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Critiques de Paul Colize (659)
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Devant Dieu et les hommes

Paul Colize mélange ici l'histoire vraie, la catastrophe survenue à Marcinelle en 1956 dans une mine et ayant conduit à plus de 260 morts, et un procès 2 ans plus tard de deux mineurs italiens accusés du meurtre de leur porion. C'est encore une fois passionnant, remarquablement documenté sur ce qui s'est passé dans cette mine, et très humaniste dans les portraits croisés de ces deux mineurs, rejetés et coupables pour quasi tous avant même l'ouverture du procès, rejetés par la société comme tous ces immigrés venus salir la Belgique (toute ressemblance avec ce qui a pu se passer ou se passe encore dans d'autres pays ...), cette journaliste, femme seule dans un monde d'hommes, cet avocat grognon, immensément humain on le sent, et tous les personnages qui gravitent autour de ce procès (une kyrielle de beaux portraits, du plus veule à la plus lumineuse). J'ai encore une fois été happé par l'art de Paul Colize, capable de vous enserrer dans son histoire pour mieux vous faire toucher le monde.
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Devant Dieu et les hommes



La catastrophe du Bois du Cazier en Belgique a eu lieu le 8 avril 1956, c'est une des catastrophes minières les plus meurtrières, 262 mineurs périssent asphyxiés seuls treize mineurs survivent. L'auteur a choisi ce drame qui a réellement existé pour construire une fiction passionnante. Le procès de Marcinelle débutera deux ans plus tard. Deux mineurs italiens rescapés sont accusés d'avoir tué leur contremaître, profitant du drame pour commettre l'irréparable.

Entre en scène le personnage de Katarzyna, une jeune femme qui débute dans le journalisme, elle porte en elle un terrible secret, féministe avant l'heure. Elle couvre l’événement, c'est à travers son regard que nous allons suivre le procès. Le procès va mettre en lumière les conditions de travail extrêmement dangereuses des mineurs, à fortiori des mineurs venus de l'étranger. Le racisme, les humiliations, les retenus sur salaire, le manque de sécurité étaient quotidiens. L'action se déroule le plus souvent dans un prétoire et aurait pu prendre la forme d'une pièce de théâtre. Les plaidoiries sont bien menées et on a vraiment l'impression d'être sur les bancs du public. J'ai beaucoup aimé « l'utilisation»  du dessinateur judiciaire pendant le procès pour donner au lecteur une vision animalière et caricaturale des différents intervenants. L'auteur a su créer une ambiance immersive, ses protagonistes sont bien développés on entend même l'accent italien des accusés. Au-delà du drame en lui-même, les thèmes abordés sont profonds avec une grande connaissance de la psychologie humaine et des questions sociales ou morales. Le procès que l'on aurait pu croire joué d'avance va se révéler bien plus complexe et nous réserver quelques surprises, la manifestation de la vérité est à ce prix. Un excellent roman à découvrir pour se replonger dans une autre époque entre Germinal et Douze hommes en colère. Bonne lecture.


