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Critiques de Philippe Bertrand (59)
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Le Montespan (BD)

Beaucoup trop de raccourcis dans cette BD qui ressemble davantage à un résumé qu'une oeuvre. Déçue.
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Le Montespan (BD)

J’aime particulièrement l’Histoire quand elle exhibe ses coulisses. Quand elle met sous la lumière des figurants se voyant offrir fugitivement les premiers rôles. C’est dire ma curiosité et mon enthousiasme, lorsqu’en historiographes théâtreux, les auteurs exhument des archives une marionnette poussiéreuse boudée par les manuels scolaires. Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan et, accessoirement, époux de la célèbre marquise du même nom. Un amoureux transi, bafoué, cocufié par Louis XIV selon un royal droit de cuissage entendu, et qui contestera inlassablement ce décorum héliocentrique. Téméraire et farfelu, il défiera le pouvoir absolu tout au long de sa vie en « asticotant » ce souverain abusif, n’ayant de cesse qu’il lui restitue sa femme chérie.



J’espérais, j’imaginais un récit captivant et ardent, une chouannerie libertine et drolatique. La perspective d’un spectacle alléchant dans le stip-tease d’une Renaissance matée par le petit côté de la lorgnette. Prout ! Je me suis fourvoyé. Je n’ai pas lu le roman éponyme. Néanmoins, j’ai flairé dès les premières mesures que la bande dessinée pêcherait par esprit de fidélité, s’entêtant à investir tout le bon de l’œuvre prime dans un one-shot où il n’y aurait jamais la place. Une adaptation ? Plutôt une (run) essence illustrée. La sensation de voir les meilleures pages du livre arrachées puis mises en image et en cases, loyalement, bout à bout. Cet assemblage de saynètes, d’anecdotes historiques disparates, façonne une narration à l’emporte-pièce qui use, abuse de l’ellipse (à en perturber quelquefois la compréhension) et accouche d’un rythme heurté, précipité et claudicant.



Pas assez de temps pour s’attacher. Pas assez de temps pour éprouver la passion dévorante de ces jeunes mariés (si ce n’est par la démonstration de quelques scènes de cul dissonantes). Pas assez de temps pour concevoir, pour partager la détresse et la mélancolie d’un époux persiflé. Pas assez de temps… Juste une impression de survol, de désinvolture. Ce n’est pas que cela sonne faux, ça ne sonne pas, tout simplement. Bien sûr, on ne peut pas renier les sourires, les rires provoqués par quelques parlottes flamboyantes, par les initiatives inspirées du marquis pour emmerder le roi, par la description des mœurs de l’époque, mais cette truculence taquine trop souvent la vulgarité. L’ambiance à peine esquissée renvoie l’image d’une mini chronique sociale s’échinant à démontrer que les aristos n’étaient que de gros crades concourant à qui sera le plus dégueulasse ; et l’on s’interroge sur la rigueur historique. Passons. Ce qui émerge en définitive n’est qu’une impression désolante de raillerie. Le Montespan m’apparait trop souvent ridicule ou maladroit quand j’aurais envie d’admirer son panache, creux et insipide alors que je vouerais tant de compassion à ce cocu magnifique. Peu d’émotion, pas d’empathie, si ce n’est une piètre pitié. Une mauvaise farce rabelaisienne qui parvient même à trivialiser certains instants de sa vie encore plus terribles. Merde ! Ce pauvre homme, dont on a ravi la douce moitié et que son fils méprise, finira par perdre sa fillette, morte de chagrin... et l’on s’en fout.



Le dessin tire dans le même sens en appuyant là où ça fait déjà mal. D’un point de vue esthétique et intrinsèque, je le trouve plaisant. Simple, précis et fin, il dégage même un délicieux effet contemporain anachronique. Malheureusement, son aspect jeté insuffle un dynamisme supplémentaire qui accentue le côté haché et « ça va trop vite ! » induit par les ellipses. La colorisation lui confère un aspect soft, discret (comme s’il désirait s’effacer devant l’histoire) et lisse des émotions déjà ultra tamisées par le tempo trop condensé de la narration.



