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Critiques de Paul Bowles (64)
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M'haschich

Dix petites histoires de la vie quotidienne au Maroc et tournant autour du haschich.
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Paroles malvenues

Beau recueil de nouvelles
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Mémoires d'un nomade

Autobiographie moins passionnante que ses écrits. Morceau de bravoure: les réunions au cercle littéraire tenu par Gertrude Stein (immortalisée par Woody Allen sans son film "Minuit à Paris")
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Après toi le déluge

Comme toujours avec Paul Bowles la finesse et la douceur nous conduisent dans un univers merveilleux. Ici c'est la rencontre de l'orient et de l'occident
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Réveillon à Tanger

Par la magie de ses mots, Paul Bowles nous fait entrer avec bonheur dans l'univers "des analphabètes de la tête aux pieds" perdus dans "les brumes de l'ignorance ancestrale".

A lire avant qu'il ne soit plus disponible...
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Un thé au Sahara

Par la magie de ses mots, Paul Bowles nous fait entrer avec bonheur dans l'univers "des analphabètes de la tête aux pieds" perdus dans "les brumes de l'ignorance ancestrale".

A lire avant qu'il ne soit plus disponible...
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La maison de l'araignée

"La maison de l'araignée" est le capharnaüm mental du Maroc déchiré, dans les années cinquante, alors qu'il s'insurge contre les occupants français, entre l'attachement aux valeurs traditionnelles et la poussée irrésistible d'une occidentalisation à outrance. Un roman qui manifeste l'amertume de Bowles face à l'effritement d'un art de vivre qui lui tenait lieu d'Eden.
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L'éducation de Malika

Les lieux jouent un rôle déterminant dans L’éducation de Malika, ceux-ci font figure d’échelons dans l’ascension sociale de l’héroïne du roman initiatique de Bowles. Si son père décédé trop tôt a toujours souhaité que Malika saisisse toutes les occasions d’apprendre (le titre original : Here to learn), il en va autrement de sa mère qui méprise sa fille dont la grande beauté lui apparaît comme une malédiction. Dès lors, Malika voudra quitter ce bourg du nord du Maroc où sévissent une pauvreté aiguë et une violence larvée. Ce sont des hommes occidentaux rencontrés par hasard qui l’amèneront ailleurs : Tanger, Madrid, Paris, Los Angeles, etc. Comme vous le verrez dans les citations ci-dessous, quelques phrases suffisent à l’auteur pour évoquer l’esprit des lieux puisqu’elles s’avèrent si évocatrices que les lecteurs peuvent pallier les manques. Cette économie de mots sied bien à la nouvelle. Par ailleurs, Malika se soucie de porter les tenues indiquées selon les endroits où elle évolue, un peu comme si elle subissait des mues au cours de ses pérégrinations. En fin de parcours, alors qu’elle retourne au lieu de ses origines et constate que l’on a détruit la maison de sa mère peu après le décès de cette dernière, l’impression d’un glissement de terrain lui fait craindre de se retrouver enfouie dans ce décor. À travers cette ambiguïté qui teinte tout à la fois les personnages et les endroits où ils se meuvent, ce récit instille un léger trouble caractéristique des grands textes.
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Mémoires d'un nomade

Comment le jeune dandy Paul Bowles se jette dans le monde, premier exil pour l'Europe à 19 ans, et les voyages n'auront cessent de s'enchaîner, sinon pour trouver dans le Maroc (qui lui inspire "un thé au Sahara") une seconde patrie. Auto-biographie d'un homme brillant, qui aura su s'imprégner de l'air de son temps et, qui aura su faire de son éclectisme (composition, écriture, traduction, journalisme, captation) une œuvre singulière, et un digne témoignage d'époque.
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Un thé au Sahara

Lu il y a très longtemps mais j'en garde un très beau souvenir.
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La jungle rouge

Un couple d'américains en voyage débarque dans un port d'Amérique centrale où ils se retrouvent mêlés bien malgré eux à une histoire de meurtre assez sordide. La trame du livre est en soi plutôt simpliste et l'intérêt ne réside que dans le traitement que lui fait subir l'auteur en distordant l'espace-temps, en brouillant les pistes et en s'ingéniant à égarer le lecteur. Le style est très descriptif, photographique, les moindres faits et gestes sont rapportés sous le regard du personnage central de la scène, toute profondeur psychologique est écartée au bénéfice des sensations brutes. Cela donne quelques passages superbes (surtout dans la troisième partie, dans l'hacienda, qui est la partie du livre qui me semble la plus réussie) mais globalement, je me suis plutôt ennuyé dans ce roman et les dernières pages où se dénoue l'histoire n'ont fait que confirmer mon impression.
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La jungle rouge

Les époux Slade, américains, voyagent en Amérique centrale. Sur le paquebot qui les emmène ils rencontrent Mme Rainmantle. Ils n’ont pas vraiment envie de lier connaissance, mais cette dame s’accroche à eux jusqu’à leur arrivée à Los Hermanos.



