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Critiques de Paul Colize (658)
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L'avocat, le nain et la princesse masquée

Rien que le titre et la couverture annoncent la couleur, nous allons lire un roman policier, mais dans lequel l'auteur va se permettre d'y insérer quelques pointes d'humour, j'ai adoré ce livre.

Notre héros, Hugues Tonnon est avocat, il est spécialisé dans les divorces et s'en sort plutôt bien. Un jour, une mannequin vient le trouver pour résoudre sa séparation avec un homme d'affaires de petite taille, ils discutent toute la journée, et passe la soirée ensemble, le lendemain matin, Hugues se réveille chez lui et apprend que la célèbre mannequin a été assassinée. Il est bien évidemment accusé du meurtre et va tout faire pour retrouver l'assassin et surtout son innocence.

Ce livre nous emmène en Afrique du Sud, en Algérie, au Maroc, en Belgique et en France, j'ai adoré cette enquête et toutes les pointes d'humour que l'auteur a distillé tout au long de son histoire.

Je ne peux que recommander ce livre, qui m'a permis de passer un agréable moment de lecture.
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L'avocat, le nain et la princesse masquée

L’avocat, le nain et la princesse masquée est très différent des romans publiés habituellement par Paul Colize. On y retrouve, comme toujours, un fond de vérité puisqu’il est question de la coupe du monde de football 2010 marquée par plusieurs matchs truqués dans le cadre d’une fraude aux paris. Mais on ne saura évidemment pas ce qui relève de la réalité ou de l’imagination de l’auteur.



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Un long moment de silence

Voilà un personnage de parfait salaud : patron tyrannique, cynique, misogyne, qui baise les femmes brutalement (elles aiment ça dit-il), qui fait virer une employée enceinte d’un claquement de doigts, ou qui cogne ceux qui lui déplaisent… La seule chose qui le trouble est l’attentat dans lequel son père a trouvé la mort au Caire, en 1954. Une fusillade qui a fait une quinzaine de victimes, sans que l’on sache des années plus tard qui était visé et qui a commis ces meurtres. D’où l’enquête et un livre qui s’ensuit de Stanislas Kervyn, et qui entraîne un témoignage inédit, remettant tout en question. Il va tomber à la fois dans une affaire de secrets de famille (on apprend en note que cette histoire est en partie vraie, et qu’elle concerne directement l’auteur) et sur un commando de Juifs vengeurs qui assassine les anciens nazis au fil des années, une seconde histoire qui se déroule en parallèle à la nouvelle enquête de Stanislas Kervyn, mais située à une époque antérieure, dans les années 50. C’est passionnant à lire, avec de l’humour pour contrebalancer le salaud central, dont la traductrice à qui il fait appel est la seule à pouvoir lui river le clou. Peu importe la fin, avec son lot de révélations alambiqué, c’est le rapport de Stanislas Kervyn aux autres et la traque des nazis qui font que l’on dévore ce livre. On retrouve ici l’un des très bons livres de Paul Colize, auteur par exemple de l’excellent « Back up ».
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Un monde merveilleux

Voici un roman que j'ai découvert dans le cadre du #prixdeslecteursclub et j'ai vraiment apprécié ma lecture.



Le Maréchal Sabre se voit confier une mission très particulière. Lorsqu'il quitte l'Allemagne, où il est basé, pour se rendre à Bruxelles, il n'a aucun indice. Il sait qu'il doit récupérer une personne et suivre ses instructions. Moins il en sait, mieux il se portera. Daniel Sabre et sa passagère partiront vers le Sud de la France au grés des réponses qu'ils obtiendront au cours de leur périple.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis sentie bien à la lecture de ce roman. Il n'y a rien qui laisse supposer un énorme suspense,  mais pourtant, on a très envie de savoir où ce voyage va les emmener. Ce huis-clos se passe essentiellement dans une voiture. On apprend quelques petites choses d'un peu plus personnel, mais cela nous laisse supposer beaucoup d'autres questions, dont nous aurons toutes les réponses à la fin du roman.

