Patrick Marty

J'aimerais aimé remercier pour cette découverte Babelio, Masse Critique et les Éditions Fei que j'aime beaucoup, mais je me demande par quel subterfuge marketing le 4e et dernier tome d'une série a été est proposé en « service presse » ? Tous les professionnels du livre ont-ils oublié qu'un jour ils ont été lecteurs pour suggérer de commencer une histoire par sa fin ???

Alors si j'ai bien compris on est dans un fable écologique quelque part entre Chine et Mongolie, où Kushi la petite-fille de Bayan la shamane locale héritière du passé se retrouve prise à parti entre plusieurs incarnations du présent donc du « progrès » : Borg avatar du capitalisme sans foi ni loi, Zev avatar du technocratisme borné et aveugle, Wang avatar du boboisme persuadé de faire le bien de l'humanité... Dans une course au trésor qu'elle veut préserver mais que tout le monde veut exploiter à son profit ou à celui d'autrui, elle est assistée par Tilik son ami pragmatique mais amoureux d'elle et Chen le jeune vétérinaire proche de la nature. Et présumée morte, elle revient d'outre-tombe pour participer au naadam pour faire la misère à ses adversaires !

Le scénario du français Partrick Marty est très miyazakien, et les graphismes « strip comics » du chinois Golo Zhao sont très miyazakiens (quel dommage qu'on passe parfois du cartoon au manga ^^)... Tout cela ferait un excellent film d'animation, mais quel producteur franco-français est assez évolué et civilisé, bref humain, pour s'y intéresser ???

Grâce à Babelio et aux Éditions Fei, j'ai eu l'opportunité de lire mon premier manhua. Le manhua est le nom donné à la bande dessinée en Chine. A ne pas mélanger avec le manga qui est nippon ou avec la manhwa, proche du manga japonnais, mais spécifique à la Corée du Sud.

La particularité du manhua est son petit format et le réalisme de ses personnages. Contrairement au manga, il se lit de gauche à droite comme une BD occidentale.

Les albums du Juge Bao ont une présentation à l'italienne, autrement dit un format paysage, et les dessins sont en noir et blanc.



Juge Bao et les larmes de Bouddha est le cinquième tome des aventures du Juge Bao scénarisé par Patrick Marty et dessiné par Chongrui Nie. Je n'ai pas lu les précédents tomes mais j'ai bien l'intention d'y remédier tant l'histoire m'a enthousiasmée.



Le Juge Bao n'est pas un personnage de fiction mais une figure historique qui vécut en Chine de 999 à 1062 sous la dynastie des Song du Nord. Haut magistrat, il travailla pour l'empereur Ren Zhong avec droiture et fidélité. Homme de lettre, il s'est battu contre toutes les formes de corruption et symbolise encore aujourd'hui en Chine le combat contre l'injustice et la corruption.



Le fait de ne pas avoir lu les premiers tomes ne m'a pas posée de problèmes puisque Patrick Marty présente judicieusement son personnage dans une préface passionnante. Bien évidemment, il m'a tout de même fallu un petit moment avant de bien cerner tous les personnages mais cela vaut pour toutes les BD.

Le format à l'italienne ne m'a pas gênée non plus, au contraire, j'ai apprécié d'avoir un "petit" livre entre les mains plutôt qu'une grande BD rigide difficile à manipuler.



Ce cinquième tome conduit le Juge Bao dans un monastère étrange après avoir miraculeusement échappé à la mort suite à l'effondrement d'un pont. Miracle, un mot qui reviendra souvent dans la bouche du Juge pendant son séjour parmi les moines tant des choses étonnantes se dérouleront dans l'enceinte du monastère.



Le scénario est très intelligent : Juge Bao et les larmes du Bouddha est un vrai polar médiéval haletant dont le suspense grandit page après page. L'auteur installe petit à petit un climat de danger et d'angoisse sans délivrer totalement le lecteur puisque l'histoire ne s'achève pas à la fin de ce tome. Ce qui est intéressant aussi c'est la découverte des coutumes et des mœurs de la Chine médiévale (les croyances religieuses, l'évolution des sciences, le respect de la Justice...).



La lecture est extrêmement agréable d'autant plus que les illustrations de Chongrui Nie sont à couper le souffle. Je n'ai jamais vu une BD en noir et blanc aussi belle et des dessins aussi réalistes. Chaque case est une petite œuvre d'art à elle seule.