Ça sonne bien « Los Hermanos », mais pas facile à situer sur une carte, le moteur de recherche cherche encore ! Pour être honnête, pas du tout envie d’y aller après avoir lu le livre.



Il y fait humide et chaud, la végétation, les lianes, les feuillages vous étouffent autant que l’air moite. La jungle rouge porte bien son nom. Il y fait aussi sombre le jour que la nuit. L’atmosphère est irrespirable. Chacun étouffe. Le couple est aussi à bout de souffle. Alors la présence de cette indésirable femme qui semble perdue et désargentée contrarie les époux. Ils vont l’aider malgré tout pour une nuit, par charité. Elle vient retrouver son fils...



Et puis ?



Difficile à dire, je m’y perds. Est-ce la nuit ou le jour ? Qui est cet homme ? L’ai-je déjà vu ? Qu’ai-je fait ces quinze derniers jours ? Je ne sais plus.



J’entends juste des bruits. La nuit n’est jamais silencieuse ici. Je n’en peux plus de ces bruits de pas derrière la porte et des grenouilles qui coassent sans cesse au fond des marécages. Pourtant je dois me concentrer, reconstituer ce qui s’est passé.



Cette histoire vous plante comme un goût de moisi dans la bouche pour un sacré bout de temps. En pleine journée la poussière qui s’envole, tant la terre est sèche à certains endroits, et l’humidité qui vous transperce dès le soir venu, vous perturbent les sens.



Je me suis laissée embarquée dans cette écriture noire dont l’issue est incertaine. Je vous recommande ce roman, dont la structure est assez particulière mais en parfait accord avec l’histoire. Même l’humour qui pointe une rare fois dans ce roman vous donne la nausée (vous ne regarderez plus votre vichyssoise de la même manière). Brillant.
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Paroles malvenues

Paul Bowles est un auteur que j'avais déjà lu il y a plusieurs années, avec "Un thé au Sahara", dont je garde de très beaux souvenirs de lecture, que j'ai toujours rapprochés dans mon esprit, du film "Le patient anglais".



C'est pourquoi j'avais envie de voir ce qui se passait du côté de chez Bowles nouvelliste. C'est ainsi que j'en suis venue à ce petit recueil de 7 histoires courtes, trouvé dans une bouquinerie. Florence Vidal en parle ici très bien dans la présentation du livre : "Sept nouvelles douce amères, qui avancent pas à pas, à travers l'étrange labyrinthe de vies imparfaites, qu'éclaire la lumière noire de Paul Bowles, contenu de tranquille désespoir, peintre miniaturiste des anomalies humaines. (...)" Je ne pourrais mieux dire.



Ces nouvelles racontent donc des histoires très courtes. On les lit vite, comme on lirait un article de revue, ou plutôt la presse à scandale, vu les sujets.

Il s'agit de :

- parricide

- goût pour la saveur du sang humain.

- jeunes filles battues au cours d'un dîner

- 3 monologues sans ponctuation, ce qui accentue le flot de paroles



- Dans la dernière nouvelle, le narrateur s'adresse à un ami infirme et lui tient des propos sincères, amicaux et rudes. Selon la présentation, il semble que cela constitue comme une lettre envoyée à un autre lui-même.



Ce livre a été pour moi un bon moment de lecture.
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Un thé au Sahara

Quelque part en Afrique du Nord, peu de temps après la fin de la seconde guerre mondiale. Un couple d'américains, en quête de sensations propres à faire resurgir leur amour trop tôt disparu, débarque à Eckmuhl-Noiseux, un quartier d'Oran, alors sous administration française. Ils sont jeunes, beaux (du moins le suppose-t-on), riches et très désœuvrés. Au cours de leur voyage, qui doit les mener au cœur du Sahara, ils sont accompagnés d'un ami, qu'ils semblent tous deux accepter à contrecœur mais qui les aide néanmoins à dissiper leur ennui. En fait, rien ne se passera comme prévu car leur méconnaissance des langues et coutumes locales et leur inconscience des réalités sociales et politiques de l'époque vont les conduire progressivement vers la mort pour l'un et la folie pour l'autre. Une œuvre étrange, aux confins du fantastique, dont les images envoûtantes ont inspiré Bernardo Bertolucci pour un film esthétisant. Ici, la beauté des paysages est absente, le désert étant avant tout le théâtre d'une errance intérieure. Un beau roman qui ravira les amateurs de méandres psychologiques...
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Un thé au Sahara

