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Critiques de Noël Simsolo (223)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 9 : Napoléon (2..

La première de couverture nous présente Napoléon en plein couronnement, annonçant un album consacré à la mise en place du Premier Empire et ses heures les plus glorieuses. En cela l’on ne nous trompera pas.



D’une manière générale, cette suite ressemble beaucoup au premier album mais en moins réussi. Ici, la narration est linéaire, débutant là on nous l’avions laissé et s’achevant alors que l’Empire entame sa période la plus difficile.



Comme précédemment, les batailles sont au cœur du récit qui met volontairement de côté les différentes réformes entreprises. L’élaboration progressive de l’État contemporain (création des Préfets, du Conseil d’État, du Code civil, de la Légion d’honneur, des Lycées…) ne donne lieu qu’à quelques références, oubliant leur complexité et laissant entendre que la volonté de Napoléon suffit à tout. Les rapports avec les colonies (la Louisiane et la question de l’esclavage) prennent ici davantage d’importance que les réformes internes. L’orientation deviendra même ici mémorielle oubliant de replacer ses décisions douloureuses dans leur contexte.



Il est également question de tractations politiques, puisque le scénario (et c’est un choix délibéré) s’intéresse davantage à trois personnages : Bernadotte, Talleyrand et Fouché. Brumaire garde toute sa place ici, tout comme les rencontres et relations avec ces différents personnages. En revanche, bon nombre d’aspects sont passés sous silence ou rapidement évoqués (notamment la vie de l’Empereur, dont seuls les épisodes politiques sont repris).



Les dessins de Fabrizio Fiorentino sont toujours aussi sérieux (la ressemblance avec l’époque ne laisse ici aucune place au doute) mais l’on ne peut que regretter que les formes éthérées prennent une place sans cesse grandissante. A plusieurs reprises, il est fait appel aux illustrations d’époque et aux tableaux. Le traitement n’est hélas pas toujours à la hauteur, par exemple lors du sacre. D'autres, tels que Martin Jamar nous ont habitués à mieux !



Après une agréable surprise, nous voici donc confrontés à une certaine routine qui pourra agacer celles et ceux qui n’apprécient guère les scènes de bataille. Dommage car cette bande dessinée reste agréable, dynamique et intéressante malgré quelques choix contestables et raccourcis hasardeux.
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Paris Chaos : Libération, 1944

6 juin 1944/20 août 1944 telles sont les dates butoir choisies par Noel Simsolo pour son livre Paris Chaos .Vous l'aurez compris nous sommes à la fin de l'occupation allemande, au moment du débarquement allié sur les plages de Normandie et à celui où chacun s'interroge sur son proche avenir, alllemand, résistant , collabo , ou simplement témoin passif de cette tragédie.

Sur fond de polar classique, des bandes rivales s'entre-tuent pour la possession d'oeuvres d'art,ou de quelques milliers de francs qui permettront une vie acceptable ici où ailleurs. Himmler, Goering; la Gestapo, le Sd,sont les principaux acteurs de de roman, des figures célèbres passent devant la caméra, auteurs, comédiens, journalistes,des anonymes aussi qui sortent ou vont sortir de l'ombre le jour J.

Paris dans cette fin de guerre d'occupation n'est que confusion ,de Montmartre à l'hôtel des Saussaies, de la préfecture au Lutetia ..;

Simsolo nous livre ici un fort joli roman qui, s'il ne m'a pas transportée,m'a beaucoup appris encore une fois sur une période fort sombre de notre histoire;

Merci donc aux éditions L'Archipel et à Babélio pour cette lecture dans le cadre de masse critique
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Kenji Mizoguchi

J'ignorais tout de ce cinéaste japonais. Grâce au talentueux Noël Simsolo qui mêle histoire, technique et aventure humaine, j'en sais un peu maintenant sur ce cinéaste des années 1920 à 1950.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 13 : Napoléon (..

De l'Apogée à la Chute: de l'envol de l'Aiglon à Waterloo.



Ce dernier tome de la trilogie napoléonienne s'ouvre avec un épisode heureux: la naissance de l'Aiglon, l'héritier de l'Empire.

Ce sera le seul. Le reste de l'album est consacré à la chute de Napoléon: les revers en Espagne et la désastreuse campagne de Russie nous sont raconté de façon simultanées, c'est très chouette comme décision artistique.



