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Critiques de Olivier Liron (390)
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Einstein, le sexe et moi

Un livre frais, un personnage / auteur fascinant, qui exprime tant de choses que je partage en tant qu’enseignante ! La différence a toujours été pour moi, et le sera toujours, une richesse, une source d’enrichissement pour tous et de talents uniques ! Chez mes élèves, la première chose que je cherche, ce sont leurs talents personnels, leurs spécificités, ce qui les fera briller et ce qui les rend créatifs et uniques ! C’est ainsi que l’on avance et que l’on fait profiter toute la société de ces talents ! C’est comme cela aussi que l’on progresse et que l’on s’investit dans des apprentissages parfois ingrats !

Ce livre très atypique se lit d’une traite ! Merci Olivier !
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Einstein, le sexe et moi

Le roman commence avec un chapître « bienvenue dans mon monde » qui donne le ton…



Puis Olivier Liron nous entraine dans l'aventure qu'il a vécue en participant à la finale de l'émission « questions pour un champion ». Ce récit sur sa participation lui permet aussi de se livrer sur les maltraitances, la frustration, l'incompréhension, l'enfermement dans son propre corps qu'il a ressenties durant son enfance et son adolescence. J'ai été très touchée et profondément émue par sa narration de ces moments de sa vie, notamment le chapître consacré à Barbara, son premier amour.



Le jeu est l'occasion de brosser une galerie de portraits des participants. C'est très drôle. J'ai particulièrement ri sur celui de Julien Lepers, à mi-chemin entre le ridicule et le pathétique. Je n'ai que très rarement regardé ce programme, mais j'ai bien retrouvé les tics de cet animateur.



Il y a des phrases « culte » qui me resteront : Oléééé (Julien Lepers), j'ai pris une madeleine et je l'ai trempée dans du coca, Julien Lepers a une tête de brocoli … bref, il y a des passages vraiment drôles qui alternent avec ses confidences qui sont extrèmement émouvantes.



Gagner à « Questions pour un champion » a permis à Olivier Liron de réaliser ses rêves : se consacrer entièrement à l'écriture, prendre des cours de théâtre pour enfin accepter son corps et devenir ce qu'il est maintenant.



Extraits :

« Alors pour moi, le monde était noir, plongé dans les abîmes d'un malheur dont je ne comprenais pas l'origine. Irrémédiablement noir. Je ne voyais pas comment on pouvait être heureux. »



« J'aurais voulu lui dire que je ne savais pas ce que j'étais, que je ne savais pas qui j'étais, j'aurais voulu lui avouer des choses dont je n'avais pas parlé. J'aurais voulu lui dire que j'avais coupé les ponts avec ma famille, que j'avais besoin d'aide, que j'aurais aimé lui parler, juste lui parler. J'aurais voulu lui dire que je me sentais seul et que je me sentais abandonné. J'aurais voulu lui dire que j'avais grandi dans un monde qui était pour moi ultra-violent. J'aurais voulu lui dire qu'autour de moi je trouvais le monde si fou, si fou. »



« Julien a un physique formidable, une tête très grande en proportion du corps, un crâne énorme posé sur un buste courtaud et robuste. Comme un bonhomme de neige, ou à la rigueur un brocoli. »




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Einstein, le sexe et moi



Einstein, le sexe et moi a remporté le Grand Prix des blogueurs littéraires 2018, et j'ai été surprise, moi qui avais voté pour La vraie vie de Adeline Dieudonné. Et le titre ne m'avait pas inspirée, pensant à un truc du style post-Sex and the City. Je me trompais lourdement, si seulement j'avais lu la 4e de couverture ! Si seulement j'avais commencé à lire les blogs littéraires ! Mais ça, j'ai commencé bien plus tard.. en Septembre 2018. Donc je ne l'ai pas lu avant... hier.



« Je suis autiste Asperger. Ce n’est pas une maladie, je vous rassure. C’est une différence. Je vais vous raconter une histoire. Cette histoire est la mienne. J’ai joué au jeu télévisé Questions pour un champion et cela a été très important pour moi. »

Nous voici donc en 2012 sur le plateau de France 3 avec notre candidat préféré. Olivier Liron lui-même est fort occupé à gagner ; tout autant à nous expliquer ce qui lui est arrivé. En réunissant ici les ingrédients de la confession et ceux du thriller, il manifeste une nouvelle fois avec l’humour qui est sa marque de fabrique, sa très subtile connaissance des émotions humaines." (4eme de couverture)







Lorsque j'ai ouvert le livre, puisque j'avais lu que l'auteur était autiste Asperger, je m'attendais à un livre comme celui de Joseph Schovanec : Je suis à l'Est, mais pas du tout, en fait. Dans le premier tout petit chapitre, il explique ce qu'il est, et ce qu'il perçoit du monde, et ce qu'il n'en perçoit pas. L'humour pointe déjà. Et lorsqu'il annonce qu'il va parler de son passage dans l'émission Questions pour un champion, en 2012, époque Julien Lepers, j'avais hâte de lire la suite. Ce jeu, je le regardais avec ma grand-mère, même à la fin de sa vie. J'ai toujours trouvé Julien Lepers tellement insupportable que j'en riais.



