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Critiques de Patrick Senécal (1306)
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Aliss

Premier livre que j'ai lu de Patrick Sénécal et j'étais âgée de 16 ans. J'ai adoré et il m'avait piqué ma curiosité pour lire davantage de Patrick Sénécal.
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Aliss

Je ne conseillerais pas ce livre à tout le monde ,car c´est un livre qui peut choquer.

C'est mon premier livre de Patrick seneral et j'ai adoré ce voyage un peu dingue et glauque.

Je l'ai lu très rapidement et j'ai eu du mal à le poser.

Un livre fascinant ,déroutant et curieux.
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Aliss

Ecrit avec Brio, une jolie plume qui nous emmène dans un univers déjanté, perdu dans Montreal. Ou à côté.... Peu importe où cela se situe, quelque part ou nul part.

On rencontre un à un chacun des personnages du conte duquel il s'inspire, légèrement remasterisés d'une manière plutôt... originale. Pour ne pas dire trash et gore.

On plonge dans les vices de l'espèce humaine, nous promenant dans la crainte, l'humour, l'horreur, le dégout, le fantastique et le merveilleux.



Drogue, sexe, crimes, un cocktail molotov qui vous fera oublier votre quotidien !

Charles courre comme un lapin pour ne pas être en retard, tandis que les montres à gousset de Chair et Bone ne font pas long feu... Verrue vous montrera que la réalité n'est pas, Andromaque que la morale n'est plus.



Une excellente lecture !



On regrettera la fin, un peu "gnangnan", mais je suppose que c'était une volonté de l'auteur de revenir dans le secteur du conte de fée et des banalités.



J'aurais préféré une fin plus atypique, mais le livre vaut tout de même le coup d'être lu.



Alors bonne lecture à toutes et à tous!
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Aliss

Un conte, des fous-psychopathes, un quartier inconnu, de la drogue, du sexe, de la torture, une question inconnue...



J'ai rarement lu un ouvrage aussi dingue (parce qu'il n'existe pas d'autre mot pour le décrire). Si Lewis Caroll était parti loin dans le roman original, ce n'est rien par rapport à ce qu'a réussi à faire Senécal.

Qu'est-ce qu'un monde sans morale ?



J'ai rarement vu des personnages dont la psychologie est aussi bien travaillée. Car si tout le monde est fou, il ne s'agit pas du tout d'une folie désorganisée. Tout ce que font les personnages ont un sens mais encore, faut-il le saisir !



En réalité, il est très difficile d'analyser ce roman initiatique, tant il est complexe et parfois dérangeant. Lu en moins de 24h, je n'ai pas pu le lâcher. Je me suis laissée complètement embarquer. À tel point qu'en arrivant vers la fin lorsqu'un ami m'a demandé « combien faut-il de bébé(s) pour peindre un mur ? » (pensant me faire une blague), il ne m'est même pas venu à l'esprit que le(s) bébé(s) pouvai(en)t repeindre ce mur autrement qu'avec leur sang !



Je n'ai pas regretté du tout d'avoir lu auparavant « 5150 rue des Ormes » car il m'a permis de pouvoir donner plus de profondeur au personnage de la Reine Rouge qui n'est autre que la Michelle de l'autre ouvrage.



Le seul bémol pour moi dans ce roman est l'écriture... Ce n'est pas mal écrit pourtant, mais simplement québécois. C'est souvent très amusant mais comme j'aime les phrases bien construites, je n'ai pu m'empêcher de tiquer. On fini par faire moins attention mais cela reste quelque peu dérangeant. Après, en même temps... le langage québécois n'est-il pas le plus adapté pour la narration d'un livre qui décrit un monde qui semble au premier abord ne pas avoir de règles ?



En conclusion, c'est dérangeant, c'est fortement déconseillé aux âmes sensibles mais il s'agit d'un livre absolument incroyable comme j'en ai peu vu et qui en plus a le mérite de faire réfléchir. Vous l'aurez compris, je vous le recommande très fortement !



Note en plus : il est également très intéressant de voir le parallèle entre le personnage de Charles qui représente le Lapin Blanc et celui de l'auteur d'Alice au pays des merveilles. En effet, le vrai nom de ce dernier est Charles Lutwidge Dodgson (Je remarque d'ailleurs à l'instant que le nom de famille coincide avec deux des rues du roman Aliss).
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Aliss

Ok …que dire ? Par où commencer ?

