Citations de Pascal Rabaté (209)
Peut-on dire que la dégelée est à la déconfiture ce que la gelée est à la confiture ?
L'amour est-il vraiment dans le pré ?
Petit ruisseau deviendra grand et dévastateur.
La cuisine est multi-sensorielle. Elle s'adresse à l'oeil, à la bouche, au nez, à l'oreille et à l'esprit. Aucun art ne possède cette complexité.
J'aime ta façon de crever mon gars.
Laver son linge sale en famille, en utilisant pour lessive les cendres des aïeux.
Elle le tirait comme un veau vers l'abattoir.
On fait le plus beau métier du monde et pourtant c'est dans notre branche qu'il y a le plus de suicides. Deux l'année dernière, rien que sur le canton. Et je ne parle pas des faillites. On vend à perte, les banques nous saignent, les crédits nous étranglent. Mais ce n'est pas grave. On continue à faire la fête.
- Tu permets ? Faut que j'aille déposer les petits à la piscine.
- Je croyais que vous n'aviez pas d'enfants ?
- T'es pas banal, toi ! C'est une façon de dire que je vais chier ! Commande-nous deux blancs, j'arrive !
- Je me tire !
Et quand je tringlais sa femme, eh bien c'est lui qui payait la chambre !!
Trop drôle ! J'ai eu le veau, l'argent du bœuf et le cul de la bouchère !
Soweto, la surface de Paris en baraques et bidonvilles sur un niveau... ses rues assez larges pour laisser passer les chars et son éclairage de nuit.
- Faut arrêter de ne vivre qu'avec ses souvenirs.
Vivre seul, se lever avec le soleil, se coucher avec les poules, ça va un moment.
Moi j’ai envie de me coucher avec une poule et de me réveiller avec une poule, pas une à plumes, tu m'avais compris.
J’ai envie de profiter de la vie. De ce qui me reste.
Ma philosophie c’est : le présent n'existe pas, seul le futur passe.
- il y a de l'alcool, mais c'est pas dit qu'il y ait du raisin. C'est pas du velours pour l'estomac, faudra pas se pisser sur les godasses après.
- j'ai pris le moins cher.
- tu voles le pinard et tu prends le moins cher... eh bé...
- Non ! Alors ?.. Qu'est-ce que tu viens m'emmerder avec tes retours de Lourdes ?
- Puisque monsieur raconte partout que je me rends dans les pyrénées pour une 'cure'.
- Je mens pas ! C'est cure-curé !
Ma femme m'a quitté parce que je suis une merde !
Une vraie merde qui vend des fausses merdes en plastique !
Je suis con et en plus, plus chiant qu'un bouton de fievre... J'en suis à me demander pourquoi elle a vécu si longtemps avec moi.
Pascal Rabaté nous raconte l'humain dans toute sa grandeur et sa profondeur depuis plus de dix albums.
De son trait lourd et noir, il transcrit les couleurs, les odeurs, les sentiments et les ambiances de la vie au quotidien, celle des espoirs, des lâchetés, des déceptions, des surprises, des erreurs...
Tout y passe, l'amour maternel, l'amitié éthylique, la croyance aveugle, la délation vicieuse.
Pascal Rabaté puise ses sources dans ses rencontres. Son travail s'inscrit à la suite d’œuvres littéraires et cinématographiques comme "Clochemerle", "Le journal d'un curé de campagne", ou les films de Tati...
Dans le même esprit, "Un vers dans le fruit" restera lui aussi un classique indémodable que nous lirons encore dans 10, 20 ou 50 ans.
(quatrième de couverture de l'album paru aux éditions "Vent d'ouest" en 1997)
Je pourrais vous causer de l'inondation de 17, la plus grosse ... de l'eau à perte de vue, du fleuve devenu large comme l'Amazone, des gens sur leur lit emportés par le courant pendant leur sommeil et se réveillant en pleine mer ... Mais tout ça, c'est de l'immense, du rare !
Ho, ça doit venir de loin ça, je connais pas le timbre.
Je dis mes godasses, ma gamelle mais je n’ai pas envie de dire mon colonel, il n’est pas à moi.
Je ne te coûterai pas cher en éponge à tomate, la maternité est fermée depuis longtemps. Heureusement, il reste la salle de jeu ! t'aimes ça j'espère, parce que, moi, il ne faut pas m'en promettre !