AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Peter May (1940)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Trois étoiles et un meurtre

Un drame secoue l’auberge Frayse, restaurant renommé, trois étoiles au guide Michelin. Son charismatique chef, Marc Frayse, est retrouvé mort d'une balle dans la tête, dans un buron isolé. Comme il ne rentrait pas de son immuable jogging quotidien, son épouse et son frère Guy, qui gère la partie administrative et comptable du restaurant, refont son trajet habituel. Avec horreur, ils découvrent sa dépouille. La gendarmerie enquête. Qui pouvait bien en vouloir au chef au point de l’assassiner ?

Sept ans plus tard, n’ayant toujours pas de réponse, Madame Frayse accepte que le célèbre détective Enzo MacLeod reprenne les investigations. En effet ce dernier, au moment de la parution d’un livre qui reprend les meurtres non résolus, s’est mis en tête de les élucider l’un après l’autre. Il est accueilli dans le palace haut de gamme qu’est devenue la vieille auberge léguée aux deux frères par leurs parents. Plusieurs semaines auparavant, il a eu soin d’y placer un subtil espion qui va lui rapporter les commérages du personnel et récolter, dans l’ombre, des indices qui pourraient lui servir. Dominique, la gendarme qui avait conduit les recherches au moment du décès, lui apporte une aide précieuse, car elle aussi reste frustrée qu’une solution claire n’ait pu être dégagée.

Le lecteur est ainsi entraîné dans un cheminement intellectuel brillant, plein de rebondissements. Très bon roman policer que j’ai apprécié.



Commenter  J’apprécie          40
Le mort aux quatre tombeaux

On peut difficilement faire plus loufoque que cet enquêteur amateur.

Enzo Macleod, biologiste légal expatrié en France prend le pari de résoudre un cold case français.

S'ensuit alors une enquête pleine de surprises, menée par un personnage d'enquêteur amateur rafraîchissant auquel vient se greffer une panoplie de seconds couteaux tout aussi sympathiques.

Une intrigue truffée d'indices, de faux-semblants, de fausses et de( morceaux de) cadavres.

Le roman alterne intelligemment entre scènes intenses, sombres et morbides et des scènes plus légères dans lesquelles l'auteur nous dévoile le passé complexe de Macleod.

Macleod est un personnage intelligent, cultivé et drôle, sûr de ses forces et conscient de ses faiblesses. Il sait reconnaître ses torts et son ignorance quand il le faut. Au delà de son désir de remporter son pari, il est mû par un désir de justice et de justesse envers ceux qui l'entourent.

En dire plus serait criminel de ma part.

Bonne lecture.

.
Commenter  J’apprécie          10
Un chemin sans pardon

Un roman de Peter May très différent de ses autres oeuvres, a priori il s’agit d’un roman de jeunesse de cet auteur.

Ambiance noire , trahison et mercenaire, héros solitaire au lourd passé qui n’a plus rien à perdre excepté sa fille qu’il ne connait pas et qui pour le retrouver va être prise au piège d’un Bangkok sordide.

Je n’ai pas vraiment apprécié l’ambiance de ce roman alors que j’adore Peter May dans ses romans écossais et chinois !



Commenter  J’apprécie          00
La petite fille qui en savait trop

Nous sommes à la fin des années 70. Neil Bannerman, journaliste écossais, est envoyé à Bruxelles par son rédacteur en chef (qui rêverait de le virer – si il n’avait pas autant besoin de son professionnalisme avéré …) Logé par son collègue belge – et ami – Tim Slater (père malheureux de Tania, une fillette autiste) Neil Bennerman va faire la connaissance de Sally, une jeune femme qui prend soin de l’enfant.



Kale est un tueur à gages, « missionné » à Bruxelles pour tuer Robert Gryffe, un ministre britannique qui pourrait bien devenir le prochain Chef du Gouvernement de sa Majesté, lors des prochaines élections … Ce que l’homme n’avait pas prévu, c’est la présence de Tania, l’enfant de sa deuxième victime, Tim Slater … Si la petite fille est dans l’incapacité totale de s’exprimer, elle sait toutefois formidablement bien dessiner … Et elle a eu le temps de voir le visage de Kale …



Un polar politique (un peu trop politique à mon goût d’ailleurs, je préfère nettement les intrigues policières plus « classiques » …) où viennent se mêler les souvenirs douloureux du journaliste écossais à ceux de l’assassin. Mais qui donne cependant envie de savoir si il y aura une « Happy end » pour Neil Bannerman et Tania Slater – ou pas ! –



Ma première tentative littéraire concernant l’oeuvre de cet auteur écossais, qui – en dépit d’une écriture de qualité – ne m’a pas complètement convaincue …
Commenter  J’apprécie          61
L'île des chasseurs d'oiseaux

J'ai adoré l'immersion en Ecosse, sur l'île de Lewis que nous offre ce roman. En réalité, l'aspect policier du roman passe très largement au second plan, mais la qualité de la narration fait oublier la classification policière du livre.



