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Citations de Patricia Briggs (519)


Si quatorze personnes croient qu’elles ont été Cléopâtre dans une vie antérieure, est-ce que ça veut dire que Cléopâtre avait un trouble dissociatif de la personnalité ?
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pendant que tu avais la chair de poule à cause de tous ces méchants loups qui te dévisageaient, eux essayaient de comprendre pourquoi tu étais bouleversée et qui ils devaient tuer pour toi.
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Pour bien créer, il faut exposer son âme
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il faisait trop d’efforts pour déplacer les arbres quand un homme plus sage les aurait contournés
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« Des années durant, nous n’avions été que deux adversaires, des prédateurs qui devaient partager leur territoire et luttaient contre une certaine attirance malvenue. Et d’une certaine manière, pendant tout ce temps passé à faire semblant d’obéir à ses exigences tout en n’en faisant qu’à ma tête, j’avais gagné son respect. Des loups-garous m’avaient déjà aimée ou détestée, mais aucun ne m’avait respectée, pas même Samuel.
Adam, lui, me respectait assez pour prendre en compte mes soupçons. Cela signifiait beaucoup pour moi.
Je fermai les yeux et me laissai bercer par sa voix, la frustration quittant peu à peu mes veines. Adam avait raison : je n’avais pas les moyens de partir à la chasse au vampire, quel qu’il soit, et a fortiori un possédé par un démon. Il me faudrait me contenter de laisser Warren ou Stefan s’en charger. Mais si c’était Ben qui le tuait… Je ne savais si cela m’apporterait la même satisfaction. Cela ne me réjouissait pas de lui être encore plus redevable.
Adam raccrocha. J’entendis ses pas assourdis par le sol rembourré et le sifflement que fit l’air en s’échappant du tapis quand il s’assit à mes côtés. Au bout d’un moment, il dénoua ma ceinture et ôta la veste de mon keikogi, me laissant juste vêtue de mon pantalon et d’un tee-shirt. Je ne fis rien pour l’en empêcher.
— Depuis quand es-tu si passive ? demanda-t-il.
Je lui grondai dessus, les yeux toujours clos :
— Tais-toi. Je suis en pleine délectation morose, là. Un peu de respect.
Il éclata de rire et me retourna face contre le tapis qui sentait la sueur. Il se mit à malaxer les muscles de mes reins de ses mains chaudes et puissantes. Quand il s’attaqua à mes épaules, j’avais l’impression de ne plus avoir d’os.
Tout d’abord, son massage fut totalement professionnel, dénouant les muscles tendus par les insomnies de mes nuits et l’effort physique exigé par mes journées. Puis ses mouvements brusques s’adoucirent, et se transformèrent en caresses.
— Tu sens l’huile de vidange et le lubrifiant, remarqua-t-il, un sourire dans la voix.
— Bouche-toi le nez, alors, répliquai-je.
À mon grand dam, cela sonnait plus tendre qu’acerbe.
C’était vraiment trop facile. Un petit massage et j’étais toute à lui. C’est justement parce que j’étais si attirée par lui que je l’avais obstinément ignoré. Et là, avec ses mains qui malaxaient mon dos, je me demandais si c’était vraiment une si bonne raison que cela.
Lui ne sentait pas l’huile de vidange, mais la forêt, le loup, et cette étrange odeur qui n’appartenait qu’à lui. Il glissa les mains sous mon tee-shirt et les remonta jusqu’à mon soutien-gorge. Les modèles sportifs s’ouvraient par le devant, mais je n’avais pas l’intention de le lui dire : cela aurait signifié que je prenais une part active dans ce qui se passait. Je voulais que cela vienne de lui, qu’il soit l’agresseur – une petite partie de moi, celle qui réussissait à ne pas devenir complètement liquide à son contact, se demandait pour quelle raison.
Non, décidément, je ne voulais pas abandonner mes propres responsabilités, décidai-je entre deux ronronnements. J’étais tout à fait prête à assumer mes envies – et le fait de permettre à ses mains tièdes et calleuses de parcourir ma chevelure était très clairement une invitation de ma part. J’adorais qu’on me caresse les cheveux. Non, me corrigeai-je intérieurement, j’aimais qu’Adam me caresse les cheveux.
