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Citations de Philip-José Farmer (120)


Il y avait des zones miroitantes sur les autres parois.La Grande Mère l'avait averti:deux d'entre elles étaient de fausses portes contenant des appareils qui projetaient du poison sur l'intrus.
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Et moi je suis ici,pensa Kickaha.Probablement la seule créature vivante sur cet univers.
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Le niveau supérieur de l'Enfer est réservé aux véritables Algulistes.Et ils ont leur propre extase ,analogue à celle dont jouissent les Yessistes de haut niveau.Seulement c'est un sombre joie ,l'orgasme du mal.
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Excellent !songea-t-il;ce pauvre vieux va griller vif ,mais la fumée de son bûcher m'étouffera avant que je crame[...]
La dernière chose qu'il entendit fut la voix de Yeshua, déformée,grondant comme le tonnerre des cimes lointaines:
-Père,ils savent ce qu'il font!
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-Hé Monsieur , lorsque vous vous présentâtes ,je n'étais point certain que vous fussiez celui que vous affirmiez .J'ai craint d'avoir affaire à un imposteur .Je reconnais aujourd'hui que si vous n'êtes pas le fameux bretteur Savinien Cyrano II de Bergerac ,vous lui ressemblez comme Castor à Pollux et l'égalez dans l'art de tirer l'épée.
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Odysseus d'Ithaque affirmait ne faire qu'un avec le fameux Ulysse chanté par Homère. Il s'était battu devant les murs de Troie, mais affirmait que l'emplacement de cette cité antique n'était pas celui que les archéologues modernes avaient désigné comme tel.Il le situait plus au sud , sur les côtes de l'Asie Mineure.
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A côté des épaules du géant, celles d'Erik la Hache avaient l'air de bretzels.Il poussait devant lui une colossale bedaine pareille à un ballon qui essayait de s'arracher au corps auquel il était ancré.
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La tribu toute entière se réjouit à grand bruit. Le soir, les guerriers festoyèrent, mastiquant avec entrain la chair de l'animal fraîchement abattu. Gribardsun mangea crue sa part de viande comme cela lui arrivait de plus en plus souvent. Von Billmann l'avait déjà taquiné à ce sujet, et l'Anglais s'était contenté de sourire.
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Lalila eut un sourire, quoique ce ne fût certainement pas de joie. Il était bien peu probable qu’il revienne. Elle ne pourrait pas marcher pendant tant de milles et de milles à travers la forêt, à monter et descendre des montagnes. Elle se perdrait facilement et il y avait des ours, des léopards, des hyènes et bien d’autres bêtes de proie aux alentours. Même si, par miracle, elle réussissait à atteindre le temple à Karneth, elle pourrait découvrir que son asile n’était plus sacré. Les partisans de Minruth le violeraient probablement.
Elle n’exprima pas ses doutes, mais dit : « Va-t’en vite, alors, Hadon ! Je prierai mes dieux, et ta déesse, pour que nous nous revoyions ! Et bientôt !»
Elle lui tendit la main, il la baisa et partit sans un mot.
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Hadon s’appuya sur son sabre et attendit la mort.

Il regarda en bas de la montagne, de l’entrée du défilé. De nouveau, il secoua la tête. Si seulement Lalila ne s’était pas tordu la cheville, ils n’auraient peut-être pas été dans une situation aussi désespérée.

La pente qui menait à l’étroit passage était abrupte ; on ne pouvait en grimper les cinquante derniers pas que sur les mains et les genoux. Sur une centaine de pas, des escarpements de près de cent pieds de haut et soixante de large longeaient l’accès du défilé. Ils formaient une sorte d’approche extérieure, dont les murs se resserraient rapidement en flèche. La pente et les murs se rejoignaient à la pointe. Hadon était debout dans l’étroite ouverture. La piste commençait là, d’une saillie rocheuse d’environ dix pouces de haut. Elle montait à un angle d’un peu moins de quarante-cinq degrés sur une centaine de pieds ; les escarpements qui l’encadraient diminuant rapidement de hauteur.

Elle sortait au sommet des falaises, où le sol était assez plat. Au-delà se trouvait la vaste forêt de chênes.

L’écartement entre les falaises dans le défilé était juste suffisant pour qu’un homme puisse manier un sabre. Il avait cet avantage que quiconque tenterait de l’attaquer devrait se redresser avant de pouvoir gagner la pente moins raide. Ce guerrier n’aurait pas un bon équilibre. Hadon, campé sur la saillie rocheuse, serait dans une position relativement ferme.

Cependant les falaises se dressaient verticalement des deux côtés sur cinq milles ; les poursuivants ne seraient donc pas obligés de tenter une attaque de front. Ils pourraient suivre le bas des escarpements jusqu’à ce qu’ils arrivent à un endroit qui puisse être escaladé. Après quoi, ils pourraient revenir en arrière par le haut des falaises mais cela leur prendrait au moins huit ou neuf heures. Ils ne pourraient pas avancer de plus d’un demi-mille à l’heure sur ce terrain en pente rude.
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Lalila eut un sourire, quoique ce ne fût certainement pas de joie. Il était bien peu probable qu’il revienne. Elle ne pourrait pas marcher pendant tant de milles et de milles à travers la forêt, à monter et descendre des montagnes. Elle se perdrait facilement et il y avait des ours, des léopards, des hyènes et bien d’autres bêtes de proie aux alentours. Même si, par miracle, elle réussissait à atteindre le temple à Karneth, elle pourrait découvrir que son asile n’était plus sacré. Les partisans de Minruth le violeraient probablement.

