du sang, il y en aura abondamment dans ce très bon polar du talentueux Nicolas Leclerc. Hémophobe s’abstenir donc.

Inspiré de plusieurs faits divers réels, ce bouquin puissamment addictif se lit d’une traite.

Le Veilleur du Lac…

Nous sommes sans doute aux alentour du lac de Saint Point et la canicule plombe le Jura et le Doub. Les vacances scolaires touchent à leur fin.

Le capitaine Albertini mène l’enquête et c’est un gars du cru. Il tutoie tout le monde ici. Les Parrisot, il les connait : elle est (était) dentiste, lui proviseur de lycée. Grand train de vie, superbe baraque, trois enfants.

Fanny, l’ainée, a réchappé au drame. On sait très vite qu’elle est vivante, en fuite vers l’Allemagne, en compagnie de sa pote Maïa et d’Idriss, le petit ami de cette dernière.

Un deuxième arc narratif nous plonge dans le journal de Fanny…

Bruno Albertini est un looser. Sa femme est morte d’un cancer et il élève seul son fils ado, Lucas. Lucas ne fout rien, passe ses journées sur l’ordi, casque vissé sur les oreilles.

Bruno accepte volontiers les renforts de la Brigade de Recherche de Besançon incarnés par le Commandant Norah Belloumi. Norah est le contraire de Bruno. Vive, audacieuse, championne de Kick boxing, plutôt jolie, la fliquette idéale pour ce pauvre Bruno. Mais qui traine aussi ses fantômes .

Voila, le tableau est brossé et ça peu démarrer:

160 BPM, playlist de malade, c’est ultra rythmé, genre Nirvana ou Johnny Cash ( la bande-son se trouve en fin de livre).

Mais c’est aussi malin et sombre (genre The Black Keys ou Arcade Fire) , plein de fausses pistes et de retournements de situation.

En toile de fond, la forêt jurassienne, chère à l’auteur, avec ses lapiaz et ses immenses obscurités.

Malmaison-le-lac, village idyllique et paisible, se transforme en décor macabre pour une sorte de huis-clos néo-rural absolument palpitant.



C’est mon meilleur polar depuis bien longtemps et je ne dis pas ça parce que c’est une Masse Critique privilégiée ( Merci le Seuil et Babelio).

Le point fort du livre reste sa thématique : Comment vivent les ados désoeuvrés dans ces vallées merveilleuses mais minées par le chômage et la disparition des grands récits ? Par les trafics en tout genre aussi.

Super moment de lecture, pas de tout repos, mais vraiment stylé.

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Le veilleur du lac

Un grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour ce très prenant roman.

Je poursuis donc mes pérégrinations régionales et je me retrouve dans un village du Jura, près d’un lac.



Il s’en passe des choses sur la commune de Malmaison-le-lac, la famille Parisot a disparu, le père, la mère, et deux de leurs enfants, deux garçons, mais pas la fille, Fanny. Le même jour, avec une copine et le copain de celle-ci elle se sauve vers Strasbourg, puis Hambourg. Les gendarmes conduits par Bruno Albertini renforcé par Norah Belloumi, apprenne les deux faits simultanément.



Il n’aura fallu que 3 chapitre pour dresser les différents décors. Nicolas Leclerc dont ce roman est le 4ème, nous présente les protagonistes de cette tragédie, (il s’est inspiré d’un fait divers).



La famille Parisot, Maxence, Sasha, Fanny, Benoit et Chrystelle les parents. Benoit a un frère, Damien qui avec sa femme Aline, et ses deux filles Anaïs et Laurie n’ont pas d’atomes crochus, leur mère en EHPAD privilégie Benoit.

Une histoire de famille assez classique.



Au fil des chapitres, nous voyons apparaître les questions que les gendarmes se posent, notamment Bruno le commandant, et les découvertes assez macabres vont survenir, pour embrouiller la compréhension de l’ordonnancement des faits.



Nous apprenons de la part de Fanny qui écrit à sa mère dans plusieurs chapitres qui sont intercalés afin de nous dévoiler ses sentiments sur sa famille. Nous savons que sa mère ne pourra jamais les lire, mais Fanny ne le sait pas.