Parti pris narratif ? Grosse gamelle (surement remplie de bonnes intentions) ? Ou est-ce juste moi qui ne sais pas lire entre les cases ? En tout cas, je n’ai jamais accroché. Je garderai un peu de sympathie pour des images fugaces (les valets de pisse), pour les invitations caustiques nées de rares situations ou répliques - « Françoise ! Reviens ou j’enc… la vieille ! » -, du respect pour la bataille stérile de l’infortuné cornard et quelque appétit devant les charmes affriandants de La Montespan (Sa Majesté Soleil paraît bien pâle devant une si jolie lune). Le reste, j’oublierai.
Lien : http://www.bdtheque.com/main..
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Le Montespan (BD)

Le Marquis de Montespan se marie très vite avec Françoise de Rochechouart de Mortemart après l’avoir rencontrée dans une salle de tribunal et dont il est tombé éperdument amoureux. Il croit dur comme fer que son amour peut vaincre toutes les embuches qui se présenteront sur leur chemin, en particulier el manque d’argent qui se fait cruellement ressentir. Malheureusement,sa femme avide de pouvoir et d’argent, surtout depuis ses séjours à la Cour alors qu’il part faire la guerre dans des contrées lointaines, préférera le luxe de Versailles à la précarité pécuniaire que lui offre son mari. Elle devient ainsi la maîtresse officielle de Louis XIV et laisse le pauvre Montespan cocu et désemparé.

(Cliquez sur le lien pour lire la suite)
Lien : http://aufildeslivres.over-b..
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Le Montespan (BD)

Voici adapté en bande dessinée le roman de Jean Teulé, publié sous le même titre.



Le Montespan raconte l'histoire d'un jeune marquis dont l'épouse devient la favorite du roi Louis XIV. Au lieu de prendre ce penchant du roi pour un honneur, comme il était de bon ton de le faire au 17ème siècle, le marquis le vit comme une offense. Ce jeune cocu n'acceptera jamais les multiples cadeaux du roi en échange des "services" de sa femme... il ne reniera jamais non plus sa femme et son amour pour elle. De cette situation de cocu qui le revendique, l'auteur tire de cette situation (histoire vraie d'autant plus...) des scènes très drôles, mises en évidences par les coups de crayons de Philippe Bertrand. Des planches drôles et dynamiques qui se prêtent parfaitement à la fluidité du genre comique.



Nénamoins, je n'aime pas ce style de dessin qui semble manquer de soins et me donne une impression de bâclage. J'aurais aimé plus de détails et peut-être de réalisme, ce que l'époque et apparement de longues recherches assez bien fournies auraient pu largement permettre. Mais ce n'est sans doute pas le style et la volonté de Philippe Bertrand.



J'attendais de cette BD qu'elle soit plus historique que comique. J'aurais aimé une épopée de la Renaissance, d'où ma déception. Une BD divertissante, souvent drôle, mais qui manque d'esthétique.



Par contre le point le plus positif de cette bande dessinée est qu'elle m'a donné l'envie d'en savoir plus sur cette histoire hors du commun : les petites histoires (et souvent les coucheries) de la grande Histoire! Un sujet passionnant que je retrouverai dans le roman de Jean Teulé, qui je l'espère saura satisfaire ma curiosité sur les détails de cette histoire, et sur les profils psychologiques de ces personnages, trop peu fouillés dans la BD : Françoise n'est-elle qu'une "marie-couche-toi-là" vénale? et le marquis de Montespan, n'est -il qu'un amoureux passioné, buté et original?





Lien : http://les-petitescapucines.over-blog.com/
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Le Montespan (BD)

Je suis une inconditionnelle du XVIIe siècle, j'ai adoré lire Le Montespan (roman), j'étais donc curieuse de lire cette adapatation en Bandes dessinées... Au premier abord, les dessins ne m'ont pas emballée, puis ici et là j'ai trouvé quelques planches amusantes, impertinentes, à la hauteur de l'esprit du roman initial. Les travers des courtisans y sont croqués avec une ironie mordante qui m'a beaucoup plue.







Néanmoins, j'ai préféré le roman, ici les dialogues (forcément) sont moins riches et, si les illustrations sont parfois très amusantes, elles ne suffisent pas à mon avis à restituer l'atmosphère si particulière du roman. En fait, il faudrait lire d'abord la BD (qui est quand même très bien faite) et poursuivre sur le roman. Mais je suis de parti pris, le roman a été pour moi un vrai coup de coeur, il était difficile à la BD de me plaire autant (d'autant que je ne suis pas très amatrice du genre). Je suis curieuse de lire les avis des autres lecteurs...