C'est une histoire bien écrite, une histoire haletante. C'est un roman addictif et c'est une très très bonne lecture.
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Zanzara

Un héros qui teste sans arrêt ses limites, un événement ukrainien avant la guerre du Donbass, et c'est parti pour un roman avec un héros qui vit à 100 à l'heure. Le roman se lit facilement, l'auteur a un style facile à lire. Par contre, j'ai eu du mal à m'attacher au personnage, il est vraiment trop tout ...
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Un monde merveilleux

Nous sommes en 1973. Le maréchal des logis Daniel Sabre, instructeur en garnison en Allemagne, ne songerait pas à poser des questions lorsqu’on lui donne l’ordre de conduire une voiture avec un passager là où cette personne lui demandera d’aller, et à rendre compte chaque jour par téléphone des faits et gestes du passager.

Il s’avère qu’il doit conduire une femme élégante, et que, s’il apprend vite qu’elle est professeur de français dans un Athénée royal, il ne saura rien sur ce qu’elle veut faire. Pourtant, cette mission l’intrigue et, s’il ne lui vient pas à l’esprit de contrevenir aux ordres, plus le temps avance, plus il se demande s’il a raison d’obéir sans se poser de questions, comme il l’a appris. De plus, le huis-clos entre ces deux personnes très dissemblables obligées de partager l’habitacle d’une Mercedes tourne parfois à l’incompréhension, voire à la confrontation. C’est d’ailleurs ce versant psychologique qui est le plus riche et passionnant.



Je me rends compte que j’ai déjà lu cinq romans de Paul Colize avant celui-ci. Je n’ai pas vérifié si c’était à chaque fois pour le mois belge, mais c’est bien possible. En tout cas, je n’ai pas eu de difficultés à trouver celui-ci, le dernier paru, à la médiathèque.

Dévoré en deux jours, je l’ai trouvé toujours très bien fait comme tous les romans de Paul Colize. L’auteur fait preuve d’originalité en insérant de courts chapitres sur des personnages historiques, avec un lien plus ou moins proche avec le périple de Sabre et sa passagère. Son thème, qui fait découvrir un pan peu connu de l’histoire de la Belgique, est fort intéressant, le tempo est enlevé et les personnages plaisants, mais il ne me laissera peut-être pas un souvenir impérissable. Une certaine lassitude, peut-être ? Parce que je n’ai vraiment rien à lui reprocher, et si j’avais découvert l’auteur avec ce titre, je l’aurais sans doute trouvé formidable.
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Un monde merveilleux

Une fois de plus, je suis très fière de vous présenter le roman d'un de mes compatriotes.

Un roman d'une incroyable densité et qui cumule une série d'étiquettes : thriller, polar, roman historique, roman psychologique mais c'est surtout le récit d'une manipulation d'un machiavélisme révoltant.

l'auteur, que je ne connaissais pas et dont je salue le talent, construit son récit à l'aide de courts chapitres. Ils concernent les deux héros et sont entrecoupés de textes qui relatent des faits d'actualité passés ou récents.

les héros cohabitent dans une voiture et le huis clos est oppressant, chargé de silences, de retenues, de colère. Par petites doses, on en apprend plus et mon rythme de lecture s'est accéléré car j'avais envie de découvir, de comprendre d'autant plus que le style de l'auteur est précis, soigné.

le portrait psychologique de Daniel et Marlène est particulièrement abouti. Leurs blessures font surface et l'habitacle de la Mercédés est le témoin de leurs échanges, brefs et incisifs mais aussi de leurs réflexions intérieures encouragées par les temps de silence. Ils sont tous les deux chargés d'une mission inconnue et la raison de ce voyage particulier reste mystérieuse . Le suspense est maintenu sur la quasi totalité du texte. Bien sûr, l'auteur donne des indices et nous renvoie à des faits passés peu glorieux et honteux. Ils sont relatés sérieusement avec rigueur et respect, . Quand la vérité a éclaté, je suis restée bouche bée de surprise, de colère, de dégoût.

Un roman que je conseille fortement . S'il débute dans une ambiance froide et inquiétante, La fin m'a laissé un sentiment de sérénité, de justice rendue qui m'a fait un bien fou !

Coup de coeur pour la couverture ! L'opposition entre le titre poétique, positif, et l'illustration rigide, froide, sombre résume bien l'ambiance de ce roman !
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Toute la violence des hommes

Paul Colize?

L'un de mes auteurs actuels préférés, et dont on ne parle pas assez, à l'instar des Hervé Commère, Joseph Incardona, Fajardie, Laurent Guillaume, les premiers thrillers de Brussolo...