Nous sommes tenus en haleine jusqu’à la fin de ce roman, il nous tient à cœur de comprendre ce qui s’est véritablement passé, mais l’auteur brouille les pistes intentionnellement pour que le suspens dure, c’est un peu le jeu.

La vérité ne sera dévoilée que dans les derniers chapitres et nous laissera ébahis devant de tels révélations que nous n’aurions pas pu imaginer au début du roman.



J’ai beaucoup aimé le style d’écriture simple, mais efficace de Nicolas Leclerc et je continuerai à suivre cet auteur qui se fait une place dans ce monde des auteurs de thrillers déjà bien fournis.

Je recommande cette lecture.
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Le veilleur du lac

Malmaison-le-Lac dans le Jura. Été et canicule.



Dés le premier chapitre on devine que l'affaire est dramatique : Dans la nuit le père, la mère et deux petits garçons sont massacrés à coup de hache.

La même nuit Fanny, la fille aînée du couple Parrisot, est sur la route avec sa meilleure amie Maïa et son copain Idriss, direction Hambourg.

Sur demande de sa belle-mère Aline Parrisot cherche à joindre son beau-frère, Benoît Parrissot. Sans réponse elle se rend chez lui et découvre une maison vidée des ses habitants, les voitures sont dans le garage, les téléphones sur répondeur.

Appelé, le Capitaine de la brigade de gendarmerie, Bruno Albertini, se rend sur les lieux. Devant l'ampleur de l'affaire - les preuves relevées dans la maison confirme un massacre - la direction de l'enquête est confiée à la commandante Norah Belloumi. Albertini est cosaisi par la procureure pour continuer à suivre l'affaire.



L'auteur ouvre des pistes, les referme, ballade le lecteur qui tourne les pages de plus en plus vite pour connaître le ou les coupables.En ce qui me concerne c'est la surprise !

Très bon thriller auquel on ne croit pas trop au départ,mais l'auteur sait manipuler ses lecteurs qui ne lâchent plus le livre jusqu'à la fin !



Merci à Babelio et aux Éditions Seuil, cadre noir , de m'avoir adressé ce roman et du même coup me faire connaître un nouvel auteur de thriller.
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Le veilleur du lac

J'ai remporté ce roman sur une Masse Critique Privilégiée.

J'avais déjà lu un roman de cet auteur mais je l'avais trouvé un peu trop violent.

Celui-ci commence par pas mal de violence sur le premier chapitre.



A priori, l'auteur s'est inspiré d'un fait divers. C'est vrai que les horreurs, aux infos, ne manquent pas !

Fanny s'enfuit en Allemagne avec Maïa et le petit copain de cette dernière.

Dans le même temps, le reste de sa famille semble s'être évaporée.



L'auteur utilise des chapitres courts et l'alternance entre l'enquête, la fuite de Fanny et le courrier de Fanny à sa mère.

Il nous plante régulièrement en fin de chapitre nous laissant haletants, dans l'attente de nous dévoiler une piste importante.



Clairement, dès le second chapitre, j'étais prise dans le roman. Difficile de le lâcher.





L'auteur m'a donc bien baladée au bord du lac et j'ai veillé quelques heures tard le soir avec délice.



Merci Babelio et les éditions du Seuil pour l'envoi de ce roman que je n'aurai pas lu sinon.

Maintenant, je vais me pencher sur les autres romans de l'auteur et vous conseiller de faire de même en commençant par celui-ci.
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Le veilleur du lac

J’ai lu ce livre comme on regarde un film, ni plus, ni moins. Le fait que Nicolas Leclerc ait fait des études dans l’audiovisuel et le cinéma, et qu’il travaille pour la télévision, y est certainement pour quelque chose.



