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Critiques de Olivier Liron (390)
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Danse d'atomes d'or

Une histoire d'amour qui revisite le mythe d'Orphée et Eurydice, pourquoi pas ? L'idée est originale et ne manque pas d'ambition surtout pour un premier roman. L'ensemble est loin d'être désagréable même si j'ai trouvé la fin un peu sirupeuse et pas très crédible (mais qui a dit que la littérature devait absolument faire dans le crédible ?).

Première partie beaucoup plus convaincante, celle où O. le narrateur raconte sa rencontre avec Lauren, jolie et mystérieuse acrobate et leurs quelques mois de passion amoureuse jusqu'à ce que Lauren disparaisse brutalement et sans aucune explication. O. ne peut l'oublier et continue à vivre enfermé dans sa passion. Lorsque enfin une personne le contacte pour lui remettre quelque chose de la part de la jeune disparue, il décide de se rendre sur les traces de sa bien-aimée, en Normandie, dans un village nommé Tombelaine pour tenter d'apprendre les raisons du silence de Lauren...

Je retiendrai de cette lecture une belle écriture (parfois un peu trop lyrique à mon goût mais incontestablement belle), quelques trouvailles, des phrases que l'on a envie de noter et puis ce parallèle avec le mythe d'Orphée aux Enfers, plutôt original et qui parvient à capter l'intérêt du lecteur. Je regrette un second volet plus faible (la partie de Lauren), un peu trop facile je pense.

Au final, une belle ode à la vie et le portrait d'une jolie femme éprise avant tout de liberté.
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Danse d'atomes d'or

Tout commence par un jeu, celui du « Post-it » : le narrateur, O., se découvre Orphée ; Loren, Eurydice. Suit alors un conte original, basé sur ce mythe, dans lequel deux personnes vont s'aimer follement le temps de quelques jours. La rencontre avec Loren va marquer la vie de O. : dès les premiers instants, il est fasciné par la jeune femme. Reine du spectacle la nuit, elle offre au narrateur une vie de bohème entre son petit appartement sous les toits et les promenades interminables dans les rues de Paris. L'enthousiasme des personnages pour cette vie épicurienne est véhiculée par un rythme d'écriture à la fois scandé et allongé. La plume de l'auteur agit comme une mimétique du texte : ainsi les moments de contemplation de l'être aimé se transforment en un tableau d'émotions et la passion du narrateur dépasse le cadre du récit.



Danse d'atomes d'or est une histoire d'amour furtive et surtout intense : un amour qui se consume, se dévore et détruit. Nous sommes exclusivement dans la tête de O., le narrateur, si bien que nous vivons son amour mais aussi sa décontenance devant la tornade que représente la jeune femme.

La magie de la rencontre commence dès lors à s'effriter : ce personnage que l'on croyait invincible montre une petite part de faiblesse qui demeure incompréhensible. Cette brèche s'ouvre complètement lorsque Loren disparaît, sans rien laisser derrière elle. O. est désarmé, sans aucun moyen pour comprendre ou retrouver celle qu'il aime. Ce basculement du récit est également visible dans l'écriture qui prend la forme d'une complainte.



Entre polar, réécriture de conte et poésie, Olivier Liron signe un premier roman ambitieux, plein de charme, qui s'inscrit entre rêverie et descente aux Enfers. Ce livre nous rend vivants, donne envie d'être amoureux. Comme la passion qui y est décrite de façon crue et poétique, il se dévore. le bagage culturel de l'auteur se ressent dans sa plume, mais ne s'impose pas comme une barrière avec le lecteur : il agit au contraire pour véhiculer toute la poésie présente dans le texte. le titre du roman en est d'ailleurs la meilleure preuve.



Découvrez ma critique de ce livre en vidéo > https://www.youtube.com/watch?v=EkOZY8uE3b0

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Le Livre de Neige

Olivier Liron dresse ici le portrait de sa mère Nueves Maria avec beaucoup de pudeur et de tendresse. La plume est d'une grande douceur et je me suis retrouvée avec de nombreux points communs avec elle. L'amour de la nature, de la vie et des injustices sociales. Engagée, ses combats qu'elle a méné tout au long de sa vie, force le respect.

