Philippe Geluck

Inutile de préciser que j’ai adoré ce tome… Pas plus, pas moins que les autres. Le Chat reste égal à lui-même, alternant les sujets de ses plaisanteries: vie quotidienne, folie(s) de l’être humain, politique, religion… Une variété de gags simples, et de gags osés (pour ne pas dire très osés…). C’est cette diversité qu’on aime chez le Chat, cet animal qui dit avoir plusieurs points communs avec Dieu « ni lui ni moi n’existons vraiment, quelqu’un nous fait parler, et nous avons chacun nos adorateurs ».



Le Chat continue de nous faire rire, de nous faire réfléchir. Et, c’est à chaque fois le même constat: l’album est définitivement trop court !

« Oui, mon vieux Milou, nous arrivons demain à Port Saïd où nous ferons escale… » cette deuxième vignette de « Cigares », combien de fois ne l’avons-nous pas lue depuis la première fois dans son lit d’enfant ,pour commencer la grande aventure vers la Chine jusqu’à la dernière il y a peu à Rio où Tintin fait encore un tabac en librairie : « Sim, meu caro milú, amanhã chegamos a Port Saïd, onde faremos escala… » Presque soixante ans d’écart. Et combien de lectures aux moments clefs ? selon le rite: de 7 à 77 ans.





Peut-on rire de tout : Oui, si l’on accepte d’être soi-même une cible.

Peut-on être iconoclaste : oui ; blasphématoire : sans aucun doute et par liberté d’esprit.



La bible selon le chat répond à ces critères, parfois drôle, iconoclaste et blasphématoire, mais cet ouvrage n’appartient pas au neuvième art. Dieu couche avec un mouton et un squelette qui se trouve être son épouse fausse blonde épilée et donc, … ok j’arrête, vous avez compris : Voilà typiquement une production lambda pour les fêtes, qu’on ne finit pas et sur laquelle on ne reviendra jamais .Le sympathique Philippe Geluk, pilier des plateaux télé va surement vendre par milliers cette chose-là et se payer des vacances ou une nouvelle voiture.

Dieu lui vienne en aide.

En cette rentrée littéraire Philippe Geluck est sur tous les fronts (dégarnis) : cet essai, ou recueil de courts textes sur le rire et La Bible selon le Chat dont je parlerai très bientôt, dès sa sortie début octobre. Je connais bien l'œuvre du papa du Chat et je pense pouvoir dire ici qu'il n'est jamais allé aussi loin dans l'irrévérence et dans la provocation. Merci aux Belges de reprendre ce créneau un peu oublié chez nous (je dis aux Belges, parce qu'outre P. Geluck, je pense à Walter, un humoriste de ce pays, méchant dans ses textes et provocateur, un lien ici). Ah que ça fait du bien de lire du mal des riches, des pauvres, des vieux, des jeunes, des drogués, des cathos, des juifs, des musulmans, ... Car l'auteur ne respecte rien ni personne. Enfin, il respecte les gens, mais pas les institutions ni les dogmes, croyances ou les choses et personnes établies. Totalement iconoclaste. Il manie également toute sorte d'humour, de la blague primaire (des cours d'école du même nom) à celle qu'on ne mettra pas entre toutes les oreilles ni dans toutes les bouches si je puis me permettre cette image et surtout l'ironie dans son vrai sens ("raillerie qui consiste à dire le contraire de ce qu'on veut faire entendre"). Ce n'est pas toujours fin, c'est parfois un peu appuyé, mais j'aurais presque pu écrire toutes les phrases de ce genre de pamphlet moderne tellement je me disais à chaque fois : "il a raison, c'est exactement ce que je pense !" (quand je dis "j'aurais pu écrire", c'est évidemment une image... parce qu'en fait c'est moi qui les ai réellement écrites, M. Geluck ayant recours depuis longtemps à un nègre ; pour la BD il a dû en prendre un autre étant donné mes piètres talents de dessinateur)*

Parfois, l'humour se fait plus grave, moins ironique, on sent qu'alors le sujet touche l'auteur comme entre autres, (ce n'est qu'un exemple, car ces passages sont assez nombreux) la pauvreté et la répulsion des riches à débourser de l'argent pour la combattre. Ce bouquin risque fort de faire parler (voire hurler) parce qu'il s'attaque à tout, les religions en particulier (et je tiens ici à dire aux cathos qui disent toujours qu'on ne se moque que d'eux :"Tendez la joue gauche, m'sieurs-dames, Geluck en remet une couche !...