J'ai continué à rire pendant tout le livre. Les chapitres sont les étapes du jeu : le Neuf points gagnants, le Quatre à la suite, le Face à face, et la Finale.



À chaque étape, chaque phase du jeu, il vit totalement le combat contre les autres candidats, et la concentration l'amène à parler par associations d'idées, de sa famille, de son parcours d'enfant différent avec les brutalités dont il est victime à l'école, son incapacité à comprendre quoi faire avec les filles, alors qu'il le sait théoriquement... son humour fait tout passer : toutes ses difficultés, et toutes ses capacités, ses révisions, sa mémoire immense, ses connaissances incroyables, et le rythme du jeu, avec Julien Lepers et ses envolées délirantes lorsqu'il commente les réponses des candidats, lorsqu'il pose ses questions, et lorsqu'il se trompe dans le nom des candidats, lorsqu'il confond les profession de chacun des 4.



Occupé à gagner le jeu, il décrit avec acuité et décalage obligé ses adversaires, Renée-Thérèse qu'il appelle Mamie Potiron, Jean-Michel, Caroline, et aussi Michel, le super-champion indétrônable qu'il doit abattre, un homme qui caresse sa barbiche comme un diable, qu'il compare à un tigre, et il doit se concentrer à mort même si Julien Lepers devient délirant : la tartiflette, la réponse à une des questions l'amène à déclamer à plein poumons la recette entière de la tartiflette. Moment épique. Les moments épiques sont hilarants, et sont nombreux.



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Ci-dessus, l'auteur en action contre le Super-Champion. Olivier Liron le battra, et remportera la cagnotte des Super-Champions après cinq victoires. Et il a tout arrêté pour commencer à écrire, il s'est inscrit dans une école de théâtre et une école de danse japonaise, qui l'aidera à libérer son corps.



Ce bouquin parle de différences, mais aussi d'humanité. L'humour, manié par un autiste est une merveille de 1er degré qui vous emmêne au 7e (ciel). Une candeur dans le récit, une affection pour l'animateur dont il connait tout, et surtout ses rêves brisés de chanteur, il y a là de quoi mourir de rire tout en découvrant en même temps les difficultés d'une personne "avec autisme", comme dit Joseph Schovanec, pour décoder le monde et s'y intégrer. J'ai lu ce livre sur la journée d'hier. C'est à la fois intéressant et hilarant. On se concentre dans cette course à la bonne réponse avec l'auteur, on le soutient de toutes ses forces. Pour sa plume, cet humour, cette candeur, ses connaissances incroyables, son parcours de vie, on l'aime, cet Olivier Liron.



Plus sur l'Auteur :



Olivier Liron est né en 1987. Normalien et agrégé d’espagnol, il enseigne la littérature comparée à l’université Paris 3-Sorbonne Nouvelle avant de se consacrer à l’écriture et au théâtre. Il se forme en parallèle à l’interprétation et à la danse contemporaine à l’École du Jeu et au cours Cochet. Son premier roman, "Danse d’atomes d’or", est publié en 2016 chez Alma Éditeur et reçoit un accueil remarqué. Il est également l’auteur de pièces de théâtre, de scénarios pour le cinéma et de fictions sonores pour le Centre Pompidou. En 2017, il adapte son roman "Danse d’atomes d’or" pour le cinéma dans le cadre de la promotion « Adaptation de romans » de la Fémis. Son deuxième roman, "Einstein, le sexe et moi", paru en 2018 chez Alma Éditeur, est sélectionné pour de nombreux prix comme le Prix Femina, le Grand Prix des Blogueurs et le Grand Prix des Lectrices Elle.











Einstein, le sexe et moi - Olivier Liron, Alma Editeur, 2018, 195 pages, 18 €
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Einstein, le sexe et moi

Honte à moi qui n'avait jamais entendu parler de ce roman ni de cet auteur avant le Prix des Blogueurs 2018.

En effet il a remporté ce prix décerné par des blogueurs ce qui m'a donné envie de le découvrir.

Je ne connaissais pas Olivier Liron non plus car je ne regarde jamais Questions pour un champion mais j'imagine aisément que les fidèles téléspectateurs de cette émission doivent se souvenir de lui.

Dans Einstein, le sexe et moi, Olivier Liron nous raconte sa participation à l'émission Question pour un champion, alors qu'il avait 25 ans. Après 3 victoires, il est invité par Julien Lepers à participer au Questions pour un super champion dans lequel s'affrontent les pluri-vainqueurs.

