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Critiques de Philippe Grimbert (783)
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Un secret

Très beau roman autobiographique dans lequel un adolescent de quinze ans découvre l'histoire de sa famille, juive, qui a réussi a échapper à la déportation. Ainsi, il apprend d'un bloc tout cet inimaginable qui a concerné ses parents et lui-même dans son enfance. Beaucoup d'émotion dans ce livre très pudique où l'indicible est toujours délicatement abordé. Très bien.
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Un secret

Première expérience d'écoute d'un livre audio, c'est différent de la lecture directe mais agréable.

Toutes les familles ont un ou des secrets et la seconde guerre mondiale a apporté son lot de non-dit, de doute, d'acte désespéré.

Ce roman, pas loin de l'autobiographie, relate l'histoire d'un petit garçon né quelques années après la Libération, il est chétif et a l'intime conviction d'être une source de déception pour son père. Il tisse un lien étrange avec un frère imaginaire.

Le secret finira par lui être révélé, ce qui lui permettra de comprendre d'où vient le sentiment de mal être qu'il ressent souvent.



Une écriture pudique, touchante. À lire.... ou à écouter.
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Un secret

Grimbert Philippe, - "Un secret" – Grasset, 2004 (ISBN 978-2-253-11718-6) – Prix Goncourt des lycéens en 2004 – Grand prix des lectrices de Elle en 2005.



Pour une fois, il convient de ne reculer ni devant les prix reçus par ce roman, ni devant la profession de l’auteur, psychanalyste.



Le récit est mené ici au ras de l’écriture, sans emphase, sans boursouflure, en toute netteté : la dimension terrible de cette histoire se suffit, il n’est pas besoin d’en rajouter. La deuxième génération, celle qui vient après la Shoah, met à jour les conditions parfois fort dures dans lesquelles leurs parents purent ou non survivre.



Ce témoignage (ce n’est guère un roman, puisque l’auteur y explicite même l’orthographe de son patronyme) montre une fois de plus combien certains membres de la communauté juive française s’aveuglèrent délibérément sur la nature du régime hitlérien et les conséquences de l’invasion de la France suivie de la mise en place du régime de Pétain. C’est l’époque où Irène Némirovsky publiait dans des revues ouvertement antisémites comme «Gringoire» et «Candide» !!! Dans l’un de ses témoignages filmés, Serge Lebovici raconte comment son père l’emmena voir le défilé des envahisseurs allemands sur les Champs Elysées après la débâcle de juin 1940, l’incitant à admirer sans réserve l’admirable discipline germanique !!!



Le cas du père de l’auteur, Maxime, n’est donc pas du tout un cas particulier. En revanche, l’enchaînement des circonstances amène une situation particulièrement dramatique, dont l’auteur eut progressivement la révélation au cours de ses jeunes années. Ce récit, sec et dépouillé à l’extrême, est admirable, entre autres choses parce qu’il montre à quel point il est impossible d’émettre le moindre jugement sur des gens traversant une époque d’une telle horreur, quelle que soit leur attitude.

A lire et relire, tout comme "les disparus" de Mendelssohn.

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Un garçon singulier

J'ai trouvé ce récit troublant à la frontière du fantastique alors que je ne m'y attendais pas. J'ai avant tout été attirée par ce garçon singulier, avec autisme vraisemblablement.

Le héros et narrateur du roman est un étudiant timide et inhibé qui cherche sa voie. En découvrant une annonce dans les couloirs de l'université il décide de se proposer pour accompagner un adolescent qu'il suppose handicapé ou déficient mental. Ce qui l'a attiré dans cette annonce c'est que le lieu mentionné, Horville, est là où il a passé ses vacances en famille étant enfant.

Le texte alterne ensuite la rencontre entre Louis et Iannis et les souvenirs de Louis qui remontent à la surface avec la douleur qu'il avait cherché à enfouir.

Le personnage de la mère ne m'a pas spécialement intéressée, en revanche l'histoire qui se noue entre Iannis et son "baby-sitter" et le lien télépathique qui permet à Louis d'avancer dans sa quête sont très beaux et j'ai aimé la fin.
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Un secret

Quand j’ai commencé ce livre, j’ai eu du mal à accrocher aux premières pages mais j’étais tellement curieuse de découvrir ce secret dont parle le titre que je me suis accrochée.

Et finalement, en avançant dans les pages j’ai été surprise par la plume de l’auteur, je ne m’attendais pas à ce que ce roman soit aussi bouleversant.