Il me mordit la nuque et je gémis. »
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« — Ce petit bijou est l’un de mes mélanges préférés, reprit la mère d’Izzy en saisissant un nouveau flacon. Effets bénéfiques assurés sur la vie amoureuse, garantie satisfait ou remboursé. Votre mari n’a jamais eu de… faiblesse ?
Elle leva un doigt qu’elle laissa ensuite pendre mollement tout en haussant les sourcils.
Un silence assourdissant se fit soudain à l’étage.
— Euh… non.
J’essayai de me retenir. Vraiment. Si Darryl n’avait pas dit « Bien joué, mon pote, pendant un moment, je me suis fait du souci pour toi », je pense que j’aurais tenu. Mais il le dit. Et Adam éclata de rire, ce qui vint à bout de mes dernières résistances.
Je poussai un soupir et arrachai une peluche imaginaire de mon pantalon.
— Il n’a jamais de faiblesse de ce genre. Mon mari est un loup-garou, vous savez. Il n’a vraiment pas de problème de ce côté-là, si vous voyez ce que je veux dire.
Elle cligna des yeux d’un air avide.
— Non, je ne vois pas. Que voulez-vous dire ?
— Eh bien…, marmonnai-je en détournant les yeux, comme si j’étais gênée. Vous savez ce qu’on dit sur les loups-garous.
Elle se pencha plus près de moi.
— Non, je ne sais pas, murmura-t-elle. Dites-moi.
J’avais entendu la porte de la salle de réunion s’ouvrir, aussi avais-je la certitude que les loups-garous en haut ne manquaient rien de notre conversation, même si nous chuchotions.
Je soupirai et reposai les yeux sur elle.
— Disons que… tous les soirs, ça me va. Tous les matins aussi. Mais trois ou quatre fois dans la même nuit ? (Je laissai échapper un rire rauque.) Vous avez vu mon mari, non ? (Adam était d’une beauté à couper le souffle.) Mais parfois… Je n’ai plus vingt ans, vous comprenez ? Il m’arrive d’être fatiguée. Alors que je ne rêve que de dormir, il vient encore se frotter contre moi, enfin, vous voyez, quoi. (Je lui adressai ce qui ressemblait, je l’espérais, à un sourire timide teinté d’une pointe d’optimisme.) Vous n’auriez rien susceptible de m’aider ?
Je ne sais pas à quoi je m’attendais au juste, mais certainement pas à ce qui se passa ensuite.
Avec un hochement de tête entendu, elle sortit de la boîte une fiole de bonne taille étiquetée « Doux Repos ».
[…]
Après l’avoir raccompagnée à la sortie et avoir fermé la porte derrière elle, je m’adossai au battant. Adam se racla la gorge. Lorsque je levai le regard, je le découvris au milieu de l’escalier. Appuyé contre le mur, les bras croisés, il faisait de son mieux pour paraître fâché, mais une petite ride d’amusement au coin de ses yeux le trahissait.
— Alors comme ça, je t’en demande trop, déclara-t-il en secouant la tête. Tu aurais dû m’en parler. J’ai beau être ton mari, tu as le droit de dire non.
Je pris une mine effarée.
— Je ne voulais pas te blesser.
— Je viens me frotter contre toi, hein ? (Il afficha un air songeur.) Maintenant que j’y pense, j’ai une subite envie qui monte.
— Maintenant ? soufflai-je sur un ton horrifié avant de lever les yeux vers la chambre de Jesse. Pense aux filles.
Il inclina la tête comme pour tendre l’oreille avant d’affirmer :
— Elles n’entendront rien, de là-haut.
Sur ces mots, il se mit à descendre lentement les marches.
— Pense à Darryl, Zack, Lucia et Joel, répliquai-je avec sérieux. Ils seront traumatisés à vie.
— Tu sais ce qu’on dit sur les loups-garous, rétorqua-t-il avec gravité en arrivant au pied de l’escalier.