Alors, pourquoi seulement ces trois étoiles? Et demie....

Parce que j'ai trouvé ce " Toute la violence des hommes" "en-dessous d'un "Back-up", d'un "Parfum d'amertume", "Un jour comme les autres", "Un long moment de silence", et d'autres.

L'histoire et son déroulement sont quelque peu convenus, on sait très bien -on le comprend très vite voire "trop" vite- que les traumatismes du Funambule sont dûs à ce qu'il a vécu pendant l'invasion des Serbes en Croatie.

Et l'auteur, même avec le style qui est le sien et qui rend la lecture d'une extrême fluidité, donne l'impression ne se contenter que d'ajouter détail après détail, pour arriver à la compréhension et à l'instant final.

On ne peut pas, par ailleurs, avec ce roman, s'empêcher d'effectuer le paralèlle avec ce qui se passe actuellement en Ukraine, et malheureusement -livre prémonitoire? car écrit en 2020- l'histoire ne fait que se répéter et ne sert jamais de leçon à l'homme. Du moins à certains hommes.

Je suis persuadé que je me serais montré plus enthousiaste dans mon commentaire -qui se veut humble, encore une fois, ce n'est que mon ressenti de lecteur-, si ce roman de Paul Colize avait été le premier, mais!

Et comme l'on est toujours plus exigent avec les gens que l'on aime et apprécie...

Et je ne suis pas inquiet, l'auteur a écrit près de 25 romans, dont la moitié me reste à découvrir!

Que du bonheur!!!



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Un jour comme les autres

"La foi aveugle n'examine rien, elle accepte sans contrôle le vrai comme le faux." Pierre Claude Victor Boiste



Ce soir, c'est opéra et le librettiste est talentueux. En quatre actes et sur une orchestration millimétrée, Paul Colize construit une œuvre qui oscille entre littérature blanche et noire.

Tout part d'une disparition, celle d'Éric, professeur de droit international et ardent défenseur des droits de l'homme.

Sa compagne, Emily, ronge l'enfer de l'attente et de l'espoir sur les rives du lac Majeur.

En multipliant les intermezzi, les digressions, les chausse-Trappes, les entrées de personnages, l'auteur brode une dentelle aussi exquise qu'arachnéenne. Qui dit vrai? La vérité de l'un se fait le mensonge de l'autre. Réalité et vérité se défractent dans un jeu de miroir subtil et aveuglant.

Construit sur des bases réelles liées à des trafics d'États, Paul Colize invite le journaliste d'investigation Alain Lallemand à jouer son propre rôle sur scène.

Se livrer à ces pages, c'est se laisser porter par un maelstrom d'émotions et de questions. C'est accompagner la résilience d'une femme aimante, la colère d'un enfant trahi, la pugnacité acharné d'un lanceur d'alerte, la foi fervente d'un tueur repenti, la lâcheté des uns, la pureté des autres. Ou l'inverse...

Ce roman est ma première rencontre avec Paul Colize, et elle m'a enchantée.
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Toute la violence des hommes

J'ai beaucoup aimé ce livre, tant les sujets qu'il traite me sont inconnu.

Je parle de l'art du graff et de la psychiatrie. Ici nous suivons Nikola Stankovic, artiste marginal, placé en institut psychiatrique suite au meurtre d'une femme.

Et je dois dire que du policier en milieu psy, hé ben pourquoi pas. Mais la l’enquête se fait avec son avocat et la directrice de l’établissement de défense sociale.

Pour ma part se cheminement qui est fait pour essayer de faire sortir Nikola de son quasi-mutisme, du a ses traumatismes, m'a beaucoup captivé.

Ici nous parlons de la guerre serbo-croate, et plus précisément de la bataille de Vukovar.

Tous ces aparté sur ce massacre, sont parfaitement retranscris, et trouve un écho avec le monde d'aujourd'hui.

Malheureusement pour moi, le problème vient de la fin du livre qui n'est pas vraiment crédible, du moins pour moi.

Je ne peux pas trop en dire sans dévoiler la fin, mais connaissant Nikola comme il nous a était présenté dans le récit, j'ai du mal a accrocher a ce dénouement.



Au final j'ai passé un super moment a lire ce livre, mais il ne restera pas en moi bien longtemps.

