Patrick POIVRE D’ARVOR. La vengeance du loup.
Charles, un petit garçon, très curieux, timide vit auprès de ses parents. Il éprouve beaucoup plus d’amour pour sa mère que pour son père. Et ce dernier ne lui semble pas très attaché. Alors qu’il est âgé de 12 ans, sa mère décède, suite à un cancer. Mais avant de mourir, elle lui fait une révélation : son époux n’est pas son père. Elle lui confie une lettre et lui dévoile l’identité de son géniteur. Celui-ci est un célèbre acteur sur le déclin, Jean-Baptiste d’Orgel. Charles attend d’avoir 18 ans avant de le contacter. Le contact se fait de façon très naturelle et Jean-Baptiste adopte ce jeune homme et regrette de ne pas l’avoir connu plus tôt, mais il ne voulait pas d’enfant…. Dès lors il va aimer « son fils », l’entourer, l’aider , l’assister.
Jean-Baptiste va faire une révélation à son fils : le secret de sa propre naissance. Il est le fils de Guillaume d’Orgel et d’une Kabyle. Les deux jeunes gens se sont rencontrés à Cherchell, en Algérie où résidait à l’époque les grands-parents de Jean-Baptiste. Son grand-père était colonel, directeur de cabinet du gouverneur militaire à Alger. Les actions de la seconde guerre mondiale se déroulant sur le sol français semblent bien loin de la population algérienne. Mais les évènements de révoltes pèsent sur le pays. Guillaume aime sa jeune amoureuse, Amina. Peu de temps après leur rencontre, elle est victime d’un viol en bande. Guillaume est fou de rage et jure de la venger. Que va-t-il faire pour tenir la promesse faite à Amina ? Quelles seront les conséquences de sa vengeance ?
Jean-Baptiste et Charles vont vivre de belles aventures communes. Charles a fait de brillantes études. Grâce aux nombreuses connaissances de son père, il va pénétrer, par la grande porte dans l’univers de la politique. N’a-t-il pas déclarer, alors qu’il n’avait que 10 ans : « Je serai Président de la République ». Petit à petit, il va gravir les marches menant aux arcanes de la République. Comment va-t-il rallier les suffrages des électeurs pour parvenir au sommet de l’État ? Et y parviendra-t-il ? Nous ne le saurons que dans la suite, annoncée à la dernière page, mais également dans la dédicace, A Charles et à Blanche, quand ils seront à l’Élysée.
Dans ce roman, le rêve, la fiction se mêlent à la dure réalité du monde politique. Il me semble que l’auteur trouve ici un moyen de déverser la rancœur subie lors de son éviction de l’audiovisuel. Ce roman est un règlement de compte envers les médias et dont il a beaucoup souffert. Il est difficile de passer de la lumière à l’ombre. Ce livre permet de passer une petite après-midi agréable et nous mettons des noms sur les divers héros qui peuplent ce récit.
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