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Critiques de Patrick Senécal (1306)
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5150, rue des Ormes

Cela faisait des siècles que je n’avais pas fait une bouchée d’un thriller. A peine deux jours et encore. Dévoré c’est le mot.



Yannick Bérubé, vingt-trois ans n’était qu’un jeune homme ordinaire quand sur son vélo, il fit un vol plané devant un chat noir lui barrant la route. Mal en point, il va s’arrêter au 5150, rue des Ormes. Pour son plus grand malheur. Le voilà retenu prisonnier contre son gré auprès d’une famille qui ne tourne pas bien rond. Le père, Jacques Beaulieu en tout point ordinaire n’a que deux obsessions : la justice et les échecs. Peut-être une troisième avec sa cave où il y passe les trois quart de son temps.

Maude Beaulieu, l’épouse, fervente croyante qui met le devoir au-dessus de tout et ne jure que par dieu et son mari.

Michelle, l’aînée, mystique et rebelle, on ne sait quoi penser de cette ado tantôt lucide tantôt complètement dingue.

Anne, la petite dernière, handicapée, son regard est celui d’une morte, d’un zombie, elle est mutique et dépourvue d’expression.



Entre la séquestration de Yannick et le journal de Maud qui retrace tout le parcours avec son mari, on va suivre ici l’endoctrinement du jeune homme faute à son isolement forcé et à ce qu’il va découvrir.



Un thriller diabolique qui tient la route avec une atmosphère et une tension a vous donner la chair de poule. Le dérèglement psychique, la déconnexion au réel sont extrêmement bien rendues. Les pages se tournent avec fureur sans pouvoir lâcher l’affaire.



Bravo aussi pour la mise en tension autour des échecs qui donne une dimension remarquable tantôt réaliste tantôt horrifique.



Cette descente progressive au cœur de la folie est un carton plein. Un thriller hautement addictif.



Un huit-clos au cœur de la folie efficace à tous niveaux. C’est tout un art de nous immerger au cœur d’une famille dysfonctionnelle et de les suivre année après année dans leur descente en enfer progressive.



Carton plein !
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5150, rue des Ormes

Maudit chat ! Voilà ce que se dira Yannick lorsqu'à cause d'un chat noir qu'il a voulu éviter, il se retrouve le nez par terre et son vélo totalement inutilisable.

Il a la bonne idée de sonner au 5150 rue des Ormes, une maison ordinaire devant laquelle est garé un taxi, il pourra ainsi se faire reconduire. Mais la famille chez qui il tombe ne le laissera pas partir. Fait prisonnier, il devra tenter de s'échapper, face à une famille totalement... folle.

Wow ! Quel roman encore de Patrick Senecal! Lu en un jour, je n'en ai fait qu'une bouchée. J'ai adoré en savoir plus sur un personnage que l'on retrouve dans Aliss. Une nouvelle fois, je trouve ce roman complètement fou, loufoque. Cet auteur ne cessera jamais de me surprendre!
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5150, rue des Ormes

C'est le premier roman de Patrick Sénécal que je lis et wow ! Je voulais découvrir les histoires de cet auteur depuis un moment, et je ne regrette pas du tout ! C'était une super lecture mais qui n'est clairement pas destinée aux personnes sensibles.



Il s'agit d'un thriller psychologique très sombre, violent, malaisant et macabre. J'ai été totalement embarqué dans cette histoire. L'ambiance est stressante, glauque, lugubre et cauchemardesque, et puis c'est aussi très frustrant. Les sujets et certaines scènes peuvent choquer les plus sensibles. Il est question d'enlèvement, séquestration, violence, meurtre, suicide, folie, violence conjugale ou encore de croyance.