Si je devais formuler un bémol, il concernerait les scènes de bataille qui ont un aspect un peu figé probablement à cause du petit format des cases.



Juge Bao et les larmes de Bouddha est un superbe livre que j'ai eu grand plaisir à découvrir. J'espère que le tome 6 paraîtra rapidement pour connaître la fin de cette aventure.

En attendant je vous conseille vivement cette lecture aussi passionnante qu'exotique.
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Dans ce second tome nous sommes toujours à Shanghai en 1930. La robe de la diva Bucci, venu pour jouer dans l’opéra "Turando" de Puccini fait envie à Clara la sulfureuse blonde dont le jeune Gaspard est amoureux. Ce dernier est poussé par un de ses camarades (mal intentionné) à dérober ce vêtement (pour l'offrir à Clara) et il va se retrouver face aux membres d’une triade qui n’ont pas manqué de remarquer la myriade de diamants qui orne cette robe.



Gaspard serait bien en danger de mort si la jeune Chinoise Lila, adoptée par ses parents Max et Eva Cartier, ne se transformait (à l’insu de son plein gré) en un très esthétique fantôme chinois pratiquante des arts martiaux. Bref pour parodier la chanson "Zorro est arrivé" d’Henri Salvador, alors Lila est arrivée sans se presser, la petite Lila, la belle Lila avec son kong fu et son bâton de bambou. On se doute que Gaspard ne va plus avoir que cette élégante guerrière dans sa tête et trouvera encore plus nunuche Lila dans son état normal. Cette dernière souffrira donc encore du désintérêt de Gaspard jusqu’à ce que… (la suite dans le troisième volume).



On est ici dans la veine d’un peu de fantastique asiatique adaptée au concept de super-héros. La mise en page est très dynamique, les inserts sont dans un nombre non négligeable et le graphisme rend de façon très réaliste personnages et décors. Cet album de BD plaira beaucoup aux collégiens et lycéens des deux sexes.

La balade de Yaya est une bande-dessinée dans un format à l’italienne, avec une à cinq vignettes par page. Ce petit format et ce peu d’images par planche sont un très gros atout pour le jeune lectorat (sept à neuf ans) à qui elle s’adresse prioritairement (à dix ans on l'appréciera encore du fait de l'intensité de l'action) . Elle contextualise les peurs enfantines traditionnelles à un moment tragique de l’histoire d’un pays (la Chine) et les évènements qui se déroulent dans cette fin des années trente du XXe siècle constituent les prémices de la Seconde Guerre mondiale, le Japon recommençant dès juin 1937 à dépecer la Chine qu’il avait déjà allégé de la Mandchourie en 1931. Tant par le fait que le "Lotus bleu" met en scène l’incident de Mukden, à savoir le dynamitage d’une voie ferrée par les services secrets japonais qui est mis au compte de brigands chinois par Tokyo, que par l’âge des petits héros (ici entre sept et neuf ans vraisemblablement), "La Balade de Yaya" constitue une excellente propédeutique à la lecture tant des aventures de Tintin que celle de San Mao célèbre très jeune héros de la BD chinoise des années trente à soixante-dix. Comme San Mao (Trois cheveux en français) au début de l’histoire Tuduo est un petit vagabond des rues de Shanghai. Le hasard d’une rencontre avec la fille d’un très riche commerçant aisé de Shanghai va l’entraîner sur un périple qui devrait mener les deux enfants à partir du grand port de la Chine centrale (Shanghai) pour aller vers la colonie britannique de Hong-Kong. L’objectif est de permettre à Yaya de retrouver sa famille, dont elle a été séparée du fait qu’une de ses désobéissances s’est produite le jour où les forces nippones sont entrées dans Shanghai. Alors que dans les quatre premiers tomes les deux enfants étaient presque souvent ensemble, dans les deux volumes suivant leur parcours se distingue quoiqu’ils restent géographiquement proches. Dans ce sixième volume, à la suite d’une chute Yaya est devenue amnésique, elle erre dans un paysage enneigé situé à l’intérieur des terres au centre de la province du Zhejiang vers Ningbo. Tuduo est à sa recherche avec la compagnie inattendue de Sauce d’huître, un garçon d’une quinzaine d’années qui était l’humble second de Zhu exploitateur d’un groupe d’orphelins de Shanghai. La dimension de voyage initiatique pour l’héroïne s’est accentuée au cours du récit, ici un dialogue lors d’une partie de go (weiqi en chinois) entre Tuduo et Sauce d’huître permet de poser les avantages et les risques d’une indépendance vis-à-vis des adultes et la question de la révolte face à la maltraitance. Les problèmes sont toutefois distanciés, puisque dans l’histoire on ne parle pas de parents mais du rapport à Zhu.