Lien : http://lepotinoirdedoriane.b..
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La bataille des légumes

C'est un tout petit roman qui va droit au but et magnifiquement mis en illustrations.

L'humour ne peut pas plaire à tout le monde, l'auteur joue sur les jeux de mots et l'absurdité de la bataille des légumes.

Un humour qui me parle énormément ! Je suis habituée à l'absurde avec Ionesco entre autre et j'en suis friande.



Là il s'agit d'un roman qui peut être lu en quelques minutes pour un lecteur habitué ou en lecture du soir à n'importe quel enfant. Un humour qui marche aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes.

On notera aussi le signalement des intérêts des "puissants" dans les conflits et leur façon de régler le problème.



Un rythme soutenu, de l'humour chaque seconde sans s'étouffer, et une fin qui rappelle le public jeunesse (une douce référence au public d'origine).
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Rester normal

Touche-à-tout, Frédéric Beigbeder n’avait pas encore mis les doigts dans la BD. Avec Rester normal et l’appui du dessinateur Philippe Bertrand, le trou est désormais comblé. Mais pas le lecteur.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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18 meurtres pornos dans un supermarché : Suiv..

Je me sens important tout d'un coup, être le premier à donner mon avis. Qui plus est sur un livre assez fou, trash et déjanté. Inclassable comme ils disent. Je ne connaissais pas les précédentes contributions de l'auteur à la littérature pour la jeunesse mais il a manifestement pris beaucoup de plaisir à changer de registre. C'est déstabilisant, irrévérencieux et délicieusement porno et on déguste chaque page sans culpabilité car il n'y a pas de mal à se faire plaisir d'autant que c'est aussi très drôle. Une belle découverte grâce à un titre sougrenu qui a piqué ma curiosité. Si vous n'êtes plus des enfants foncez au supermarché :)
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Devenir frère ou soeur

Très surprise par le format, j'ai un peu peur au début que ça soit fragile.

Mais tout va bien, on déroule ce livre qui surprend l'enfant le plus réfractaire à la lecture et il est déjà dans l'histoire :) Parfait pour un accueil en douceur d'un nouveau membre de la famille.
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Rester normal

A une époque, il était de bon ton que des romanciers se frottent à la bande dessine, comme si leur apport allait apporter un surcroit de reconnaissance au neuvième art. Certains, comme Klotz, se sont contenté de livrer des synopsis que des auteurs adaptaient à leur sauce (Bellagamba avec Cabanès). D'autres se sont englués dans une vision caricaturale (van Cauwelaert et sa Vanity Benz sans intérêt). Certains se sont franchement prêtés au jeu, par goût ou par amitié (Daenninckx)

mais il y a eu le cas Beigbéder, roi de la terrasse du café de Flore, qui s'est cru roi du monde. Il s'associé à Philippe Bertrand pour une satire vitriolesque de la jet set, basant tout son récit sur un twist qui se voulait sans doute provocateur mais qui n'est que raté. A l'époque, mi-rigolard, mi-sérieux, il déclarait que sa bande dessinée pourrait être la première à recevoir le Goncourt.

Rien de moins.

On pourrait penser à de la potacherie, mais le personnage a toujours eu tendance à réflléchir après à ce qu'il disait, puis de se réfugier derrière l'humour ou la déformation de ses propos (un publiciste qui ne maîtrise pas la comm', c'est assez ironique)

Il a pris pour les autres, à l'époque (comme Beinex qui a survendu avec un égo surdimensionné, son "affaire du siècle", bande dessinée innommable, très mal écrite et mise en scène, mise en image par son storyboarder, sans doute excellent pro dans sa branche mais qui n'a pas compris que la bande dessinée n'est pas du storyboard). A trop se prétendre sorti de la cuisse de Jupiter, on oublie qu'en haut de la cuisse, il y a le trou du cul.