Probablement un des livre les plus étrange et perturbant que j’aie lu. On lit, on commence…tout va bien…On maîtrise. On se dit, ça va j’ai tout pigé. « C’est un remake d’Alice au pays de merveilles » Ouais…bof…

Et puis soudain on maîtrise plus du tout. Dedieu le remake… La vache le truc !!!

C’est bel et bien une sorte de reprise d’Alice mais quelle reprise !!!

Tous les personnages y sont puisque Charles n’est autre que le lapin blanc, Verrue la chenille, Chess le chat du Cheshire, Bone le chapelier toqué, Mario le valet de cœur, Chair le lièvre Mars, etc. Et la reine rouge me direz-vous ? Le lien entre 5150 rue des Ormes (le premier roman de P. Senécal) et Aliss.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai ADORE, même si quelques passages sont un poil long à mon goût, l’histoire est plus que rondement menée. On se délecte des expressions canadiennes, ça change et ça fait du bien. On se retrouve par là-bas rien qu’au travers du texte.

Comme d’habitude, l’écriture est telle que le lecteur est littéralement absorbé dans le livre, plus seulement un simple lecteur mais réellement acteur de l’histoire.

Une histoire incroyable peuplée de gens tous plus tordus les uns que les autres, de sexe, de drogues, de perversions en tout genre sous fond de conte de fée.

A préciser tout de même que le fond reste très percutante, des descriptifs très très crus et que cela peut…ne pas plaire à tout le monde !



Quoi qu’il en soit on finit par se la poser nous-même cette fameuse question… Une fois encore Senécal nous offre un livre qui fait réfléchir, qui a une morale et qui indubitablement laisse une trace…et pas des moindre…

Quel talent pour être capable de remanier un conte de fée avec autant de brio, de nous le « jeter » à la face l’air de rien pour nous provoquer et nous remettre en question !

Suis définitivement fan, largement atteinte de Senécalïte et je promets de le crier haut et fort pour que tout le monde se retrouve obligé de se précipiter sur ces véritables chefs d’œuvre.
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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Aliss

Je le répète, Patrick Senécal est sans aucun doute mon auteur québécois préféré. Il a un talent fou pour nous raconter des histoires, pour nous amener ailleurs. Ici, il nous amène dans un pays des merveilles artificielles, sales, charnelles. Un pays de sexe, de drogue, d'appartement pourri, de personnages plus grands que nature. Une Alice pas si pure, pas si nette, pas si chaste. Une Alice au voyage trouble. C'est une grande œuvre.

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Aliss

Un très bon livre, j'ai juste été dessus par la fin, mais sinon j'aurais mis 5 étoiles a coût sur! Bravo!
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Aliss

Aliss de PATRICK SENECAL

Surprenant si l'on n'a jamais lu cet auteur!

Premier point, âmes sensibles s'abstenir!!!

Deuxième point,si vous êtes cruels comme moi, foncez!!!

Je ne cache pas que j'adore Sénécal,donc je vous laisse découvrir un conte noir, adaptation de Lewis Carroll.

Aussi utopiste, suggestif,vicieux...Et inclassable!

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Aliss

Le meilleur roman de Patrick Senecal ! Ce serait tellement intéressant d’avoir une suite...
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Aliss

En voilà un livre déroutant, prenant, déconcertant.

Ma meilleur amie adore cet auteur et m'en parle depuis un certain temps. J'ai fini par lui emprunté celui-ci un peu au hasard, un peu par choix, ayant toujours aimé l'univers d'Alice au Pays des Merveilles de Lewis Caroll et nombre d'adaptations.

Le résumé avalé, c'est vraiment avec curiosité que j'ai commencé à lire. Je ne m'attendais pas à "ça". Je savais que Patrick Senecal est un auteur de fantastique, d'horreur, d'angoisse mais là j'ai été chamboulée. En bien ? En mal ? Difficile à dire tant j'hallucinais moi-même durant ma lecture, sans pour autant être capable de lâcher le livre.