Nous suivons le personnage de Yannick qui demande de l'aide à une famille après une chute à vélo. Malheureusement il voit quelque chose qu'il n'aurait pas du voir et il se retrouve à être séquestré dans une chambre. Lui essaie tant bien que mal, ne de pas sombrer dans la dépression et la folie, et aussi de s'enfuir plusieurs fois, sans succès. Cependant il n'abandonne pas, il veut partir et montrer à Jacques que celui-ci a tord. • Jacques, le père de famille est un psychopathe qui pense que ses actions relèvent de la justice. Il a sa propre vérité qui l'amène à faire des choses horrible, un personnage ignoble. Jusqu'où la folie va le mener ? • Maude, la mère de famille, est quant à elle une femme croyante, pieuse et soumise à son mari. Son éducation fait qu'elle veut être une femme qui écoute son mari sans rien dire et qui doit rester fidèle. Elle s'efface complètement, n'a pas de réelle liberté (mouvement et expression) et n'écoute plus que son mari, même si elle doit subir les horreurs qui se déroulent dans sa maison. Va t'elle prendre conscience de la situation ? • Et il y a les 2 filles de la famille. Michelle, la plus âgée n'a aucune limite et est aussi folle que son père, voir plus. C'est une jeune femme de 16 ans qui est intelligente, observatrice et perspicace mais qui a aussi une grande violence en elle. • Et puis Anne, une enfant dans un état catatonique qui ne réagit pas. Cependant derrière ses yeux sans vie, elle comprend ce qui se passe dans cette sombre maison.



Une histoire totalement folle qui nous fait passé pas divers sentiments. L'angoisse, la colère, la frustration... Il n'y a pas de temps mort et ça ce lit rapidement. On alterne entre le passé et le présent, ça nous permets de mieux comprendre les personnages et les raisons qui amènent à cette folie.



C'était donc une super lecture et je la recommande à tous les fans d'horreur, thriller psychologique/huis clos.
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5150, rue des Ormes

Ça fait un petit moment que j'ai lu ce livre de Patrick Senecal, le tout premier que j'ai lu de cet auteur. Et après qu'il m'ait été chaudement recommandé par une amie, je suis bien contente d'avoir lu du Patrick Senecal.



C'est sombre et glauque à souhait. Un huis clos comme on les aimes. Noir, malsaint et puissant. Les différentes personnalités que l'ont trouve à travers ses pages sont parfaitement bien développé et ne sont pas dénuées de profondeur.



Bien que certaines choses m'ont paru incohérentes et que je n'aie pas toujours compris le chemin que prenait l'auteur, j'ai adoré ce livre. La plume de l'auteur est vraiment agréable et fluide.



Une belle découverte, il me tarde d'en lire d'autres.
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5150, rue des Ormes

Un certain Patrick nous donna rendez-vous naguère sur la place des grands hommes, je m'étais abstenu...par contre ici un autre Patrick nous rencarde sur 5150 rue des Ormes ,une adresse dite incontournable pour adepte de thriller psychologique où j'ai cru bon foncer (" baisse la tête t'auras l'air d'un coureur! "). A tort ou à raison ?

" C'est une belle journée pour enfourcher "la petite reine" ! " Grosso modo voilà ce qui gravitait dans la tête de l'un des malchanceux de cette année 1991, Yannick Bérubé, qui ne se doutait pas encore qu'il allait passer du grand plateau de son deux-roues au petit plateau de jeu bien connu contenant 64 cases : celui des Échecs !

Un brusque changement de rapport dû à un maudit chat noir ayant pignon sur rue, celle des Ormes... Dring Dring, un coup de sonnette à la mauvaise maison , la gaffe ?? ( blunder en notation échiquéenne! ) Celle du 5150 et voici le début d'un séjour tout frais payés dans la Folie ! Une séCHESStration en bonne et due forme, ni plus ni moins... Il deviendra le partenaire particulier d'un fou d' Échecs bien malgré lui et pas sûr qu'il veuille aller ensuite en salle d'analyse pour disséquer la (les) partie(s). Mais Fischer lui la paix !

Elo le lectorat, j'adopte un ton badin pour en parler mais il n'est pas du tout question d'humour dans ce livre que j'ai lu de prime abord pour son étiquette " Échecs " mais j'ai très vite succombé à ce thriller psychologique de Patrick Senécal très prenant (lu en trois jours donc rapidement, ce qui est bon signe). Un auteur que je découvre seulement aujourd'hui mais que je vais creuser car je fus conquis!
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5150, rue des Ormes

Lu en epub sur téléphone



Un très bon livre, relativement court et très facile à lire. L’époque choisie est amusante, bien que n’ayant pas des conséquences notables sur l’intrigue. Les personnages sont assez réalistes, l’on peut facilement s’y reconnaître ou finir par les croire réels. Le pouvoir des mots commence à me surprendre de plus en plus au fil de mes lectures. Certaines scènes ou images vont sincèrement me marquer pour un très long moment, et peut-être pour toute ma vie.