Dès les premières pages, j’ai eu l’impression de regarder un épisode de « Crime à… ». Bon, pour certaines et certains, ce n’est peut-être pas un gage de qualité, je vous le concède. Ceci dit, il faut savoir que j’ai des goûts très éclectiques : je peux tambouriner en écoutant de la musique classique, chanter en yaourt en écoutant une chanson des années 70, fredonner à tue-tête les plus grands tubes de JJG (qui ?) ou bien chantonner La Javanaise, ou encore me trémousser sur une chanson de Zazie & Cie. Je ne sais même plus pourquoi je vous raconte ça, d’ailleurs ? Je vous parlais de feuilletons et bam ! j’ai fait une embardée… Bon, quoiqu’il en soit, tout ça pour vous dire que le Made in France a aussi du bon. Surtout quand tu ne vis plus en France depuis bonbon ! Par contre, je ne suis pas sûre de vous avoir convaincus avec cette phrase d’accroche ! Même moi, j’ai failli décrocher, pour vous dire.



Euh, vous êtes toujours là ? On la refait ! Ce thriller est purement et simplement époustouflant. Bref, ça décoiffe !



C’est un petit mieux quand même, non ?



Bon, allez, une dernière prise de vue : Fanny, 17 ans, s’enfuit de chez elle en pleine nuit, direction l’Allemagne, avec sa meilleure amie et le petit-ami de celle-ci. Le lendemain, sa mère, son père et ses deux petits frères ont disparu ! Bruno Albertini, capitaine de gendarmerie, mène l’enquête et découvre qu’un crime effroyable a été commis dans la demeure de la famille Parrisot. Que s’est-il passé ce soir-là ? Un vol qui aurait mal tourné ? Et cette adolescente, mal dans sa peau, certes, mais que tout le monde décrit comme une jeune fille aimable et réservée, aurait-elle pu commettre l’impensable ?



Les suspects se suivent et ne se ressemblent pas, les indices s’amoncèlent au fur et à mesure que l’on tourne les pages, et la longue lettre écrite par Fanny à sa mère défunte, dont on découvre la teneur au compte-goutte en même temps que on périple, ne fait qu’accroitre les doutes.



L’auteur nous plonge avec brio dans une ambiance alarmante, mêlée d’horreur, tout en nous faisant côtoyer des personnages très humains, envers lesquels le lecteur ressent, à un moment ou à un autre, de la sympathie, voire de la tristesse. Et ce, même pour l’assassin…



Ouf ! Cette fois, c’est dans la boîte !
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Le veilleur du lac

Nicolas Leclerc déroule une nouvelle fois son intrigue dans son Jura, dans une ville bien calme au bord d'un lac, Malmaison-le-lac. C'est là que le commandant de gendarmerie Bruno Albertini, chef de la communauté de brigade, multiplie les heures, s'abrutissant de travail pour oublier le décès de sa femme quelques années plus tôt. Il élève comme il peut son ado, geek mutique. Jusqu'à ce que les événements viennent bouleverser son quotidien.



Aline Parrisot, une infirmière de nuit est appelée par sa belle-mère, car cette dernière qui attendait son autre fils pour une sortie dominicale s'angoisse en ne parvenant à joindre personne au téléphone. Pour calmer la matriarche coincée à l'EPHAD, elle se rend dans la magnifique villa, posée sur les rives du lac, de son beau-frère. Là-bas personne : pas de beau-frère, pas de belle-soeur et pas d'enfants. Les lits sont faits, les voitures dans le garage, mais ils semblent avoir disparus de la surface de la terre. Elle parvient enfin à joindre son mari et à deux ils revisitent les lieux, sans résultat. Il y a quelque chose qui cloche avec la famille Parrisot : cinq absents, des portables sur répondeurs... Ils appellent la gendarmerie…



Il n'y a pas besoin d'en savoir plus pour très vite adhérer à ce récit. La quatrième de couverture (que je n'avais heureusement pas lu avant lecture) divulgâche un peu. L'intrigue ressemble à un de ces fait-divers, qui passionnent les foules et angoissent les habitants : pression médiatique maximale pour une enquête vite reprise par la section de recherche locale. Albertini accompagne les investigations ; après tout, c'est lui qui connaît le contexte local. Et des secrets de famille, des non-dits, il y en a dans ce petit coin de montagne.



Ce quatrième roman de Nicolas Leclerc revisite le genre policier – réaliste, tout en parsemant son récit de constats sur ce que peuvent être parfois les relations intra-familiales, les pressions que subissent les jeunes dans le milieu scolaire, ou la vie en vase (quasiment) clôt dans une petite ville lovée au fonds d'une vallée.



