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Critiques de Patrice Jean (133)
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La Poursuite de l'idéal

Gros livre assez déroutant, construit à la troisième personne de façon très narrative (avec il faut le lire quelques longueurs…), et dont la lecture est volontairement lente et l’écriture est soignée (voire précieuse). Le propos est une critique assassine de notre société : la course à la notoriété sur internet, le renoncement à la fois aveugle et enthousiaste à toute velléité culturelle au profit de l’argent, du bling-bling, du politiquement correct, du « wokisme» et autres chimères promises par les réseaux sociaux. On suit un jeune héros durant une dizaine d’années, disons de la vingtaine à la trentaine, tout en nuances et ambiguïté. Il ambitionne d’être poète, mais en attendant traîne entre les rayons d’un Carrefour Market et le service contentieux d’un magasin de meubles. Il se laisse entraîner dans des groupes extrémistes pour des raisons qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’engagement, mais louche sur le train de vie et l’entregent d’un camarade issu de la grande bourgeoisie… Il revendique le droit à la paresse et à l’exigence intellectuelle mais quitte un poste dans un musée pour une boite de production qui lui passe commande de scenarios pour une série télé à succès… En fait ce Cyrille est un peu comme nous, un peu tiraillé, un peu victime de ses contradictions… C’est sans doute pour cela qu’il ne nous est pas plus sympathique !
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Rééducation nationale

Écouté, par hasard, sur France-Culture (Alain Finkielkraut, Répliques, le métier de professeur, 21 janvier 2023), je ne notais pas les référence du livre tellement fatigué de ces éternels témoignages sur le milieu de l'enseignement qui représenta mon quotidien durant l'intégralité de ma vie professionnelle. De nouveau par hasard, le livre de Patrice Jean m'interpella, quelques jours après, sur un présentoir à l'entrée du rayon littérature de la bibliothèque de la Part-Dieu. Je soupèse le livre, regarde son épaisseur, moins de 140 pages, pourquoi pas. Quelle vie, qu'elle histoire vaut plus que 200 pages ?

À chaque fois, rares, où ma souris s'égare sur babelio.com, je constate que, sur un même livre, le résumé de ce dernier se déroule quasi identique d'une contribution à l'autre ; pourquoi ne pas scanner la quatrième de couverture qui narre la même chose ?

L'auteur, enseignant de français en lycée, doit probablement donner la recette suivante pour réaliser une bonne dissertation :

3 g de passé simple

4 g d'auteur.rice.s classiques ou antiques

1 g de vocabulaire désuet, ici "icelle"

2 g de grossièretés sexuelles

3 g de phrases à rallonge

ainsi on assure la "moyenne".

L'auteur en bon pédagogue applique à sa dernière production la recette qu'il énonce à ses élèves.

Je pense que pour valider ce gentil commentaire il faut cocher au moins une étoile, dommage, ce texte n'en mérite aucune.
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Tour d'ivoire

Je suis un admirateur absolu de Patrice Jean sa capacité à manier l'ironie à résumer l'époque à caractériser les lieux les manies qui dévorent notre quotidien et nous polluent l'esprit.

grâce à lui on s'y retrouve un peu dans tout ce fatras, vous avez bien compris lire Patrice Jean est indispensable tous ses livres sont de grands moments de rire et de réflexion. Il y a de très belles pages sur la littérature de ce qu'elle est et de ce qu'elle devrait être de ce qu'elle pourrait devenir.
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Le parti d'Edgar Winger

Portrait d’un militant révolutionnaire en quête d’un théoricien disparu.


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Le parti d'Edgar Winger

En une poignée de livres, ce romancier, qui vient de recevoir le prix des Hussards, s’est imposé comme le scrutateur implacable de notre modernité progressiste.
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Le parti d'Edgar Winger

Patrice Jean est, comme Abel Quentin et son magistral Voyant d'Étampes, un fils de Houellebecq et d'Alice Ferney.
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La Poursuite de l'idéal

Cyrille Bertrand est un jeune homme qui après de vagues études de lettres et de gestion rêve de devenir poète et écrivain, tout en songeant au risque de poursuivre une vie médiocre. Quelques trouvailles. "La vie ne dure qu'un temps très bref pour les jeunes gens des classes populaires ; la survie les éteint à l'âge où s'épanouissent les fils des classes dominantes".

"La violence symbolique est une violence mille fois préférable à la violence réelle, et je préfère les délinquants en col blanc, comme disent les imbéciles, aux vrais délinquants; des premiers on n'a rien à craindre : qu'un élu ne déclare pas une partie de sa fortune ne m'a jamais empêché de dormir, mais qu une petite frappe casse la gueule à un innocent pour un regard de travers ou qu'une bande de porcs violent une cefran sur le matelas d'une cave, à Clichy sous Bois, là, oui, c'est de la violence, et pas symbolique. Ceux qui mettent dans le même panier la violence réelle et la violence symbolique ne sont qu'une bande de petits peigne-culs qui, jamais, n'ont pris une mandale dans la gueule de la part d'un voyou!"

