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Citations de Pearl Buck (665)


Ouais, mais nos idées sur l'indépendance divergent. Il est comme les autres types, les avocats; il veut des lois qui servent des matraques. Des lois pour faire obéir le voisin. Moi, je veux me servir des lois pour sauvegarder ma liberté et agir à ma guise. Je ne veux ni gêner les affaires des autres, ni les évincer.
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Bien qu'il fût composé de rustres et d'imbéciles, le peuple américain élisait ses dirigeants, se moquait d'eux, les admirait ou les méprisait, leur obéissait ou non, les gardait ou les rejetait. Dès lors, William regarda les passants dans la rue avec consternation, et même avec peur. Par ignorance - elle se lisait sur leurs visages et éclatait dans leurs propos frustres - ces hommes choisissaient au sein de la masse ceux qu'ils investissaient du pouvoir. C'était monstrueux.
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Ils rirent ensemble, comme ils l’avaient fait si souvent dans leur vie ; et ce rire les rapprocha de nouveau. Mais aussi il lui ouvrait les yeux : elle ne l’aimait pas, ne l’avait jamais aimé ; maintenant, comment donc pourrait-elle le haïr ? Il lui sembla que sa dernière chaîne venait de tomber, détachée de son âme. Que de fois elle avait ramassé ces chaînes, pour s’emprisonner à nouveau ! À présent, c’était fini. Elle n’en avait plus besoin. Elle était entièrement libérée de lui.
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La vraie sagesse de la vie consiste à voir l’extraordinaire dans l’ordinaire » …
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Elle ne le blâmait pas davantage d’être moins assidu qu’elle aux travaux des champs, heure après heure. Elle savait bien, même quand elle le tançait vertement en paroles, que les hommes ne peuvent jamais travailler autant que les femmes, et qu’ils conservent toute leur vie leur cœur d’enfant, aussi elle avait pris l’habitude de se tenir à l’ouvrage pendant qu’il jetait son sarcloir et s’étendait pour dormir, une heure ou deux, sur l’herbe du sentier qui séparait un champ de l’autre.
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« Vous ne voulez pas – vous ne pouvez pas – me montrer votre pensée réelle. Vous n’osez pas rompre avec tout ce qu’on vous a appris à dire et à faire à cette heure-ci. Ecoutez-moi sans prononcer un mot, je ne sollicite qu’un léger signe: si vous consentez de suivre avec moi le sentier nouveau, inclinez un peu la tête »
(…) Dans mon désespoir et mon ignorance, je baissai la tête.
« Je vous suis reconnaissant. Reposez tranquillement dans cette chambre. Souvenez-vous que vous n’aurez rien à craindre, ni maintenant, ni jamais. Soyez en paix. Je dormirai cette nuit dans la petite pièce à côté ».
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Des cinq frères de mon mari, aucun n’avait de fils. Si donc mon enfant était un garçon, il prendrait le rang après le frère ainé, dans la famille et dans le clan, et serait l’héritier des biens. Oh ! c’est le chagrin d’une mère de ne pouvoir conserver son fils pendant les premiers jours, si brefs ! Trop tôt, il est appelé à prendre sa place dans la grande vie de famille. Mo fils sera à moi si peu de temps. Oh ! Kwan-Yin, protégez mon petit enfant !
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Mais les mots sont des moules trop raides pour contenir l’essence spirituelle de l’amour. Autant emprisonner un nuage rose dans un vase de fer, ou chercher à peindre un papillon avec un dur pinceau de bambou.
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Je fus stupéfaite, car il alla chercher une cuvette d'eau chaude. J'avais honte. Je ne pouvait supporter qu'il vit mes pieds nus. Depuis que j'ai l'âge de m'en occuper moi-même, je les ai toujours tenus cachés.