Je détalai, et il se lança à mes trousses.
Alors que je contournais l’imposante table de la salle à manger, il prit appui dessus d’une main et la franchit d’un bond, passant juste au-dessus de la tête de Médée qui piquait un roupillon en territoire interdit. Son feulement de protestation demeura sans effet sur Adam. Je plongeai sous la table et émergeai de l’autre côté avant de traverser la cuisine au pas de course et de dévaler l’escalier, riant si fort que je peinais à respirer.
Il me rattrapa dans la salle de jeux et me fit tomber d’un croche-pied avant de me plaquer au sol. Après quoi il m’embrassa sur le menton, dans le cou, sur la joue et sur l’arête du nez pour finalement s’arrêter sur mes lèvres. Ses baisers avaient totalement chassé notre petit jeu de mon esprit – en même temps que la capacité à formuler une pensée cohérente –, aussi me fallut-il une seconde ou deux pour comprendre ce dont il parlait lorsqu’il dit « frotte-frotte ». »
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« Il referma les yeux et prit une profonde inspiration. Elle sentit l’odeur musquée de sa colère à présent, bien que ses épaules aient semblé toujours détendues.
– Puis-je faire quelque chose pour vous aider ? demanda-t-elle calmement comme il restait muet. Voulez-vous que je parte, que je fasse la conversation, ou que je mette de la musique ?
Elle n’avait pas la télévision, mais elle avait toujours sa vieille chaîne hi-fi.
Il garda les yeux fermés, mais il afficha un sourire, une simple torsion des lèvres.
– D’habitude, mon contrôle est meilleur que cela.
Il referma les yeux et prit une profonde inspiration. Elle sentit l’odeur musquée de sa colère à présent, bien que ses épaules aient semblé toujours détendues.
– Puis-je faire quelque chose pour vous aider ? demanda-t-elle calmement comme il restait muet. Voulez-vous que je parte, que je fasse la conversation, ou que je mette de la musique ?
Elle n’avait pas la télévision, mais elle avait toujours sa vieille chaîne hi-fi.
Il garda les yeux fermés, mais il afficha un sourire, une simple torsion des lèvres.
– D’habitude, mon contrôle est meilleur que cela.
Elle attendit mais la situation semblait empirer.
Il ouvrit brusquement les yeux et son regard jaune glacial la plaqua contre le mur auquel elle était adossée tandis qu’il traversait la pièce pour s’approcher d’elle.
Son pouls se mit à battre la chamade et elle baissa la tête, se recroquevillant pour se faire toute petite. Elle le sentit plus qu’elle ne le vit s’accroupir devant elle. Quand il lui prit le visage entre les mains, elles étaient si chaudes qu’elle tressaillit… ce qu’elle regretta en l’entendant gronder.
Il tomba à genoux, frotta son nez contre son cou, puis colla son corps désormais tendu comme un câble contre le sien, la coinçant entre le mur et lui. Il lui plaqua les mains au mur, de chaque côté du visage, puis s’immobilisa. Son souffle était chaud contre son cou.
Elle se tenait aussi tranquille que possible, terrifiée à l’idée de faire quoi que ce soit qui pourrait briser son contrôle. Mais quelque chose en lui l’empêchait d’être totalement effrayée, quelque chose lui répétait avec insistance qu’il ne lui ferait pas de mal. Qu’il ne lui ferait jamais de mal.
C’était stupide. Tous les dominants faisaient du mal à leurs inférieurs. On le lui avait inculqué plus d’une fois. Son habileté à guérir rapidement ne rendait pas les blessures agréables pour autant. Mais elle avait beau se répéter qu’il était à craindre, lui, un dominant parmi les dominants, un homme étrange qu’elle venait tout juste de rencontrer la nuit dernière (ou, plus précisément, très tôt ce matin), elle n’y arrivait pas.
S’il dégageait une odeur de colère, il sentait aussi la pluie printanière, le loup et l’homme. Elle ferma les yeux et arrêta de se débattre, laissant la douce intensité de son odeur emporter la peur et la rage éveillées par le récit de sa pire aventure.