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Devant Dieu et les hommes

Un livre passionnant. Il est parfois facile d’user de superlatifs pour décrire un roman qu’on a adoré mais celui-ci les mérite largement. Heureusement que l’auteur a persévéré et bouclé cette incroyable histoire. Nous sommes en 1958, en Belgique. Deux ans auparavant une catastrophe a eu lieu, l’incendie de la Mine du Bois du Cazier. 250 morts. Des vies emportées alors que les hommes se sacrifiaient déjà à la tâche. 250 morts, mais un en particulier qui retient les esprits, Gustave Fonck. Celui-ci n’est pas remonté et, s’il apparaît comme une victime comme les autres, il semble surtout avoir été agressé, à mort par deux mineurs italiens. C’était en 1956. En 1958 s’ouvre le procès de ces deux mineurs accusés de meurtre. Katarzyna Leszczynska est envoyée par son rédacteur en chef pour suivre le procès de Marcinelle. Elle a peu d’expérience, mais se sait bon journaliste et veut le prouver à ses collègues masculins. Il en va de l’avenir du journalisme au féminin. Très vite elle se prend de passion pour ce procès hors norme où les accusés ont tout à perdre. Leur statut d’émigrés ne jouant pas en leur faveur. Katarzyna va s’installer dans l’assemblée et suivre les débats houleux et enflammés, menés par un procureur à la verve assumée et par un avocat déterminé à innocenter ses clients. Étape par étape, on suit le déroulé de ce procès, les témoins, les passes d’armes, les réflexions des journalistes. On suit surtout le cheminement de l’affaire par le regard aiguisé de Katarzyna. Elle va entrer toute entière dans ce procès, sans préjugé ni parti pris, avec pour seule ambition de relater les faits, rien que les faits. Une affaire qui va mettre en évidence son esprit de déduction et d’analyse des sentiments humains et qui va aider à l’établissement de la vérité. Katarzyna va y mettre tout son cœur, au risque de faire resurgir son propre passé qu’elle aurait préféré ne pas dévoiler. Que s’est il passé au niveau 715 ? A vous de le découvrir en dévorant ce roman passionnant. Un auteur que j’aimais déjà avant de le commencer, mais qui m’a une nouvelle fois emporté. Un procès, une journaliste, deux accusés, une vérité ? A vous d’entrer dans la salle d’audience, vous ne serez pas déçu ! “Vous avez jurés devant Dieu et les hommes d’examiner de manière impartiale”. C’est bien la seule chose qu’on demande à un juré. 
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Un jour comme les autres

Je l’avais oublié dans ma PAL alors que je me délecte de Paul Colize. J’ai été déçue.

Au début, la mayonnaise a pris, puis, elle est retombée. Trop lent, trop long, trop brouillon, trop mou. Aucun des personnages ne m’a touchée même pas le Fred de Zanzara. C’est bien dommage avec un tel sujet.

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Devant Dieu et les hommes

Paul Colize, dans son nouveau roman Devant Dieu et les hommes, nous rappelle un évènement qui s’est produit dans les années 50 : un incendie dans une mine à Marcinelle et qui causa la mort de plus de 200 mineurs.

En s’inspirant de faits réels, l’auteur nous fait assister au procès de deux mineurs, non pas soupçonnés, mais carrément accusés d’avoir profité de la catastrophe pour tuer leur contre-maître, surnommé le Kapo par les hommes de son équipe.

Ce roman est très intéressant et pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, la catastrophe en elle-même, racontée par ceux qui y ont survécu, par les épouses qui ont attendu des jours entiers que tous les corps soient remontés, espérant les vivants, pleurant déjà leurs morts.

Le procès ensuite. Pour les amateurs de polars judiciaires, les interrogatoires, les plaidoiries, les témoignages sont autant de démonstrations d’une justice qui condamne avant de juger car ces mineurs, italiens débarqués à la mine souvent très jeunes, parlant à peine français, sont surtout coupables d’un délit de faciès. Ils ne comprennent pas certaines questions délibérément compliquées par le procureur, leurs réponses approximatives interprétées. Comme encore parfois de nos jours. Du racisme à l’état pur.

On ne sait ce qui est le plus touchant dans ce roman : le décès des mineurs ou ce procès de deux victimes de la mine et de la machine judiciaire.

Beaucoup de dialogues, peu de descriptions, en font un roman qui se lit très rapidement.

Une bonne surprise pour moi qui n’avait pas encore lu de livre de Paul Colize.
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Un monde merveilleux

Daniel, militaire de carrière, est chargé d'une mission secrète à accomplir avant une promotion.

Marlène, prof de français, se lance dans une croisade personnelle.

Daniel est chargé de conduire une femme, Marlène, où bon lui semble, et doit quotidiennement en informer ses supérieurs.