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Un monde merveilleux

Un monde merveilleux est un roman énigmatique, dont l’auteur nous cache l’objectif jusqu’à la fin. On ne peut pas réellement le qualifier de roman policier étant donné qu’il n’y a pas d’enquête à proprement parler. On se trouve plutôt face à un road trip dont ni le chauffeur ni le lecteur ne connaissent la destination et le motif du voyage.



C’est aussi une forme de huis clos puisque Marlène et Daniel vont vivre côte à côte pendant plusieurs jours, passant une grande partie de leur temps dans cette voiture de fonction. Entre eux, qui ne savent rien l’un de l’autre, avec ordre de ne pas poser de questions, l’atmosphère est tendue. Et le face à face parfois conflictuel.



Au fil du récit, on découvre des personnages forts et tout en nuances, auxquels on s’attache bien que l’on n’ait rien en commun avec eux. Par contre, sans le savoir, ces protagonistes ont un point commun : celui d’avoir tous deux perdus leurs parents sous le régime nazi, alors qu’ils n’étaient que des enfants. Et ce passé commun va peu à peu les rapprocher.



La chronique entière est à lire sur le blog
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Toute la violence des hommes

Les romans de Paul Colize, je commence à en avoir lu quelques-uns, mon préféré demeurant "Back up".



"Toute la violence des hommes", c'est l'histoire de Nikola Stankovic, un graffeur accusé du meurtre d'une jeune femme. Il va trouver en son avocat et sa psychiatre deux alliés pour tenter de le disculper...



Au travers du parcours de Nikola, on revit les heures sombres de la guerre en Croatie, et on touche du doigt les douleurs de l'exil. Certaines scènes sont assez dures, le titre est en ce sens assez explicite...



Le roman se lit plutôt bien, mais je n'ai pas forcement accroché sur les personnage, à qui il manquait un peu de chair. Il se trouve aussi que j'ai récemment lu "L'eau rouge" de Juriva Pavicic, qui évoquait également l'histoire récente de la Croatie, un roman noir absolument brillant. Pas facile de passer après ce dernier sur un thème proche...
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Un monde merveilleux

Nous sommes en 1973. Le Premier maréchal des logis Daniel Sabre, caserné en Allemagne, reçoit une étrange mission d’un de ses supérieurs : se rendre à Bruxelles en voiture, récupérer un passager et le conduire là où il le souhaite. Quelle n’est pas sa surprise quand il découvre qu’il s’agit d’une passagère, la flamboyante Marlène.

Sur les routes de France, passant de Lyon à Perpignan, on va en apprendre un peu plus sur ces deux personnages et sur cette fameuse mission classée secrète.

J’ai beaucoup apprécié le style d’écriture addictif et la façon dont l’auteur décrit la personnalité et les pensées des deux protagonistes.

Les chapitres alternent le point de vue de Daniel et celui de Marlène.

Et entre ceux-ci se glissent des pages décrivant un moment de vie d’un tout autre personnage du 20eme siècle, héros, anti-héros, anonyme. J’ai scrupuleusement pris note de tous ces noms en cherchant au cours de ma lecture à trouver le lien entre eux. Un mystère de plus !

Jusqu’aux dernières pages, où tout s’est éclairé…

Tout au long de leur parcours sur terre, les hommes auraient la possibilité de poser des choix, faire le bien ou le mal, faire preuve de courage ou de lâcheté. La vie serait en quelque sorte un mélange du pire et du meilleur… En laissant le pire derrière eux, nos deux héros vont faire le choix de l’espoir

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Toute la violence des hommes

Le meurtre d'une jeune fille dans un appartement en Belgique suivi de l'arrestation du suspect Nikola Stankovic sera le point de départ de cette intrigue tortueuse et bien rythmée qui nous promène entre présent et passé au fil des chapitres. Encore une fois, Paul Colize nous propose une histoire où des événements réels et sombres de l'actualité du 20e siècle vont s'avérer étroitement reliés aux péripéties que vivent les personnages dans la Belgique d'aujourd'hui. Ici c'est le terrible siège de Vukovar par les Serbes en ex-Yougoslavie en 1992 qui est concerné et jouera un rôle-clé.

Au fil du récit, on rencontrera une galerie de personnages intéressants aux caractères bien définis qui tenteront de comprendre le passé de Nikola et tenter de découvrir ce qui se cache derrière ses silences et ses phrases sibyllines ...