À l’instant où elle se détendit, il fit de même. Ses muscles raidis se dénouèrent et il fit glisser ses bras le long du mur pour les poser doucement sur les épaules d’Anna plutôt que de l’emprisonner.
Il finit par s’écarter lentement mais resta accroupi de sorte que son visage soit juste un peu plus haut que le sien. Il posa le pouce sous son menton et lui releva la tête jusqu’à ce qu’elle contemple ses yeux sombres. Si elle pouvait regarder ces yeux pour le restant de ses jours, pensa-t-elle, elle serait heureuse. Cette idée l’effraya bien plus que sa colère.
– Est-ce que vous faites quelque chose de particulier pour que je me sente comme ça ?
Elle avait posé la question avant d’avoir eu le temps de se censurer.
Il ne lui demanda pas comment elle se sentait. Il lui inclina simplement la tête, un mouvement de loup, sans perdre le contact visuel, même s’il n’y avait pas le moindre défi dans son odeur. Elle eut même l’impression qu’il était aussi déconcerté qu’elle.
– Je ne crois pas. Pas volontairement, en tout cas.
Il prit son visage entre ses mains. Des mains larges, calleuses, imperceptiblement tremblantes. Il se pencha jusqu’à poser le menton sur le sommet de son crâne.
– Je n’avais jamais ressenti ça avant, moi non plus.
Il aurait pu rester là pour toujours, malgré l’inconfort de sa position, agenouillé sur le parquet. Il n’avait jamais rien senti de tel, certainement pas avec une femme qu’il connaissait depuis moins de vingt-quatre heures. Il ne savait pas comment gérer la situation, ne voulait pas la gérer, et contrairement à son habitude voulait retarder indéfiniment le moment de la gérer tant qu’il pouvait rester ainsi, son corps contre le sien. »
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« Sur cette plate-forme, assez haut pour que chacun puisse le voir, se tenait un homme vêtu d’une longue robe noire, le visage dissimulé par un capuchon.
Le personnage leva les mains, dans un grand geste théâtral, et une fumée bleue se mit à monter de deux urnes d’argent disposées de chaque côté de la scène. Sur un second geste, des flammes jaillirent des urnes, saluées par un murmure approbateur de la foule. Après cela, le magicien attendit patiemment que son public se rapproche. Kerim s’installa au premier rang, de manière à ce que Sham ne perde rien du spectacle.
— Bienvenue, valeureux seigneurs et gentes dames.
La voix du magicien était sombre et mystérieuse ; Sham vit frissonner plusieurs dames à la mine ravie.
— Je vous remercie de me donner l’occasion de…
— Tabby ? Tab-by ! s’écria une perçante voix de femme, du côté de la porte la plus proche.
Comme la majorité des spectateurs, Sham tourna la tête. Une servante se tenait là, dévisageant d’un œil incrédule le magicien qui lui rendait un regard tout 
aussi étonné. Les urnes enflammées crachotèrent et s’éteignirent pitoyablement.
— Tabby ! Mais qu’est-ce que tu fais ? Est-ce que maître Royce sait ce que tu mijotes ?
Les mains sur les hanches, la femme secoua la tête d’un air désapprobateur et le regarda sauter de la scène et se précipiter vers elle en agitant frénétiquement les mains pour la faire taire. Dans sa course, son capuchon retomba en arrière, révélant le visage poupin et parsemé de taches de son d’un jeune homme.
— Bess, tais-toi, siffla-t-il dans un chuchotement de théâtre, tout en jetant un regard nerveux en direction de son auditoire. Maître Royce est…
Il regarda à nouveau les spectateurs captivés et se pencha pour murmurer quelque chose à l’oreille de la femme.
— Qu’est-ce que tu dis ?
Le garçon se racla la gorge, et murmura encore.
Elle se mit à rire et se tourna vers la foule attentive.
— Il dit que maître Royce a abusé de la boisson, hier soir. Vous allez devoir vous contenter de son apprenti.
Comprenant que tout cela faisait partie du spectacle, l’assistance se mit à rire et poussa des cris de joie. La mine contrite, le magicien retourna à son estrade d’un pas traînant. Au passage, il jeta un regard plein de rancune à l’une des urnes qui éructa une petite flamme mortifiée.