En réalité, il s'agit plutôt d'une plongée dans la réalité rurale de cette contrée Ecossaise. Le policier chargé d'enquêter sur le lien entre deux meurtres est replongé dans son enfance sur l'île. On est transporté dans les très nombreux souvenirs qui jalonnent les pages du roman. Chaque souvenir est une fraction de vie, un véritable tableau qui nous est dressé et c'est d'autant plus plaisant.



On est totalement imprégné de l'âme de l'île, on ressent chaque émotion, chaque changement climatique. Le lecteur est véritablement envoyé, transporté sur place. Chacun des personnages est patiemment décrit, leur histoire est contée petit à petit.



La résolution de l'intrigue policière va se faire à travers cet ensemble de scènes et de fragments de souvenirs. La clé se cache dans le passé et le lecteur, en intégrant l'histoire commune des personnages va devenir acteur de la résolution de l'intrigue.



C'est une véritable réussite, où l'aspect du roman régional et roman policier se mêlent pour créer une histoire très prenante et immersive !
Commenter  J’apprécie          210
L'île des chasseurs d'oiseaux

I discovered Peter May through a friend who was reading a French-language version of The Blackhouse (L'ile des chasseurs d'oiseaux). Both of us like police thrillers. When she (Catherine Eldin) recommended May, I knew I'd have to give him a try. The original english-language versions of his work are available in Johannesburg. Of particular interest is the setting - Lewis Island in the Outer Hebrides, an area I knew next to nothing about prior to reading this. Now I want to go there. Books make excellent tour guides, and I have used many over the years to guide me to previously unknown places. It's a good page-turner mystery, and underlines what I've always suspected - small towns have more than their share of nutcases. I'll be starting the second volume of the trilogy in the not-too-distant future.

Commenter  J’apprécie          50
Les disparues de Shanghai

"Les disparues de Shanghai" de Peter May paru aux Editions du Rouergue.



J'ai terminé le 3eme tome de la série chinoise de l'auteur hier soir.

On retrouve l'inspecteur Li Yan qui va se retrouver embarqué dans une enquête a Shanghai suite à la découverte d'un charnier d'une vingtaine de corps démembrés, situation qui rappelle étrangement un corps découvert quelques mois plus tôt à Pékin.

Il va être désigné par les autorités locales comme le responsable de l'enquête et il va en profiter pour demander l'aide de Margaret Campbell, la médecin légiste américaine avec qui il a déjà travaillé et avec qui il vit une romance.

L'enquête en elle même va être longue et demander beaucoup de recherches car les corps ne "parlent" pas tout de suite, enfin... les médecins ne voient pas tout de suite le lien.

En parallèle, la relation entre les 2 protagonistes va être chaotique car il y a Mei Ling Nian, l'homologue de Li Yan, qui va le tenter, le troubler.

Margaret est écartelée entre ses sentiments et la raison qui lui dicte que les traditions, la culture que Li Yan et Mei Ling partagent pourraient lui être défavorables...

Un événement imprévu va se mêler à l'enquête...

C'est encore une bonne histoire, peut être un peu longue à se mettre en place mais les 100 dernières pages sont passées rapidement car on veut savoir le fin mot de l'histoire !
Commenter  J’apprécie          40
L'Ecosse de Peter May

Ce fut un plaisir de parcourir l' Ecosse aux côtés de Peter May.

C'est très bien documenté, de magnifiques photos et nous en apprenons pas mal sur la trilogie écrite par cet auteur.

Des anecdotes ponctuent ce livre.

Personnellement je me suis régalée ; j' adore l' Ecosse et ce livre est parfait pour en apprendre un peu plus sur les Hébrides.
Commenter  J’apprécie          40
Un chemin sans pardon

Alors que sa fille vient de découvrir son existence et part à sa recherche, Jack Elliot, mercenaire écossais, est mandaté par un Cambodgien en exil pour exfiltrer sa famille d’un camp de prisonniers khmer. Un roman de guerre et d’apprentissage, un drame historique et intime, dur, parfois à la limite du soutenable, dans la touffeur de l’Asie du Sud-Est, où se côtoient violence et grandeur d’âme.
Commenter  J’apprécie          110
L'île du serment

J’adore Peter May et ça se confirme encore une fois après la lecture de ce roman !