Passionnée de sylvothérapie, Nueves se connecte en permanence à la nature pour se ressourcer et nous transmets une véritable lenteur et une contemplation qui nous fait un bien fou.

Un récit d'une grande beauté, une femme exceptionnelle et un auteur fabuleux...

Je ne peux que vous inviter grandement à le découvrir pour sa splendeur, une véritable ôde à la vie.
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À nos amies

L'amitié...sujet bien vaste dont on vente les mérites.



On a tous en tête ce groupe d'amis, ces moments de partage, ces repas, ces rires, ces confidences, ces présences...



Rêve ou réalité?



L'amitié est ce que vante les livres...ce que nous montre les films...vraiment? Est-elle aussi évidente que ce qu'il en paraît?



En achetant ce livre il y a 15 jours à la garden party Charleston, je pensais lire ce recueil de 7 nouvelles pendant l'été.



Je ne pensais même pas acheter ce livre pour être totalement honnête...Une conférence et la mise en avant de la nouvelle de Jessica Cymerman...



Et me voilà dans le bus vers Bruxelles avec mon amie Elodie avec ce livre dans mon sac.



Une passager clandestin.



Il y a une semaine à peine, je vois sur le compte #booksta de Sophie (une autre amie) qu'elle démarre le lendemain avec Pétronille (rencontrée à la garden party) la lecture de "A nos amies"...



Une nouvelle par jour pendant 7 jours.



Un échange sur notre lecture du jour. Des avis différents. La découverte de la diversité de nos ressentis ou leur similitude!



Un signe! #bookstagram est un merveilleux terreau d'amitiés!



Je viens d'achever la dernière nouvelle...

Celle de Carène Ponte.

Douce.

Sensible.

Un brin d'humour mais pas trop...



Hier c'était Caroline Michel et un repas animé autour des non-dits, des jugements, de ces relations entre filles pas toujours simples... Faut-il toujours être en phase avec nos amies?



(Je mets ami au féminin parce que c'est le thème du jour)



Avant elles, deux hommes et deux visions différentes de l'amitié...



7 auteurs. 7 plumes différentes. 7 histoires à découvrir.



Sophie Astrabie,

Sophie de Baere,

Jessica Cymerman,

Olivier Liron,

Éric Metzger,

Caroline Michel,

Carène Ponte



Un recueil de nouvelles plutôt bien foutu

Une occasion de se rappeler l'infinité des possibilités se cachant derrière l'amitié...



Une aubaine de découvrir ou de relire des auteurs de la scène littéraire française et leurs univers éloignés.



Et puis surtout un moment de lecture supplémentaire chaque jour. Avant de démarrer la journée.



Il y a 7 jours, je pensais l'amitié comme un graal.

Aujourd'hui, je l'envisage plus globale. Moins catégorisée...et surtout plus accessible!



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À nos amies

Je lis très peu de recueils de nouvelles mais c’est bien de sortir un peu de sa zone de confort de temps en temps. Et puis, un recueil de nouvelles signé Charleston avec entre autres la plume de Carène Ponte que j’aime beaucoup, je me devais de le découvrir.

J’ai lu une petite nouvelle chaque soir avant l’heure du dodo histoire de bien clôturer ma journée.

Il y a dans ce recueil 7 petites nouvelles autour du thème de l’amitié féminine. Certaines m’ont beaucoup plu et d’autres où j’ai moins accroché.

J’ai retrouvé avec grand plaisir la plume de Carène Ponte et de Sophie Astrabie et j’ai découvert cinq autres auteurs que je n’avais encore jamais lus. La plume de Sophie De Baere est une très belle découverte et je vais continuer à la découvrir avec deux romans que j’ai dans ma PAL.

J’ai passé un chouette moment en compagnie de ce petit recueil fort sympathique et j’ai finalement trouvé le format assez sympa pour notamment lire le soir et retrouver une histoire différente jour après jour.

