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Citations de Pascal Dessaint (480)


Je savais, et cela depuis longtemps, que la vie, c'est des riens qui font tout et un peu n'importe comment.
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«  Tout de suite après les dernières tentes , les dunes se succédaient, intactes.
Entièrement couvertes d’argousiers , ou peu s’en fallait , elles paraissaient noires à certaines heures de la journée .
D’étroits sentiers serpentaient à travers la végétation, souvent au creux des dunes .
C’était s’aventurer là avec l’impression d’être avalée , en même temps que piquée par les épines, de sentir le sable s’ouvrir sous ses pieds et voir le ciel se rétrécir au - dessus de sa tête , Je n’avais pas peur de me perdre » ….
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- Depuis combien de temps êtes-vous à Toulouse, Verlande ?
- Vous le savez très bien, ça fera trois ans en avril...
- Notre ville vous plaît-elle ?
- Je m'adapte peu à peu...
- Vous étiez dans le Nord auparavant, n'est-ce pas ? Vous avez pu vous rendre compte que les gens ne fonctionnent pas tout à fait de la même manière ici...
- J'ai parfois du mal à les comprendre...
- Comment cela ?
- Ils vous prennent très vite dans leurs bras, on aurait tout aussi vite fait de croire que c'est à la vie à la mort, et puis soudain, au moindre pépin, il n'y a plus personne...
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Ce qui serait bien avant de mourir, ça serait d'être heureux, un peu, tu ne crois pas ?
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On a une mauvaise vue d'ensemble quand on voit les choses de trop près...
[Gabin dans Le président d'Audiard]
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Son roman, qui était un polar, sortit quelques mois plus tard sous ce titre : "C'est pas dans ton cercueil que tu te mettras à rigoler". La mode était aux titres longs. Je ne dis pas que ce fut déterminant dans le succès que rencontra son roman mais ça y participa, je crois diablement.
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On dit que certains naissent pour être heureux et que le bonheur tombe au hasard sur les autres.
Jack London
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- On n'imagine pas le nombre de gens qui sont payés avec un lance-pierre. J'ai un de mes potes, un baisé de la réforme des trente-cinq heures, qui touche moins de six mille balles par mois, alors qu'il a des diplômes appropriés, de l'ancienneté, que la boîte où il bosse est plutôt prospère et que son patron s'en met jusque-là: belle bagnole, superbe maison, etc. Et tu sais quoi ?
- Non.
-Son patron est de gauche.
- Un patron, Marc, parce qu'il est patron, n'est au fond jamais vraiment de gauche.
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La vie, malgré les excès d'un jour, pouvait soudain changer du tout au tout. Et vogue la galère ! Tout n'était pas perdu, il demeurait une petite chance de s'en sortir, même par la porte de service. Nos rêves, nos désirs n'en étaient pas moins constamment à se cogner contre les parois de nos crânes oblongs. Oui, on pouvait tirer son épingle du jeu, le reste n'était plus qu'une question de chance : l'air libre ou la morgue, peut-être la délivrance, d'un côté comme de l'autre. Il était permis d'infléchir le cours des événements, nous étions maîtres de nos drames intimes, de leur intensité, de leur inclination... Bourreau ou victime, chaque seconde.
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Ah bien! On rencontre des êtres qui sont faits pour souffrir.
Emile Zola
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Ça ne ressemblait pas à des œufs sur le plat, ça ne ressemblait pas non plus à une omelette, ce n'était même pas un mélange des deux, il fallait voir un peu la gueule des œufs. Elle avait ajouté du ketchup et, mise à part l'odeur de roussi, les morceaux de coquille aidant, le tout produisait l'effet d'un poussin éviscéré qui finirait de gigoter dans son jus.
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La vie m’a appris qu’il ne peut y avoir toutes les qualités en une seule personne, ni tous les défauts.
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Bizarre parfois, ce sentiment que plus ça va mal, c’est-à-dire que plus le temps passe et plus la mort approche, plus on gagne en bien-être, ou disons plus on apprécie ces rares moments de bien-être qui font que l’on a encore la force de rester debout. Ces moments de plus en plus rares.
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Il en irait ainsi, bientôt, avec la douleur que les uns et les autres éprouveraient. Ils penseraient avoir enduré toute la douleur possible mais ils souffriraient encore, plus encore. Personne ne pouvait savoir jusqu'à quel point.
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Lorsqu'on connaît son avenir, c'est qu'on a choisit son cimetière. Rien ne sert de savoir, chaque parcelle de vérité compose notre requiem.
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-- Quand j'étais plus jeune, je pensais que ça serait bien que les humains s'effacent, que la nature reprenne tous ses droits.
J'étais dans l'erreur.

Je négligeais cette évidence que l'homme fait partie intégrante de la nature.

...Regarde ici... C'est l'homme qui a creusé tous ces étangs, grâce à quoi nous sommes aujourd'hui au coeur d'une incroyable diversité...

L'homme s'effacerait que la nature se refermerait.
Bientôt les étangs s'envaseraient et à la place des prairies, il n'y aurait plus que de la forêt.
Le grèbe à cou noir et le butor étoilé iraient pondre ailleurs.

...L'humain joue un rôle qui n'est pas toujours néfaste.
L'humain est parfois bénéfique.
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On ne peut se voir tous les jours et s'aimer, se désirer comme au premier instant, les sentiments sont des objets qui s'érodent aussi, il n'y a pas de renaissance possible.
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Quitte à être mort et enterré, autant l'être profond, un peu comme le doigt que l'on nous met tous les jours.
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La main d'un enfant qui s'agrippe à la vôtre, la saveur d'une pomme, une étreinte d'ami ou d'amant, la douceur d'une cuisse de fille, la lumière du soleil sur le rocher ou sur les feuilles, la sensation de la musique, l'écorce d'un arbre, l'usure du granite et du sable, la chute d'une eau claire dans une fontaine, la hardiesse du vent - qu'y a-t-il d'autre ? De quoi d'autre avons-nous besoin?
Edward Abbey
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Dites-vous que vous connaissez un chemin par coeur, et puis changez d'approche, et vous verrez que l'émerveillement sera comme au premier jour, vous en serez épaté!
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