Les personnages prennent vite de la consistance, le lecteur s'y attache, avance dans le récit, devine confusément qu'il se fait manipuler, mais continue avec avidité à tourner les pages.



Les trois premiers romans de Nicolas Leclerc l'avaient fait remarquer. Ce quatrième, tout en partant sur d'autres chemins, reste dans la continuité. Efficace et prenant.



Merci au Seuil et à Babelio pour cette lecture dès la sortie et un grand grand merci à l'auteur pour la qualité de ses romans.
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Le veilleur du lac

Bruno, c’est lui le veilleur du lac. C’est lui qui est en charge de surveiller le paisible village de Malmaison-le-lac et ses environs. Il prend à coeur son travail de gendarme dans cette petite bourgade du Doubs qu’il a appris à aimer, grâce à Clara sa femme. Mais depuis que celle-ci est morte des suites d’un cancer, il a bien du mal à faire face à son absence et à s’occuper de son fils Lucas.

Et puis voilà que ce petit village si paisible jusqu’alors est sous le feu des projecteurs : une famille entière, les Parrisot, a disparu. Seule la fille aînée, Fanny dix-sept ans, ne fait pas partie du massacre sanglant qu’il semble avoir eu lieu. Serait-elle responsable de ces crimes ?



Voilà le cadre est posé et Nicolas Leclerc fait montre d’un grand talent de conteur pour tenir en haleine le lecteur, tout en suivant les indices et recoupements que le veilleur du lac est porté à découvrir. Et les pistes et les retournements de situations relèguent à chaque fois le lecteur à son point de départ, désorienté par ce qu’il croit savoir et ce qui se cache en chacun des personnages croisés. Des personnages bien travaillés et très crédibles.

Un roman noir très bien construit, qui se lit avec avidité et qui au final fait froid dans le dos quand on comprend enfin qui a tué !



Un grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour la découverte de cet auteur à suivre et pour ce roman noir dont l’entame fixe le cadre de façon très intense et glaçante. Vous voilà prévenu(e)s !

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Le veilleur du lac

Ils pourraient être nos voisins, ces Parisot horriblement massacrés, cet été, dans le Doubs.



Sacha (7 ans) et Maxence (11 ans), égorgés nuitamment, pourraient être nos enfants et Fanny, Maïa, Anaïs, Lucas nos adolescents.



C’est ce qui rend ce thriller haletant, addictif et édifiant avec le harcèlement scolaire et les addictions aux smartphones, réseaux sociaux, messageries, jeux vidéos et stupéfiants.



Addictions qui résultent du manque d’écoute de parents (parfois célibataire ou veuf, toujours débordés et préoccupés par les soucis pécuniaires) ou d’enseignants les abandonnant dans leur bulle virtuelle submergée de violences.



Mélangez ces épices avec les ingrédients connus depuis Caïn et Abel, à savoir jalousies familiales (héritages) et secrets de famille (enfant naturel, infidélités, divorce) et voici un excellent roman aux rebondissements stupéfiants dont j’avoue ne pas avoir imaginé le dénouement horrible.



En alternant le récit entre l’enquête judiciaire, l’échappée des suspects et les écrits intimes de la fille du proviseur assassiné, Nicolas Leclerc étaye avec finesse le présent sur le passé et dissèque les multiples formes de harcèlement.



Bruno Albertini, capitaine de gendarmerie aux cheveux grisonnants, et Norah Belloumi, 35 ans ex GIGN, dénouent l’écheveau avec brio, mais à quel prix ?



Madame Guinchard, discrète documentaliste mais réelle éducatrice, mérite une mention spéciale, car sans elle, les harcelées auraient probablement dérivé en entrainant des condisciples.



Un roman à lire par les parents et les enseignants pour ouvrir les yeux et les oreilles, comprendre le harcèlement et éviter de nouveaux drames !