Honnêtement, sa bande dessinée présentait l'avantage d'être vraiment une bande dessinée, réalisée par un auteur talentueux (Philippe Bertrand) et qui respectait les codes (j'ignore jusqu'à quel point le découpage doit à Beigbéder). C'est surtout le contenu qui est affligeant. S'il en avait fait un roman, il se serait fait descendre aussi. Fausse provocation, fausse subversion, superficialité totale.

Il en a fait une bande dessinée et a claironné qu'il avait réalisé un chef d'oeuvre.

Rester normal est un album techniquement correct mais qualitativement mauvais parce que son scénario est nul. C'est dommage pour Philippe Bertrand qui revenait à la bande dessinée après des années d'absence.
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Le Montespan (BD)

L'histoire, c'est celle de Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan. Le mari de la Montespan, l'une des favorites du roi soleil, sa maîtresse. Ce qui fait de Louis Henri un cocu. Le cocu le plus célèbre du royaume. Mais, au lieu d'accepter la situation, comme tant d'autres nobles, il se bat pour celle qui aime. Et s'offusque contre le roi. Marque son mécontentement à ce roi à qui on ne refuse rien. Louis Henri se rendra à la cour du roi, dans un carrosse orné de corne de cerf.



Cette Bd est une adaptation du roman éponyme de Jean Teulé. Et j'étais vraiment curieuse de la découvrir, après la lecture du roman. Et j'ai été agréablement surprise. Le roman dépeint le siècle de Louis XIV, de manière cru mais authentique. On n'échappe ni à la crasse, ni au monde des privilèges. Ici, la mise en images est douce, les traits sont enfantins, naïfs, tout en restant fidèle au roman. Nous voyons les fastes de la cour, des privilèges, mais également le revers de la médaille. Quiconque s'oppose au roi se retrouve banni, exclue du royaume, voire envoyé aux galères.



Nous voyons les fastes de la cour, des privilèges, mais également le revers de la médaille. Quiconque s'oppose au roi se retrouve banni, exclu du royaume, voire envoyé au galère.



Mais cette histoire, c'est surtout une histoire d'amour tragique, mais touchante. A aucun moment, Louis-Henri n'oubliera son amour pour sa femme, et lui restera fidèle jusqu'à la fin.
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Le Montespan (BD)

EXTRAIT "D'habitude, je ne suis pas très adepte des romans adaptés en bande dessinée. Il y a quelque chose qui me gêne, fondamentalement, dans le principe. Je dois aimer garder en tête les images que je me suis faite, et ne pas les remplacer par celles d'un dessinateur. Mais si je ne les achète pas, ces albums, parfois je les emprunte, comme c'est le cas pour celui-ci. J'ai toujours regretté de ne pas prendre le temps de lire le livre de Jean Teulé, dont j'apprécie souvent les passages à la télé. Façon de me dédouaner un peu..."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Le Montespan (BD)

Avec Jean Teulé, j’ai vécu 2 histoires complètement opposées : j’ai adoré Mangez-le, si vous voulez et je n’ai pas du tout apprécié Le Magasin des Suicides. Après beaucoup d’avis positifs, ma prochaine lecture de cet auteur devait être Le Montespan et en farfouillant à la bibliothèque, je suis tombée sur sa version dessinée. Je me suis dit que cela pourrait être une manière originale de découvrir cette histoire!

Raconter la vie de l’un des cocus les plus célèbres de France est une bonne idée. On parle souvent de la célèbre Madame de Montespan, mais jamais du mari bafoué. Teulé ne pouvait trouver sujet plus riche pour en faire un roman. Je serais bien incapable de vous dire si cette bande dessinée en est une bonne adaptation, mais tout ce que je peux vous dire, c’est qu’elle ne restera pas longtemps dans ma mémoire.

Même si les dessins de Philippe Bertrand rendent bien hommage à l’époque et que l’on sent qu’il y a un gros travail de recherche en amont afin d’apporter une véracité historique aux illustrations, je ne suis pas entrée dans cette bande dessinée. J’ai trouvé que l’histoire été trop morcelée, plus amenée sous la forme de saynètes que d’une histoire continue. Du coup, à certains moment, j’ai eu l’impression de passer d’une action à l’autre sans savoir où j’en étais, ce qui m’a énormément gênée dans la chronologie et la compréhension de ce qui se déroulait au fil des pages. Même si cette lecture est relativement simple et que l’on retombe vite sur ses pieds, le manque de fluidité nuit au plaisir. J’ai vu que le roman faisait plus de 300 pages (contre une centaine ici) et je comprends mieux pour j’ai eu la sensation constante que cette histoire était survolée et légèrement bâclée.