C'est l'occasion pour l'auteur de nous révéler les coulisses de l'émission, les moments passés avec le présentateur et surtout de nous emporter avec lui dans ses difficultés liées à sa différence. En effet l'auteur nous le dit d'emblée il est autiste Asperger et donc pas malade mais différent.

Il nous relate aussi son enfance, son adolescence et les difficultés qu'il rencontre dans ses relations avec les autres.

Son intelligence supérieure lui permet de retenir énormément de choses et de ne pas être démuni lors des questions posées par Julien Lepers. C'est grâce à sa mémoire terriblement efficace et développée qu'il parviendra à remporter cette finale.



Bourré d'humour ce roman se déguste à petites bouchées, c'est délicieux, c'est émouvant et c'est passionnant.

On est à la fois ému par cet enfant, puis cet adolescent et enfin cet homme qui n'arrive pas à se sentir socialement intégré et amusé par les réflexions très drôles qui lui viennent de moments où justement il n'est pas en phase avec les autres.

C'est un roman simple, écrit avec le cœur et que tout le monde devrait découvrir pour réaliser combien la différence d'un autiste peut être enrichissante pour chacun.


Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Einstein, le sexe et moi

J’ai découvert l’existence de ce roman grâce à la revue Pages des libraire. Ma curiosité aiguisée par l’idée que je ne savais finalement pas trop à quoi m’attendre, je me suis lancée sans trop d’hésitation dans la lecture de ce court roman qui se lit d’une traite.



Au départ, le style de l’auteur déroute un peu, aussi brut que sa personnalité, il laisse le lecteur un peu hésitant, puis on s’y fait et on sourit parce que certaines anecdotes sont amusantes, parce qu’il n’est nul besoin d’être Asperger pour parfois regarder les gens avec incompréhension, et surtout parce qu’Olivier Liron manie parfaitement l’humour et l’auto-dérision.



Puis quoi de plus succulent que de découvrir les dessous d’une émission telle que Questions pour un champion? Je ne m’attendais pas à tant de hargne parmi les candidats. Est-ce qu’une encyclopédie qui ne sera peut-être même jamais ouverte mérite autant de rancœur et de compétition? Les anecdotes sont quand même drôles et finement choisies.



Quant aux aller-retour entre le récit et les souvenirs de l’écrivain, il donne au roman cette ambiance si particulière qui en fait tout le charme.



Un auteur et un titre à découvrir pour ceux qui n’ont pas peur de se confronter à de nouveaux styles.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Einstein, le sexe et moi

Attention, une fois ouvert, vous risquez d'avoir du mal à le refermer! Pris dans la partie de Questions pour un Champion, le suspens et la tension sont intenses. On est sur le plateau à côté d'Olivier et on attend les pics de Julien Lepers. Mais heureusement, c'est Olivier qui doit répondre, pas nous.... A travers ce jeu, Olivier Liron dépeint une prouesse de mémorisation, de savoirs et de concentration très impressionnante.

Mais pas que. Car à chaque pause du jeu ou dans l'esprit d'Olivier, il se livre. C'est parfois un mot qui lui évoque un souvenir, et le replonge dans son enfance. Ou bien un écho à ce qu'il est aujourd'hui. C'est brut de sincérité, de lucidité et de justesse. On ne peut qu'être admiratif de cette force dont il fait preuve.
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Einstein, le sexe et moi

Les premières pages du roman nous plongent directement dans l’histoire. On rencontre Olivier et on est tout de suite immergé dans son monde.

On vagabonde dans l’esprit d’Olivier, chaque petit détail est pour lui important et a fortiori le devient également pour nous. On rentre dans le tumulte de son cerveau qui va très vite mais qui se perd aussi, dans sa mémoire, dans ses souvenirs.

Un livre addictif qui se lit d'une traite et on peine à savoir si notre souhait le plus cher est de savoir si Olivier va remporter la manche ou d'apprendre à mieux connaître Olivier au travers de ses souvenirs?
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Einstein, le sexe et moi

Voilà un récit autobiographique qui ne manque pas de charme. Il a pour sous-titre "romance télévisuelle avec mésanges". J'ai eu envie de le lire après avoir vu l'auteur lors de l'émission "28 minutes" sur Arte. Son interview était très intéressante.



Olivier Liron, autiste Asperger, nous raconte comment, alors qu'il n'avait que 25 ans, il a gagné au jeu télévisé "Questions pour un champion" et en quoi cette victoire a changé sa vie.

Nous voilà donc (re)devenu spectateur, le temps de moins de 200 pages.

Nous sommes en 2012, sur le plateau de FR3, à une heure de grande écoute, et nous sommes suspendus aux lèvres de ce jeune candidat qui veut coûte que coûte gagner. Nous avons l'impression d'avoir nous-même le buzzer entre les mains !