Huis clos en voiture, non-dits multiples de part et d'autre, animosité croissante, bref l'étincelle est proche ... jusqu'à un final à rebondissements !



Bref une belle histoire à lire !
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Devant Dieu et les hommes

Cette lecture m'a fait vivre des sentiments variés et mitigés.

Tout d'abord pour revenir sur le contexte l'histoire se déroule en 1958 lors du procès de deux mineurs italiens accusés d'avoir tué leur chef.



Ils auraient profité de la catastrophe survenue au Bois du Cazier (ce terrible accident a bien eu lieu et à fait 262 morts en août 1956) pour se débarrasser de ce dernier.



On fait la connaissance de Katarzyna, une jeune femme journaliste qui à sa grande surprise est envoyée par son patron pour couvrir l'évènement, et à cette époque être une femme journaliste n'est pas de tout repos.



On retrouve dans ce roman de la misogynie mais aussi un racisme non dissimulé et totalement assumé vis à vis des Italiens, venus "voler" le travail des Belges qui ne veulent pas bosser dans la mine (en fait pas grand n'a changé de nos jours). De fait, nos deux mineurs incriminés font des coupables tout désignés et les déclarations des témoins font penser que rien n'est moins sûr.



Un point qui m'a un peu dérangée même si je pense qu'il donne néanmoins plus de rythme et de réalité au texte, est le français parfois approximatif des mineurs italiens.



Il y a peu de jargon technique mais j'avoue que les visites cumulées de la mine témoin et de la maison du mineur, à Alès m'ont permis de ressentir encore mieux l'ambiance qui pouvait régner dans le ventre de la terre.

Une belle découverte.
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Distorsions harmoniques

Nouvelle écrite en 2014, visiblement réimprimée récemment, avec un incipit beaucoup plus consensuel que l'incipit original ... Lisez donc: de A cette époque, je bandais encore, succède un gentillet "A cette époque, j'étais encore un homme" ... j'avoue que je préfère nettement l'incipit initial.

Cette nouvelle m'a été offerte par ma bibliothécaire, une publication offerte par la FWB pour favoriser la découverte d'auteurs belges. J'aime beaucoup ces publications que je lis toujours avec curiosité et intérêt.



Celle ci a particulièrement résonné, l'ayant lue juste après avoir vu le film "Reality" au cinéma ... Une sombre histoire de lanceuse d'alerte, de FBI et de condamnation exemplaire pour dissuader quiconque de tenter la moindre fuite à l'attention des médias.

Une petite lecture bien agréable et la rencontre de la plume de Paul Colize que je compte bien découvrir de façon plus exhaustive dans les mois à venir
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Toute la violence des hommes

Impossible de lâcher ce livre avant de l'avoir terminé ! Paul Colizé parvient dès les premières pages à donner vie à ses personnages . Il ne m'a pas fallu longtemps pour ressentir une profonde empathie pour Nikola Stankovic bien qu'il ne soit pas très communiquant! Face aux accusations graves dont il est accablé, il ne sait que répondre " c'est pas moi".

Une jeune femme à été mortellement poignardée et tous les indices convergent vers la culpabilité de Nikola.

A côté de ce crimes d'immenses fresques sont réalisées à Bruxelles et les enquêteurs sont convaincus que leur auteur est l'assassin . Elles provoquent autant l'admiration par leur qualité artistique et les risques encourus pour les réaliser que l'horreur par leur violence.

Dans l'attente du jugement, Nikola se retrouve en observation dans un hôpital psychiatrique.

La directrice,une femme rigide et froide,Sébastien assistant social et Philippe avocat, forment un trio déterminé à comprendre ce qui s'est passé pour que les décisions que prendront les juges soient justes et adaptées.

Nous,lecteurs nous alternons notre temps entre ce lieu d'internement et la Croatie au moment de la guerre de Yougoslavie et plus précisément le siège de Vukovan où se trouvait Nikola avec ses parents lorsqu'il avait 8 ans.