Le livre se lit d'une traite, les chapitres sont courts et nous transportent d'un décor à l'autre, l'auteur a le talent de faire monter le suspense au fil des pages, de nous rendre certains personnages attachants et peu à peu le mystère se dévoile. C'est bien écrit, c'est fluide, ça ne révolutionne pas le genre mais on en sort très satisfait et on se dit que ce fut passionnant.

C'est déjà pas mal !
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Back Up

J'ai bien aimé cette histoire racontée avec tant de talent par Paul Colize, dont c'est le 2e roman que je lis et je suis à lire un 3e. Dommage qu'ici au Québec c'est un auteur dont on entend peu parler me semble-t-il. Comme Hervé Commère que j'aime beaucoup aussi.

Dans BACK UP, le travail de recherche est remarquable, si vous êtes amateur ou nostalgique de la musique rock des années 60 vous allez être impressionné par le niveau de connaissance de l'auteur. Car tout part de la mort suspecte des quatre membres d'un groupe de musique que le personnage principal (dont on apprendra le nom réel très tardivement) est appelé à joindre dans des circonstances particulières.

Les chapitres se succèdent au gré des aventures de trois personnages, dont le destin va se rejoindre à travers une intrigue tortueuse à souhait qui demande toute notre concentration, le suspense se bâtit lentement mais sûrement comme une toile d'araignée que l'auteur tisse lentement autour de nous, peut-être quelques longueurs par-ci par-là (le livre fait presque 500 pages) mais c'est mon seul bémol. Le livre est collé sur l'actualité de cette époque, les personnages sont bien définis, les retournements surprenants, c'est dense mais facile à lire.

L'ennemi reste en filigrane mais on le devine tout puissant ... À découvrir !





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Toute la violence des hommes

Toute la violence des hommes, c'est du belge. Un bon policier digne d'un Simenon en plus moderne. L'intrigue se passe à Bruxelles dans le monde des graffeurs. Depuis quelques années des fresques murales peintes à la bombe sont apparues dans les rues de Bruxelles. Les sujets sont rudes et violents. L'occasion pour l'auteur d'échafauder une histoire palpitante de meurtre sur fonds de guerre en Croatie il y a 25 ans. Paul Colize livre une intéressante analyse psychologique de Nikola STANKOVIC auteur d'un crime qu'il nie avoir commis. Son psychiatre et son avocat prennent le temps d'apprivoiser le présumé meurtrier pour comprendre sa personnalité. J'ai commencé à lire ce livre pour son caractère bruxellois, habitant cette ville et ensuite j'ai été prise par l'intrigue.
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Un long moment de silence

Stanislas Kervyn a perdu son père lors d'une tuerie au Caire en 1954 et il passe vingt ans de sa vie à enquêter sans succès sur cet attentat avant de publier ces conclusions.

Nathan Katz est un rescapé des camps de concentration qui, à New York en 1948, intègre une organisation secrète dont le but est de traquer et éliminer les criminels nazis.



La trajectoire de ces deux hommes se rejoint. Quel est leur lien? Stanislas, le personnage principal, est antipathique. Nathan est un assassin redoutable.



C'est un thriller haletant. Chapitres brefs, rythme effréné, style simple, tonalité efficace. Narration très imagée.

L'Histoire avec un grand H en toile de fond.



Les énigmes vont crescendo et on a beaucoup de mal à lâcher notre lecture. Paul Colize fait en sorte que nous éprouvons de l’empathie pour ces deux personnages.



Après avoir terminé ce roman, j'ai éprouvé le besoin « d'un long moment de silence » pour me remettre d'un KO!



Prenez garde, c'est un roman que l'on lit d'une traite ...
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Un monde merveilleux

Paul Colize bâtit un road-trip au départ de la Belgique en octobre 1973.

Pour une raison inconnue, et qu’il n’ose demander à ses supérieurs, Daniel Sabre, un pilote et instructeur de chars de l’armée belge, basé en Allemagne, se voit intimer l’ordre de se rendre à Bruxelles, d’y prendre en charge quelqu’un à une adresse donnée, et de faire exactement ce que cette personne lui demandera. Il devra rendre compte une fois par jour à sa hiérarchie de l’activité de la journée. On lui confie les clés d’une Mercedes, un peu d’argent, et le voilà parti à la rencontre d’une jeune femme, qu’il trouve un peu pimbêche et qui lui donne une première destination : Lyon.