Nous le suivons dans son ressenti, ses angoisses, ses révoltes...

Le récit de sa participation est une véritable partie de plaisir car ses propos ne manquent pas d'humour pour nous décrire les dessous de cette émission-culte et de son présentateur.

Je ne suis pas une adepte de la télévision en général, et encore moins des jeux télévisés, mais bien sûr je connaissais ce jeu suffisamment pour apprécier les propos de l'auteur.



Ce qui m'a frappé à la lecture de ce récit, c'est que chaque fois qu'il décrit une étape vécue du jeu, qu'il nous livre les propos de Julien Lepers, j'entendais la voix du présentateur ! Surprenant tout de même...



Bien sûr, vous l'aurez compris, le récit des différentes étapes du jeu et donc du succès du jeune Olivier, n'est que prétexte à parler de sa différence, en tant qu'autiste Asperger, de ses motivations pour s'en sortir dans la vie, et des événements importants et marquants de sa vie. Il a fait de sa différence une force...



Ainsi si les quatre grandes parties du récit sont découpées selon les différentes étapes du jeu télévisé (Le Neuf points gagnants ; Le Quatre à la suite ; le Face-à-face ; le Super Champion), le contenu est un méli-mélo de dialogues savoureux, de confessions, et d'émotions.



Il a une mémoire phénoménale qui caractérise sa différence. Il est capable de retenir des listes de dates sans se tromper et enregistre les numéros quel qu'ils soient, même si ce sont des plaques d'immatriculations.



Il nous raconte avec un certain détachement d'autant plus poignant les difficultés de sa mère pour l'élever, les souffrances qu'il a subies dans son enfance, perpétrées à l'école par ses camarades de classe qui n'acceptaient pas sa différence.



Il nous relate aussi les brimades subies, œuvres de ses professeurs et des personnels de l'Education nationale, déçus que son comportement quotidien ne corresponde pas à celui attendu, car observé habituellement chez les excellents élèves.



Il nous raconte aussi sa vie familiale entre deux parents tous deux professeurs de mathématiques mais que tout oppose...le père est adepte de randonnée et de voile et sa mère, passionnée de botanique, ce qui rend chaque sortie familiale compliquée, elle ne rêvant que de s'arrêter pour admirer les plantes, lui de faire le tour de la forêt en trois heures.



Il retrace sa tristesse quand il se rend compte que sa mère est finalement malheureuse, son amour démesuré pour sa grand-mère Josefa...mais aussi ses premiers émois amoureux, son incompréhension du monde qui l'entoure, car il n'a pas les codes, et la honte qu'il a de son corps, car la différence, et la honte qui va avec toutes les humiliations s'inscrit aussi dans le corps...



Avec son humour décapant, la justesse et la finesse de son analyse psychologique, les scènes décrites et l'attitude des différents participants aux jeux, ne pourront laisser personne indifférents.

Mais autant vous dire que le lecteur passe du rire à une vive émotion.

Les moments où il nous parle de lui, de sa différence et de sa vie sont poignants et d'une grande sincérité. C'est ce mélange, ce contraste, cette découverte de la différence qui rend ce récit d'une rare authenticité, unique en son genre...



C'est un moment de lecture d'une rare intensité, à lire absolument et à donner à lire à vos grands ados car ce livre est une ode à l’acceptation de soi, et cela peut leur permettre de réfléchir sur l'importance de faire pour eux-mêmes... de leurs faiblesses une force.



Nous les formatons trop pour qu'ils entrent dans la norme et quand ce n'est pas le cas, quel qu'en soient les raisons, nous en faisons des êtres malheureux...

Il est donc plus qu'urgent que dans notre société qui n'a jamais tant voulu nous faire entrer dans un moule, chacun puisse cultiver ses passions, ses différences, sa richesse intérieure et donc sa singularité...




Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Einstein, le sexe et moi

J’ai lu ce livre d’une traite car je n’ai pas pu le lâcher c’est vraiment l’éloge du droit à la différence. Un pur bonheur de lecture avec de la fantaisie de l’humour et au final une très belle réflexion sur la vie Bravo Olivier Liron
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Einstein, le sexe et moi

Décidément cette nouvelle édition des 68 Premières Fois me réserve bien des pépites de lecture et un nouvel auteur diablement proche de ses lecteurs, sincére et attachant comme irrésistible dans sa communication.



Cela partait pourtant mal quand, avant de le lire, je découvre que cela se passe sur fond de Questions pour un champion sous la férule de Julien Lepers (dont j'appréciais peu ses prestations lol) mais heureusement ce ne fut qu'au tout début du livre.... et c'est le choc du mode de narration à la première personne d'un être un peu perdu, sensible mais si volontaire face aux travers de l'autisme.