L’intrigue est folle, mais tout à fait réelle – pas de surnaturel, juste un peu de folie, ou simplement de détermination ou persévérance malsaine, d’abord pour l’antagoniste de l’histoire, puis finalement encore plus de nocivité de la part du protagoniste.



J’ai très hâte de voir le film, que j’ai eu un peu de mal à trouver en ligne, mais j’en ai également très peur – vu comme j’ai apprécié le livre, je trouve risqué l’adaptation en film, mais sait-on jamais.



Je conseille en tout cas sans hésiter le livre, qui par le peu d’engagement en temps qu’il nécessite, vaut largement le coup d’œil – et puis si vous n’aimez pas, vous apprendrez au moins des expressions québécoises, rien ne sera perdu.
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5150, rue des Ormes

Mais quelle folie ce livre, il fallait vraiment y penser, adepte des livres noirs, des thrillers, des policiers, je dois bien avouer que ce livre se distingue par l'originalité de son histoire.

Yannick est étudiant, il fait une petite sortie en vélo afin de mieux connaître la ville dans laquelle il va vivre durant ses études, malheureusement, un pauvre petit chat bien innocent va croiser sa route et donnait un tournant tout autre à sa vie.

Yannick va devoir demander de l'aide, il vient en effet d'avoir un accident de bicyclette et celle-ci est inutilisable, il sonne donc au 5150, rue des Ormes et le cauchemar commence pour lui, il se retrouve séquestré par une famille vraiment très farfelue.

J'ai vraiment accroché à ce récit car l'auteur a majestueusement mis en scène des personnages atypiques, en effet, au lieu de détester les ravisseurs, le lecteur se retrouve à leur chercher des excuses et peut presque comprendre leur point de vue !!!

Un récit qui sort vraiment du commun, une lecture additive qui fait tourner les pages sans jamais s'ennuyer, il y a un seul petit bémol à mes yeux, mais qui est plutôt personnel, j'ai toujours un peu de mal avec les huis clos qui donne au lecteur le sentiment qu'à un moment donné le récit va un peu tourner en rond.
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5150, rue des Ormes

Un huis-clos, ça vous tente ?

Misery, de Stephen King vous a plu ?

Vous en voulez encore ?

Alors j’ai ce qu’il vous faut : 5150 Rue des Ormes, de Patrick Senécal.

Yannick Bérubé, étudiant en littérature, 23 ans, se balade à vélo, découvrant Montcharles, la petite ville où il vient de s’installer pour poursuivre ses études. Quand un chat traverse sa route, il pense l’éviter d’une embardée mais voilà que l’affaire tourne mal et que l’étudiant fait un vol plané duquel il se relève pour constater que son bicycle n’est plus qu’une carcasse. Pas le choix : il a besoin d’aide et va essayer d’en trouver en sonnant à la porte du 5150, rue des Ormes.

Et là, il va découvrir une famille pour le moins singulière : Jacques Beaulieu, le père, est un véritable psychopathe épris de justice, la mère, Maude, est victime de son éducation religieuse et d’un mari tyrannique. Et leurs deux filles : Michelle, 16 ans, une ado rebelle et manipulatrice, et Ana, 10 ans, apathique et catatonique.

Et là, c’est le début des problèmes.

La petite famille va séquestrer Yannick qui, pour notre plus grand plaisir (si, si !) va prendre le lecteur pour témoin de ses mésaventures. Fascination malsaine, j’avoue. Mais c’est bon !

5150 Rue des Ormes est un huis-clos horrifique dans lequel un phénomène d’emprise et de folie voit peu à peu le jour. Patrick Senécal nous entraine dans un récit sombre et fascinant, très basé sur la psychologie de ses personnages, tous bien barrés, il faut le reconnaitre.

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5150, rue des Ormes

Si par un beau matin, lors d’une promenade a velo vous croisez un chat sur votre passage, évitez le mais faites attention a ne pas chuter car cela pourrait bien etre votre ballade a vélo



C’est ce qui arrive a Yannick Berube . Jeune etudiant il décide d’aller faire un tour en vélo dans sa nouvelle ville étudiante.