Les images de la barbarie qui s'est déroulée à Vukovan dévoilent progressivement des indices quant à ce qui s'est passé à Bruxelles et le rôle que Nikola y a tenu.

J'ai été totalement happée par cette histoire !
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Le nouveau maître du thriller

Voici un livre qui donne à sourire ! J'ai passé un très agréable moment à suivre les aventures de ce vendeur de canapé de petite morale et auteur du dimanche orgueilleux. Il se voit embarqué dans rocambolesque histoire de crime quand on lui propose d'écrire la biographie d'un magnat accusé (à tort?) de meurtre. Et voilà que notre anti héros se mue en courageux enquêteur. Une histoire prenante !
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L'avocat, le nain et la princesse masquée

Même chez un avocat en vue, malgré l’argent, la notoriété et la réussite, tout n’est pas forcément aisé ! Hugues rencontre pour la première fois Nolwenn, une cliente « people », mannequin, qui veut faire payer cher sa rupture à son ex-fiancé Amaury, âgé et milliardaire de petite taille. Après une soirée et une nuit « agitée » en compagnie de son avocat, elle sera retrouvée sans vie et Hugues, à l’amnésie alcoolisée, au sommet de la liste des suspects.

Nous allons suivre le cheminement de Hugues et dans ses pas nous irons à Paris, puis à Johannesburg pour essayer de découvrir à qui profite le crime et les ramifications qui peuvent exister entre le milieu du foot et les affaires. Il devra faire alliance avec une journaliste ambiguë. L’auteur suscite avec succès notre empathie à l’égard de l’avocat.

Avec son humour décapant, son sens des situations incongrues, Paul Colize malmène ses lecteurs en leur fournissant de fausses pistes mais quantité de vrais morts. Ainsi en feront les frais les proches de Nolwenn tout au long du roman. Seront aussi égratignés les footballeurs, les journalistes, la police et la justice …

Une traque millimétrée, émaillée de constats affligeants sur notre civilisation surmédiatisée où le paraître prend l’ascendant sur l’être.

J’ai adoré ce roman idéal pour une pause jubilatoire entre deux ouvrages plus noirs.




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Zanzara

Dévoré! Comme d'habitude je devrais dire avec Paul Colize. Des histoires qui s'entremêlent autour de Fred journaliste au journal Le Soir, du suspens, des endroits et des ambiances belges, une petite dose de violence mais sans tomber dans le très noir. Un bon moment
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Un monde merveilleux

Différent des autres livres de Paul Colize que j'ai déjà lu, ce road trip est tout aussi efficace. Ça démarre lentement. On se demande où l'auteur veut nous emmener et surtout emmener ses deux personnages et on ne le lâche plus car on veut connaître la fin...Beaucoup aimé !
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L'avocat, le nain et la princesse masquée

Paul Colize est devenu, pour moi, une nouvelle valeur sûre pour reprendre du poil de la bête dans les moments de creux littéraire. Nous avons affaire ici à une intrigue totalement pas crédible, un enchaînement d'évènements des plus improbables, dû à un enchaînement de prises de décisions loin d'être raisonnables.

Hugues Tonnon, avocat spécialisé dans les divorces de luxe, se retrouve accusé du meurtre d'une de ces potentielles clientes, une star en pleine déchéance. Il va alors vouloir mener sa propre enquête, au nez et à la barbe de l'inspecteur Witmeur, qui va lui courir après en France, en Afrique du Sud et au Maroc. Et lorsqu'un avocat peu scrupuleux, cupide et un brin naïf se lance dans une enquête à l'international pour s'innocenter, ça donne un roman finalement assez drôle ou plutôt cynique. Et ça fonctionne bien. Ça se lit très vite. La plume agréable, le rythme est constant et maintient le lecteur entre rire et tension. Pourtant, l'intrigue n'a rien de drôle, je doute que ce soit le but premier de ce roman. Mais le personnage principal fait tellement n'importe quoi, que ça en devient comique. On constate qu'il est particulièrement mauvais pour fuir la justice, lui qui se considère comme excellent pour rechercher les vides juridiques. Il enchaîne les situations burlesques en voulant conserver son luxe et son standing dans sa fuite et il laisse toute un tas de jolis petits cailloux blancs derrière lui, permettant à l'inspecteur Witmeur de le suivre très facilement à la trace.