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La leçon d'élégance

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À travers des portraits de personnalités aux allures différentes, de Federer à Gary Grant, du prince Charles à Frédéric Berthet, quatorze auteurs s’intéressent à l’exercice de style qu’est l’élégance

Des exercices d’admiration qui donnent un constant plaisir d’intelligence. Lumineuse idée de Jean Le Gall, romancier et « éditeur de curiosités », d’avoir réuni des portraits de personnalités qui incarnent l’élégance, qu’elle soit culte du style ou de l’allure, éthique de résistance, discipline de séparation ou encore détachement souverain d’avec le monde.


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La Poursuite de l'idéal

Patrick JEAN se livre avec lucidité à l’analyse ironique et désabusée de notre société soumise à l’air du temps ; je devrai dire de ce qui fut notre société et qui n’est plus que la juxtaposition d’individus uniquement préoccupés d’eux-mêmes et non du bien commun qui fait les sociétés.

Chapitre après chapitre, il aborde un grand nombre des thématiques qui détruisent la société d’hier : l’extrême droite identitaire, les déconstructeurs de gauche et d’extrême gauche (depuis les syndicats jusqu’aux tenants de la « Cancel culture »), l’inculture crasse du fait de l’acculturation galopante de toutes les strates de la population, le reniement de la culture française (qui n’existe pas selon notre actuel Président de la République), l’américanisation générale - via les séries télévisées, les médias et la malbouffe - le règne du tout pour l’argent, l’individualisme forcené, la recherche du fameux « ¼ d’heure de gloire » (Selon l’expression que nous devrions à Andy Warhol... ou à son photographe Nat Finkelstein) …

Le héros, Cyrille, insignifiant, velléitaire, pusillanime, n’ayant développé aucune colonne vertébrale intellectuelle lui permettant de se confronter à la vie réelle, rêve de devenir poète ou à défaut romancier, sans jamais s’en donner les moyens. Sa vie est ballotée au gré des petits boulots et des rencontres ; ses convictions (superficielles comme lui) varient en fonction de celles de son entourage du moment (Un jour identitaire catholique, le lendemain syndicaliste CGT, …). Il en paye les conséquences au prix fort à chaque fois.

Cet anti-héros m’a fait penser à la France, comme lui ballotée au gré des évènements sur lesquels elle n’a plus aucune prise et qui voit se déliter tout ce qu’elle a construit depuis 1500 ans, tout ce en quoi elle croyait, par manque d’Homme d’État, de projet fort et depuis trop longtemps l’insignifiance de ses dirigeants.

Très bien écrit, avec un vocabulaire riche sans être pédant, ce roman est très agréable et intéressant à lire, ou le second degré (voire plus) n’est jamais loin ; même si je n’ai développé aucune empathie pour celui que l’auteur nomme « notre héros ». Le seul reproche que je pourrai lui faire c’est sa longueur. Il y a des passages, des situations, qui aurait pu être plus concis, plus ramassés.

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La Poursuite de l'idéal

Un roman d'apprentissage où le héros tente de se frayer un chemin dans une époque incertaine.


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Les structures du mal

Paul, 44 ans, reçoit une lettre qui lui annonce que son ancien mentor, Henri Berg, est mourant. A 20 ans, Paul était étudiant en philosophie, et c'est en faisant son service militaire qu'il fit la connaissance de Berg. Discussions philosophiques avec Berg, il tombe amoureux de Virginie, la fille mais ce n'est pas payé de retour. Mais Berg a un secret, un terrible secret et c'est Paul qui en sera le dépositaire.

Roman qui veut parler du mal, de la littérature, de la philosophie. Un roman très bien écrit par un prof qui met en scène un prof immature et paumé. Un roman dont les personnages sont clichés. Paul est agaçant, Virginie et ses filles pénibles, Berg très complaisant. Aucun n'est crédible. Un roman avec des qualités littéraires mais écrit par un prof pour des profs. Dommage.
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Les structures du mal

Patrice Jean publie un récit délicatement suranné. Comme un conte cruel sur le temps et les amours qui passent.


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Les structures du mal

Malgré quelques excessifs coups de théâtre, on s'attache fort à ces deux destins d'hommes brisés, à ces amours incendiées, à ces comptes avec soi-même jamais réglés. Ce sont eux, justement, qui font aussi le prix et la poésie funèbre de nos vies.
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