Mais rassurez-vous, il en a autant après les autres.")

Messieurs Geluck et Lattès (l'éditeur), je vous remercie d'avoir osé écrire (*ben oui, en fait ce n'est pas moi, c'était une blague !) et publier ce livre salutaire (comme le fer, a déjà dit Bourvil dans son irrésistible Causerie anti alcoolique), vous avez tout mon soutien (Georges, ah non pardon Philippe et JC ; ah ben que voulez-vous, je me mets au diapason des blagues primaires, pour les autres, je n'ose pas encore ici, j'ai de la tenue moi messieurs -et puis, tout à fait entre nous 3, parfois ma maman passe lire mon blog, alors, je voudrais pas qu'elle voie que j'ai écrit des grossièretés...)
Lien : http://lyvres.over-blog.com/

Dans la série, j'offre des livres je les lis d'abord et je referme le paquet. Le chat erectus de Philippe Geluck. Je vais sans doute prendre quelques coups griffes en disant que dans cet album il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Où est passé la palette de couleurs originale qui ravissait mon oeil ? Où est passé le graphisme léché des dessins ? Seules quelques cases ont réussi à m'arracher un demi-sourire. Alors le chat ! un p'tit coup de mou ?

Retrouver le Chat est toujours un plaisir, même s'il dure depuis 40 ans!



Il y a une blague que je ne comprends pas: page 8 .

Cher Monsieur, j'ai vu le chat...qui peut m'éclairer?

Je me demande si ma collection est complète...à cause de travaux tout est sens dessus dessous. Je voudrais surtout retrouver le volume dédicacé.

Le Chat est parmi nous est un album de dessins du Chat de Philippe Geluck de 2020, année de confinement mondialisé. Heureusement que le Chat est là pour nous remonter le moral et nous faire sourire et même rire, chacun le nez dans l'album.

Je recommande la série Le Chat sans aucune modération ni sans aucune comparaison entre les albums.

23e tome… Un bel âge pour un chat…

Les canines sont moins acérées, le poil moins vif, plus vraiment joueur… peut-être faudrait-il changer d’alimentation ?



Oui… il fatigue un peu le Chat.



Zut
Lien : https://www.noid.ch/le-chat-..

Premier opus du chat qui finit dans une des bibliothèques de la maison et que je peux donc lire de bout en bout. Habituellement je les feuillette au magasin ou chez les amis, ou bien je laisse la télé ne me montrer que ce qu'elle a envie que je vois.

Intéressant de voir dans la globalité, c'est assez hétéroclite (alternant, absurde, philosophie, jeux de mots et ironie sur l'actualité brûlante) et aussi assez inégal (je trouve rarement hilarante les tentatives de "faire parler" les œuvres d'art qui parsèment l'ouvrage). Mais l'expérience est tout de même très agréable dans son ensemble, on dévore la BD et on es ressort au moins une dizaine de pensées phares qu'on peut aisément ressortir pour briller en société.

Le Chat de Geluck est une valeur sûre ! Le seul risque que l'on prend en ouvrant la BD, c'est de s'exclamer : "Non, il n'a quand même pas osé !!!"

Et si ! Le Chat ose tout ! Parce qu'il aime les gens. Parce qu'il déteste l'hypocrisie, la mauvaise foi, le politiquement correct.

Après des dizaines de tomes du Chat, on pourrait s'en lasser. Et pourtant, Geluck a le talent de se réinventer chaque fois, de s'accorder avec l'actualité, avec le monde. Et c'est jouissif !

Une fois de plus, Geluck surprend par sa créativité, son recul sur les évènements, son humour décapant et décalé. Je ne m'en lasse pas !