Après sa superbe trilogie écossaise il nous embarque cette fois de l’autre côté de l’Atlantique, dans l’archipel de la Madeleine à côté de Québec.

Une enquête où les Hebrides ne sont tout de même pas très loin et c’est avec plaisir qu’on embarque de nouveau dans une intrigue rondement menée.

J’aime beaucoup ses références à l’histoire, ici sur les expulsions de villageois dans les Highlands au XIXe siècle et l’immigration des écossais au Canada.

Une lecture agréable que je recommande :)
Commenter  J’apprécie          60
L'Homme de Lewis

O combien est pesant le silence d'un coeur qui se tait !

Seul un grand auteur peut habiller ce silence-là à me poser la main dans la plaie d'une âme émiettée, en retirant mes doigts ensanglantés je pressens que principalement les circonstances ...

Ainsi plus que de chair et sang, serions-nous un nom ou plus encore ?





Peu me chaut de rencontrer bien tardivement L'Homme de Lewis puisque Peter May écrit à l'universel et à l'intemporel. Dans ma chronique sur le tome précédent de cette trilogie, je m'étais dépouillé d'une partie de mon passé afin d'évoquer à quel point nous pouvons chacun, chacune nous retrouver dans cette mise à nu de l'auteur.



En relisant ce billet-là écrit avant d'avoir ouvert la moindre page de cette suite, ni même regardé la quatrième de couverture, je suis ébahi à quel point ce tome prolonge le voyage intérieur déjà entrepris. Vraiment qui connaît les secrets d'un coeur ? Que dire alors de ceux de deux coeurs écartelés battant toujours à l'unisson ?





O combien tortueux le voyage de Johnny au point de se perdre au retour vers Ithaque dans les détours de ses synapses vieillissantes.

Cette fois je laisserai autant de chansons que d'étoiles, parties intégrantes de mon ressenti.





https://www.youtube.com/watch?v=8AHCfZTRGiI

https://www.youtube.com/watch?v=_Ws1wlWAZ4U

https://www.youtube.com/watch?v=_I1xSGcHQto



https://www.youtube.com/watch?v=DagKAzSk9Z8

https://www.youtube.com/watch?v=33400PP8LJ4
Commenter  J’apprécie          384
Les fugueurs de Glasgow

Les fugueurs de Glasgow/Runaway

Peter May

roman

traduit de l'anglais par Jean-René Dastugue

Babel noir, 2015, 434p





Les regrets, c'est de l'énergie gâchée.

C'est l'histoire de deux fugues, à cinquante ans d'écart, de Glasgow vers Londres, de cinq ados Ecossais, mal dégrossis, qui rêvent de devenir musiciens, et de quatre presque septuagénaires accompagnés d'un presque trentenaire, petit-fils d'un des quatre, effrayé par le monde réel et qui se réfugie dans les jeux vidéo. Ces fugues sont des moments de vie intense, furieuse, dramatique, qui changent le regard et le comportement de ceux qui les font.

A l'origine de ces fugues, une expulsion de lycée et un crime, dont un des fugueurs connaît le coupable. Ces deux fugues sont mortelles. La première sort de l'enfance, et de la médiocrité des différents milieux dans lesquels les jeunes vivent, la violence, l'humiliation de faire du porte-à-porte en tant que témoin de Jéhovah, une blessure, une difficulté à se situer, et apprend à vivre avec ses manques, sa naïveté, la découverte de soi, des autres, de la drogue, du sexe, un amour trahi. Cependant l'amitié perdure quoi qu'il se soit passé. La seconde, après des années de vie ratée ou de vie tellement ordinaire qu'il est même triste de parler d'elles, permet aux amis de toujours et contre tout, de revenir sur les lieux de la première et de comprendre ce qui s'est passé et de réparer peut-être, et de régler des comptes.

C'est un road-book sur fond sonore des chanteurs rock des sixties. Londres se montre différente des autres villes d'Angleterre et surtout de l'Ecosse. Les ados côtoient un monde de riches, de vedettes, dont John Lennon, Bob Dylan, les Beatles, mais aussi le monde de la folie où les plus fous ne sont pas ceux qu'on croit. Comme dit une folle : le médecin est le premier qui ait besoin de soins. Très naïfs, mais aussi désireux d'avoir tout tout de suite, ils se font avoir. La fugue, la première comme la seconde, est mouvementée. On n'a pas le temps de reprendre son souffle. Les épisodes sont haletants et très visuels. Les personnages sont bien caractérisés, et attachants. La fugue les emmène loin de ce qu'ils connaisssent et les secouent. Le personnage principal n'est pas prêt à accueillir toutes ces secousses. Au contraire le petit-fils se prendra en main.