Diablement percutant comme style, chaque étape de son évolution dans les étapes finales de ce jeu est l'occasion pour Olivier d'établir des passerelles sur ses propres souvenirs intimes, d'enfance comme d'étudiant avec humour et sans aucun pathos (il n'y a pas lieu d'en avoir du reste...) et de dresser les portraits cocasses de ses adversaires, des coulisses du jeu comme des travers de nos propres préjugés sur l'autisme. Il n'y a aucune volonté de susciter chez ses lecteurs une quelconque forme de pitié mais de le faire lire et de mieux cerner cette forme d'Autisme.



Style fluide, clair, pétillant et d'une grande clarté.



Il faut lire, relire ce roman et le diffuser le plus largement possible, cet auteur on ne peut avoir que l'envie de le rencontrer, d'échanger et de s'en faire un ami.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Danse d'atomes d'or

« Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements a priori. Il apparaît, en effet, que les masses ont tort, et les individus toujours raison. Il faut se garder d’en déduire des règles de conduite : elles ne doivent pas avoir besoin d’être formulées pour qu’on les suive. Il y a seulement deux choses : c’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles, et la musique de la Nouvelle-Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître, car le reste est laid, et les quelques pages de démonstration qui suivent tirent toute leur force du fait que l’histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité, en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion. On le voit, c’est un procédé avouable, s’il en fut.

La Nouvelle-Orléans.

10 mars 1946. »

Avant-propos à « L’écume des jours »-Boris Vian







Il est des livres écrits avec les tripes… « Danse d’atomes d’or » est écrit avec le cœur.

Le cœur d’artichaut, le cœur lourd ou à cœur joie…Olivier Liron est un bourreau du cœur.

Les papillons dans le ventre migrent, deviennent particules, éléments-terres diffractés, pulsations émouvantes, ondes ductiles ou diatomées farouches.

Bourreau, fais ton office…

A cœur ouvert. A corps perdus.

Corps impatients, O. et Loren, vibrent et se cambrent, déambulent, se consument ou s’envolent, au gré de l’encre délicate de l’auteur.

Poésie de l’intime, caresse des mots, désirs sublimés d’émotions tantôt charnelles parfois terriblement pudiques…O. et Loren, dansent l’éternel ballet de l’amour, sur une partition aérienne, sensuelle et tendre.

Chorégraphie pailletée, réjouissante, voluptueuse, érotique, sous la plume-lyre d’Olivier Liron, qui confie ainsi aux yeux, et au cœur, du lecteur, l’étrange alchimie de l’acrobate et de son amoureux, équilibre ténu entre une Eurydice funambule et un Orphée aussi ardent qu’envoûté. Loren et O., dignes descendants de Chloé et Colin, amants-poètes dans un monde onirique et fantasque où les fêtes foraines résonnent des notes de pianocktails modernes.

Un jour, Loren disparaît, et c'est comme si les cavaletti de la belle structure avaient cédé, le câble, le lien, si vibrant s’effondre, plus aucun hauban ne tient O., gisant dans la sciure de la piste désertée.

De cette rupture unilatérale et incompréhensible, ne restent que les mots énigmatiques que O. reçoit par courrier et qui le conduiront aux portes d’un Ténare plus septentrional, en quête de sa nymphe décidément mystérieuse…

Exécuteur des hautes-œuvres de nos sentiments, Olivier Liron joue de l’arrache-cœur, du tire-larmes, sans aucune mièvrerie. Les mots sont bleus, multicolores, dorés à la feuille. Les métaphores, lumineuses, enflammées, drôles parfois, justes, toujours.

Fort d’un patronyme qui ne laisse aucune équivoque sur son avenir, Olivier Liron grave comme une brettelure la poésie sur son écriture d’orfèvre, semant les quelques grammes de poussière d’or indispensables pour révéler la lumière d’un grand écrivain…



« In a Sentimental Mood I can see

The stars come through my room

While your loving attitude is

Like a flame that lights the gloom »[…]

Duke Ellington – Sentimental mood

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Danse d'atomes d'or

La vie est comme un roman et le roman est comme une vie. On peut écrire par envie mais aussi par nécessité, violence, avec le désir de comprendre, de trouver des explications à des événements ou du moins de s’en créer afin de mieux vivre. Pour y parvenir, on peut recourir à des histoires connues, des mythes qu’on s’approprie, qu’on transforme. Pour son premier roman, Olivier Liron a voulu raconter une version, sa version d’une rupture amoureuse personnelle. Pour se faire, il revisite le mythe d’Orphée et Eurydice mais une version particulière, héritée de l’opéra dansé de Pina Bausch, celle où Eurydice n’a pas besoin d’Orphée pour vivre, pour aller aux Enfers.