Un super coffret contenant deux BD réjouissantes, drôles, impertinentes, politiques, visionnaire, moderne… Vous l’aurez compris j’ai adoré ces BD qui m’ont fait sourire, rire, réfléchir et remis du baume au coeur en ces temps si troubles.



Accompagnées de la gazette qui nous procure une dose supplémentaire de joie. Ce qui est intéressant c’est que le Chat nous parle de ce que l’on connait , de ce qui nous entoure, il a un avis sur tout et le partage avec nous pour notre plus grand bonheur. Aucune lourdeur, Philippe Geluck arrive toujours à se renouveler et explorer de nouveaux horizons.



j’aime également les dessins, le choix des expressions faciales du félin, et les détournements de certains tableaux célèbres.



C’est frais, c’est amusant et divertissant à souhait !!! vivement le prochain album



VERDICT



Un bon remède contre la grisaille actuelle, à s’offrir pour se remonter le moral, à offrir pour offrir du bonheur.

Scott Leblanc est reporter au journal « Bien en vue » spécialisé dans les interviews de people et de la rubrique animaux de compagnie. Toujours à côté de la plaque, ami des animaux, il se trouve entrainé malgré lui dans l’aventure par le professeur Moleskine scientifique, chercheur au CNRS pressenti pour le Nobel. Dans le premier album de la série il sera question d’essais nucléaires dans un atoll du Pacifique, d’un savant fou, et d’un canari qui se sacrifie pour sauver le monde. Nos héros seront remerciés (rien que ça) par le Général de Gaule lui-même.



Dans « Menace sur Apollo » deuxième album de la série, Scott retrouve le professeur Moleskine au Etats-Unis et Geluck nous raconte la conquête spatiale, les soucoupes volantes, le Ku-Klux-Klan et, la difficulté, pour Moleskine, de se débarrasser de cet emplâtre de Scott Leblanc.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Après avoir vu l'exposition des statues du Chat au parc de Bruxelles cet été, j'ai pu me procurer une dizaine d'albums lors d'une brocante.

Je me suis régalée des bons mots du chat, qu'il soit à Malibu ou ailleurs, je ne m'en lasse pas. Une manière agréable de commencer la journée, ou de la finir. Devrait être prescrit comme remède à la déprime.

Attention des pépites à lire, pour rire ou pour méditer… mais pas trop, juste ce qu’il faut et sans « Le chat »



Je vous parie ce que vous voulez que Madame Propre est une grosse feignasse !



Soigneurs est l’anagramme de Guérison …



L’homme descend du songe …



- C’était mieux avant.

- Et avant avant ?

- C’était mieux que mieux !



Mon beau-frère n’a qu’un défaut, c’est de n’avoir aucune qualité.



Il n’y a pas que les Italiens qui parlent avec les mains, tous les écrivains le font aussi.



Pour retrouver tout ce petit monde de l’absurde, Philippe Geluck a regroupé le meilleur de la pensée du chat.

Irrésistible, tendre, drôle, acide et caustique, c’est le prince du bon mot, oui !

Allez un dernier pour la route …

Être con au milieu d’un tas de cons encore plus cons ne fait pas paraître moins con.

Deuxième découverte pour moi que cet album du Chat de Geluck. L'auteur publie, année après année, des inédits depuis la naissance du Chat, pour fêter ses 25 ans. Les premières pages m'ont semblé moins abouties, mais dans les dernières, je me suis régalée, parfois en riant jaune, parfois en riant tout court.

Il y a de la finesse dans le Chat, de l'absurde aussi, du cocasse toujours, de la dénonciation aussi. J'aime bien son humour noir, parfois gonflé mais toujours juste et qui se moque de tout.

J'ai bien failli passer à côté de ce personnage culte, par méconnaissance, mais finalement je ne regrette pas de m'être laissée tenter par ces albums dans la bibliothèque de ma ville.