— Je ne suis pas si mauvais que ça, vous savez, reprit-il avec une expression pleine d’espoir. J’ai même amené le familier de maître Royce pour m’aider si j’oublie les formules.
Il leur indiqua une table posée derrière lui et couverte d’un drap noir. Sous le tissu, l’une des bosses sembla se déplacer un peu vers l’avant de la table et se souleva même brièvement avant de retomber.
Le public rit de nouveau, ce qui parut le réconforter. Amusée, Sham observait d’un œil de connaisseur la façon dont ce prestidigitateur très doué utilisait le masque de l’incompétence pour distraire l’attention de son auditoire.
Tirant un petit lapin de sous la tunique d’un noble, il l’examina d’un air chagriné.
— C’était censé être une pièce d’or. Laissez-moi essayer une nouvelle fois.
Il fourra le lapin dans la tunique de sa victime déconfite, dont les amis commençaient à se moquer, mais ce qu’il en tira ensuite ne fut pas une pièce d’or. La foule éclata de rire, et, malgré le rouge qui lui montait aux joues, le noble cybellien ne put s’empêcher de rire, lui aussi. Sans mot dire, le magicien leva à bout 
de bras une pièce de mousseline aérienne qui ne pouvait provenir que d’un sous-vêtement féminin.
L’attrapant vivement, le noble rugit d’une voix de stentor :
— Je me demande vraiment d’où sort cette fanfreluche !
Il ouvrit sa bourse de cuir, y fourra la petite chose en dentelle et en tira une pièce d’or.
— Voilà votre pièce d’or, mon garçon, lança-t-il.
Le magicien la prit, l’air émerveillé.
— Ah, c’est donc comme ça que s’y prend maître Royce. »
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- T'as la trouille? Tu veux qu'on aille dans un endroit sûr?
Je ne pus m'empêcher de coller ma joue contre son bras en riant.
- Ça ne changera rien, n'est-ce pas? dis-je au bout d'un moment. On finirait par rencontrer Godzilla ou un quelconque Vampire de l'Enfer. Les problèmes ont toujours tendance à te colle aux basques.
Il me caressa le sommet du crâne.
- Coucou, Problème. Allons simplement voir ce que notre mystérieux Indien voulait que nous sachions.
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- Alors, comme ça, Charles a rapporté un jouet? Je me demande s'il est prêteur.
La voix avait un léger accent.
Elle se glissa le plus loin possible sur le banc et regarda fixement Charles, mais il refermait la couvercle du piano et lui tournait le dos.
- Il te laisse donc comme un agneau parmi les loups, murmura le loup. Une femme si douce et si tendre serait mieux avec un autre homme. Un homme qui apprécierait qu'on le touche.
Il posa les mains sur ses épaules et essaya de la tirer vers lui.
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- J'ai pas dit que tu pouvais parler; gonda Justin, détournant la tête pour jeter un regard furieux à l'autre homme. Je m'occuperai de toi quand j'en aurai fini avec elle.
Les pieds de la chaise de Charles crissèrent sur le parquet quand il se leva. Anna l'entendait s'essuyer les mains.
- Je pense que tu en as fini avec elle, dit-il d'une voix complètement différente. Lâche-la.
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- On ne va peut-être pas pouvoir te sauver, mon grand, murmura Adam en se laissant aller en arrière, les yeux clos. Mais je peux gagner assez de temps et te botter assez le cul pour que tu cesses de penser au "lendemain, et au jour qui suit le lendemain" et que tu réfléchisses à quel point tu as mal au cul, justement.
- Parfois, remarqua Warren, c'est vraiment facile de deviner que tu as fait l'armée, chef.
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Ce n’est pas vraiment un cadeau d’être un loup-garou. On me l’a imposé, et j’ai longtemps gardé de la colère. Je n’infligerais ça à personne. S’il y en a qui ne tiennent pas assez à la vie pour se battre pour elle, qui suis-je pour intervenir ? La vie est dure… Mourir, c’est plus facile et plus doux.