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Le Livre de Neige

Olivier Liron rend hommage à sa mère, Maria Nieves, Neige en espagnole, née en 1954 en Espagne, sous la dictature franquiste. Elle quitte son pays, s'exile, arrive à Saint-Denis, avec des débuts difficiles, faits de petits boulots, avant de devenir professeur. L'auteur aime sa mère qui lui a donné le goût des livres et de la lecture. Mais est-ce suffisant pour en faire un livre, justement ? Malheureusement non. On s'ennuie beaucoup au cours de ce texte qui n'arrive pas à la cheville d'Einstein, le sexe et moi, à mon avis.
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Einstein, le sexe et moi

J’ai beaucoup apprécié la plume et l’humour de l’auteur. Le déroulé de « Questions pour un champion » est tellement bien décrit qu’on se croirait dans le public. On apprend bien évidemment tout un tas de choses qu’on ne retiendra pas forcément, mais aussi des anecdotes sur le plateau TV. Ainsi, j’ai découvert que Julien Lepers rêvait de devenir chanteur et je suis allée vérifier tout cela sur YouTube, tout comme j’ai pris le temps de regarder un extrait de l’émission dont il est question dans le livre. J’ai ainsi pu mettre un visage sur les autres participants au jeu ! En bref, un récit fort plaisant à lire, qui m’a fait découvrir un auteur et que je ne peux vous conseiller à mon tour !
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Einstein, le sexe et moi

Einstein, le sexe et lui, Olivier Liron, qui dès les premières pages vous pose sans autre forme de procès qu’il est autiste Asperger. Olivier retient tout, du plus futile et inutile détail au nom latin de la moindre espèce botanique. Il y’a quelques années, il avait alors 25 ans, il a participé au célèbre jeu «  Questions pour un champion » et il raconte cette expérience de façon originale mêlée à ses souvenirs desquels il n’a pas perdu une miette.



Je n’ai jamais eu l’intention de participer à un jeu télévisé, et encore moins après avoir lu ce livre !! Je me suis régalée de ce portrait de Julien Lepers plus vrai que nature. Entre les lignes j’ai entendu le phrasé inimitable de l’animateur, j’ai découvert l’envers du décor des émissions de télévisions mais surtout j’ai été touchée par la sincérité et l’humilité de l’auteur qui confesse au lecteur sa différence, ses failles émotives, son enfance et son adolescence compliquées, ses difficultés à communiquer, ses premières expériences sexuelles et surtout son extrême solitude.



Les images choisies sont souvent surprenantes et drôles (mention spéciale à la tête de brocoli ou au potiron rusé), le style est incisif, l’ironie mordante, l’humour grinçant mais par dessus tout, le fond reste que ce qui pourrait être un handicap pousse finalement au dépassement de soi, et sous la plume d’Olivier Liron c’est infiniment émouvant.

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Le Livre de Neige

Ce livre c’est un cadeau merveilleux d’un fils à sa mère, un magnifique portrait de femme, un hommage à Maria Nieves par son fils Olivier Liron et également à toute une générations d’immigrés.



L’histoire commence à Madrid dans les années 1930. Carmen, la grand mère de l’auteur, a tout juste 10 ans quand la guerre d’Espagne et le Franquisme sévissent. A l’aube des années 50, elle épouse Paco et la petite Nieves naît en 1954. De ce terrible hiver 1954, elle réchappera à une coqueluche et en gardera un féroce appétit de vivre et une combativité à toute épreuve.



Je n’en dit pas davantage et vous laisse découvrir la vie de Carmen, Paco, Nieves : la dictature sous Franco, l’arrivée en France, l’arrachement à la terre natale, la pauvreté, le ghetto de Saint-Denis, puis la reconstruction …

Le destin de Nieves, c’est celui d’une jeune fille qui a grandi en pleine guerre civile, connu l’exil, affronté la pauvreté et les humiliations, subi le racisme social mais compris que son salut ne viendrait que par la littérature et les études, Nieves c’est l’illustration de la résilience.