Les quelques personnages secondaires sont hauts en couleur et contribuent à pimenter l'entourage de notre avocat : un ancien policier qui mène des enquêtes pour Hugues toujours border-line, un « ancien » malfaiteur spécialiste des faux-papiers, une journaliste au caractère bien trempé, et un enquêteur caricatural.

En bref, un très bon moment de lecture qui aère les méninges.
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Toute la violence des hommes

Peut-être pour ceux qui sont belges, avez-vous déjà vu les fresques violentes qui ornent certains murs de Bruxelles ? Qualifiées de scandaleuses par certains, de chefs-d’œuvre par d’autres, Paul Colize a imaginé que ces fresques nous racontaient quelque chose. Ainsi lui vient l’histoire de ce polar Toute la violence des hommes. Mon premier livre de cet auteur, conseillé par une lectrice qui se reconnaîtra, son enthousiasme et ses nuits blanches ont fait mouche chez moi. Merci dame Laurence, l'éclaireuse.



Banlieue de Bruxelles, une jeune femme est retrouvée morte, poignardée. Tout accuse Nikola Stankovic, pourtant celui-ci ne cesse de clamer son innocence « c’est pas moi ». Nikola surnommé le funambule, est l’auteur de fresques ultra-violentes comme celle sur la page de couverture montrant un égorgement. Nikola se terre dans le mutisme et semble prisonnier d’une souffrance indescriptible. Est-il coupable ? Qui est-il ?



Sa psychiatre et son avocat vont dénouer les pistes autour de ce meurtre et de ces fresques heurtantes. Petit à petit, on découvre l’histoire de Nikola né dans les années 80 dans l’ex Yougoslavie.



Je n’ai fait qu’une bouchée de ce thriller qui détourne les ficelles des polars habituels. Pas de flics, pas de scènes ultra gores mais une histoire sensible sur une période charnière de l’histoire pas si lointaine. La guerre en Yougoslavie. J’avais douze ans quand elle s’est déclarée et j’en tremble encore moi qui ai du sang yougoslave dans mes veines.



On vit ici de l’intérieur les traumas de la guerre. L’auteur fait revivre entre suspense et passages émouvants ce pan de l’histoire en y mêlant habilement réalisme, actualité, psychologie et ce, sans temps mort.



J’aime ces thrillers qui vont au-delà de leurs codes, qui osent nous toucher, nous couler, nous rendre insomniaques, ces thrillers qui touchent à la mémoire, à l’Histoire sans jamais nous perdre ou nous écœurer.
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Un monde merveilleux

La mise en scène du roman est surprenante. L’épilogue aussi. L’auteur nous tient en haleine à chaque chapitre. Le roman est ponctué d’autres chapitres contant des faits divers réels qui finalement construisent toute l’histoire. Étonnant. Le destin tragique de personnages de la deuxième guerre mondiale en est le dilemme. Le besoin de compréhension des héros constitue la trajectoire.

J’ai découvert de l’intérieur le fonctionnement de l’armée avec ses contrastes. J’ai beaucoup aimé me perdre dans cette aventure, même si je ne comprends pas le sens du titre… Je recommande la lecture ! MG
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Toute la violence des hommes

" Toute la violence des hommes", roman intelligent, bien construit qui nous amène dans l'univers du street art et de fresques existantes à Bruxelles.