Le juge Bao fait de son mieux pour sortir la province de He Zong de la misère et de la famine qui désime les paysans alors que les riches se mettent des oeillères pour protèger leur train de vie. Il a fort à faire surtout qu'en plus il doit éclaircir cette sombre histoire de kidnapping.



Une nouvelle histoire du juge Bao très bien réussie. J'ai bien aimé le duo de méchant, cela a changé des notables pourris qui fomentent des petits complots afin de s'enrichir encore plus. Mais ne vous inquiétez pas, des complots il y en a toujours autant. Les riches qui veulent etre encore plus riches c'est très courant!

La relation entre la princesse Xi et Zhan Zhao est aussi prévisible que peu originale mais bon ça ne gache pas le plaisir de la lecture de ce très bon polar en chine médiévale.



Les dessins sont incroyables et précis et offre un réalisme que ce soit dans les personnages ou les paysages.

Le juge Bao, suite à un désastreux accident, se retrouve coincé dans un monastère où il se passe de drole de chose. Entre maladie mystérieuse, revenante hantant les moines, et miracles divins notre juge impartial aura du travail pour faire la lumière.

Une intrigue captivante dans le huis clos d'un monastère de cette chine impériale. Beaucoup de suspence et de retournement de situation.

Un scénario bien amené, conduit de main sure jusqu'à la fin qui nous donne envie de nous plonger immédiatement dans le tome suivant. Car l'auteur sème ses petits cailloux pour l'histoire suivant.



Un dessin toujours aussi époustouflant. Je ne me lasserai jamais de le dire. Un petite modification dans ce tome. L'utilisation du gris en plus du noir et du blanc. J'ai longtemps réfléchi si je préférais avant ou pas. Je n'ai pas encore réussi à me décider! C'est que ça doit être tout autant plaisant! ^^

Pour cette deuxième enquête, le juge Bao va aider la belle Lian à retrouver l'assassin de sa protégée Nuage Rouge ainsi que d'éclaircir les histoires de vols et de racket des commerçants de cette petite province.



Une enquête policière toujours aussi rondement menée même si pour ce volume le meurtrier et ses motivations sont rapidemment claires.

L'histoire et intéressante. Elle permet en plus d'avoir une vision de la Chine à cette époque. Je trouve que la culture et la société de ce grand empire est panticulièrement bien rendue.

On pourrait quand même regretter le manque d'émotion. ce volume aurait pu en être riche mais il ressort de la narration un certain détachement qui est un peu dommage.

Ceci étatnt Le juge Bao est une très bonne oeuvre qui mérite absolument d'être découverte. Ne serais-ce déjà que pour le graphisme assez incroyable.

Le juge Bao est une figure historique de la chine médiévale. Il deviendra la représentation de la justice, inflexible et incorruptible.

C'est ce personnage mythique que Patrick Marty a choisi de mettre en avant dans ce polar en plein coeur de la chine impériale.

Pour ce premier volume le juge Bao se rend dans une province où la justice et l'honneur sont plus que bafoués. Avec l'aide de Zhan Zhao fidèle garde du corps expert dans les arts martiaux et Gongsun Ce qui joue le rôle de greffier autant que de médecin légiste, sans oublier le jeune et malicieux Bao Xing l'apprenti, le juge Bao va mettre de l'ordre dans ces emprisonnements abusifs.



Une enquête policière classique et très efficace qui emène le lecteur pile là où il faut. Le suspence est maintenu jusqu'au bout.

On découvre avec ce premier opus la troupe du juge Bao et on se prend vite de sympathie pour tout ce petit monde. Il y a en chacun beaucoup de potentiel.



Le dessin a une facture incroyable. Crayonné en noir et blanc d'un réalisme fou et d'une précision à couper le souffle. Je ne sais pas comment Chongrui Nie fait. Chaque case doit lui demander des heures de travail.

Petit bémol cependant. On a parfois du mal à reconnaitre les personnages et les noms chinois n'aident pas toujours notre esprit à replacer qui est qui.