Un excellent polar en Franche-Comté, dans la région de l’abbaye Notre Dame d'Acey (La Faille par Franck Thilliez), d’Ornans (Le sorcier d'Ornans par Philippe Koeberlé), de Besançon (Shit ! par Jacky Schwartzmann) et de Belfort (Sa majesté des ombres par Ghislain Gilberti) … des auteurs que j’espère croiser à la Foire aux Livres de Belfort qui se tient du vendredi 13 octobre au dimanche 5 novembre 2023.



Merci à Babelio et au Seuil de m’avoir adressé cet ouvrage de Nicolas Leclerc à l’occasion de son lancement.
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Le veilleur du lac

Au moment de refermer le roman je pousse un grand whaouuu !! Le veilleur du lac est le 3e roman de Nicolas Leclerc que je lis et il a tenu toutes des promesses.. A savoir me tenir en haleine jusqu’au bout après de nombreux rebondissements et un suspense haletant, suffocant même !



De quoi Nicolas nous parle-t-il ?



Fanny est une jeune fille de 17 ans. Mal dans sa peau elle ne souhaite qu’une chose.. fuir. Loin de sa famille, de sa vie dans la vallée.. de tout ce qui constitue son existence actuellement, dans laquelle elle a l’impression de s’engluer, de s’éteindre. Elle veut partir avec Maïa.. sa meilleure amie, son âme sœur.



Mais au même moment tout semble avoir basculé dans son village de Malmaison-le-Lac. Endroit paisible au décor de carte postale avec sa nature prédominante et son lac rassurant. Une famille entière manque à l’appel, les Parissot, celle de Fanny ! Leur maison est vide, ils se sont comme volatilisés, évaporés. Le capitaine Bruno Albertini qui garantit la sécurité de tous au village se rend sur les lieux où une terrible tragédie semble s'être déroulée.



Les parents et leurs enfants ont disparu, nulle présence sur place, la maison semble avoir été méticuleusement nettoyée et le contenu du coffre fort a disparu.



Que s’est il passé dans cette maison ? Où sont ses habitants ? Que leur est-il arrivé ? Tout semble converger vers Fanny, la jeune fille éprise de liberté. Qu’a-t-elle fait et pourquoi ne parvient-on pas à la retrouver elle non plus ? Et d'où provient cette quantité effroyable de sang que les enquêteurs décèlent grâce au luminol sur place (et ce malgré les efforts notables d'un nettoyage minutieux) ?



Nicolas a apporté un soin extrême à la psychologie de ses personnages. Nous vivons le récit à travers son héroïne Fanny. Ses références, son monde, ses désillusions aussi. Les cours, les railleries, la vie de la jeune fille est loin d'être simple. L'auteur nous livre son ressenti et son histoire par bribes, facile à suivre grâce à l’emploi des italiques..



Bruno Albertini a fait de son métier un sacerdoce. Il est le gardien des lieux, son protecteur.. et tout son univers bascule au moment où la sordide réalité de la nuit sanglante qui s’est déroulée dans la maison des Parissot le rattrape. Il est sur le fil du rasoir, prêt à basculer et à laisser les ombres de son douloureux passé le rattraper et ne faire qu'une bouchée de lui.



Le paysage se fait écho aux sentiments des personnages et aux nôtres.. Le lac que l’on pense être lisse, rassurant semble d'un seul coup totalement basculer pour brusquement changer l’instant d’après et devenir source de questionnement et d'inquiétude. Il pourrait bien se transformer en lieu morbide car les policiers craignent d'y retrouver la famille disparue, noyée.. ou pire.



J'ai aimé suivre les pas de l'auteur en sachant qu'il chercherait à me perdre. Avec cette nature sauvage, prenante, grisante et glaçante parfois, qui n'est absolument pas comme on l'imagine d'emblée. Personnage à part entière, ce lac semble bien être le miroir des âmes. Lui qui semble si calme et tranquille renferme en vérité de bien sombres secrets.



L'autre atout majeur de l'histoire, vous l'aurez compris ce sont ses personnages. Entre un gendarme littéralement habité par sa fonction de gardien de la sécurité des habitants et Maïa et Fanny deux jeunes femmes rebelles, farouches, incroyables de détermination.