Tout commence par le coup de foudre d’O. pour Loren lors d’une soirée entre amis. La passion entre cet homme et cette acrobate vive, libre est rapide et intense. Une attraction presque animale les anime. Ils ont la folie des projets, de voyages alors qu’ils se connaissent à peine. O. se laisse entraîner par la fougue, la folie de sa bien-aimée jusqu’au jour où Loren disparaît. Pourquoi ? Comment vivre après une passion aussi forte et rapide qu’éphémère – le pire et le plus bel amour qu’il soit, celui qui vous dévore, vous consume, vous laisse vide et désespéré ? C’est sur cet événement que s’achève la première partie du roman intitulé Orphée et qui donne le point de vue d’O.



La seconde partie du roman est une partie courte, de transition, celle où O. décide d’enquêter sur le passé de Loren. Cette enquête l’emmène en Normandie, à Tombelaine. C’est la promenade, celle d’O. et son ami, qui fait écho à celle que l’auteur a eu et qui lui a donné envie d’écrire le roman.



La troisième partie, Eurydice, donne le point de vue de Loren à travers un journal intime et fournit des éléments d’explication à la disparition. Je ne vous en dis pas plus – je pense déjà être allée trop loin – pour vous laisser découvrir ce qu’il en ressort.



J’ai bien aimé ce roman assez riche, mêlant des styles d’écriture et des références culturelles variés. La première partie est assez vive, entraînante, à l’image de Loren. Le style est plus léger, il y a des situations un peu décalées, des touches d’humour. Bref, une première partie qui respire la joie de vivre. Et puis, avec la disparition de Loren, il y a une rupture dans la narration. Le ton devient plus grave, les phrases plus longues, plus poétiques aussi. Olivier Liron a livré un premier roman assez ambitieux tant sur la construction que sur l’écriture qui est fluide, captivante, assez poétique. Il allie exigence et accessibilité à mon sens mais peut éventuellement surprendre ou décontenancer certains lecteurs.



Pour terminer, je suis sous le charme du titre dont on trouve les définitions à deux endroits du livre (page 31 et à mon sens dans les pages 226-227, partie autobiographique).



Auteur à suivre, comme la plupart des auteurs de chez Alma éditeur d’ailleurs (Qu’est-ce que je l’aime, décidément, cette maison d’édition).
Lien : http://www.leslecturesdumout..
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À nos amies

À nos amies, un recueil de nouvelles écrites par sept auteurs contemporains : Sophie Astrabie, Sophie de Baere, Jessica Cymerman, Olivier Liron, Éric Metzger, Carène Ponte et Caroline Michel. Préface de Marie Robert, aux Éditions Charleston.

Ce livre de 224 pages raconte en sept petites nouvelles les différentes facettes de l'amitié féminine, à travers des récits tantôt drôles, tantôt émouvants, toujours touchants. Les auteurs mettent en lumière les liens indéfectibles qui unissent les femmes, les secrets qu'elles partagent et le soutien qu'elles se procurent mutuellement.

Mon résumé : Une enquête sur l’amitié féminine. Qui nous raconte en quelques mots l’importance de l’amitié, son histoire, ses racines, son existence, son parcours, sa traversée, ses illusions ou désillusions, ses espoirs et désespoirs. Elle nous raconte aussi le courage de l’amitié, sa morale, la franchise, ou la honte, sa stupidité, sa structure, sa stratégie, la complicité en amitié. On peut lire la simplicité, l’amour de l’amitié, deviner une vision, y voir un compagnon de route, et puis l’amitié jeune ou non jeune, récente ou ancienne, c’est aussi un refuge, notre maison, et le cœur battant la chamade dans notre existence.

⁃ Bravo Marie Robert pour la somptueuse préface @PhilosophyIsSexy

⁃ Une seconde de Sophie Astrabie. Une nouvelle que l’on apprécie de lire voire même devenir un chapitre de roman. On rêve d’une grande amitié, on la devine, on l’espère, on franchit une certaine barrière et parfois on reste plantée devant cet être qui nous fascine sans pourtant recevoir la même émotion. @sophieastrabie

⁃ Les deux doigts de la main de Sophie de Baere. J’ai aimé l’écriture, l’histoire, mais pas la fin, j’en suis restée à me poser des questions et à chercher la pièce manquante du puzzle. @sophie_de_baere

⁃ Ma vieille amie de Jessica Cymerman. Ma préférée, celle que j’aurai pu écrire, celle qui m’a amené à pleurer, à m’émouvoir, à frissonner. Une belle nouvelle qui aurait aussi été un très beau chapitre d’un roman. J’en réclamais davantage. @ze_serial_mother

⁃ La promenade Normande de Olivier Liron. J’ai été un peu perdu dans cette histoire, un peu trop théâtrale, et dans sa compréhension. Je suis restée sur ma fin. @olivierliron

⁃ Deux accords de Éric Metzger. Une jolie nouvelle, un peu farfelue, et beaucoup d’imagination. Très agréable à lire, j’aurai aimé en découvrir davantage sur cette inconnue, sur ce personnage discret. Une histoire que j’aurai bien regarder sur grand écran.

