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Citations de Pearl Buck (665)


Les cœurs de ces riches sont durs comme le cœur des dieux. Ils ont encore du riz à manger et avec le riz qu'ils ne mangent pas ils font encore du vin, tandis que nous mourrons de faim.
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Le premier amour au coeur d'un homme est l'amour de soi. Le ciel lui a donné cet amour en premier, pour que l'homme ait le désir de vivre, malgré tous ses chagrins. Et, quand cet amour est blessé, aucun autre ne peut survivre, car, si l'amour de soi est trop entamé, on désire la mort.
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« Mon mari est un sage. Il connaît toutes choses, et ne dit que ce qui est vrai. » (p. 96)
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Kwei-Lan " vient d'être mariée ", sans le connaître, à un jeune homme de sa race mais qui revient d'Europe. Ce Chinois n'est plus un Chinois, il a oublié la loi des ancêtres, il ne reconnaît, ne respecte ni les coutumes ni les rites... Le frère de Kwei-Lan, qui vient de passer trois ans en Amérique, l'héritier mâle, dépositaire du nom et des vertus de la race, annonce son mariage avec une étrangère ; il revient avec elle... A travers les réactions des membres de cette famille de haute condition où l'attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l'autorité du père et de la mère n'avaient encore subi aucune atteinte, la grande romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent dramatique entre la jeune et la vieille Chine.
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Elle savourait sa vie: enfanter, travailler la terre, manger, boire et dormir, balayer et mettre un peu d' ordre dans sa maison, s' entendre louer par les autres femmes pour son adresse au travail, ses talents de couture, et même se quereller avec son mari, ce qui aiguisait leur amour, autant de jouissances pour elle; c'est pourquoi, chaque matin, elle se réveillait avec entrain.
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Quant à leur enfant, je suis perplexe. Il devra se créer lui-même sa voie. L'Est t l'Ouest, fondus en lui, le méconnaîtront et le répudieront l'un et l'autre. Je crois cependant que s'il hérite l'énergie de ses parents, il saura comprendre ces deux mondes et triomphera.
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Si les intellectuels et les paysans s'unissent, ils deviennent invincibles.
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Car sa demeure devait être vaste, contenir toute sa vie. (p.143)
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Je ne serais pas étonnée si Andrew s’était trompé au sujet du Bon Dieu. Je crois qu’on devrait choisir toutes les choses heureuses et brillantes de la vie: la danse, les rires et la beauté.
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Tout enfants nous apprenions dans les édits sacrés qu’un homme ne doit pas aimer sa femme plus qu’il n’aime ses parents. Ce serait un péché devant les tablettes ancestrales et les dieux. Mais quel est le faible cœur humain qui sait résister à l’afflux de l’amour? Que ce cœur le veuille ou non, l’amour le remplit. Comment se fait-il que les anciens, dans toute leur sagesse, aient ignoré cela?
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Mais c'était l'inévitable décision vers laquelle la menait la vie. A son insu, elle avait suivi longtemps et toute seule, un sentier qui la conduisait à une grille : elle avait ouvert cette grille et , l'ayant franchie, l'avait refermée derrière elle à jamais sans savoir où la portaient ses pas.
Elle avançait d'un pas ferme vers l'est. Satisfait, l'enfant s'était rendormi. Au coucher du soleil, elle serait chez Mrs Mark. Le soleil continuerait sa course autour du monde pour faire commencer un nouveau jour. Pas une de ses larmes, pas une de ses prières ne changerait le cours des nuits et des jours. Elle le savait désormais et acceptait tout ce qu'était sa vie. Ce qui lui était arrivé, elle l'acceptait. Ce qui l'attendait, elle avait aussi la force de l'accepter. Elle poursuivrait sa route, libre et seule, portant dans ses bras ce fardeau qui était le sien.
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Carie était très indulgente, lorsqu'elle ne sentait aucune intention de malice sous les paroles prononcées. Je me souviens qu'une Américaine lui dit un jour avec impatience: "Cela me déplaît beaucoup d'entendre les indigènes nous traiter de démons étrangers, ils doivent tout de même se rendre compte que nous leur rendons parfois service".
Carie sourit doucement et répondit: "Ils ignorent peut-être comment nous appeler. Un jour, une vieille femme malade est venue me demander du secours. Elle s'est inclinée devant moi si bas que son front touchait à terre, et elle m'a dit humblement: "Je vous en supplie, très honorable démon étranger, venez à mon aide". Tout dépend de la façon dont c'est dit", ajouta Carie.