Nous suivons une jeune fille tout juste majeure, Alice, une fille sans histoire à première vue, qui semble bien dans son corps et dans sa tête, brillante étudiante et dépeinte comme curieuse et intelligente. Seulement, tout le long de cette "mésaventure aux pays des horreurs" on comprend qu'Aliss (le nom qu'elle se donne) ne va sûrement pas bien, justement. A quel degré ? Je ne sais pas. Elle est qualifiée de " petite bourgeoise", elle-même utilise ce terme pour se désigner et veut s'en détacher. Elle en a marre de sa vie rangée, d'être une petite fille sage ce qu'elle n'est pourtant pas, loin de là. Je dirais même que " délurée" adjectif utilisé dans le résumé de quatrième de couverture, est plutôt léger. Alice se cherche, comme pas mal d'ados, de jeunes au point de vouloir faire une pause dans ses études. Mais aussi intelligente soit-elle, elle n'a pas la maturité. Elle ne sait pas non plus comment expliquer cela à ses parents et c'est normal. Alors, elle part, mise à la porte par son père et c'est avec un orgueil mal placé qu'elle décide se trouver un appart et un job pour trois mois, pour tester, pour "voir".

C'est ainsi qu'en prenant le métro, elle débarque dans un quartier de Montréal inconnu de tous, un entre deux mondes, un univers parallèle, fantôme en sortant à une station inconnue, une espèce de quai 9 3/4 désertique et pas accueillant pour un sou. Elle se retrouve alors dans un coin mal famé et pauvre où elle arrivera avec une facilité déconcertante à se dégoter un appart et un job de serveuse, entourée de personnage plus fous et dangereux les uns que les autres.

Le parti pris de l'auteur est désarçonnant : Aliss, à la recherche de son moi intérieure va vite tomber dans la drogue, la débauche, les "vices" sans jamais réellement se dégouter ou alors apprécier. Aliss est déconcertante, témoin d'horreurs sans nom, elle va être outrée, terrifiée mais restera toujours à la recherche de réponse ou plutôt de LA question, alors qu'une personne normalement constituée craquerait complètement. Elle est forte ou se veut forte, elle veut être la "surfemme" comme l'est le "surhomme" de Nietzsche dans " Ainsi parlait Zarathoustra" qu'elle idolâtre sans réellement comprendre. J'ai eu par moment l'envie de lui coller une bonne tatane. On ne te demande pas de rentrer dans le moule, on te demande d'être logique alors que c'est ce que tu reproches à tous les gens du quartier ! Aliss, es-tu crédible ? Je ne sais pas. Et pourtant je comprenais son désarroi. Alors, si sont personnage me laisse complètement perplexe, j'ai adoré les adaptations des divers personnages de Lewis Caroll : Le Lapin Blanc (Charles) très touchant à sa façon malgré son passé trèèès discutable, le Chapelier Fou et le Lièvre de Mars ( Chair et Bone), chapeau bas à Verrue le Junkie (La Chenille), La Duchesse ( Andromaque) la faire parler en vers c'est juste génial (je ne connais rien à la poésie). La Reine Rouge par contre, son personnage casse tout. J'ai été extrêmement déçue. Alors c'est possible que ce soit voulu vu qu'Aliss en attend beaucoup, que là en serait tout l'intérêt mais, je n'ai pas pu.

Sinon tout ce petit monde de dégénérés qui gravite autour d'elle est vraiment réussi. Plus réussi à mon sens qu'Aliss.

Bémol : Trop plein sur le sexe, la drogue. Que veut démontrer l'auteur ? Veut-il dénoncer quelque chose ? j'en suis pas sûre mais par moment c'était dérangeant, surtout quand Aliss au final n'était elle-même plus dérangée par ça, trop accro à a drogue pour penser à sa propre dignité. Surtout à la fin, ça se termine pouf comme ça. Juste petit récapitulatif de ces proches des années après.

Et si comme dans l’œuvre original tout cela c'était passé dans sa tête? Sauf qu'au lieu d'un rêve c'était un très mauvais trip, qu'elle avait fait une overdose ? Qu'elle avait bien vécu des horreurs et qu'on l'avait bien passée à tabac et tiré dessus ? Mais pas tout à fait dans le même contexte ?

Elle a fait sa vie, elle a réussi par la suite mais on ne sait rien, elle n'a jamais parlé. A-t-elle été traumatisée ? Que se passe-t-il dans sa tête ?

Bref, on lit, on se demande ou on va mais on y va. Un peu comme Aliss en fait. C'est... illogique, c'est horrible mais on se laisse entraîné malgré soi jusqu'à la fin et c'est un peu là le tour de force de Senecal qui semble vouloir poser la question de la morale, de la vertu, du bien et du mal un peu facilement. Sommes nous "rangés", "sages", "niaiseux", parce qu'on suis un ordre moral établi ? Je ne sais pas trop s'il voulait faire une sorte de philosophie mais elle ressort un peu comme une philo de cuisine. Cependant elle a le bon côté de se faire poser quelques questions. Et si j'allais lire Nietzsche, tiens ?