page 88
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— Et ce qu'elle fera quand l'enfant sera là, si elle n'a pas terminé son livre, ça, vraiment, je n'en sais rien. Elle continuera de lire, je parie, tandis que l'enfant viendra au monde. Ça a été un jour néfaste que celui où un livre est entré dans cette maison. Il n'y a rien au monde de plus déplorable pour une femme que la lecture. J'aimerais mieux qu'elle fume l'opium.
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J’aime mieux le livre défraîchi de votre voisin qu’un livre neuf acheté chez vous, après ce que vous m’avez dit ce matin, espèce d’œuf de tortue !
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Je puis vous raconter ces choses, à vous, ma soeur. Je ne saurais en parler avec l'un des miens, car il ne se ferait aucune idée de ces contrées lointaines où mon mari a passé douze ans, et je ne me sentirais pas libre non plus auprès de ces étrangères qui ne connaissent ni mon peuple ni notre manière de vivre depuis l'Ancien Empire. Mais vous ? Vous avez passé votre existence entière parmi nous. Même si vous appartenez au pays où mon mari a étudié dans ses livres occidentaux, vous comprendrez, je ne vous cacherai rien. Je vous ai appelée ma soeur, je vous dirai tout.
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Savoir lire,c'est allumer une lampe dans l'esprit, relâcher l’âme de sa prison, ouvrir une porte sur l'univers.







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— Je suis triste, moi aussi, parfois, dit Pivoine de sa petite voix enjouée.
— Allons, allons fit-il gaiement. Ici, dans cette maison où nous sommes tous bons pour toi ?
— Vous êtes bons, dit-elle, mais je sais parfaitement que je ne suis pas née ici et que je ne suis pas de votre sang.
— Cependant, je t’ai achetée, Pivoine, dit Ezra avec douceur.
— Oui, vous avez donné de l’argent pour m’avoir, mais cela ne me fait pas vôtre. Un être humain ne peut être acheté entièrement.
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Pearl Buck
Il n'avait pas envoyé ses fils à l'école et pour le moment il ne le regrettait pas . Pas même lorsque les étudiants et étudiantes des écoles de la ville venaient dans les villages prêcher qu'aujourd'hui tout homme et toute femme devraient savoir écrire .
En regardant ces pâles étudiants , il se disait qu'il n'y avait aucune raison particulière de les croire . Il avait ses idées et il y tenait .
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Dans un petit village dé Chine, que n'a pas encore touché la tour-mente politique et sociale, une femme, jeune encore, s'est résignée à ne connaître qu'une vie de travail et de misère. Avec son mari, sa belle-mère, les enfants que chaque année lui apporte, elle voit se dérouler une existence sans joie et sans heurt. Un jour, le mari part pour la ville et ne revient plus. Les enfants grandissent, la vieille meurt. Le désespoir et la résignation gagnent le coeur de la mère, entrecoupés de brefs sursauts de révolte, de ruses destinées à justifier aux yeux du village l'absence prolongée du mari. Une aventure amoureuse sans lendemain achève de la convaincre qu'il n'y a pour elle désormais que le souci de nourrir et d'élever les enfants. Mais ce n'est pas la fin des humiliations et de la souffrance. Le réalisme de Pearl Buck et une immense tendresse s'accordent ici pour retracer l'existence pathétique d'une paysanne chinoise, pareille à des millions d'autres, une existence qu'aucune joie n'illumine et qui se débat misérablement, comme il en a toujours été, tandis qu'avec les premières exécutions de communistes l'histoire semble vouloir tout changer.
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J'ignorais la manière dont se passaient mes journées. Je savais seulement que je cessais de me croire solitaire.
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Bonjour, J'ai lu ce roman en espagnol et dans mon pays c'est difficile de trouver la version française et je ne trouve pas la version pdf en ligne :( Quelq'un peut ajouter l'extrait final du roman, lorsque Wan Lung a entendu ses fils parler de vendre la terre. sil vous plaît. Gracias
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Elle faucha le grain raide et jaune, poignée par poignée, en se courbant chaque fois, puis elle l'entassa en gerbes. Lorsque, selon la coutume, des mendiants et des glaneurs s'approchaient, au temps des moissons, pour ramasser ce qu'elle laissait tomber, elle tournait vers eux un visage noirci de sueur et de terre, les traits tirés par l'amer labeur et leur criait des injures : "Vous glanez chez une femme seule, qui n'a pas d'homme pour l'aider. Je suis plus pauvre que vous, espèces de mendiants, voleurs exécrables !".
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- Sous un même toit, les vieux et les jeunes, c'est le fer heurtant le silex. Qui peut dire lequel écrasera l'autre ?
- Et qu'arrivera-t-il ?
- Une flamme quelconque en jaillira, répondit-il gravement. Je plains votre frère. Aucun homme n'est capable de demeurer impassible entre deux femmes altières, l'une vieille, l'autre jeune, et qui, toutes les deux, l'aiment éperdument.
p.247
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