Je pensais avoir à faire à un simple secret de famille mais c’est bien plus que ça. On suit un garçon qui découvre une vérité très impressionnante et très touchante.



Ce qui rend également« un secret » si accrocheur et si poignant est la période pendant laquelle l’histoire se déroule : la guerre 40-45



Le seul point négatif que je reprocherais à ce bouquin, ce sont les personnages qui ne sont pas assez approfondis, j’ai l’impression de ne pas les connaître assez.



Cette œuvre nous fait prendre conscience que même un secret bien caché ressort toujours un jour ou l’autre.



En bref, si vous voulez découvrir ce secret bouleversant, je vous recommande ce bouquin.
Lien : http://lestribulationsdunele..
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Un secret

Je viens de finir ce court et intense roman de Philippe Grimbert, qui habitait ma bibliothèque depuis des années. Et, quelle belle et troublante lecture!

Le narrateur est un jeune garçon, né après la guerre d'une mère, Tania, belle nageuse et d'un père Maxime, séduisant et séducteur, athlète confirmé. Lui, le fils de ces sportifs, est chétif, fragile, mal dans sa peau. Au fur et à mesure du récit, on assiste à la révélation d'un secret de famille, un de ceux qu'on ne peut taire. Le texte est beau et fort pour aborder ces sujets complexes que sont le mensonge et le poids du silence. Mais le livre nous parle aussi d'une époque de souffrances, de lutte, de trahison. C'est d'autant plus poignant que, petit à petit on comprend que le narrateur n'est autre que l'auteur et que les failles qu'il nous livre ne sont autres que les siennes; celles-la même qui l'ont construit, forgé et qui en font l'homme, l'écrivain et le psychanalyste qu'il est aujourd'hui.
Lien : http://popcornoreillechien.b..
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Un secret

L'auteur nous raconte ici l'histoire tourmentée de sa famille sur fond de seconde guerre mondiale.





Il se décrit comme un enfant chétif peu porté sur les activité physique au grand désespoir de ses parents, tous deux sportif accomplis. Très vite il ressent comme un manque, il se sent seul. Ses parents tiennent une boutique de vêtements de sport et ont pour voisine et amie Louise qui va devenir sa confidente.



Maxime le père est un homme vigoureux qui passe son temps libre à entretenir sa forme physique, il pratique la lutte et l'athlétisme. Tania sa mère est dessinatrice de mode, et elle aussi très sportive, elle pratique le plongeon de haut vol. L'auteur se sent mal dans cette famille lui qui est plus porté sur les activités spirituelles que physiques.





Très vite l'auteur se rend compte qu'il y a beaucoup de non dits dans sa famille et à la suite d'un documentaire sur l'holocauste à l'école il découvre qu'en fait sa famille est juive. Ce n'est que le début de ses découverte, le passé de sa famille se dévoile peu à peu. Un passé plein de douleur et de culpabilité.





Philippe Grimbert nous livre avec Un secret le récit poignant de son enfance ou comment un secret de famille, le non dit systématiques peuvent mettre à mal une famille tout entière. Un récit qu'on n'oublie pas!

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Un secret

Un coup de cœur pour ce livre sur un secret de famille pendant la seconde guerre mondiale qui m'a émue jusqu'aux larmes... Donc très touchant mais très bien écrit aussi. Avant ma lecture je ne savais pas que ce livre était autobiographique, après ma lecture, j'ai vérifié si c'était vrai et cette histoire devient encore plus terrible en sachant qu'elle a réellement eu lieu...
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Un secret

Un jeune garçon s'invente donc un frère et au fil des années qui passent va découvrir la vérité familiale : un secret de famille bien caché.

Voilà pour le "résumé" d'un livre beaucoup lu et d'un film (que je n'ai pas vu, j'ai souvent un train de retard) beaucoup vu. J'avais déjà beaucoup aimé La petite robe de Paul de P. Grimbert.

Dans Un secret, l'auteur sait nous amener là où il veut. Il nous ballade, nous raconte la vérité officielle et la vraie vérité si je puis dire, sur le même ton. Drôlement bien mené. Récit violent, sincère et touchant. Je n'ose pas en dire plus pour ne rien dévoiler si ce n'est que j'ai maintenant très envie de voir le film.
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Un secret

En voyant le sujet du roman, les secrets de famille et tout ça, j'ai eu quelques doutes. C'est un thème qui m'intéresse beaucoup mais qui m'a occasionné de nombreuses déconvenues littéraires. Puis en relevant que monsieur Grimbert était, avant d'être écrivain, un psychanalyste, mes craintes ont redoublées. J'avais peur du roman démonstratif qui oublie d'être avant tout de la littérature.