Le livre est bâti en deux parties. La première suit le cours chronologique de l’histoire (la petite et la grande fort bien mêlées) et dans la seconde ce sont les souvenirs d’enfance de l’auteur glané auprès de ses grands-parents (sa mère ne parle jamais de son enfance en Espagne) qui viennent étayer le portrait de la famille. Une famille désormais française et aimante dans laquelle les stigmates du déracinement sont omniprésentes et façonnent un enfant.



Le livre de Neige c’est un magnifique hommage à la mère et une ode à la liberté. Écrit entre réalité et romance, avec un juste équilibre de pudeur et d’intimité, j’ai dévoré les chapitres le cœur serré par tant d’amour et reçu des brassées de tendresse. Le plume de l’auteur est fluide, délicate, drôle et à chaque page c’est la bienveillance et l’authenticité qui affleurent.



C’est mon premier livre d’Olivier Liron que j’ai découvert par @lesateliersbohaime, Olivier qui illumine mon flux Instagram par sa simplicité, son sourire et sa gentillesse. Ce livre c’est effectivement tout lui mais bien plus encore … un texte magnifique et élégant.
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Le Livre de Neige





C'est une véritable déclaration d'amour que fait l'auteur à sa maman. Il retrace sa vie, son parcours. D'une écriture pleine de fierté, d'amour, de douceur et de sincérité.



Le roman est divisé en deux parties et je dois dire que j'ai une préférence pour la seconde. J'accroche plus facilement à cette deuxième partie.



Neige a fui l'Espagne franquiste et s'est reconstruite avec sa famille en France. Elle s'est retrouvée à l'école alors qu'elle ne parlait pas Français. Elle s'est forgé un caractère et a construit sa vie dans ce nouveau pays. Tout cela, l'auteur, son fils, nous le décrit avec beaucoup de justesse.



C'est un très bel hommage qui est rendu ici et que je vous conseille.



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Le Livre de Neige

Le parfum des pelures de clementine.



Il y a toujours quelque chose qui vole en éclats dans les romans d’Olivier Liron, un éclat de rire, un éclat de mélancolie, un éclat de féminisme, un éclat de poésie , un éclat des hommes , un éclat de tristesse.

Des éclats de lui dispersés aux vents mauvais , emportés par les brises des lendemains .



C’est une volée de moineaux , ivres de printemps , encore sonnés par la claque de l’hiver.



Il a cette rudesse des gens de traviole et cette légèreté de ceux qui ont dû résister, qui ont dû se battre.



« Les souvenirs sont des morceaux de vie arrachés au vide » , écrit George Perrec.

Olivier Liron les arrache à mains nues, à cœur dépouillé.



Il raconte sa mère Maria Nieves, Neige.

Et finalement c’est des flocons de lui qui retombent en douceur sur les lecteurs , quand la nuit grandit un peu fort.



Depuis sa vie de fils, il remonte le fil de l’histoire de sa famille depuis l’Espagne jusqu’à la Région parisienne, dans les quartiers réservés aux Espagnols. Il esquisse le portrait d’une immigration oubliée, de ces familles à qui on offrait un bidon ville comme accueil et du travail de forçat pour survivre. La misère est peut-être moins pénible au soleil.



Ce roman a le parfum des pelures de clémentine les soirs trop vides.

Un parfum d’enfance blotti au cœur des tempêtes.
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Le Livre de Neige

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Le livre de neige, c’est le livre de Nieves, la mère d’ @olivierliron. Née dans l’Espagne franquiste, elle arrive enfant à Saint-Denis pour rejoindre ses parents partis plus tôt, et même si elle grandit dans une famille aimante, elle connaît le rejet, les brimades et la misère, lot pesant de tout immigré. Elle choisira à 18 ans de devenir française, fera de brillantes études, et fondera à son tour une famille, inculquant à son fils unique l’amour des lettres, terreau de son avenir écrivain.