Les jeunes filles, pleines de la fougue liée à leur âge, se dressent face à leur destin et veulent prendre leur vie en main. Nicolas Leclerc oppose ici des générations. Des adultes englués dans leur vie qui ne voient plus vraiment leur progéniture, qui les écoutent sans les entendre. Et des jeunes gens à fleur de peau à l'âge où leurs corps et leurs esprits sont en pleine transformation et qui crient leur rage de n'être ni vus ni entendus (ou du moins pas assez).



L'auteur a, je trouve, encore gagné en fluidité et en maturité d'écriture. Il joue avec maestria du ressort dramatique et du suspense. Il livre un polar fort, très rythmé, haletant, qui nous prend aux tripes à mesure que l'on découvre l'histoire de chacun.



Ce pourrait être un fait divers comme on en voit malheureusement tant, débattu sur une chaîne en continu à la télévision. Comprendre ce qui s'est passé, pourquoi ? Découvrir au fil des pages des éléments qui donnent un tour angoissant. Le suspense monte crescendo et le lecteur lui se ronge les ongles en s'enfonçant de plus en plus sous la couette :) Et nul ne s'attend à un tel final !



Un très grand cru ! Chapeau à l'auteur pour cette très belle réussite qui fera monter vos pulsations cardiaques vers un dangereux niveau ! FONCEZ.......
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Le veilleur du lac

Tout d'abord un grand merci à Babélio, Masse Critique et les éditions Seuil pour m'avoir permis de découvrir ce thriller haletant.

On ne peut imaginer la fin, et c'est tant mieux.

Le massacre de toute une famille, particulièrement violent, et personne ne sait rien.

Personne ? Et si justement.

Nous sommes "baladés" durant tout le livre, avec de fausses pistes, des retournements de situation, on a hâte de connaître le fin mot de l'histoire.

Vous ne serez pas déçus...

Je n'ai pas mis 5 étoiles car une chose m'a gêné tout de même, c'est le style, l'écriture. L'auteur aurait pu faire mieux Je pense, comme style.

Mais si c'est le prix à payer pour un très bon thriller, je dis oui !
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Le veilleur du lac

Tout t'abord, merci à Netgalley et aux éditions du Seuil de m'avoir permis de lire ce roman.

On suit l'histoire de la famille Parisot qui a disparu. Très vite, la police comprend qu'un massacre a eu lieu dans leur maison mais aucune trace de sang de la fille Fanny.

J'ai beaucoup aimé ce récit, j'étais parti sur une première théorie mais l'auteur m'a complètement menée par le bout du nez. J'ai trouvé que le suspense est bien dosé et que les rebondissements étaient nombreux.

On a plusieurs point de vue dans cette lecture et c'était passionnant.

Bref, un titre que je recommande!
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Le manteau de neige





Tout d'abord je dois dire que je me suis lancé dans une lecture assez loin de mes centres d'intérêt habituels. Car, un thriller qui mélange l'haptophobie (l'impossibilité pour le malade de toucher ou d'être touché, la phobie du contact) et la chasse aux fantômes ! Un  peu trop "border-line" pour moi. 



Seulement voilà, j'ai beaucoup aimé "toujours vivantes" et "la bête en cage" de Nicolas Leclerc, ses romans suivants, ancrés dans l'actualité du moment ( parcours chaotique de migrantes, et trafic de drogues pour l'autre). Et convaincu du talent de Nicolas Leclerc, je voulais lire son premier roman.



Ici, on trouve déjà son style nerveux, une écriture rageuse qui crie la violence, la dépravation, à travers des phénomènes surnaturels, des apparitions de poltergeist (fantômes violents... oui oui... car il en existe aussi des bienveillants...) et des phobies inexplicables... 



Alors, tout commence à la ferme de Vuillefer, dans le Haut Doubs, Jura, un milieu montagnard que connait bien l'auteur et qu'il écrit magnifiquement.  "Travelling" sur l'histoire d'une famille, les Devillers. Tout commence quand le grand père, Etienne, se fait égorger par sa femme, qui pourtant vit depuis vingt ans dans un état de prostation catatonique... elle ne s'est levée que pour assassiner son mari. A l'enterrement, la petit fille, Katia, 16 ans, va ressentir un malaise et rentrer, en quelque sorte, en possession...