On suit l'Empereur dans ses dernières campagnes ou les défaites se succèdent et l'acculent de plus en plus. La Coalition envahit la France que Napoléon malgré sa défense héroïque ne peut sauver. Trahit par Talleyrand, Fouché, Marmont, il se résout à abdiquer.



Humilié, il accepte son exil sur l'Ile d'Elbe avant de revenir une dernière fois essayer d'enlever la France des mains des Bourbons, détestés par un peuple qui a vécu la Révolution.

On accompagne alors l'Empereur dans sa dernière campagne ou Waterloo signera la fin de son épopée.

Déporté à Saint-Helene, il y mourra seul, ou presque.



On continue de présenter Napoléon sous plusieurs facettes et de montrer l'Homme plutôt que la Légende. Un homme avec ses défauts et ses qualités et c'est assez extraordinaire de le voir en souverain orgueilleux et autoritaire qui revient en opposant à la monarchie et garant des idées de la Révolution.



Graphiquement je sais que je me répète de tome en tome mais j'aime beaucoup le style choisi. J'ai d'ailleurs trouvé cet album plus beau que le précédent avec de très belles réussites comme le visage de Montbrun lors de la bataille de Fuentes de Oñoro et comme toujours, pour les représentations de Murat.



Sinon je râle encore un peu contre les informations délivrées à travers les monologues de Napoléon, c'est un peu agaçant à force. Cela ne m'empêche pas de recommander cet album, comme le reste trilogie.



Alors, l'Empereur est mort, vive l'Empereur ?
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Ne touchez à rien

C’est une histoire étrange, fantastique, une histoire de maison hantée qui se passe à Bordeaux. Elle s’étale sur plusieurs époques, allant de 1890 à 1999. Les propriétaires d’avant 1890 ont accepté de vendre leur maison à condition que le nouveau propriétaire ne touche à rien, les peintures, les animaux empaillés et y compris leur propre corps, empaillés aussi et trônant dans la véranda. Le graphisme anguleux de Bézian et les couleurs sombres, naturelles en aplats aux nuances subtiles accentuent le côté inquiétant de l’histoire. Les détails d’architecture sont apportés méticuleusement, les vignettes s’articulent avec beaucoup de jeux d’ombres et de silhouettes. Tout cela nous offre un voyage hypnotique dans le temps, dans l’histoire de Bordeaux et dans les mystères envoûtants à la manière de la littérature gothique. Certains personnages de l’histoire perçoivent cette magie, les autres, non, tant pis pour eux… J’espère que les lecteurs feront partie de la première catégorie, vous pouvez toujours essayer, à vos risques et périls…

Bonne lecture et surtout, ne touchez à rien…
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Alfred Hitchcock, tome 1 : L'homme de Londres

Alfred Hitchcock fait partie de mes réalisateurs préférés. Je collectionne ses films et ses biographies, c'est pourquoi j'ai fini par me laisser tenter par ce roman graphique.



Je n'ai rien lu sur le cinéaste que je ne savais déjà. Je crois que je n'apprendrais plus jamais rien en lisant un livre sur Hitchcock. Par contre, les néophytes iront de découvertes en découvertes aussi bien sur l'homme que sur son oeuvre.



Là où le bât blesse, c'est que ce roman graphique est d'une platitude barbante. Noël Simsolo se contente du service minimum en alignant les faits et en les enchaînant rapidement. C'est froid, impersonnel, peu inspiré. le scénario n'a vraiment rien d'artistique.



Quant au travail graphique de Dominique Hé, il est d'une grande médiocrité. Les portraits ne sont pas réussis. On a bien du mal à reconnaître Grace Kelly, Cary Grant ou Robert Donat.

Les décors ne sont pas trop mal mais le noir et blanc est sans relief. Tout est dans des nuances de gris d'une grande fadeur.



Rendre hommage à un cinéaste qui misait tant sur le visuel et sur le découpage du scénario avec une BD aussi terne et morne, il fallait oser.



J'espère que le second tome sera plus enthousiasmant.
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Sweet Jayne Mansfield

Rose, et encore du rose 🐩



🦩Même avis que la magnifique analyse d’ERIK_

Être une idole a un prix, et c’est en lisant le parcours sulfureux de cette Jayne que l’auteur nous démontre tout l’envers du décor. Le tout dans un décor poudré de rose, de cœur, de chien coloré, de flamant rose … muse de sa plastique et seulement de son physique, elle n’aura jamais accédé à un film d’auteur, dramatique ou psychologique. Une biographie bien détaillée, un parcours chaotique entourée de ses enfants, amants, maris et tortionnaires !