Certains passages sont drôles, mais tellement épisodiques qu’ils manquent finalement de saveur. Je pense que la touche caustique si présente dans les romans de Teulé, souffre d’une cruelle absence et rend cette bande dessinée assez quelconque.

Quant aux dessins, la simplicité du trait joue en sa faveur, car finalement il s’adapte bien au sujet avec son côté un peu naïf, et paradoxalement en sa défaveur car il m’a manqué une touche de fantaisie qui aurait été la bienvenue.

Je ne suis pas sûre que cette adaptation était nécessaire, car je ne pense pas que sa lecture apporte quelque chose. Je lirais donc le roman pour en apprendre plus sur ce personnage de Montespan, qui me parait pourtant bien truculent!
Lien : http://lalydo.com/2013/05/le..
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Linda aime l'art

Reçu et lu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions La Musardine



Linda aime l'art, c'est une esthétique, c'est une époque d'écriture.

Difficile de lire cet album avec nos yeux de 2013, après Manara et tant d'autres noms de la bande dessinée érotique.

Une première chose : ne cherchez pas le scénario, il n'y en a pas ou quasi.

Lire ce titre m'a fait penser à la Rubrique à brac de Gotlib. Pas de logique, pas de cohérence. Un délire créatif en somme. Bien sur, cette forme est liée aux conditions originales d'édition : le format de la revue.

Lire Linda aime l'art, ce n'est pas lire de la BD, c'est lire une création graphique à part entière !



Bonne découverte à tous !
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Linda aime l'art

"Dans son regard absent

Et son iris absinthe

Tandis que Marilou s'évertue à faire des vol

Utes de sèches au menthol

Entre deux bulles de comic-strip

Tout en jouant avec son zip

A entre-bailler ses Levi's

Dans son regard absent et son iris

Absinthe dis-je je lis le vice

De Baby Doll

Et je pense à Lewis

Caroll."

Variations sur Marilou Serge GAINSBOURG

Linda ne sort jamais et elle s'invente des vies: des vices à son image Linda est pensive

Linda ne sort jamais et elle s'invente des vies , des vices tout en dessous chics et apocalipstick

Linda est lascive

Linda ne sort jamais et elle s'invente des vies, des vices du plus bel érotisme

Linda est toute en retenue

Linda ne sort jamais et elle s'invente des vies, des vices jamais vulgaires

Linda ne sort jamais et elle aime ça

linda ne sort jamais et elle fait bien



et Philippe Bertrand dessinait sans fin sa Linda et il faisait bien pour notre plus grand plaisir et on souhaiterais découvrir sans fin les vies intérieures de Linda



Une BD essentielle / un grand personnage de fiction / Un bel auteur
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Linda aime l'art

À l’heure où l’on redécouvre les années 1980, n’hésitez pas à replonger dans cet album ! Souhaitons que ce premier volume connaisse un bon accueil, ce qui permettra de lire la suite et fin de cette excellente série érotique devenue un classique.


Lien : http://www.actuabd.com/Linda..
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Linda aime l'art

Le charme opère vite, même si on est en plein graphisme très typé 80's, assez froid, limite figé. On sent l'influence du stylisme, du design minimaliste, mais étrangement je trouve aussi qu'il se dégage une sorte d'aura très sensuelle de cet album.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Le Montespan (BD)

Une fidèle adaptation du roman.
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La bataille des légumes

voici un livre drôle où se déroule une guerre civile entre légumes.On retrouve un radis intégriste appelé aussi "tête rouge", un radis noir porte-étendard, la 3ème section des tomates givrées, la 1ère brigade légère de céleris blindés. Il est à noter que le niveau de langage est très varié, on passe du vocabulaire familier et imagé au soutenu et recherché.



En arrière plan, la critique des autorités et des usages politiques est bien présente.



On perd cependant parfois le fil conducteur, le pourquoi du comment.
Lien : http://www.canalblog.com/cf/..
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