Si les fresques sont réelles, l'histoire est quant à elle bien une fiction. Nikola stankovic, graffeur de talent est accusé de meurtre. Tous les indices mènent à lui. Arrêté il n'aura d'autres arguments de défense que "c'est pas moi"

Voilà qui est pour le moins intriguant.

On apprend que Niko est originaire de croatie, et au fil des chapitres qui alternent avec le présent, on découvre qu'il était âgé de 8 ans durant la guerre en Yougoslavie. Il était avec ses parents au coeur du siège de Vukovar et a vu ce que personne ne devrait voir et encore moins un enfant.

Le lien entre ce passé traumatisant et son talent artistique est vraiment passionnant. Niko va se retrouver interné et pris en charge par Pauline Derval, la directrice de l'établissement psychiatrique, peu avenante et pourtant...

Tout est bien construit, ce Niko est attachant intéressant, bouleversant.

J'aurais pu mettre 5 étoiles, je reproche juste le point de vue de l'auteur qui diabolise les Serbes sans aucune nuance, les Croates n'étant ici perçus que comme victimes.
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Un long moment de silence

Une couverture est importante pour moi. C’est le point de départ. La promesse d’une découverte. D’une rencontre. D’un voyage. J’avoue que la magie n’a pas opéré ici. Comme il ne faut pas se fier aux apparences, je me suis lancée.



J’ai découvert un homme qui maîtrise les femmes. Stan les prend, les utilise et les jette. J’ai été choquée et écœurée par ces scènes de sexe crues et les réflexions sexistes et vulgaires. Je me suis sentie souvent mal à l’aise. J’avoue que je me suis demandée dans quel roman je me lançais.



Il a fallu une phrase. Une époque. Un évènement. Un homme. Nathan. Pour m’embarquer. Il a connu la peur de la seconde guerre mondiale. Les camps de la mort. La détresse. La perte.



Deux hommes que tout oppose peuvent-ils avoir un point commun ? Un homme qui use de son pouvoir qui recherche la vérité. Un homme meurtri qui recherche la justice.



J’en ai élaboré des hypothèses. Pour comprendre le pourquoi du comment. Pour créer des liens. Pour comprendre le rôle de chacun. Pour comprendre qui est cette femme sur cette couverture.



Une découverte. Un roman qui m’a touchée et m’a appris sur l’Histoire. Surtout les parties sur Nathan et sa quête de justice qui m’ont beaucoup plus parlé.



Il se lit très vite. C’est fort et enrichissant.
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Un jour comme les autres

Une écriture fine qui donne beaucoup de corps à des personnages d'une sensibilité affolante comme celui d'Emily ou inconscient comme celui de Peeters.

Ce dernier étant un journaliste d'enquête lancé sur la disparition d'Éric Deguide, compagnon d'Emily.



Le récit tout comme les personnages sont crédibles.

À l'évidence Paul Colize est un écrivain de talent!

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Toute la violence des hommes

Plutôt déçu. J'ai trouvé l'histoire assez terne.

Deux personnages principaux: d'abord Nikola Stankovic, le prisonnier dont tout accuse de meurtre. C'est un peintre qui fait ses œuvres sur des murs urbains et il veut sensibiliser à l'aide de fresques choquantes. Il ne m'a apporté aucune émotion, je l'ai trouvé ennuyant. Pauline Derval la deuxième personnage centrale est la directrice de l'EDS (L'établissement de défense sociale qui abrite des responsables de crimes mentalement atteint). Elle gère l'enquête et comme d'habitude a un vrai caractère et est dure au mal. De même son personnage ne m'a pas plus.

Maintenant ce livre est facile à lire, aéré (des chapitres de plus ou moins 5 pages) et la lecture est fluide. Aucun des chapitres n'est inutile.



Comme quoi tout à des exceptions : un lectorat n'a pas apprécié ce livre...



Le fait que Niko soit inspiré d'un vrai personnage et qu'à la fin du livre on a l'interview du vrai peintre est un plus.



Malgré cette déception, je reste tenté par Back Up



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