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Je disposais les chrysanthèmes dans le salon avec le plus grand soin. Je cherchai la meilleure manière de les placer, voulant lui faire une surprise. Mais lorsque j'eus tout installé, aussi bien que possible, je fus déçue. Autant les plantes, dans la vieille cour, brillaient, splendides, contre les boiseries noires et sculptées des couloirs, autant ici, devant les murs blanchis et les peintures jaunes, elles perdaient leur éclat, devenaient simplement jolies, prenaient un air artificiel. Hélas, il en était ainsi de moi! (p.78)
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Mais dans la nuit, la nuit sombre, elle pleurait en silence, amèrement. Elle pleurait le départ de l’homme, puis, à d’autres moments, elle pleurait parce qu’il la couvrait de honte ou bien parce qu’elle était une femme seule et que la vie lui paraissait vraiment trop dure avec ces quatre personnes à soutenir.
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Mais elle se souvenait des dernières paroles de sa mère, un soir, la veille de sa mort. Elle avait dit :
- Aie soin de ton père, Leah, et d'Aaron !
- Oui, mère, avait répondu Leah au milieu de ses sanglots.
Puis la voix haletante avait ajouté :
- Oh ! mon enfant, pense à toi-même, car personne ne le fera.
Mais Leah, pas mieux qu'alors, ne comprenait ces mots, les derniers qui furent prononcés par sa mère.
Comment pourrait-elle s'occuper des autres si elle pensait à elle-même ?
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Chaque jour, je regarde jaunir le riz des champs. Les épis sont pleins et se courbent. Encore un peu de temps sous ce langoureux soleil, et ils éclateront de maturité, prêts pour la moisson. Mon fils naît dans une belle année, une année de plénitude, disent les fermiers.
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David dit à Pivoine : Mon père m’a toujours dit combien votre peuple montrait de bonté envers le nôtre, mais je ne saisis qu’à présent le fond de cette bonté. Les habitants des hameaux, au bord du fleuve, ou sur la rive, ne me connaissent pas, cependant ils m’accueillent et me reçoivent dans leurs auberges. Cette bienveillance me surprend.
_ Tous les hommes ne sont-ils pas frères, sous le ciel, répondit Pivoine, en empruntant la parole des sages. David secoua la tête.
_ Ces bonnes paroles s’entendent partout, mais on ne voit pas partout de bonnes actions. Il se retira pour la nuit et Pivoine resta seule au clair de lune. C’était une belle région. Le long du fleuve, la terre paraissait verte sous les jeunes pousses de riz, et autour de chaque village, les pêchers étaient en fleurs, roses le jour, et nacrés le soir. Des collines s’élevaient, lointaines, contre le ciel, et le fleuve coulait, doré sous la lune. Un bon pays et de braves gens ! Il est vrai qu’il y avait aussi des voleurs, des pirates, mais ils pillaient tout le monde sans discernement, quelles que fussent la couleur ou l’apparence de ceux auxquels ils s’attaquaient.
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La jeune esclave réfléchissait sur sa propre vie. Les années avaient passés trop vite, même pour elle. Années heureuses, années bienfaisantes, et elle avait redouté le moment ou elle deviendrais femmes et ou un changement surviendrait. Elle s’était presque toujours sentie la fille de la maison ; mais ces derniers jours, pendant l’étrange fête juive, elle avait compris qu’lle était étrangère à cette famille qui l’avait achetée. Malgré ses efforts, elle n’arrivait pas à se rappeler sa mère ou la voix de son père. Une enfant abandonnée, volée ou peut être vendue, puis revendue encore … .
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Elle finit par se dire,presque désespérée,que seule la beauté pourrait la guérir;la splendeur tranquille des brumes au-dessus des vallées dont elle gardait le souvenir,les cimes des monts,les petites rangées de fleurs,qu’elle avait cultuvees dans chacun de ses demeures;la musique et la poésie,car elles aussi procurent une sorte de paix.Cependant elle redoutait cette paix qui,peut-être,ne lui venait pas de dieu,mais simplement d’un assouvissement de cette partie d’elle-même qui avait soif de bonheur et qu’elle avait cherché toute sa vie à comprimer.Le Dieu qu’elle connaissait était un dieu austère,et l’austérité ne pouvait pas lui venir en aide,car elle était contraire à sa nature.
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Il est vrai que tous les jours se ressemblaient pour la mère, mais elle n'en ressentait aucun ennui, satisfaite de leur roulement. Si on l'avait questionnée sur ce point elle eût ouvert tout grands ses yeux noirs si vifs et répondu :"Mais le paysage change des semailles à la moisson ; puis viennent les récoltes sur nos terres, le fermage de celles que nous louons à payer en grains au propriétaire, les congés des fêtes et du nouvel an, les enfants eux-mêmes se transforment et grandissent, d'autres naissent. Je ne vois que des changements qui, je vous le promets, me forceront à travailler de l'aube à la nuit !"
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