Destin qui se termine par un drame et enchantera les tabloïds de l’époque et malheureusement une manière de marquer ce sex symbole (l’ombre de Marylin).

Un graphisme pop des années 50, on croirait sortir d’un calendrier ou des pubs illustrées de Norman Rockwell. Vintage mais réussi, ce volume est accompagné d’une intro de JP Dionnet et d’un magnifique artbook.🦩

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Sweet Jayne Mansfield

Jayne Mansfield était un sex-symbol de l'Amérique des années 50 et 60. Cette BD constitue sa première biographie. Je ne connaissais pas vraiment son histoire car c'est une actrice qui suivait les pas de la célèbre Marilyn Monroe tout en usant de ses charmes auprès des producteurs qui pouvaient la faire avancer.



Malheureusement, elle va connaître la gloire mais également une descente aux enfers jusqu'à cette tragédie d'un accident de voiture qui lui coûtera la vie à seulement 34 ans. Bref, c'était sans doute le prix à payer après une vie d'excès. La BD va décrire ce drame comme une délivrance pour elle.



Elle avait pourtant tout pour réussir et pas seulement une belle plastique mais un QI hors norme. Elle a malheureusement bradé ses rondeurs et perdu sa dignité aux yeux des producteurs Hollywood. Elle était surtout sollicitée pour les cocktails de presse ou les calendriers de fin d'année, si bien que les stars hollywoodiennes la snobent à l'image de Paul Newman par exemple. Sa carrière va alors décliner petit à petit au gré de choix plutôt douteux.



Elle quittera par exemple ses maris successifs dont l'homme de sa vie Mickey (Mister Univers) pour un autre qui ne la respectait pas et qui va l'enfoncer davantage dans les vices. Elle sera même présenté au leader de l'Eglise de Satan qui fera d'elle sa grande prêtresse. On croit rêver mais c'est plutôt un véritable cauchemar. Icône déchue noyée dans l'alcool et les psychotropes, elle resta populaire tout en étant réduite à des tournées miteuses.



Cette BD est plutôt bien réalisé avec un graphisme so sweet. Je retiens de Jayne qu'elle fut une héroïne tragique de la légende Hollywood. Un QI de 163 mais une star de cinéma vulgaire réduit au rang de playmate. Triste destin.

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Billy Wilder

Né de parents juifs en Autriche-Hongrie en 1906, Billy Wilder passera sa jeunesse à Vienne puis Berlin puis a la grande lucidité de quitter l'Allemagne nazie au lendemain de l'incendie du Reichstag. Puis, à Hollywood l'auteur d'"Assurance sur la mort" fera tourner Marilyn Monroe dans "Sept ans de réflexion". Bien conçu, documenté et illustré ce mémento propose une analyse de la vie et de l'oeuvre cinématographique du metteur en scène.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 5 : Napoléon (1..

NAPOLÉON



La vie de Napoléon de la prise de Toulon en 1793 au retour d’Égypte en aout 1799.



Les différentes étapes de l'ascension de Bonaparte vers le pouvoir sont bien décrites. On le voit s'entourer de ces premiers fidèles, on fait connaissance de sa famille et de ceux et celles qui le côtoieront de près pendant toute sa vie ou presque.



Mais je n'ai pas du tout apprécié cette BD et je n'arrive pas a trouver pourquoi. Je suis pourtant très intéressée par toute cette période de notre Histoire qui va de la Révolution, au Consulat et à l'Empire. Mais là mystères.



Les dessins ne sont pas mauvais, tout ce qui a fait l'histoire et la légende de Napoléon Bonaparte sont bien là. Mais il y a quelque chose qui me gène et je ne sais pas quoi !!!



Mais ce n'est que mon avis
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François Truffaut BD

J'avais été séduite par la BD biographique que l'auteur avait consacré à Sergio Leone avec Philan, mais cette collaboration avec Marek est une vraie déception.



J'aime beaucoup le cinéma de Truffaut d'une part, et des biographies (particulièrement celles qui sont illustrées) d'autre part. Ici, les auteurs multiplient les flash-backs et comme acteurs et réalisateurs ne ressemblent pas du tout à leur modèle, ils sont constamment forcés de rappeler leur nom ce qui alourdit le récit avec du name dropping à tout va.



Truffaut rencontre des gens, parle de projets, mais on le voit très peu sur ses tournages.