Le livre de Neige, c’est aussi le livre d’Olivier, un enfant brillant et curieux, choyé, un fils en adoration totale de cette mère merveilleuse.

Par touches successives, dans de très courts chapitres, Olivier Liron nous livre sa vie. Le terme d’hommage bien trop sophistiqué ne lui sied pas, et c’est plutôt une longue déclaration d’amour. Un amour majuscule, infini et inconditionnel pour celle qui lui a tant donné, l’a guidé, et a façonné l’homme qu’il est devenu.

C’est intime et pudique, c’est tendre et envoûtant, c’est tour à tour drôle ou émouvant, ce qui laisse à penser que l’écrivain devenu adulte a toujours en lui une part de l’enfant heureux qu’il a été, même si une adolescence compliquée lui a laissé une douceur écorchée. C’est émouvant et triste aussi car Neige a des blessures enfouies et une mélancolie pesante.

Au-delà de l’histoire personnelle j’ai aussi beaucoup aimé, en creux , cette époque pas si lointaine où les immigrés venaient de l’autre côté des Pyrénées, mais déjà faisaient face au rejet, aux humiliations et aux discriminations.

Mais il y a un mais. J’aurais aimé que soient plus approfondis les traumatismes laissés par la Guerre civile et le franquisme chez des générations d’espagnols, que l’on s’attarde plus sur les blessures de Neige, mais peut être cela n’aurait il pas fait le même livre …

Cela n’en reste pas moins un superbe cri d’amour porté par une plume délicate et poétique.

Elle a bien de la chance Nieves d’avoir un fils qui parle si bien d’elle, un fils dont les mots virevoltent comme de doux flocons de neige.

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Le Livre de Neige

Si je l’attendais le nouveau Olivier Liron ?

Évidemment.

Je dirai même que j’attendais ce livre depuis toujours.

Forcément, j’ai été bouleversée par l’histoire de Maria Nieves, Carmen, Paco et les autres. Car la résonance est là, elle fait toujours écho …🇪🇸

Des milliers de gens coupés de leurs racines, transplantés dans un univers gris, où la langue ne chante pas, obligés de fuir le pays pour échapper à la misère engendrée par le régime fasciste de Franco.

Nieves se montre très tôt déterminée à être libre et à ne surtout pas suivre la voie secondaire que l’on destine aux immigrés.

Nieves est humiliée, bafouée mais elle est également brillante et va tracer avec une force remarquable son chemin vers son bonheur rêvé.

Elle va rencontrer l’amour.

Celui des livres, celui de son mari, puis plus tard celui de son exceptionnel petit garçon, Olivier.



- Que fait ta mère dans la vie ?

- Elle est multigéniale 💔



Ce livre, c’est une déclaration d’amour, un hommage vibrant.

C’est l’histoire d’un peuple, d’un cordon ombilical, de silences, de joies, de peurs fantasques, de la Dame Blanche, de deux petits anges qui veillent, là-haut.

C’est tendre, mais aussi bourré d’humour.

C’est criant d’amours.

C’est criant de vérités.

Pour nous, pour eux, pour ELLE, Olivier se met à nu et nous offre leur histoire, avec une magnifique pudeur, sensibilité , avec la poésie et la musicalité que nous lui connaissons si bien.

Merci Olivier.

Immense hug au petit garçon que tu as été et au grand homme et écrivain que tu es devenu ❤️.

Hâte de partager une poêlée de poivrons frits avec toi, joder! 🌶
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Le Livre de Neige

Magnifique texte entre la biographie et le récit d'enfance. Un humour et une sensibilité qui rappelle Les Mots de Sartre. Olivier Liron nous emmène de l'Espagne à la France avec toute la délicatesse et la poésie qui lui sont propres. On découvre la nostalgie perdue de l'enfance en miroir avec celle de la mère, déracinée, bousculée, mais qui se révèle à travers l'école et son amour infini de la nature comme le lien indefectible entre la mère et l'enfant. À lire et relire.
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Einstein, le sexe et moi

Einstein, le sexe et moi d'Olivier Liron



Ce mot "normal" ne me parle pas... Il me dérange plus que "différence".