Philippe Geluck se met en trois pour nous faire rire sur Dieu, sur lui et son chat. Drôle de trinité souvent drôle et quelquefois désopilante. Cette façon qu'il a de dessiner des moutons nous rappelle de loin mais en plus iconoclaste, le Petit Prince, d'un Saint : Exupéry, alors que le Chat se prend pour Dieu. Une bible à mettre entre (presque) toutes les mains, sauf celles des croyants purs et durs qui risque de trouver cette bible un peu dure et pas très pure !

Je suis loin d'être un expert du Chat... ce tome 21 n'est que le second que je lis. Mais ces réflexions et autres fulgurances me plaisent décidément de plus en plus ! Tout n'est certes pas d'une qualité égale, il y a certains registres sur lesquels j'accroche un peu moins (pas fan de la vulgarité par exemple...). Il n'empêche : en termes d'humour, je crois qu'avec le chat, on est félin pour l'autre ! Ok, je sors...

Ce 4ème opus du Chat m'a un peu moins fait rire que les 3 précédents, j'ai ressenti un petit essoufflement, ou une légère lassitude de ma part.

Reste néanmoins que les bons mots continuent de voler haut, et que Le Chat reste un expert incontestable de l'absurdie à la belge.

Ce livre, offert, restera toujours dans la "catégorie" à lire, ou plutôt à ne pas lire.

Les dessins de Geluck sont parfois sympas, son humour "gentillet", mais là, franchement ...les mots restent coincés pour "qualifier", l'inqualifiable....Comment il a fait le "mossieur" pour trouver un éditeur....à oui, le nom peut être? C'est vrai que pour beaucoup cela suffit, et puis sur les rayonnages au moment de Noël...il y a des "chances" pour qu'on l'offre lorsque l'on est à court d'idée....se fut hélas le cas de mon 'bienfaiteur"

…Allez, Chat il y a !



Je reconnais que cela marche mieux avec Loup mais Geluck a choisi le chat, pas de bol mais ch’est chon choix et che le rechpecte.



Vachement refroidi après la lecture de « Peut-on rire de tout » du même Geluck, c’est très réservé que j’ai attaqué « La Bible selon le Chat »



Premier constat, l’objet en lui-même et le « packaging » est assez sympa…bon point pour le contenant, mais qu’en est-il du contenu ?



Deuxième constat, suis assez content du contenu compte tenu du fait que le contenant contient deux mini livres (livre premier et livre second…une histoire de fou, décontenancé je suis) mignons à croquer.



Et qu’en est-il du contenant du contenant ? Le vif du sujet !



Histoire éternelle, qu’on ne croit jamais, de dieu inconnu…oopss, merde, m’ai trompé, foutu cd du best of des chansons de Disney…



Donc, pour en revenir à nos moutons ( biz à Pascal au passage), énième vision revisité d’un des grand standard de la littérature fantastique, La Bible, oui monsieur, comme je vous le dis !



Où l’on apprend que Dieu est un Chat... (« Tu ne le savais pas ? » vient de me dire Moumoune…merde ! Moumoune parle ! Merde, j’ai un Dieu à la maison ! )

Où l’on apprend que créer le monde n’est pas une sinécure, que Dieu est zoophile et fait des parties de saute-mouton avec Pascal-en même temps, si Dieu est un chat et Pascal un mouton, peut-on vraiment parler de zoophilie- et où en plus, Dieu se tape la mort…nécrophile va !

Sans compter son petit penchant pour la bouteille, ses questions existentielles, ses coups de gueule…sa vie, son œuvre.



Enfin du politiquement incorrect, de l’irrévérencieux, de l’iconoclaste, du rentre dedans !!!

J’en rêvais, Geluck l’a fait !

Exit le CV de Dieu, exit l’autobiographie de la mort, exit le journal du diable…enfin un délire jouissif à la sœur Marie Thérèse.



Le coté « naïf » du graphisme du chat (ainsi qu’a un superbe mise en couleur) associé au ton paillard et goguenard est une vraie réussite…si j’avais trouvé le dosage hasardeux dans « Peut-on rire de tout », ici mes papilles sont comblées.



Geluck, le meilleur comme pire…comme tout un chacun en somme



Allez, joyeux Noël, bonjour à Zezette et paix sur terre aux hommes de bonne volonté.



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