Le narrateur parle un peu de la situation de la Grande-Bretagne sous les années Thatcher. On voit les logements sociaux construits à la stalinienne de Leeds. On constate comme Londres a changé économiquement en cinquante ans.

La construction m'a paru un peu facile. Le petit-fils pose des questions à son grand-père et comprend qu'il n'est pas l'homme qu'il croyait connaître. Le grand-père conte sa fugue d'ado, et cette narration, faite à la première personne, est interrompue quand dans la seconde fugue, relatée à la troisième personne, une péripétie survient.

Cette réserve écartée, c'est un livre prenant, ode à l'amitié, nostalgie d'un amour fort, plaisir de conter des actions rocambolesques, amour de l'Ecosse, qui se lit agréablement.



Commenter  J’apprécie          70
Le quatrième sacrifice

"Le quatrième sacrifice" de Peter May paru aux Editions du Rouergue.



J'ai terminé le second tome de la série chinoise de l'auteur.

On retrouve la médecin légiste américaine Margaret Campbell et le policier Li Yan dans une enquête qui va faire tourner les têtes.

En quelques semaines, 4 corps décapités sont découverts. Si les 3 premiers corps sont ceux de chinois, le quatrième est celui d'un chinois naturalisé américain, ce qui va faire entrer en scène Margaret Campbell qui n'était pas encore rentrée aux Etats Unis.

En examinant les corps, elle explique que le quatrième a été décapité par un gaucher, alors que les 3 autres l'ont été par un droitier.

Au cours d'une soirée où Margaret est invitée, elle fait la connaissance d'un archéologue américain venu faire un documentaire sur les soldats de l'armée en terre cuite d'un ancien empereur. Elle va succomber à ses charmes, au grand dam de Li Yan qui ressent de la jalousie et le lui fait payer... d'autant que pour Li Yan des complications surviennent dans sa vie familiale.



C'est encore une enquête sympa, j'avais compris qui assez vite, mais ça ne m'a pas gâcher ma lecture pour autant.
Commenter  J’apprécie          10
Les disparus du phare

Encore un beau voyage en Écosse que nous offre Peter May dans ce polar à l’intrigue rondement menée.

J’ai beaucoup aimé cette ambiance humide et feutrée sur ces terres balayées par le vent et la pluie.

Je me suis totalement laissée embarquer dans l’histoire de cet amnésique à la recherche de son passé et c’était un très bon moment de lecture.

J’en attendais pas moins !
Commenter  J’apprécie          70
Un chemin sans pardon

Du coup ( mot actuel usité à tous moments ), me voilà rabiboché ( mot pas très beau mais rarement lu et entendu ) avec M. Peter May.

Très déçu par " un alibi en béton " je ne pensais pas relire du Peter May.

On peut voir ici la " grande " différence de style entre ces deux livres. Dans " un chemin sans pardon ",édité pour la première fois en 1993, aucun temps mort, les descriptions sont utiles et pas trop longues. La primeur est donnée à l'action. Tout s'enclenche à merveille.

En comparant ces deux livres je m'aperçois que les romans actuels ne sont faits que pour, ou presque - je ne voudrais pas exagérer - remplir des pages.

Dommage que M. May ne déroge pas à cette règle. Puisse-t-il revenir à ce style et ne plus me ( nous ) décevoir.
Commenter  J’apprécie          205
Le braconnier du lac perdu

Ainsi s'achève cette trilogie écossaise ! Dans ce dernier tome, l'ambiance de l'île de Lewis est toujours aussi bien retranscrite, on se sent transporté en quelques phrases sur la plage de Uig et c'est bien ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout du roman. Car sinon l'intrigue est m'a paru moins riche, moins développée, moins surprenante que dans les deux premiers tomes. Disons que j'avais presque deviné la fin avant la fin ! Et les allers retours entre le passé de l'enfance, le passé d'il y a quelques jours et le présent n'ont pas aidé la lecture. En résumé, ravie d'avoir terminé cette saga, hâte de retourner en Ecosse !
Commenter  J’apprécie          52
Cadavres chinois à Houston

Quatrième volet de la série chinoise de Peter May, que j'aime bien par son exotisme.