Au final, la normalité, c'est quoi ?

Dites-moi ! Je ne sais pas, je ne visualise pas. Par contre, la différence celle qui se voit ou pas. Celle qui fait qu'on se rappelle de cet être là, de lui en particulier dans ce monde de différences et d'indifférences...



C'est de sa différence qu'Olivier Liron nous parle entre les questions de Julien Lepers sur l'émission qui changera sa vie. Il se livre, se délivre, tente de nous amener dans sa tête là où c'est tellement compliqué, difficile...different. Là, où il s'est enfermé pendant toutes ces années car la société, les codes avait décidé qu'il n'était "pas normal" de penser comme ça, de savoir comme ça.



Ses sens sont multiples, sa connaissance inépuisable et son talent indéniable.



Merci pour cette découverte de ton monde, celui de l'autisme asperger.
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Einstein, le sexe et moi

D'emblée, il faut que je précise que j'ai de loin préféré le premier roman d'Olivier Liron à ce remake de Slumdog Millionaire, même si je l'ai lu d'une traite. Je vais à contre courant des avis dithyrambiques. Tout d'abord, parce que j'ai eu l'impression de lire le script d'un scénario quasiment pendant les deux tiers du livre. Alors même si c'est bien observé, bien rendu et parfois drôle, ça m'a lassée. Parce que les liens avec le passé ou le ressenti de l'auteur-personnage sont peu fréquents alors que c'étaient les passages les plus sensibles et les plus intéressants, où il se dévoile énormément. Enfin, et c'est ce qui m'a gênée le plus, parce que la façon dont sont traités les autres candidats-personnages est loin d'être toujours bienveillante. Je me suis demandé comment ces gens qui n'ont rien voulu, qui participaient juste à un jeu télévisé ont pu encaisser de se voir attribuer un tel rôle dans le livre. Ils ont peut-être, eux aussi, une sensibilité particulière et un vécu problématique, non? La seule justification que j'entrevois, c'est que c'est une façon de rendre compte de la mentalité de ces jeux où l'important n'est pas de participer. Bref, je conseillerais plutôt la lecture d'une Pluie d'atomes d'or.
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Einstein, le sexe et moi

[coup au cœur]

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J’ai lu d’une traite 194 pages de sincérité, d’ouverture, de confidences, de difficultés, de sourires et de souvenirs.

Tantôt drôles , tantôt trafiqués .

Une lecture pétillante, brillante, jamais ennuyante et si authentique.

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[osons être different]

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Une belle leçon de vie.

Merci @olivierliron ...
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Einstein, le sexe et moi

Il suffit d’évoquer « Questions pour un Champion » pour retrouver la voix, les intonations et les sautillements de son célèbre présentateur historique, sans compter le générique aussitôt reconnaissable qui reste irrémédiablement en tête. Ce qu’on devine moins, c’est ce qui se passe dans la tête des candidats, mais Olivier Liron va nous le raconter. Car Olivier a été un heureux candidat du jeu en 2012, et ça a changé sa vie. Bien sûr, derrière Julien Lepers se cache une forêt, derrière les anecdotes de plateau se cachent des choses bien plus fortes, et plus marquantes, car l’auteur le dit dès la première ligne, il est autiste Asperger, c’est sa différence, sa formidable particularité qui lui fait voir le monde, souvent cruel et indifférent, à travers un prisme hypersensible. Drôle, cash et émouvante, une autobiographie des plus singulières !
Lien : https://cestquoicebazar.word..
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Einstein, le sexe et moi

*Chronique à lire avec fond musical le jingle de Questions pour un champion pour vivre une immersion complète*



Olivier Liron est autiste Asperger. En 2012, il participe à l’émission Questions pour un Champion. L’action se déroule le temps de l’enregistrement de l’émission et nous plongeons dans les coulisses de cette célèbre émission télévisée, encore présentée à l’époque par Julien Lepers ! L’auteur profite de cette expérience pour se livrer, sans fioriture, sans hypocrisie. Il nous ouvre son cœur et grâce à cette sincérité, nous passons du rire aux larmes page après page.