Alors que j'étais très motivée et très intriguée par le contexte et par le résumé du roman, je l'ai malheureusement trouvé d'un ennui mortel et je n'ai pas su être enthousiasmée par les personnages.
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Un thé sur la montagne

Il est toujours frappant de noter que les auteurs établis écrivent des nouvelles ne respectant pas les codes usuels du genre. Par exemple, la chute dont on prétend qu'elle est nécessaire. C'est sans doute cela qui fait qu'ils sont de grands auteurs. Bowles ne déroge pas à la règle. Il réussit cependant à instiller une ambiance en quelques lignes. Il alpague le lecteur aussi finement qu'un pêcheur à la ligne. J'ai une préférence pour "Si j'ouvrais la bouche", récit froid d'un terroriste qui dépose ses paquets un peu partout... Bowles nous fait pénétrer son cerveau et ses maniaqueries, ses frustrations, ses habitudes.
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Un thé au Sahara

Un couple d'Américains, Port et Kit Moresly, en compagnie de leur ami Tunner, parcourt l'Afrique du Nord, de la côte au Sahara. Les Moresly, bien que mariés depuis onze ans, sont loin de s'entendre. Au cours du voyage, Kit a une brève aventure avec Tunner; mais cette femme tourmentée n'en retire qu'un complexe de culpabilité supplémentaire. Port, sur ces entrefaites, meurt de la fièvre typhoïde. Kit se sent responsable et coupable de cette mort. Elle fuit devant son passé. Une caravane l'emporte vers Dakar. La jeune femme, saisie d'une espèce de délire sensuel, découvre l'amour charnel avec un jeune Arabe, puis avec un Noir qu'elle se met à aimer éperdument. Peu à peu, son esprit se détraque. Elle est fascinée par l'Afrique, sa prodigalité et son pourrissement, sa vitalité et da décadence. C'est ce qu'exprimer la dérision du titre qui parodie Fromentin. Il y a chez Paul Bowles quelque chose de D. H. Lawrence dans l'humanité des personnages, leur parfaite solitude, leur malaise intérieur. Avec, en plus, une compréhension aiguë de l'Afrique.

290pages
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Un thé au Sahara

Le beau voyage en Afrique du Nord que j'avais imaginé en lisant ce livre s'est transformé en errance psychologique à travers le désert.

Ici, inutile de chercher les belles descriptions de paysages qui font rêver, seul, l'aspect négatif du pays transparait à travers le ressenti des personnages.

Et quels personnages ! Mais que font-ils là ? Apparemment jeunes, riches et désoeuvrés, les trois protagonistes reflètent un ennui mortel. Pourquoi ce couple Kit et Port, plutôt désuni et qui passe son temps à s'affronter verbalement dans des joutes philosophiques, ont-ils convié leur ami Tunner à les accompagner dans ce périple ? Ce dernier a l'air de les déranger et ils vont d'ailleurs tout faire pour l'inciter à prendre un chemin différent du leur.

Leur monde se trouve confronté à une langue et des coutumes qu'ils ignorent, la réalité politique de cette époque coloniale leur échappe et ils ne ressentent que du mépris pour la population locale.

La mort et la folie seront le terminus du voyage et moi, je suis restée avec mes questions, à errer dans ce désert, comme dans leurs vies vides de tout sens.
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Le Scorpion

Recueil de courtes nouvelles qui se fondent sur l'antagonisme entre le conditionnement culturel et les pulsions instinctives. Original.
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Un thé au Sahara

Le début de l'histoire : Catherine-Kit et Port Moresly, un couple pas très uni d'Américains, parcourt l'Afrique du Nord et la marge du Sahara par différents moyens de transport, avec un ami, Tunner. Kit a, dans un train, une brève aventure avec ce dernier. Au passage, on croise et recroise une mère américaine et son fils (ou au moins se font-ils passés pour tels), qui sillonnent le même secteur en Mercédès. Port meurt de la fièvre typhoïde en une lente agonie dans un poste du désert... Je vous laisse découvrir la suite (même si la quatrième de couverture vous en dit un peu plus, au moins jusqu'aux trois-quarts du livre).



Mon avis : l'histoire se passe en Afrique du Nord colonisée, rendue par de merveilleuses petites touches descriptives. Ce roman m'a beaucoup plu, je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt, heureusement qu'il y a cette réédition !
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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