Malheureusement suite à une chute pour éviter un chat, son vélo n’est plus utilisable.

Heureusement pour lui une maison n’est pas trop loin . Il s’y rend .

Il est accueilli par Jacques Beaulieu, chauffeur de taxi . Cela tombe parfaitement bien ; il va pouvoir rentrer chez lui .



Mais non . Il est invite a entrer dans la maison de la famille Beaulieu.

La porte se ferme et la ......

Sera t’il raccompagne ce soir comme prévu ?

Pourra t’il joindre ses proches ?



A vous de le découvrir



J’ai aime cette lecture mais je dois avouer que les thrillers ne sont pas mon style préféré. L’histoire est interessante tout de même.

J’ai trouve quelques longueurs mais peut être parce que je n’apprécie pas spécialement les scènes noires.

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5150, rue des Ormes

J’avais lu des critiques, entendus des commentaires élogieux sur Patrick Senecal, auteur québécois.

Je me suis donc lancée avec ce premier livre et je pense sincèrement en lire d’autres, même si pour moi cette première découverte a été quelque peu mitigées surtout par l’aspect un peu sordide et gore de cette lecture.



Ce livre démarre en fanfare, j’ai été tout de suite happée : un jeune homme en vélo, un chat qui traverse la route, le vélo qui tombe inutilisable et la, tout s’enchaîne :



Un jeune homme en vélo, un chat qui traverse et tout part en désastre. Il va frapper à la mauvaise porte et va se retrouvé séquestre



Il va frapper chez une famille et quatre personnes toutes aussi étranges les unes des autres.

Il y a le père qui passe son temps libre dans sa cave. Personne n’a le droit de venir voir ce qu’il y fait et qui joue aux échecs des qu’il y a un moment et qui gagne toujours

Il y a la mère une « grenouille de benitier » soumise à son mari qui passe sont temps à prier et à écrire à Dieu dans son journal

Il y.a la grande sœur caractérielle, extravertie, qui se dévoilera être une sérieuse cliente pour la prison

Il y a la petite sœur : « un légume » qui marche ou reste prostrée pendant des heures devant le mur ou la télé. C’est de naissance paraît-il ?



Et tout ce petit monde va vivre un episode un peu trop gore à mon goût. Le livre fait pas mal référence aux échecs mais pas besoin de connaître les règles. On y parle d’échec et Mat mais en aucun cas de technique



Les dialogues sont sympathiques surtout avec les termes québécois qu’on y retrouve tout au long des dialogues. Mais comme je l’ai dit plus haut le gore pour le gore a beaucoup nuit à la note finale. J’en lirai bien un deuxième pour me rendre compte et affirmer ou infirmer ce sentiment mitigé.

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5150, rue des Ormes

Premier livre de l’auteur mais troisième que je lis.

Si on pouvait imaginer que, pour un premier livre, il y ait des faiblesses car l’auteur débute, je trouve qu’en fait on retrouve les mêmes travers par la suite et c’est donc plus un style qu’une immaturité littéraire.

A savoir, on a toujours cette base : une bonne idée qui sera développée d’un bout à l’autre du livre, avec un suivi cohérent et logique. Ce qui est cool.

Là, un enfermement et une idée tordue de Justice.

A côté, il y a toujours un style littéraire qui oscille entre le simple et le faible. On ne lira pas Sénécal pour la beauté des phrases mais on avancera rapidement dans la lecture parce que rien ne la gêne…

On retrouve cette simplicité dans la narration : ça avance avec ses révélations mais sans jamais beaucoup de rebondissements. Il y a toujours ce côté prévisible : quand l’auteur nous révèle quelque chose, ça fait des pages et des pages qu’on l’a deviné et ça ne fait que confirmer ce qu’on savait.

J’ai l’impression, en lisant Sénécal, d’être dans un erzatz d’autre chose (Boileau-Narcejac, Tarantino, Stephen King ici). Comme s’il écrivait un truc qui tient la route mais qui est (trop) léger ; comme si on suivait des cours de math au collège, découvrant des choses qui s’avèreront simpliste quand on arrivera au lycée.