Son rapport aux femmes, certes important, prend énormément de place sans que cela n'apporte grand chose scénaristiquement. Cet ouvrage présente un vrai problème de construction. Les auteurs n'ont pas su effectuer des choix et, à vouloir se montrer exhaustifs, perdent leurs lecteurs dans la chronologique et la multitude de personnages. Bref, pour moi, ils sont passés à côté de leur sujet.
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Jean Gabin : L'homme aux yeux bleus

Il a d’beaux yeux, ce Gabin ! … la gueule d’amour.



C’est un ouvrage plus que riche sur sa vie, sa filmographie, ses amis, ce monstre du cinéma français.

Il commence comme chanteur de revue, (danse et chante avec Mistinguett) né de parents artistes et rêve de devenir Fermier.

Très vite il gagne à être reconnu comme acteur, affiche un flegme sérieux et envoûtant et fait craquer plus d’unes de ces fans. Il fit les plus belles rencontres de cinéastes, de partenaires emblématiques de guerre et d’après guerre.

Amoureux transi de Morgan, Dietrich, l’histoire commence en pleine guerre et Gabin s’engagera dans la marine.

Une pléiade d’acteurs comme Fernandel son rival en comédie, Brasseur, Lino Ventura, Alain Delon, Depardieu, Belmondo et des cinéastes comme Renoir, Tourneur, Duvivier, Carné, Clément, Becker, Guitry, Grangier, Audiard …



Ce roman graphique est bourré d’anecdotes, parfois trop et beaucoup de personnages se perdent dans le dessin.

Pour repaire, pour situer les époques, en bleu avant, histoire en sépia et coloris normaux au présent.

Une fin très poétique pour annoncer sa mort et fit même un 45 tours « je sais ».



Ce pacha nous a touché autant que le tatoué, il fut Maigret dans ses scènes sans textes, quai des brumes, French Cancan et le clan des siciliens… un bon mix pour revoir ces films de l’autre siècle.

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Alfred Hitchcock, tome 2 : Le maitre de l'a..

Période américaine… 2 ème volume



La touch d’Alfred, angoisse, espionnage, meurtres, décor, studio… sa femme, sa meilleure rivale et amie.

Les fantasmes sur le choix de ses stars, souvent blondes et froides.

Scénario ambigu sur la religion, la faute, des cadrages exceptionnels comme le meurtre vu à travers le reflet de lunettes. Des poursuites angoissantes, des oiseaux tueurs, des armes inattendues (cravate, fil de téléphone) voyeurisme …. le tout exploité avec de magnifiques bandes sons.

Maître de série télévisée, tout est raconté dans ce roman graphique jusqu’à ses apparitions dans chaque film.

Un dessin bien maîtrisé, un noir et blanc angoissant, sueurs froides garanties sur 33 films analysés.



Silence, la mort aux trousses, suspens … ne révélez pas la fin du film, nous n’en n’avons pas d’autre !
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Ils ont fait l'Histoire, tome 9 : Napoléon (2..

Du 18 brumaire au mariage autrichien, de Marengo à Wagram en passant par Austerlitz.



L'album commence très fort avec le coup d'Etat du 18 brumaire, qui est malheureusement un peu confus dans ses tenants et aboutissants.

Le récit se poursuit en survolant rapidement la seconde campagne d'Italie avant de ralentir un peu et de s'attarder sur la politique intérieur de la France ou le Premier consul fait étal de ses talents de diplomate.

C'est aussi l'occasion de découvrir qu'il est menacé de toute part avec attentat et complot.



Suit son sacre, magnifiquement illustré, et la campagne d'Allemagne dont la mise en scène toujours très dynamique (surtout pour Murat) perpétue cette effet de succession de batailles.



Après vient le temps des premiers revers: l'insurrection en Espagne, ses désaccords avec certains de ses conseillers et maréchaux, le fait que sa femme ne lui donne pas d'héritier...

J'ai beaucoup aimé que Napoléon devienne de plus en plus arrogant avec ses subordonnés, on sent qu'il s'isole petit a petit, qu'il se coupe de ses potentiels alliés pour se perdre dans une volonté de contrôle absolue et totale.



Graphiquement ça garde le même coté très cinématographique que dans le premier tome, avec toujours cette volonté de ne montrer que ce qui est nécéssaire. Bon par contre en terme de mis en scène, je râle un peu contre le fait que les personnages expliquent tout à voix haute. C'est nécéssaire pour conceptualiser l'action certes, mais au bout d'un moment c'est un peu agaçant.