Par la même occasion, je ne peux m'empêcher de faire le pendant avec le jeu " American Mcgee's Alice et Alice Madness Return où le côté sombre et fou est franchement bien amené sans besoin de débauche de sexe et de drogue.

Pour finir, je suis tout de même vraiment curieuse de lire ses autres romans.
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Aliss

Assez cru! Bon malgré tout!
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Aliss

Une version sanguinolente d'Alice aux pays des Merveilles.



Je suis mitigée sur ce roman. Il est gore, fou, sanguinolent, ahurissant, déroutant ... comme j'aime, mais je n'ai pas réussi a rentrer dedans. Je l'ai trouvé long à lire peut-être parfois un peu ennuyeux et répétitif.

C'est tout de même une bonne découverte que je ne regrette pas.
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Aliss

Pour avoir déjà lu "Le Vide" et "Hell.com", je savais que Patrick Sénécal ne fait pas dans la dentelle. Sexe, drogue et rock'n'roll (où plutôt Joe Dassin dans le cas présent), Alice cherche ses limites, cherche la question afin de pouvoir y répondre.



Cette libre adaptation du roman de Lewis Carrol déroute au début, mais une fois qu'on se rend compte qu'on se trouve dans un conte, un monde parallèle loin des sentiers battus, on apprécie pleinement l'univers étrange de ce roman.
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Aliss

Patrick Senecal nous écrit un Alice au pays des merveilles à sa façon. Étrange, très étrange roman où il n'y a aucune merveille mais beaucoup de sang , de sexe, de langage très cru. Je me suis laissé happé par ce conte qui n'est surtout pas pour les enfants. Les personnages sont tous plus exotiques les uns que les autres,certains sont drôles comme Andromaque qui m'a bien fait rire. Quand on lit Senecal on se demande s'il est fou ou un génie. Je dirais qu' il a une folie géniale. Quoi qu' il en soit J'ai bien aimé ce roman.



Puritains et bien pensants s'abstenir.
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Aliss

Aliss est un roman assez noir à première vue. D’abord, il parle évidemment de la crise identitaire par laquelle on peut passer à l’adolescence, et selon laquelle on peut parfois penser qu’il faut « aller jusqu’au bout » et repousser toutes ses limites pour savoir qui on est et s’épanouir pleinement, il exprime ainsi le mal-être des adolescents. C’est également un roman noir dans la mesure où il met en scène de nombreux meurtres, scènes de torture et de sexe assez largement inspirées par le Marquis de Sade : Patrick Senécal abreuve clairement le lecteur en scènes gores. Pourtant, ces passages qui auraient pu être insoutenables dans un autre livre étaient ici franchement drôles : absurdes au possible, ils frisaient parfois le ridicule et flirtaient avec un côté assez grotesques ! J’ai beaucoup aimé l’autodérision et l’humour présents dans cette histoire, qui ajoutent tout de suite une touche de légèreté au roman. J’ai également adoré les nombreuses références à d’autres œuvres littéraires qui sont faites : Nietzsche, Racine, Lewis Carroll… distillées dans tout le roman, elles donnent une touche très sympathique au roman et accrochent le lecteur. Petite originalité non négligeable : Aliss n’est pas un roman policier au sens conventionnel du terme : sans meurtre ni enquêteurs, l’auteur a en revanche construit un univers plein de mystère et oppressant qu’Alice cherche à expliquer. L’univers de Patrick Senécal est enfin très bien élaboré, les personnages sont uniques et délicieux à découvrir et la trame du récit est impeccable. Aliss s’impose ainsi comme un roman policier bourré d’originalité : réécriture de conte qui flirte avec le fantastique et le thriller, c’est une histoire qui nous invite à nous poser quelques questions sur la morale et l’identité tout en nous offrant un moment assez drôle et délicieux !
Lien : http://ulostcontrol.com/3-po..
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Aliss

« Aliss », quatrième roman de Patrick Senécal acheté à la Foire du livre 2015, lu depuis un certain temps déjà et je n’en ai pas encore fait de critique. Mea culpa !

En commençant, je n'imaginais pas avoir en main une version grinçante du conte de Lewis Carroll. Je vais avouer qu’il m’a fallu un certain temps avant d’entrer dans l’histoire mais qu’ensuite, je n’ai pu lâcher le livre....