Bref, le bouquin se tient bien, d’un bout à l’autre, se lit facilement, mais manque d’épaisseur dans le style et ne prend jamais vraiment aux tripes.

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5150, rue des Ormes

Yannick est étudiant, nouveau venu dans la ville de Montcharles. Il ne connaît personne, il s'ennuie, c'est dimanche, il a un vélo. Dans ces cas-là, il n'y a pas trente-six possibilités: faire une promenade dominicale. A vélo.

C'est une idée qui en vaut une autre, mais qui s'avère désastreuse lorsqu'un chat croise la route du susdit biclou. Une roue voilée, un vélo fichu, au fin fond d'une impasse qui donne sur un terrain vague, avec juste une maison posée là, au 5150 rue des Ormes. Un taxi garé devant. La chance sourit au jeune homme : Baulieu, le propriétaire, est bien chauffeur de taxi, et il va pouvoir le raccompagner en ville.



Ou pas. Parce qu'il suffit d'un bref échange entre les deux hommes, un passage au lavabo, un bruit inopportun, pour que Yannick découvre le secret de la maison.

En toute justice, explique Baulieu, il lui est impossible de tuer l'étudiant, puisqu'il s'agit d'une découverte involontaire. Mais il ne peut le laisser repartir...



J'aime bien, en règle générale, les romans de Sénécal. Mais j'avoue que dans ce cas précis, je suis un peu restée sur ma faim. Bien sûr, on y retrouve tous les éléments habituels qui ont fait le succès de l'auteur: les scènes d'horreur, de sexe, l'humour aussi, la description détaillée des tourments de chaque personnage.

Mais j'ai trouvé l'ensemble assez caricatural, et je n'ai pas vraiment réussi à ressentir de l'intérêt pour l'un ou l'autre des protagonistes.

Bref, on peut se passer de le lire, à mon avis.





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Aliss

Une jeune fille, Alice, suit en homme qu'elle a rencontré dans le métro et aboutit dans un quartier dont elle n'a jamais entendu parler et où les gens sont extrêmement bizarres. Or, elle ne peut savoir que là où elle a élu domicile, l'expression être « prêt à tout » revêt un sens très particulier... Personnellement, je trouve que c'est le moins bon roman de Patrick Sénécal. L'horreur et le "gore" que l'on retrouvait dans les autres romans est beaucoup moins présent. Malgré tout, ça vaut la peine de le lire.
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Aliss

Comme toujours, Patrick Sénécal nous tient en haleine avec ce roman. J'ai été fascinée par "Aliss" autant que par "Sur le Seuil" et par "Le passager", quoique d'une manière différente. J'ai eu un coup de foudre sans ambiguïté pour ces deux derniers romans. Pour Aliss, cela a été bien différent. J'ai adoré, admiré autant que je été dégoûtée. Car c'est plein de sexe, de violence, de sang et de sacres. Bref, c'est pas très poétique ! MAIS QUE C'EST FASCINANT !

Aliss est une adaptation de Alice au pays des merveilles. Mais version horreur. L'histoire est contée sous forme d'un conte. Quelle bonne idée !

Les personnages sont complètement débiles (c'est un compliment). Ils font à eux seuls toute l'histoire:

Le portrait d'Alice a déjà été dépeint dans le résumé. Mais elle est le personnage le plus ordinaire.

Charles est un mathématicien en quête de logique. Il a bien du mal à échapper à ses vices... Il parle de façon poétique tout en bagayant: «Au... au... aucun règne n'est éter... ter... ternel, Ma.. Ma... Majesté ! La lo... lo... logique reprendra ses dr... dr... droits, c'est inévi... v... vitable !» (p.375)

Il y a ensuite Verrue, un illuminé drogué 24 heures sur 24 qui passe sa vie au lit à fumer des joints en pensant qu'un jour son «cocon» éclosera et qu'il deviendra un papillon...

Pouf, qui fait des comparaisons pas rapport: «On est cuits comme des pommiers !» (p.310).

Madame Letendre, qu prl sns prnncr ls vlls. (qui parle sans prononcer les voyelles).

Chess, qui dit «absolument» à tout bout de champ et qui prend tout ce que les gens disent au pied de la lettre:

«-C'était une... enfin, j'imagine qu'elle était très... cochonne ?

-À table ?