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Mémoires de Marie-Antoinette, tome 2 : Révolution

Dans ce second et dernier tome des mémoires de Marie-Antoinette, le rythme est plus soutenu à mesure que la déchéance de la famille royale s'accélère. Malheureusement, il est également un peu saccadé et la lecture n'est pas toujours fluide.

Je reste partagée sur certains choix narratifs mais ça reste une bonne vulgarisation de la vie de Marie-Antoinette.

J'ai été très touchée par certains passages, surtout ceux mettant en présence les enfants royaux et l'attention que leur mère leur portait. Ces passage sont très réussis.

Côté dessin, c'est exactement comme dans le 1e tome, c'est efficace même si ça manque de régularité.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 5 : Napoléon (1..

De la Corse aux Pyramides.



"Quel roman que ma vie !" se serait exclamé Napoléon à St Helène. Et on serait bien en peine de le contredire, qui aurait pu prévoir que ce jeune corse maigre comme un clou parlant assez mal français deviendrait l'une des grandes si ce n'est LA grande figure de l'Histoire de France.



Dans cet excellent album, bien rythmé, bien dessiné on découvre l'Homme derrière la Légende. Si l'aventure débute à Toulon on revient sur son attachement à la Corse, à l'amour intense qu'il porte à Joséphine et au caractère léger de cette dernière. En plus du général on découvre le patriote, l'amoureux mais il reste avant tout un guerrier.

Car des batailles il va y en avoir, on suivra le jeune général de Toulon jusqu'en Egypte en passant par l'Italie. Son génie militaire ne connait aucune limite: la victoire le suit partout ou il passe et le seul qui arrive à lui mettre des batons dans les roues est un certain amiral Nelson (ça tease Trafalgar tout ça).



Bonaparte imprime sa marque sur l'album qu'il parsème de quelques punchlines qui donnent bien la mesure du personnage.

Il domine le récit au milieu des autres personnages. On y croise tous ses compagnons qui le suivront dans son épopée: Lannes, Murat, Bernadotte, Masséna...tous gravitent autour de lui dans une alchimie parfaite.



Pour ne rien gâcher j'ai beaucoup aimé le style adopté. Pas de fioritures, les illustrations se concentrent sur l'essentiel (à l'image du discours avant la bataille de Pyramides ou n'apparait que Napoléon à cheval et un pyramide en arrière plan) le tout donne un effet très dynamique qui rend particulièrement bien pendant les scènes de batailles.



Je recommande fortement.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 5 : Napoléon (1..

Un premier tome sur trois comportant les débuts de notre Napo national, de son ascension jusqu'à ses campagnes, Italie et Egypte comprises. On ne présente plus Mister Bonaparte ni sa personnalité bien remplies, sans parler de son appétit pour la folie des grandeurs et la mégalomanie. Une BD sympa en somme!
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Sergio Leone

C’est avec une immense joie de plonger dans l’univers des films du très grand cinéaste Sergio Leone.

C’est un roman graphique très sobre, d’un noir et blanc très épuré ou l’on distingue toute la finesse du trait et des personnages connus.

C’est toute la vie de ce cinéaste mort trop tôt mais qui a laissé au 7 eme art, 7 grands chef-d’œuvres du péplum au western italien pour finir au film de propagande.

Réalisateur, scénariste et réalisateur non crédité qui nous démontre un parcours sans faille et un homme de principe ayant défendu ses choix sur ses filmographies, ainsi tout l’amour qu’il avait de sa famille ... Il était une fois Sergio ... chapeau 🎩
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Beauté Noire et le Groupe Prospero, tome 1 : ..

Le groupe Prospero s'est donné comme mission de mettre hors d'état de nuire les haineux de tous bords. En pleine affaire Dreyfus, ce n'est pas ce qui manque. Mais qu'à cela ne tienne : ce sera oeil pour oeil, dent pour dent.



J'ai trouvé ce premier tome de la série assez moyen. L'histoire entre dans le vif de l'action dès le départ mais ça n'a pas pris avec moi. Tout va trop vite, Noël Simsolo et Olivier Balez ne prennent pas vraiment le temps de poser leur contexte et leurs personnages. Les affrontements s'enchaînent sans préparation et avec un peu trop de facilité.
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Ingmar Bergman

Belle analyse du cinéma de Bergman dans cet ouvrage; Pour les amateurs du cinéaste.
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