Tout le monde connaît « Alice au pays des merveilles ». On en retrouve différentes variantes sous différentes formes.

Patrick Senécal reprend l'histoire et crée sa version dans le genre fantastique horreur. C’est donc une interprétation moderne, une histoire fantastique pleine de suspense où le sang et le sexe abondent.



Similaire à Alice, l’univers est illogique et les bizarreries, paradoxes et autres absurdités sont dans la règle. De nombreux personnages des deux versions présentent des similarités. Ludique à rechercher...

Patrick Senécal parvient à créer le personnage d’une adolescente attachante, en quête d’expériences et d’identité … Une jeune fille excessive qui rêve de sortir de son milieu, de partir à l’aventure, de tester ses limites et qui finit par pêcher par excès sans savoir s’arrêter. L'histoire se passe dans un Montréal moderne et s'adapte au mode de vie actuel. Aliss rencontrera des personnages étonnants et ses nouvelles fréquentations l'amèneront à expérimenter différents types de drogues. Sa dépendance l'obligera à devoir se trouver un emploi peu recommandable pour soutenir son nouveau mode de vie.



Ecriture violente mais désinvolte et familière qui va jusqu'à décrire les moindres actes ce qui fait de ce livre un livre pour public averti. Ce style caractéristique à l’écriture de Senécal, donne un charme, un impact singulier et particulier à ce roman.



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Aliss

Patrick Sénécal est un grand maître du thriller et du roman noir, il ose tout et son nouveau roman est une réécriture extrêmement originale d'Alice au pays des merveilles !



Si le début du roman est un peu lent et si j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, ce n'était que pour être encore plus happée par la suite. Cette réécriture est complètement délurée : il y a un mélange d'horreur, de folie et de fantastique. Il faut être prêt à entrer dans un roma de Patrick Sénécal car il n'y a aucune limite à son écriture et à son imagination.



Ce roman n'est pas qu'une simple appropriation du célèbre conte, l'auteur instaure une intrigue tout simplement fascinante, une intrigue sombre, noire et d'autant plus passionnante. Le monde dans lequel débarque Alice est un lieu hors du commun où de nombreuses personnalités atypiques se côtoient, se croisent et forgent un univers à part entière. On dirait que la fumée de l'opium qui caractérise la chenille dans l'histoire d'origine imprègne tout le récit : le lecteur est dans un état second où tout semble n'être qu'hallucination.



Le romancier sait nous surprendre, sait accaparer toute notre attention : c'est un véritable page turner dont le lecteur ne peut ressortir indemne. Soit on adhère complètement à cette originalité, soit on est halluciné mais ce livre ne peut laisser indifférent. J'ai adoré l'ensemble de ce livre et je suis sûre qu'il plaira à tous les lecteurs qui souhaitent sortir des sentiers battus.



En définitive, une très bonne lecture : bienvenue dans Aliss au pays sombre et effrayant de l'extravagance, de l'excentricité...
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Aliss

J ai lu ce livre hyper rapidement car happée dans l histoire revisitée d Alice. Super original. Très très perché, j adore l écriture de Senecal... bon résultat malgré tout de cette lecture, je ne saurais dire si j ai aimé ou pas... certains passages sont longs...et j ai trouvé bcp de répétitions... néanmoins je recommande pour ceux qui veulent tenter des histoires sans logique ou sans limite !
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Aliss

Un seul mot ouvre le et lit le, tu vas découvrir l'énorme talent de l'auteur.





Accroche-toi, car ici, c'est très hard, drogue, sexe, alcool.





J'en ressort complètement foudroyé.





J'ai plus les mots, je reste à chaque fois sans voix devant le talent de l'auteur, il nous fait vivre des histoires toutes aussi captivantes et fascinante à la fois.





Bienvenue dans le merveilleux monde de Patrick Senécal .
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Aliss

Rare que j'écrive quelques mots sur un livre fraîchement terminé en une semaine ... mais alors là ... Ouahh ... ! Cette histoire (simple) m'a véritablement captivé et étais loin de penser jusqu'à présent qu'un livre pouvait être si perturbant. Il y a tout: morale, sang, drogue et ... pas mal de sexe. Ai également adoré ce petit dialogue subtile entre l'auteur et le lecteur avant chaque chapitre. Bravo Patrick Senécal, définitivement parmi mes favoris! Pour prendre la température même si pas lu l'œuvre de Lewis Carroll: https://fr.wikipedia.org/wiki/Aliss
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