"Le café de l'Excelsior" est un petit livre magnifiquement écrit et très émouvant.
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Encore un roman de lycée vraiment touchant et le film aussi relate un peu le roman
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Beau Livre-jeu plein de couleurs et de textures différentes pour découvrir le braille lors d’une lecture interactive et sensorielle avec l’enfant.
A.B. Bibliothèque Les Passerelles, Ermont
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Philippe Claudel nous raconte des souvenirs d'enfant avec son grand-père. Malgré les défauts que peut avoir ce dernier, rien n'est plus émouvant de voir l'admiration que l'enfant a pour lui, que chaque enfant pourrait avoir pour un de ses proches. Ca se ressent dans sa façon d'en parler. L'écriture est délicate, toute en retenue, tendre, parfois poétique. Certains passages m'ont fait penser à du Zola. J'ai découvert cet auteur et je n'hésiterai pas à me replonger dans un de ses romans.
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J'ai admiré l'art de faire revivre l'atmosphère des premières années du XXè siècle dans cette province de France.atmosphère qui me rappelle celle de mon enfance dans les petits villages de Wallonie. Cette société où les castes n'étaient pas plus virulentes qu'aujourd'hui mais beaucoup moins masquée et dans laquelle l'alcool rendait la vie supportable en permettant l'oubli.
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Dans ce festival de louanges, mon avis est des plus mitige
, l'écriture de Phillippe Claudel demeure élégante, précise et touchante mais , on a l'impression qu'il surfe sur la nostalgie, plus pres de Robert Sabatier que de Philippe Delerm; ce gout passeiste,c'était mieux avant. ne m'a pas touché
Cette nouvelle a un gout agreable d'enfance, de journal de Jean P
Pierre Pernault mais ne merite pas de rester comme un chef d'oeuvre de cet auteur.
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Emballée au début , j'ai vite compris vers quoi l'auteur nous emmenait et du coup, je fus déçue ...je ne peux malheureusement dire par quoi je fus déçue car je révèlerais la fin !
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la déportation des juifs pendant la guerre. Un très beau roman bien écrit et captivant mais une histoire trop glauque pour moi !
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Une histoire sur la relation entre un petit orphelin et son grand-père, dont l’écriture toute en poésie m’a presque faite aimer la forme plus que le fond. Touchant.
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Lecture jeune, n°125 - Au fil des années, les jurés du « Goncourt des lycéens » choisissent des livres forts, qui ne peuvent laisser indifférents. Brodeck, anti-héros de ce roman, rédige des comptes-rendus sur la flore, le climat et tout ce qui relève de la nature dans cette zone montagneuse, située de manière indéterminée dans l’est de la France. On y parle un dialecte non identifiable, fortement mâtiné d’allemand, et une armée d’occupation y a séjourné naguère. Brodeck doit écrire un rapport sur le meurtre collectif d’un étranger (surnommé Anderer, c’est-à-dire « l’autre ») auquel il n’a pas participé mais dont il doit innocenter les coupables. Le lecteur ne découvre pas ce rapport mais celui qu’il écrit secrètement ; un puzzle qui se construit au fil de ses enquêtes, de ses émotions, de ses retours dans le passé. Il nous livre ainsi l’itinéraire en zigzag d’un’ réchappé des camps de concentration où il a mené une vie de chien, tenu en laisse par un gardien, celui d’un homme qui, même dans la pire déchéance, restera porté par l’amour pour sa femme. Ce récit qui tient aussi de la parabole et du conte explore plus avant encore que dans Les Âmes grises les racines du mal présentes en chaque homme, ses lâchetés et sa culpabilité, la violence du groupe et celle d’une société agnostique. Par-delà la figure de Brodeck, lui-même étranger et double de « l’autre » (Anderer) assassiné par les villageois, l’auteur dénonce la tendance génocidaire de l’être humain, son refus et sa détestation de l’autre quel qu’il soit, et le besoin irrépressible de déverser sa haine sur un bouc émissaire. Dans ce voyage aux frontières de l’inhumain et de la barbarie, l’auteur tient le lecteur en haleine : impossible de lâcher ce livre dérangeant, tragique, parfois lyrique et poétique. Un vrai coup de coeur ! Marie-Françoise Brihaye
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Lecture jeune, n°125 - « Je m’appelle Brodeck et je n’y suis pour rien ». Dans ce roman proche de la fable, Philippe Claudel pose les questions de l’identité, de l’altérité et de la culpabilité. En un temps et un lieu indéterminé, Brodeck incarne la figure de l’Autre, de l’étranger, de celui qui, différent, dérange et est rattrapé par la cruauté des hommes. C’est un autre lui-même qui est assassiné par les habitants du village : l’Anderer, un homme venu de nulle part, avec une jument et un âne – mademoiselle Julie et Socrate – à l’apparence étrange, au caractère doux et dont la simple présence attise la haine. « Ça ne pouvait que se terminer comme ça. Cet homme, c’était comme un miroir, il n’avait pas besoin de dire un seul mot. Et les miroirs ne peuvent que se briser. » Dans une langue travaillée – que l’on peut juger trop métaphorique, trop ornée… – l’auteur crée une atmosphère saisissante où petite et grande histoire s’enchevêtrent. Une fois encore, les lycéens du prix Goncourt élisent un ouvrage sombre, une destinée douloureuse qui interroge la notion d’humanité. Hélène Sagnet
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