⁃ Le dîner de Caroline Michel. La vérité n’est pas toujours bonne à dire. Certains silences sont préférables aux mots, ça en dit aussi plus long sur nos pensées. Être amie ne veut pas toujours dire : “vérité” “acceptance” “écoute “. J’ai apprécié les quelques notes de psychologie. @carolinemichel.auteur

⁃ Essentielles de Carène Ponte. Une jolie histoire, simple, efficace, on peut tous se retrouver dans la même situation. On a tous vécu un décès, tous eu une épaule d’une amie sur qui pleurer. Un très beau moment de partage. Cette nouvelle aurait très bien pu être un chapitre de roman. @carene_ponte

Ces histoires sont une pépite, des nouvelles pétillantes, tendres, drôles, touchantes, un livre réconfortant à offrir à vos amies. Je recommande avec plaisir ce livre de sept différentes nouvelles écrites par de très bons écrivains des temps modernes et publié aux Éditions Charleston.

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À nos amies

Un chouette bouquin de Charleston, avec notamment Carène Ponte, une autrice que j'aime beaucoup. Fallait que je le lise, ça avait l'air bien dans l'ambiance #romcom !



Y a sept histoires là-dedans, toutes sur l'amitié entre filles.

Certaines, j'ai beaucoup apprécié, d'autres moins. Content de retrouver Carène Ponte, et de redécouvrir la plume de Sophie Astrabie et celle de cinq autres écrivains.vaines que je ne connaissais pas.



Sophie De Baere, c'était vraiment une super découverte, j'ai envie de lire ce qu'elle a déjà écrit et ce qui va venir, je vais me renseigner !



J'ai passé un bon moment avec ce petit recueil sympa, mais y avait pas ce p'tit truc en plus, cette touche #romcom qui manquait un peu..
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La stratégie de la sardine

Ne nager pas en banc comme des sardines! Soyez vous-mêmes.

Olivier Liron est “trop “. Trop intelligent, trop émotif, trop enthousiaste… Haut potentiel intellectuel, un QI de 162 “un peu mieux qu’Einstein”. Diagnostiqué autiste Asperger, il était destiné à être différent.

Comment inventer une façon d’être heureux quand on ne se sent pas comme les autres?



Un livre qui parle d’acceptation de soi, de différence, de souffrance, de vulnérabilité et de fragilité.
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Le Livre de Neige

Le livre de neige d'Olivier Liron



Cet ouvrage est un hommage à sa mère. Il se construit comme une succession d'anecdotes retraçant la vie de Maria Nieves, petite expatriée espagnole, dans les quartiers pauvres de Paris au début des années 60.



La construction de son identité, sa clairvoyance sur le régime Franquiste et la lumière sur ce à quoi l'enseignement français va lui permettre d'accéder... sont autant de révélations qui fondent très vite cette femme en devenir.



Outre le fait que ce livre est un formidable témoin de la force de cette battante, il est clairement une ode d'un enfant à son parent. Découpé en deux partie, avec d'un côté Nieves avant la maternité et Nieves racontée par son fils. Olivier Liron met l'accent sur plusieurs sujets tels que l'immigration post 2de guerre mondiale, la place de la femme dans le mouvement Franquiste, la xénophobie que vivent les expatriés, la lutte incessante pour se faire une place lorsque l'on est une femme, étrangère, qui plus est... Une réelle prise de conscience qu'il serait intéressant de partager plus largement.



On sent la poésie et la délicatesse dans la plume de l'auteur. Mais si la volonté de retracer au plus juste le chemin qui a mené Nieves à être celle qu'elle est devenue, je suis néanmoins peu touchée par l'écriture qui est, comme je le dis plus haut, une succession factuelle. Les anecdotes sont sincères mais peu étoffées. Pas le temps de s'imprégner d'une émotion qui pointe son nez que l'on saute du coq à l'âne avec une nouvelle anecdote qui ne se lie souvent pas à la précédente...



La femme est remarquable mais le discourt est plat pour moi.J'ai cependant été touchée par l'émotion que l'auteur délivre lorsqu'il parle de lui. Là, je vibre la narration qui vient de l'intérieur.



Pour résumer mon propos, je ressens énormément d'amour de l'auteur pour sa mère et un magnifique témoignage face à l'Histoire, celle avec un grand H, mais je suis peu émue par la prose et le style.

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Le Livre de Neige

Ce livre est en fait une double biographie. Olivier Liron fait le portrait de sa mère Neige qu'il complète par le sien. Ce livre est un cadeau et un hommage à sa mère.



