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Citations de Pascal Rabaté (209)


- T'es de la DDASS ?
- Tu fais quoi, là ? Tu joues au flic ?
- Je veux juste te connaître...
- Ce que tu connais de moi est bien suffisant, tu n'as pas à en savoir plus !
- Moi, je peux tout te dire sur mes parents, mes frères...
- Sauf que moi, je m'en fous, je ne baise pas avec ton arbre généalogique.
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Et là je vous réponds : en devenant bénévoles de notre société anonyme de délestage du superflu. À partir de maintenant, chers travailleurs de la nuit, vous allez nous assister dans ce que les gens bien appellent cambriolage, et que nous autres appelons réappropriation des richesses.
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Ce que va révéler le négatif ne sera assurément pas très positif.
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[ un jeune soldat en permission, à sa femme ]
- Pourquoi je n'ai pas déserté ? Pourquoi je ne déserte pas ?
- On ne peut pas vivre en dehors de l'Histoire... Ce n'est pas moi qui l'ai dit, c'est toi. C'est la dictature en Espagne, en Italie, en Allemagne, tu crois que tu supporterais l'idée de n'avoir rien fait pour les empêcher d'arriver... Viens, faisons l'amour encore une fois.
- On le fera comme si c'était la dernière.
- Plutôt comme si c'était la première.
(...)
- Est-ce qu'on a eu raison Juliette ? Est-ce qu'on a eu raison ?

(p. 63-65)
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- C'est un mauvais agriculteur, ça aurait probablement été un mauvais mari, mais j'ai l'impression que ce sera un bon tonton...
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... dans notre société, on paye plus cher pour pleurer que pour rire...
un mariage coûte moins cher qu'un divorce...
et on met plus d'argent dans un enterrement que pour fêter une naissance...
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-Je connais tous mes départements préfectures sous-préfectures...Et les chefs-lieux !
-On brille avec ce qu'on peut !
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Quand on fait des cornes à un boucher faut pas s'étonner de passer de l'état de client à celui de marchandise
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Une histoire de cul, une histoire de cul... Ce n'était pas une histoire de cul, pour Sandrine, tu lui as montré qu'elle pouvait se taper autre chose qu'un petit artisan bedonnant... Le plat de tous les jours, tu l'en as dégoûtée ! Ma femme, je la touche en rêve, maintenant...
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- Quand ils ont choisi de suivre mes travers et de rentrer dans l'illégalité, je n'ai rien fait contre. Ils ont fait leur choix. Peux-tu en dire autant ? On t'a baptisé sans te demander, et j'ai du mal à croire que ton père colonel de son état n'ait rien à voir avec tes envies de carrière militaire. Après tout, tu feras peut-être un bon soldat, et qui sait, tu pourrais bien donner ton nom à une impasse.
(p. 99)
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L'éducation par la violence, on a vu ce que ça donnait aux colonies. L'Histoire ne sert jamais de leçon aux militaires.
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Sauf que moi, je m'en fous. Je ne baise pas avec ton arbre généalogique. Quand je te regarde dans les yeux, je ne cherche pas le regard de ton père ou de ta mère.
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Je vais bien. Enfin comme on va bien à nos âges. Comme on dit après soixante ans quand au réveil on a mal nulle part, c'est qu'on est mort.
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Je récapitule la valise 1 : de marque Vodam de plastique rouge, contient deux vestes brunes, un manteau de laine beige, cinq culottes pour femme, blanches, trois sweat-shirts, un bleu, un blanc, un rouge… Tiens, c’est drôle ça ! Une trousse de toilette, avec à l’intérieur un gant de toilette, une brosse à dents, un tube d’aspirine, une pince à épiler, une crème pour visage, un tube de rouge à lèvres. C’est drôle ces gens qui s’embarrassent de choses qu’on trouve sur place. Et je reprends : un classeur jaune contenant des rédactions.
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Comment vous dire… Les résultats de vos examens sont arrivés… ce n’est pas bon… pas bon du tout… En fait, vous en avez pour trois mois au plus. Il ne vous reste que trois à vivre. […] Le cœur est totalement usé, l’aorte est foutue et une greffe est impossible. Je suis désolé monsieur Martin. Ça va aller ? Vous voulez que l’on vous accompagne ?
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À se demander si on tire sur les bons...
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-Allô ma couille, c'est ton Dédé. Alors t'as la télé?
Et combien qu'ils t'en ont enlevé... un mètre cinquante, vérole! La longueur d'une chambre à air.
-Ben mon colon! Ha ha!
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- Je t'écrirai, maman...
- Tu m'embrasses, ma pupuce ?
- Ne m'appelle plus pupuce ! Je suis prêtre, maman !
- Tu veux peut-être que je t'appelle "Mon Père" !
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- Salut Stéphanie.
- Bonjour Patrick. Ca va ?
- Non non, toujours pas, merci !
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- j'arrête de bosser vu que tu bouches la lumière... Qu'est-ce que j'ai encore fait ?
- Qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce que j'ai encore fait ? gnin gnin... ça te coûtait cher de venir me chercher ? ... ... Non ! Mais monsieur préfère faire jaser, monsieur préfère donner du grain à moudre aux médisantes !
- Ha ! Le qu'en-dira-t-on ! Je m'en tape, et les opinions des commères, je te fais pas un dessin, tu sais où je me les mets ! J'ai une question, tu viens m'attendre aux sorties de mes réunions de cellule ? ... Non ! Alors ! Qu'est-ce que tu viens m'emmerder avec tes retours de Lourdes ?
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