Pour ce militaire zélé, respectueux de l’autorité, ce voyage est un tourment. Que fait un pilote de char à conduire cette femme, qui manifestement n’a rien à voir avec l’armée ? Pourquoi lui impose-t-on, à lui, cette charge, lui qui ne rêve le jour que de ses chars, et le soir venu rentre tranquillement à la maison auprès de sa gentille épouse ?

Qui est cette inconnue, qui n’a pas l’air très sûre d’elle en plus ?



Petit à petit, Colize distille quelques éléments sur le passé de l’un ou de l’autre et intercale entre les chapitres des apartés sur des actes de bravoure, de compassion, ou au contraire sur ces moments où les humains ont montré leurs pires aspects.



De quel côté sont les deux héros ? Et vers où vont-ils ?



Du fait d’une pagination n’hésitant pas à multiplier les pages blanches entre deux courts chapitres, l’ouvrage s’avère bien moins dense qu’il n’y paraît – et aurait pu, sans perte, se limiter à une longue nouvelle. Tout arrive progressivement ; le final se devine vite.

L’auteur a fait mieux et le sujet aurait permis quelque chose de plus complet.
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Toute la violence des hommes

C'est l'histoire de Nikola Stankovic un artiste graffeur anonyme à l'origine de nombres fresques observables dans les rues de Bruxelles. Stankovic pose question : fou ou lucide ? Coupable ou innocent ? Une affaire complexe que tente d'élucider police, justice mais aussi médecine.

Ce roman a été pour moi une jolie découverte.

Pour ce qui est du fond, l'intrigue est tout à fait prenante et ce dès le début. En tant que lecteurs, il s'agit d'un véritable casse tête et tout comme les protagonistes nous voulons à tout prix le résoudre. D'un point de vue de la forme, les chapitres sont contés à chaque fois par un personnage différent et même si au début, l'alternance peut déstabiliser avec la présentation des nombreux personnages, elle finit par imposer un certain rythme, qui selon moi maintien le lecteur "éveillé". Chaque personnage nous offre son point de vue sur l'enquête ce qui est également très intéressant. Enfin, pour ce qui est des personnages, ma préférence se porte sur le personnage de Pauline Derval qui malgré son air froid demeure une femme charismatique et déterminée. J'ai également apprécié la construction et l'évolution du duo médecin / avocat au fil des pages. Alors si vous aimez la peinture, les enquêtes et le suspense et que vous désirez vous aussi tenter de résoudre l'énigme Stankovic je vous conseille vivement ce roman de Paul Colize !
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Toute la violence des hommes

« Toute la violence des hommes » annonce la couleur.

Ivanka, une rescapée du conflit yougoslave installée à Bruxelles, est assassinée sauvagement. Nikola Stankovic est soupçonné de l’avoir assassinée; la scène de meurtre se retrouve dans un dessin à son domicile. Nikola est un graffeur peintre de génie qui aime tutoyer le danger dans sa pratique artistique.

Il est interné en HP après son arrestation, et en attente d’évaluation de son niveau de responsabilité. La directrice de L’HP en charge de son évaluation et l’avocat commis d’office vont sonder et explorer tous les détails de ses fresques monumentales pour comprendre les ressorts de son traumatisme psychologique.

L’écriture ciselée de Paul Colize qui part souvent d’éléments réels ( ici des fresques monumentales à Bruxelles qui ont apparemment fait parler!) pour construire ses fictions à suspens, nous prend en otage pour établir un lien étroit entre l’expression artistique et les traumatismes psychologiques. La double histoire de cette enquête sur un meurtre et sur le fonctionnement psychologique du principal suspect est habilement et rigoureusement conduite.

Si les 50 premières pages peuvent nous perdre, on est ensuite happé et on ne lache plus une ligne de cette succession de chapitres courts qui nous conduisent de l’enfermement en HP, ou dans celui du silence, aux traumatismes de la guerre et du siège de Vukovar.

Pas besoin de mots parfois, l’art est un mode d’expression tout aussi opératoire pour qui veut bien se donner la peine de vouloir comprendre .

Un excellent livre de Paul Colize sans doute à la hauteur de son Back up!

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