 A partir de là, on quitte le sol enneigé et poisseux, et l'auteur nous emmène dans des chemins de traverse bien sombre de l'âme humaine, les mémoires enfouies sous les traumatismes, l'histoire de ces montagnes, lieu de passage vers la liberté ou vers l'enfer, la guerre, la résistance prétextes à l'expression des perversités et de l'ignominie, des meurtres et disparitions inexpliquées... la mémoire jaillit sous forme de spectres, pourquoi pas...



Les héritiers de la ferme, Alexandre le fils, Laura sa femme et Katia atteint d'Haptophobie vont se battre contre des fantômes familiaux, et retendre le fil de leur histoire bien réelle...



C'est une dure lutte, une lecture parfois déroutante, j'ai eu du mal à y croire... la deuxième partie du roman nous réconcilie avec la raison, l'Histoire et de façon plus sensée avec les causes psychologiques de ses apparitions et de la maladie de Katia.



Je conseille cette lecture à ceux qui ont aimé "shining" de Kubrick, ou les fans de Stephen King, voire Edgar Poe. Pour les autres, passez aux deux romans suivants (cités plus haut) qui ont toutes les qualités de bons thrillers, dans un style très différent !
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Le veilleur du lac

Le lac rouge

Je tiens tout d’abord à remercier très chaleureusement NetGalley et les éditions du Seuil pour leur confiance et pour m’avoir permis de découvrir le dernier opus de Nicolas Leclerc.

Que s’est-il passé cette nuit d’été au domicile de Benoît et Christelle Parisot ? Lui proviseur de lycée, elle dentiste. Trois enfants, les garçons Maxence 11 ans et Sasha, 7 ans ; une fille, l’aînée Fanny, 16 ans. Une famille sans histoire, une vie tranquille, un peu bourgeoise dans ce petit bourg de la haute vallée du Doubs, près d’un lac. Seulement voilà, tous ont été massacrés. Tous, sauf Fanny qui a disparu cette fameuse nuit. Alertée par la famille, la gendarmerie doit se rendre à l’évidence : aucune trace des Parisot, la maison a été nettoyée de fonds en comble, les voitures sont là… Mauvais signe. Le capitaine Bruno Albertini chargé des premières constatations qui connait parfaitement son village et ses habitants va devoir composer avec la Section de Recherches de la police de Besançon pour tenter de résoudre le mystère.

Dès les premières pages, nous connaissons le drame qui s’est déroulé dans la belle maison des Parisot. Pas de surprise de ce côté-là. En revanche, (et heureusement !) l’auteur ne nous donne que peu d’indice sur le ou les meurtriers, et surtout, sur le mobile. En parallèle, dans la première partie, nous suivons Fanny et son périple vers l’Allemagne : pourquoi s’est-elle enfuie ? Elle devient, de fait, la première suspecte…

Je suis fan des polars bien noirs de Nicolas Leclerc que j’ai eu la chance de rencontrer l’année dernière, grâce à Babelio. Il a un don pour accrocher le lecteur avec des personnages somme toute « ordinaires » des hommes et des femmes que l’on pourrait côtoyer. C’est vraiment très bien fait. Evidemment, on n’échappe au cliché du flic un tantinet névrosé, dépressif, mais ça passe ! D’ailleurs, le contexte familial des personnages est primordial et diablement intéressant. J’ai beaucoup aimé également la manière dont l’auteur s’est glissé dans la peau d’adolescents d’aujourd’hui, nos enfants ou petits enfants à mi parcours entre l’enfance et l’âge adulte, qui n’ont qu’une petite idée de ceux qu’ils pourront devenir à l’âge adulte.

Un excellent roman noir, à la hauteur des précédents, que l’auteur a inscrit dans son département de prédilection, pas si tranquille que ça... Je ne peux que vous en recommander la lecture.