Kushi est une petite orpheline recueillie par une shamane.

forte tête et débrouillarde, elle ne rentre pas dans le moule.

elle n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à dénoncer la vilénie des méchants, dans son petit village au coeur des steppes mongoles.

elle témoigne de la pêche agressive par dynamitage soulevant à la fois la pollution des eaux et la surpêche dans un lac sacré dont les poissons sont traditionnellement réservés pour la célébration des jeunes mariés

Kushi dérange. comme tous contestataires qui troublent l'ordre public, elle devient une cible à neutraliser.



format inédit dans mes rares lectures, petit carnet format paysage. on me souffle format "à l'italienne", qui invite à l'aventure, donne du rythme à la lecture, comme lors du feuilletage d'un folioscope.

Quelle joie de retrouver Yaya et Tuduo pour la fin de leurs aventures ! Ces deux enfants attachants qui ont réussi à surmonter toutes les épreuves ont le droit à leur fin heureuse. Bien que justement cette fin me laisse un peu... sur ma faim, elle peut laisser présager une suite à leurs aventures.
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Après avoir échappé à plusieurs tentatives d'assassinat dans ce monastère perdu le juge Bao s'aprête à reprendre la route vers la capitale de l'empire quand il reçoit une lettre: il doit se livrer aux bandits de la montagne s'il veut revoir vivant son fidèle Zhan Zhao. Il ne se doute pas alors que derrière cette menace se joue les intrigues de la cour du fils du ciel.



Ce sixième tome se déroule à une vitesse! Tout s'enchaine très rapidement sans pour autant sauter des étapes. A nous, de nous freiner pour penser à admirer les belles planches. Pas toujours facile.

Complots vicelards, secrets de famille enfouis, intrigues pour le pouvoir... La chine médiévale est un vraie panier de crabe. Le juge Bao à du travail.

Un polar rondement mené avec un scénario qui tient vraiment la route.

Le tout qui se termine par un joyeux banquet comme chez nos gaulois. Il faut dire que c'est la fin pour cette série. Si initialement elle était prévue en neuf tomes les éditions Fei , surement après discussion avec les auteurs, ont décidés de raccourcir. J'ai cru lire que l'age du talentueux Chongrui Nie serait en cause...



Dans tout les cas cette série du juge Bao est vraiment à découvrir.

A He Zong, le juge Bao et sa troupe découvre que la famine règne malgré les efforts du gouverneur du royaume qui demande plus de subventions de la part de l'empereur. Pourtant des sacs de riz arrivent régulièrement, alors sous les comptes parfaits présentés au juge n'y aurait-il pas de la magouilles quand même?



Une nouvelle affaire à résoudre pour le juge Bao et il aura fort à faire. Un bon policier dans cette chne médiévale même si certaine ficelle sont un peu grosse. Ca reste très plaisant à lire et efficace. Les personnages sont bien rendus et les différents membre de la troupe attachant.

Une nouvelle fois le juge Bao fait place nette parmis tout ces dirigeants corrompus. Dommage que les méchants soient toujours un peu les même.



Les dessins, je dois le souligner une fois de plus, sont assez exceptionnels. Ils sont extremement précis et figent le moindre mouvement telle une photo.

En Chine au XIe siècle, le juge Bao a été nommé par l'empereur pour lutter contre la corruption. Bao et ses acolytes arrivent dans une préfecture du nord-est de la chine. Il croule très vite sous les plaintes à cause des décisions du juge local. Le phoenix de jade est le premier tome du juge Bao, série de manhua écrite par le français Patrick Marty et dessinée par le chinois Chongrui Nie. L'intrigue est intéressante même si elle manque un peu de suspense. Les dessins sont superbes mais on se perd parfois entre les nombreux personnages. Un premier album qui donne envie d'en savoir plus sur ce personnage historique et de lire la suite de ses aventures !

Fin des aventures de Yaya et Tuduo et j'avoue que je suis un peu mitigée.



L'histoire m'a tenue jusqu'au bout. Les péripéties s'enchaînent et apportent un vrai dynamisme à l'histoire, même si c'est un peu gros parfois. Le sale Zhu a tendance a s'en sortir beaucoup trop facilement et ça m'a agacé. Mon côté adulte avait soif de justice.



Le final est quant à lui assez énigmatique. Plein de questions restent sans réponse même si des pistes ont peut-être été posées ici et là par l'auteur, ou alors c'est moi qui ai voulu en voir, je ne sais pas. J'ai cru qu'il y avait un tome 10 mais apparemment ce n'est pas le cas...



Globalement, j'ai apprécié cette série mais j'avoue que ce dernier tome des intégrales est assez frustrant.