Revenons un peu en arrière. Les grands-parents Paco et Carmen sont des espagnols (marranes, c.-à-d. que ce sont des juifs convertis au catholicisme) qui sont venus en France dans les années 60 comme travailleurs immigrés.



Leur fille de 9 ans (Maria Nieves cad Neige) les rejoindra un peu plus tard. Les conditions de vie sont difficiles en région parisienne (plaine Saint-Denis). Nieves, humiliée, car ne parlant pas français, prendra sa revanche en faisant de brillantes études. Puis vient le mariage, la naissance de l'auteur Olivier qui lui aussi connaitra quelques difficultés que je ne vais pas dévoiler.



Cette histoire qui raconte l'immigration puis l'intégration dans une France peu accueillante est fort intéressante. Le livre se découpe en une multitude de petits chapitres portant chacun un titre. J'ai bien apprécié le côté historique de ce roman, mais j'ai trouvé le style quelconque qui m'a donné l'impression de lire une suite d'anecdotes.

Une écriture plus travaillée aurait donné plus d'épaisseur aux personnages.

Dommage !
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La stratégie de la sardine

Olivier Liron est le second fils d’une famille de professeurs de mathématiques. Sa mère qu’il évoque dans son précédent roman Le livre de Neige est la fille d’émigrés espagnols.

Dès le plus jeune âge il fait preuve d’aptitudes exceptionnelles. Premier de la classe avec de grosses lunettes et des oreilles décollées, il est le souffre-douleur de tous les élèves.

Au collège, il découvre la souffrance et la cruauté. Le harcèlement commence par des mots mais il dégénère bien vite par des coups.

Olivier trouve un refuge dans les livres et la poésie qu’il commence à écrire dès l’âge de sept ans.

Dans un premier temps, l’hypersensible Olivier s’isole. Puis il décide de se saborder. Les notes dégringolent, il traîne avec les cancres, découvre l’alcool et la drogue. Il obtient le record du nombre d’heures de colle.

Ses parents ne voient rien ou ne s’intéressent pas. D’ailleurs, bien vite, l’ambiance familiale dégénère. Les parents ne s’entendent plus. Les moments passés avec ses grands-parents maternels restent les plus beaux de son enfance.

Après le bac, Olivier est ravi de déménager en internat, loin de sa famille en perdition. A vingt ans, il entre à Normale Sup. Puis il s’entraîne pour l’émission Questions pour un champion qu’il gagnera plusieurs fois.

Ses débuts dans l’enseignement sont un échec.

A vingt-sept ans, il est dans une impasse.

Les cours de danse et de théâtre le sauvent. Apprendre à laisser parler son corps, à être soi-même. De nombreuses thérapies puis la mise en évidence du syndrome d’Asperger mettent un nom, une explication sur sa souffrance. Commence alors une nouvelle vie.

Ce récit courageux et sincère est une aide précieuse pour les adolescents. Pas seulement pour les jeunes neuro atypiques. Chacun doute à un moment donné de sa nature, de sa conformité au codes de la société. Certains sont mal à l’aise avec la masculinité ou avec les standards de beauté ou les clichés familiaux imposés par la société.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Le Livre de Neige

Dans ce récit infiniment personnel, Olivier Liron retrace le parcours de sa mère, Maria Nieves.



Arrivée en France à l’âge de neuf ans, elle a grandi à Madrid. Confrontée au régime de Franco, sa famille a fui l’Espagne dans l’espoir d’un avenir meilleur. Maria dite « Neige » en Espagnol doit s’acclimater à sa nouvelle vie française.



L’atmosphère asphyxiante de cette zone industrielle de la Plaine Saint Denis où ils se sont installés devient leur quotidien. Neige essaye d’apprivoiser cette vie française. Brillante élève, elle rattrape son retard et réussit à intégrer une nouvelle langue. Suite à cet exil déchirant, Neige parviendra-t-elle à construire sa vie en France ?



Olivier Liron dresse le portrait d’une mère proche de la nature, fantaisiste qui a toujours su préserver sa liberté. Agrémenté des photos de sa mère à toutes les périodes de sa vie, ce récit tendre et personnel, est particulièrement touchant. J’ai passé un agréable moment de lecture en compagnie de Neige sous la plume sensible de son fils.
Lien : https://memoiresdelivres.fr/
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Le Livre de Neige

LE LIVRE DE NEIGE d'Olivier Liron



Olivier Liron explique que ce livre est un cadeau pour sa mère, Maria Nieves dont le nom signifie neige en espagnol. Ça raconte le départ d'Espagne de la famille pour la France où elle se trouve confrontée au racisme et à la xénophobie des Français alors que les exilés font marcher les usines qui les intoxiquent. Neige a dû apprécier. Pour ma part, ce roman ne m'a pas captivé. Je l'ai trouvé gentil avec un personnage de femme libre et attachant.
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