#LeVeilleurdulac #NetGalleyFrance

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Le manteau de neige

Alors que je déteste l'horreur-gore, j'adore les ambiances angoissantes, les romans ou films d'horreur qui jouent sur la psychologie et une tension permanente. Et ce roman est exactement ça ! Sa comparaison avec The Shining de Stephen King n'est pas volée, Nicolas Leclerc a écrit une vraie merveille de roman noir angoissant. Une écriture ciselée, qui alterne avec talent les moments de pure angoisse voire de terreur, les moments de tension et les moments de calme pour nous laisser reprendre notre souffle. Il n'y a plus qu'à lire ça un soir d'orage et c'est sûr qu'on ne dort pas de la nuit...



En plus d'être un très bon roman noir, c'est aussi un roman légèrement fantastique qui touche les questions de possession, de fantômes, d'esprit. L'héroïne, jeune adolescente souffrant d'haptophobie, semble sujette à des visions plus ou moins violentes qui la mèneront à découvrir une effroyable vérité. Il y a également sa famille, son père qui l'a toujours soutenue, sa mère qui ne la comprend plus et qui a juste peur, ses ancêtres qui cachent de nombreux secrets inavouables, et cette femme qui veut bien l'aider à maîtriser son don. Donc à tou·te·s celleux qui aiment cette veine fantastique et qui n'ont pas peur quand on parle esprit, polteigeist et autre fantôme, tout en supportant quelques scènes violentes (mais très bien faites et qui s'insèrent à merveille dans le récit), alors vraiment ce polar est fait pour toi !



Enfin, j'ai été tellement surprise par le dénouement et j'aime être déstabilisée quand je lis (ou regarde un film), ne pas avoir l'impression de lire encore et toujours la même chose. Alors soit, j'étais tellement prise par le roman que je n'ai pas cherché une seule fois à deviner la fin, je ne voulais qu'une chose : être transportée et frissonner avec délectation en me plongeant dans cet univers glaçant, à tous les niveaux.



Je n'ai pas trouvé de défaut à ce roman, j'ai vraiment adoré. Je trouve ça difficile d'écrire de l'horreur sans tomber dans le gore (facile), mais de conserver cette tension, de malmener tout en offrant du répit au bon moment, de trouver l'équilibre entre terreur et enquête, et l'auteur s'en sort brillamment !
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Le veilleur du lac

Je remercie @editionsduseuil et @netgalleyfrance pour l'envoi de ce service presse dont j'attendais avec impatience la sortie. Comme les autres romans de @nicolasleclerc, j'ai pris énormément de plaisir à le découvrir.



"Le veilleur du lac" est un thriller qui commence fort avec un premier chapitre glaçant. Maxence Parrisot, 11 ans, assiste au massacre de sa mère Isabelle, par deux agresseurs dont il aperçoit seulement la silhouette. En même temps, il essaie de protéger son petit frère de 7 ans qui est dans sa chambre. Dans la famille Parrisot, ils sont 3 enfants mais la soeur Fanny, 17 ans, est en fuite vers l'Allemagne avec deux amis au moment des faits.



Suite à un appel de la grand-mère placée en maison de retraite, le frère du père et sa famille, même si ceux -ci ne sont pas très proches, vont rapidement s'inquiéter.



C'est le capitaine Bruno Albertini, dépêché sur place, qui au vu des premiers éléments va comprendre qu'un massacre a eu lieu dans son paisible village de Malmaison-le-lac. On va alors suivre en alternance l'enquête et la cavale de Fanny et ses amis, Maïa et Idriss. Mais aussi, prendre connaissance d'une lettre que Fanny a écrite à sa mère, que celle-ci n'aura pas la chance de lire, qui nous permettra de faire la lumière sur le pourquoi de la fugue de Fanny.



Très rapidement, j'ai eu ma petite idée sur une des personnes qui avait commis le crime mais j'ai été bluffée pour la deuxième. A aucun moment, les indices semés tout au long du roman ne m'ont mis sur la piste. Nicolas Leclerc a réussi à maintenir le suspense jusqu'au bout.



Le roman, une fois commencé, est impossible à lâcher. Les chapitres sont courts et la tension allant crescendo, on n'a qu'une envie savoir comment cela va se terminer.



Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment lecture et je vous invite à le découvrir sans hésitation.



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