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Encore une chose qu'elle n'avait jamais entendu. Si elle avait eu 10 ans de moins, elle aurait tapé du pied.
- Est ce qu'il y a un manuel ? demanda-t-elle vivement. Un truc où je pourrais trouver toutes ces histoires.
- Tu pourrais en écrire un, suggéra-t-il.
Si elle n'avait pas été en train de regarder sa bouche, elle n'aurait pas repéré l'éclair d'humour dans sa phrase. Il la trouvait drôle.
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Il y a ici plus de dons que je croyais. (Il sourit sincèrement à Anna.) Il est trop tard pour moi, mi querida. Tu gâches tes talents sur ma vieille carcasse. Mais je te remercie pour le répit. (Il regarda Bran.) Aujourd'hui et demain, et peut être aussi le jour suivant. Voir Charles, l'authentique loup solitaire, pris dans les pièges de l'amor... cela me distraira encore un peu, je pense.
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Après avoir saisi la chaîne en acier et la médaille d’Adam, je passai nos deux colliers autour du cou de Jesse.
— Nous te faisons le serment de tout faire pour te retrouver et te donnons ceci en gage de notre promesse. Nous ferons de notre mieux et n’en attendons pas moins de toi.
— Je reconnais bien là ma Mercy, commenta Adam. Pas très à l’aise avec les mots, jusqu’au moment fatidique où elle prend tout le monde par surprise.
Jesse cligna des yeux avant d’implorer Adam de lui venir en aide d’un regard larmoyant.
— Souviens-toi simplement de qui tu es la fille, lança-t-il avec un large sourire. Et de qui elle est la fille, ajouta-t-il en me désignant du menton.
Je sentis les muscles de ma mâchoire se contracter, mais ne protestai pas.
— Joe Vieux Coyote, déclara Jesse.
Qui avait été Coyote en costume humain. Joe Vieux Coyote était mort, il n’avait pas abandonné ma mère. Coyote, lui, nous avait abandonnées toutes les deux, ma mère et moi.
— Joe Vieux Coyote était un coriace, dit Adam à Jesse en passant un bras autour de mes épaules. C’était un chasseur de vampires, et il a tenu tête à la mère de Mercy. Des deux, je ne sais pas ce qui m’impressionne le plus.
— Ma mère n’est pas si terrible, pouffai-je.
Adam me lança un regard dubitatif.
Je me mordis la lèvre, puis renonçai et éclatai une nouvelle fois de rire.
— D’accord, d’accord, elle est pire que ça. Je préfère de loin affronter des vampires que ma mère.
— Moi, je l’ai trouvée charmante, répliqua Zee.
Un fou rire me paraissait une façon géniale de commencer une aventure. 
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Petit homme, on ne touche que lorsqu’on y est invité, gronda-t-il. Sinon on ne le fait pas dans cette maison, et, si tu es un gentleman, jamais. Que ce soit une domestique, une esclave ou la maîtresse de maison. 
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Humains, loups-garous ou, apparemment, vampires, ils sont tous pareils : mettez-en plus de trois au même endroit, et les luttes de pouvoir commencent.
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Mais on n'échappe jamais à son passé ou aux démons qui s'y terrent. Aucun mur n'est assez haut pour les garder à distance. Ils finissent toujours pas vous rattraper. Il faut leur fire face sans défaillir pour avoir une chance qu'ils vous laissent en paix.
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- Je sais que je suis bizarre, fit-il. Mais j'avais l'esprit ailleurs et je n'ai pas été attentif à ce dont vous discutiez. Il faudra me pardonner si je te pose une question à laquelle tu as déjà répondue pour lui. Tu disais que toi et ton mari êtes des loups-garous ?
- Oui, acquiesça-t-elle
- Comment est-ce arrivé ? demande-t-il sérieusement. Est-il tombé amoureux de toi avant de te mordre ou est-ce toi qui l'as mordu ? Ou es-tu allée sur un site de rencontres pour loups-garous ? Je ne savais même pas qu'il existait des louves-garous. On ne voit que des hommes à la télé.
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