-Non, Chess, au lit...

-Je ne crois pas qu'elle mangeait au lit.» (p.246).

Bone et Chair qui aiment jouer avec les mots et qui aiment s'appeller affectueusement «Mon bon Bone», et mon «Cher Chair»:

«-Pour une nouvelle, elle connaît les nouvelles.

-Oui, je dirais même que pour une novice, elle connaît quelques-uns de nos vices.» (p.291)

«-Mais voilà, la chance s'arrête ici. Vous voilà ligoté sur notre table d'opération. Alors, maintenant que vous êtes sur la table, il est temps de vous mettre à table.

Bone prononce cette dernière phrase en lançant un coup d'oeil à son comparse. Chair fait une moue admirative et amusée:

-Pas mal, c'est là... Mais je crois qu'il aura de la difficulté à se mettre à table, puisqu'il n'est pas dans son assiette !

-Ah ! Ah ! Amusant aussi ! L'important, en se mettant à table, c'est de ne pas se mettre les pieds dans les plats !» (p.307 et 308).

Andromaque, propriétaire d'un club de danseuses et de danseurs nus (et un peu plus), se prend pour une héroïne de l'Antiquité et parlent en vers qui riment :

«J'étais une reine déchue, me voilà reine maudite.

Toute gloire m'est ainsi interdite.

La reine déchue peut croire au bonheur de demain

Et vivre dans l'espoir du couron'ment prochain.

Mais la reine maudite, elle, ne voit rien devant elle,

Sinon que l'oeil de Dieu qui lui lance son fiel. (...)» (p.429-430).

Mais elle ne parle pas toujours de façon aussi poétique:

«Mad'moiselle joue les pures, pis là, tout d'un coup, hop !

Métamorphose complète: elle devient une salope !» (p.230)

Et il y en a plein d'autres ! Bref, Aliss, c'est un monde complètement capoté ! Oui, c'est parfois dégueulasse, mais c'est fascinant en même temps ! Et l'imagination de Patrick Sénécal est complètement épatante !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Aliss

J'ai vécu une relation d'amour/haine avec ce livre. Déboussolée, voire dégoûtée, je le mettais de côté et le reprenais aussitôt parce qu'incapable de laisser tomber Aliss. J'imagine que c'était le but de l'auteur et qu'il m'a eue ! Sans doute le mieux réussi de Senécal.
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Aliss

Aliss est tout simplement une version gore d'Alice au Pays des Merveilles. Sexe, drogue et univers archi-malsain sont le quotidien d'Aliss, une jeune fille qui se retrouve "par hasard" dans un quartier étrange de Montréal. Ames sensibles s'abstenir, mais une fois de plus, Senecal nous tient en haleine de bout en bout.

Petit plus : si vous avez lu auparavant du même auteur 5150 rue des Ormes, vous n'en apprécierez que plus Aliss...
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Aliss

Un bijou!!! Je l'ai lu environ 5 fois dans ma courte vie et c'est toujours un plaisirs !!
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Aliss

J'adore ce livre! Je l'es déjà lu 2 fois! :P
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Aliss

C'est après avoir vu l'adaptation ciné de "51/50 rue des ormes" que j'ai découvert l'écrivain Patrick Sénécal. Aliss, en l'occurence, est un bouquin pas décevant pour un sou. Même si certaines références à l'univers du perso de L. Carroll sont un peu lourdes, on prend vraiment plaisir à lire les aventures d'une fille perdue dans une ville mystérieuse, qui n'a rien à envier à Sin City, pour la débauche.... A découvrir!
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Aliss

C’est Alice aux pays des merveilles version junkie et sadique. Un roman très dur, on évolue dans une société où le sexe, la drogue et le meurtre font partie du quotidien. N’ayant pas lu l’œuvre de Carroll, je ne peux me prononcer sur cette réinterprétation. Senécal a créé un personnage attachant en Aliss. En quête d’identité, elle a envie de tester ses limites et d’aventures. Cependant, elle fini par pécher par excès et ne sait plus s’arrêter. Son désir de s’en sortir n’est pas assez soutenu pour que l’on puisse s’émouvoir de ses déboires, le suspense en est affecté. Enfin, les scènes violentes ne servent pas vraiment l’histoire.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..
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