Cette fois Li et Margaret, après s'être une énième fois séparés au chapitre précédent, se retrouvent ...aux USA.

Et Li n'est pas seul, il est avec sa nièce Xinxin qui adore Margaret et inversement.

Et la mère de Xinxin, perdue au tome précédent réapparaît.

Bref tout le monde est là.



Et une intrigue qui part fort avec une camion rempli de 98 cadavres de migrant chinois illégaux.

Le roman met en exergue la triste destinée et la dure vie des immigrés clandestins au pays phare de la libre entreprise et du rêve capitaliste.

Tout semble en place pour un bon moment de lecture.



Et pourtant la mayonnaise ne monte pas. En fait globalement le roman se rapproche trop du premier tome sur le fond, la surprise n'y est pas. Trop classique même si la trame se bâtit sur des faits scientifiquement plausibles.

Dommageable.

Le livre se termine heureusement avec une petite surprise, qui laisse espérer une suite moins routinière.

Je continuerai la série après une bonne coupure, pour éviter toute saturation. Mais ce quatrième tome laisse un léger goût d'insatisfaction, que j'espère compensée par plus d'explosivité au cinquième.

Clairement le moins surprenant de cette serie pour l'instant.





Commenter  J’apprécie          433
L'île du serment

Tout commence par un meurtre : un homme est tué chez lui, sur l'île d'Entrée, une des îles de l'archipel de la Madeleine, au Québec. Et le crime est commis sous les yeux de sa femme ou, du moins, c'est que cette dernière prétend... Une équipe de policiers et experts du continent est envoyée sur place avec en son sein Sime Mackenzie pour éclaircir cette sombre affaire. le jeune enquêteur n'est pourtant pas au mieux de sa forme ; depuis sa séparation avec sa femme, il est devenu insomniaque et s'isole du monde qui l'entoure.

En lien peut-être avec son état, à son arrivée sur l'île, d'étranges sensations le traversent… cette île lui semble familière et plus encore Kirsty Cowell, la femme soupçonnée du meurtre. Ce sentiment de déjà la connaître réveille en lui de lointains souvenirs de récits familiaux, raconté par sa grand-mère lorsqu'il était enfant. Le voilà embarqué dans la résolution d'une affaire complexe, et de plus, enchevêtrée avec son histoire personnelle et familiale.



Superbe roman de Peter May, mais je n'en doutais pas, pas après la lecture de sa trilogie écossaise. Il y a ici un roman double, une intrigue policière intéressante et au dénouement surprenant, mais également une histoire plus intime et personnelle de cet homme découvrant la véritable histoire de sa famille. L'écriture de Peter May est toujours aussi élégante et précise, envoutante, émouvante aussi. J'ai été particulièrement touchée par le récit de cette terrible famine de la pomme de terre dans les terres d'Écosse, et des conséquences dramatiques qu'elle engendra sur la population paysanne du pays, condamnée à l'exil forcé.



« Gus am bris an latha agus an teich na sgàilean », jusqu'à ce que le jour se lève et que les ombres s'enfuient.



Magnifique...
Commenter  J’apprécie          150
Un alibi en béton

Coup de griffe , un auteur que je suis habituellement et qui écrit normalement fort bien cf la trilogie écossaise . Mais là c’est extrêmement médiocre , sans écriture, sans saveur, poussif … ce ne peut pas être lui qui a écrit cela … ou comment prendre le lecteur pour un blaireau …
Commenter  J’apprécie          10
La Trilogie écossaise  - Intégrale

Une trilogie qui vous immerge dans un petit bout d'Écosse, fouettée par les vents, où la vie est aussi difficile que la nature peut être belle.



Peter May émaille ces romans de très riches descriptions de cette nature sauvage qui tient le premier rôle, forge les hommes autant que les paysages.



Les amateurs de polar peuvent ne pas y trouver tout à fait leur compte. L'enquêteur Fin MacLeod, de retour dans sa région natale, n'agit pas tant comme un policier (qu'il n'est plus) que comme un citoyen concerné et compétent. Les intrigues de ces romans le ramène régulièrement à son propre passé et à celui de la communauté.



Le rythme est posé, l'écriture belle, les descriptions nombreuses mais jamais lassantes. C'est indéniablement une belle trilogie qui transcende le genre du polar et fraye avec une littérature blanche de bon aloi.

Commenter  J’apprécie          341




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Peter May Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Peter May ?

L’... du serment ?

Archipel
Ile
Oasis

5 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Peter MayCréer un quiz sur cet auteur

{* *}