Elle n’exprima pas ses doutes, mais dit : « Va-t’en vite, alors, Hadon ! Je prierai mes dieux, et ta déesse, pour que nous nous revoyions ! Et bientôt !»

Elle lui tendit la main, il la baisa et partit sans un mot.
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Opar, la ville de granit massif et de petits joyaux, tremblotait et se brouillait. Pourtant bien réelle avec ses grands murs de pierre, ses tours élancées, ses dômes dorés, et huit cent soixante-sept ans d’existence, elle vacilla, faiblit et s’évanouit. Et elle fut alors disparue comme si elle n’avait jamais été.

Hadon avala sa salive et il essuya ses larmes.

Sa dernière vision de la resplendissante Opar avait été comme un rêve mourant dans l’esprit d’un dieu. Il espéra que ce n’était pas un mauvais augure. Et aussi que ses compagnons et rivaux étaient semblablement affectés. S’il était le seul à avoir pleuré, on pourrait se moquer de lui.
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Hewako n’était pas du tout content. Il avait espéré que Klihy le prendrait dans ses bras de bronze et que ses grands yeux gris seraient enflammés d’amour pour lui. Quand il l’avait entendue dire oui à Hadon, il avait froncé les sourcils et crispé ses énormes biceps. Il n’osa rien dire tant que Klihy fut à portée d’oreille. Hadon lui avait adressé un vaste sourire mais la pensée du long voyage à faire en mer n’avait rien de plaisant. Quoiqu’il eût un caractère facile, les sarcasmes d’Hewako finissaient par le lui faire perdre.
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J'oubliais que vous n'êtes rien d'autre qu'un ramassis de dieux ignorants. Les êtres les plus puissants du cosmos, mais aussi des divinités barbares et illettrées.
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Qui aurait cru que mon père s'excuserait brusquement pour ce qu'il m'a fait ? J'aurais vraiment jamais imaginé le voir chialer comme un môme, se mettre à genoux devant moi et me supplier de lui pardonner !
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il faisait beau en ce matin du 21 mars 1968. J'avais soixante-dix-neuf ans, mais je n'en paraissais que trente, et je ne me sentais pas plus vieux. Ce fut le soleil qui me réveilla ce matin-là, ou du moins j'en eus l'impression. Parfois le soleil d'Afrique surgit d'un bond sur l'horizon, furtif comme un vieux lion en chasse, et ses rayons diffractés par des brumes lui font une crinière. Je m'éveillai comme si un poil de cette crinière m'eût chatouillé le nez.
Le silence était comme un souffle sur mon visage. Le silence m'avait tout doucement tiré du sommeil.
Les hennissement des chevaux, les meuglements des vaches, le caquetis des poules et les jacasseries des singes s'étaient comprimés dans leurs poumons, scellés par une frayeur subite.
Les voix des cuisiniers, des domestiques et des jardiniers étaient bine là, mais étouffées. Elles s'étaient suspendues dans le ciel, changées en air bien froid. Et je sentais les gosiers frémissants.
La peur ?
La peur d'un danger qui s'approche à pas de loup ?
La traîtrise ?
Peut-être bien.
Jomo Kenyatta disait que j'étais le seul blanc qu'il eût jamais respecté. Il voulait dire : le seul qu'il eût jamais craint.
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Plaintif, l'appel fantomatique d'une trompe s'éleva de l'autre côté de la double porte. Sept notes faibles et lointaines, l'épanchement ectoplasmique d'un spectre d'argent, eût-on dit, si le son pouvait être la matière dont sont faites les ombres.
Robert Wolff savait qu'il était impossible qu'il y eût une trompe ou quelqu'un pour souffler dans une trompe derrière les portes coulissantes. Une minute auparavant, il avait jeté un coup d'oeil à l'intérieur du cagibi et il b-n'avait rien vu de particulier hormis un plancher de ciment, des murs de plâtre, des tringles et des patères, une étagère et une ampoule électrique,
Pourtant, l'appel de la trompe lui avait paru assourdi, comme s'il venait de par-delà la frontière même du monde. Comme il était seul, personne ne pouvait lui confirmer la réalité matérielle de cette fanfare dont il savait qu'elle ne pouvait être qu'imaginaire. La pièce dans laquelle il se tenait, immobile et comme hypnotisé, n'était certes pas l'endroit où l'on eût pu s'attendre à faire semblable expérience.
Cependant, que cela pût lui advenir à lui n'était pas absolument irrecevable.
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— Comment le saurais-je, crétin ! Qui s'en soucie ? Quoi qu'il arrive, l'avion va glisser, briser ses ailes, et nous allons périr !
Je m'écriai :
— Nous devons sauter maintenant !
— Quoi ? Déserter ? Mais voyons, Watson, nous sommes Anglais !
— Pardonnez-moi, c'était une parole en l'air. Nous... nous tiendrons jusqu'au bout. Nul slave ne pourra se vanter d'avoir vu un Anglais perdre la face.
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Tous les personnages de ce roman sont réels. Toute ressemblance avec des personnages de roman serait absolument fortuite.
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Mais malgré cette mise au point de mon esprit, mon visage (et pas seulement lui) s'était ému.

[Watson qui fait le voyeur sur une grande prêtresse qui se promène en tenue d'Eve].
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