Voici une bande-dessinée vers laquelle je ne me serais sûrement pas tournée naturellement, mais sur les conseils de la fille d’une collègue, j’ai eu envie de la découvrir.



Le petit format de Kushi est d’abord surprenant pour une BD mais c’est aussi ça qui fait le charme de l’oeuvre, tout comme ses illustrations. Proches d’un style manga, ces dernières sont très expressives. Le trait doux de Golo Zaho et les couleurs pastels font que Kushi est visuellement magnifique.



Pour ce qui est de l’histoire, on est proche du conte initiatique avec quelques ressorts écologiques. En effet, Kushi est une jeune fille trouvée dans les steppes d’un village de Chine reculé et archaïque, des années 80. Très vive pour son âge, sa grand-mère adoptive (une chamane) la considère comme fille d’un dieu local. Alors que le monde moderne cherche à s’installer, la jeune fille va se rebeller contre Bold, un homme sans scrupule, qui cherche à s’accaparer le village pour s’enrichir.



Les quatre tomes que compte cette bande-dessinée nous raconte donc cette confrontation entre Kushi et Bold, et plus largement entre tradition ancienne et ouverture à la modernité.



Une histoire en toute simplicité, avec une héroïne forte et très combative, qui séduira avant tout de jeunes lecteurs.
Lien : http://www.lirado.fr/kushi-p..

des planches noir et blanc pour un rendu proche de photos, ce juge, encore aujourd'hui révéré nous fait vivre des aventures et des enquêtes à rebondissement

Voila, Yaya, c’est fini ! Après neuf volumes, la « balade » de cette petite fille dans la Chine des années 30 pendant la guerre sino-japonaise se termine. Partie à Hong-Kong pour retrouver ses parents, elle apprend qu’ils sont restés à Shanghai. De retour dans sa ville natale accompagnée de l’affreux Zhu, elle découvre sa maison abandonnée et refuse de croire qu’elle est désormais orpheline. Heureusement, Tuduo, le fidèle ami qui l’avait sauvée des bombardements dans le premier tome est toujours là pour lui venir en aide…



Une magnifique série jeunesse qui s’achève ! Difficile de ne pas s’attacher à cette gamine pas épargnée par les coups durs. C’est la force de ce feuilleton au long cours mêlant aventure et réalité historique, il est trépidant et parfois rocambolesque mais il ne sombre jamais dans la guimauve. Le point de vue à hauteur d’enfant n’élude pas, bien au contraire, la situation économique et sociale déplorable d’une grande partie de la population, mais il garde en même temps une fraîcheur et une naïveté bienvenues.



Niveau dessin, le trait Golo Zhao est toujours aussi élégant, lorgnant souvent du coté de Miyazaki, notamment en terme de mise en scène (avec une mention spéciale pour une séquence aérienne dans le tome 8 digne de Porco Rosso).



Un beau projet mené à son terme par une équipe internationale (dessinateur chinois et scénaristes français) n’ayant jamais cédé à la facilité. Idéal pour les 8-12 ans, et pour les plus grands amateurs de belles histoires à partager en famille (comme moi, quoi).


Lien : http://litterature-a-blog.bl..

Aïe aïe aïe, ça se corse de plus en plus pour Yaya et ses amis, ils ont été séparés, Yaya se retrouve toute seule perdue et sans souvenir et Tuduo la cherche avec son ancien ennemis compère du méchant Zhu, d'ailleurs ce dernier est aussi à la recherche de Yaya.
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La suite du juge Bao est un pur moment de bonheur.

Toujours cette finesse du trait et la beauté des personnages contribuent grandement à la qualité de cette BD, voire toute la série.

En revanche, si le juge Bao est le personnage central, il n’est pas le personnage par qui vient la fin l’énigme et de l’histoire policière.

J’aurais aimé un peu plus de moments de jugements et d’arbitrage.

Excellente série, néanmoins.

En Chine au XIe siècle, le juge Bao a été nommé par l'empereur pour lutter contre la corruption. Le roi des enfants est le deuxième tome du juge Bao, série de manhua écrite par le français Patrick Marty et dessinée par le chinois Chongrui Nie. Le juge et ses alliés enquêtent sur le meurtre de la courtisane Nuage Rouge tandis qu'un mystérieux roi masqué se sert des enfants des rues pour racketter les commerçants. Une intrigue policière est sympathique et des dessins superbes pour une série des plus intéressantes.