Cette émission il s’y est préparé. Il a appris des listes par cœur. Les mésanges par exemple. Alors quand une question sur ce sujet arrive il ne peut pas se tromper. De toute façon il n’est pas venu pour enfiler des perles mais pour gagner. Un par un, il évince tous ses adversaires. Mais ce n’est pas là le message le plus important. Derrière cette construction basée sur les moments clés du jeu télévisé, Olivier Liron nous parle des moments forts de sa vie. Il nous raconte son enfance, dure, incomprise. De la violence qu’il a subi au collège. De tous ses moments douloureux. De son premier amour aussi.



Impossible de ne pas parler de Julien Lepers. D’ailleurs je m’interroge, a-t-il lu ce roman ? La place qui lui est donné dans le roman est très importante. Son phrasé, ses envolées lyriques participent à donner du rythme au texte.

Einstein, le sexe et moi est un véritable parcours initiatique où la victoire à Questions pour un champion a eu l’effet d’un déclic pour Olivier Liron. À la suite de cela, il a complètement changé de vie et s’est consacré à l’écriture mais a aussi pris des cours de théâtre, de danse contemporaine ! Grâce à cette victoire il a écrit ce magnifique roman ! Alors merci qui ? Merci Julien Lepers ! 😉



Mon avis :

C’est un livre qui ne rentre dans aucune case. La lecture est enivrante et une fois débutée, il m’a été impossible de la lâcher. Olivier Liron a un humour décapant, qui peut sans doute bousculer certains. Moi, c’est ce que j’ai adoré, cette façon de dire les choses de manière frontale. Je n’ai pas cessé d’écorner les pages où certains passages me frappaient, me touchaient, m’émerveillaient. Un roman d’apprentissage version 2.0, à découvrir sans plus attendre !
Lien : https://www.jepeuxpasjailect..
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Einstein, le sexe et moi

Einstein, le sexe et moi d'Olivier Liron est bien plus qu'un roman, c'est un cri du cœur, écrit sur le fil de l'émotion. Un livre bouleversant que j'ai beaucoup aimé.

Olivier Liron nous livre un texte fort en émotions tout en suivant le chemin balisé d'une partie de Questions pour un champion. A travers sa participation au jeu télévisé, il nous parle de l'humain, par l'observation de ses concurrents en les croquant de manière habile et acide, et aussi mais surtout par une plongée dans ses souvenirs. Les souvenirs surgissent au fil des questions et le raconte peu à peu.

C'est un texte brut et poétique à la fois. Il exprime une palette de sentiments forts, allant de la jouissance pure à la souffrance. La partie de Questions pour un champion prend des allures de montagnes russes, le lecteur est ébloui par une magnifique ode à l'amour pour être secoué quelques pages plus tard par le récit du rejet de la différence et de la violence la plus abjecte qui soit.

Le texte colle au rythme du jeu télé, les thématiques des questions appellent des éléments de vie, il y a un va-et-vient agile entre les souvenirs et le plateau télé, le tout se  confondant pour donner un récit sincère et original comme une madeleine trempée dans du coca. Ce roman autobiographique se lit d'une traite, il m'a donné l'impression d'apprendre à connaître l'auteur mais à un train d'enfer, et ce sera le seul bémol sous forme de compliment, car j'aurais aimé rester plus longtemps entre les pages de ce livre.

Einstein, le sexe et moi est un récit de vie ou plutôt un concentré de tranches de vie de l'auteur qui nous parle à cœur ouvert de son trouble qu'est l'autisme, de son parcours. On y rencontre surtout un jeune homme courageux et brillant qui a su rebondir sur chaque coup bas de la vie pour aller plus haut, un jeune homme qui n'a pas peur de croire en ses rêves et qui nous invite à rêver aussi.
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