J'ai été conquise par Un Secret. Complètement vaincue. Ce court roman m'a émue et touchée plus que je ne l'aurais imaginé. Il y a quelque chose d'efficace dans l'écriture de monsieur Grimbert, d'efficace mais aussi de maladroitement sincère. Le récit ne tombe jamais dans les travers de la psychanalyse sans doute parce qu'il est à la première personne. Un peu de pathos mais rien de dramatique, plutôt quelque chose qui parvient parfois à être vraiment élégant. Il y a bien quelques faiblesses dans l'écriture de cet auteur, son est loin d'être irréprochable mais on se laisse emporter avec plaisir. C'est une plume qui nous soumet pour mieux nous émouvoir. Un très joli roman, un peu trop court, qui survole parfois des choses qui auraient mérités de s'attarder, mais un livre que je conseille de déguster.
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Un secret

Un livre merveilleux, émouvant, écrit avec beaucoup de délicatesse et de sobriété.



Le narrateur grandit dans une famille où il ne se sent pas vraiment à sa place et où l’ambiance est pesante. Il sent que des choses lui sont cachées, que des sujets ne doivent pas être abordés.

Il s’invente alors un frère, plus fort que lui, plus sportif.



Jusqu’au jour où une amie de la famille lui raconte le drame qu’a subi sa famille.

Elle ose lui raconter l’inavouable, ce douloureux secret qui fait partie de l’Histoire.



C’est seulement à partir de cet instant qu’il parviendra enfin à se construire, à grandir et à trouver sa place.



J’aurais aimé que ce livre soit plus long, j’aurais aimé rester plus longtemps auprès de cette famille car je sentais la fin arriver et j’aurais aimé pouvoir la repousser…



C’est complètement bouleversée et avec la boule au ventre que j’ai terminé ce livre.
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Un secret

J'ai pourtant vu le film deux fois. Je connais le secret mais j'ai quand-même été bouleversée. C'est la plume délicate, toute en ellipses, qui rend ce récit si terrible et si beau.

J'ai lu ce livre pour préparer une séquence de français sur le thème des secrets de famille et de la rivalité fraternelle. Il sera couplé avec Pierre et Jean de Maupassant. Ils ont intérêt à aimer mes élèves !
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Un secret

Philippe est fils unique mais a un frère. Un frère imaginaire qu'il s'invente pour combler sa solitude, un frère joueur qu'il prend comme modèle et qu'il console de ses peines. Philippe grandit tandis que ce frère devient plus menaçant et s'éloigne de lui. Adolescent, il se bat pour la première fois de sa vie contre un camarade qui l'a traité de sale juif : il n'en parle pas à ses parents mais à leur amie, Louise une infirmière boiteuse qui s'occupe de lui depuis qu'il est tout petit. C'est de ces ecchymoses que se révèle soudain la vérité, que Louise décide de révéler au jeune Philippe un secret lourd comme du plomb, et qui éclaire l'origine de sa famille mais aussi de son fameux frère dont il découvre qu'il n'a pas été si fictif...

Ce roman incroyable et poignant adapté en 2007 en long-métrage par Claude Millier est l'autobiographie de Philippe Grimbert qui raconte, avec quelques modifications, sur l'histoire vraie de ses parents, un passé douloureux où la seconde guerre mondiale et surtout la Shoah marqua irrémédiablement des vies humaines et entraînant par la suite des ressentiments et culpabilités indicibles qui sont tus mais se transmettent insidieusement sur les descendants. Avec pudeur et sobriété, il relate la folie humaine qui déchire des familles, qu'elle provient de leurs membres ou de l'extérieur ou parfois, des deux. Folie humaine d'une persécution haineuse qui s'exacerbe jusqu'aux meurtres de masses mais aussi folie amoureuse provoqué par dépit et là encore engendre la mort d'innocents. Des horreurs qu'on veut taire, dissimuler et ne plus jamais évoquer, ignorant que leur mémoire s'incarne dans les générations suivantes condamnées à les porter sur leurs épaules sans savoir pourquoi. Philippe, on comprend vite avant même de lire le terrible coup de théâtre du roman (que je ne vais pas spoiler tellement il est important) est ainsi sans qu'il sache la figure de la honte de ses parents, mais pas de la honte qu'il soit chétif et malingre mais honte d'un amour coupable s'étant construit sur le dos des morts. Ce sera à l'enfant de réparer ce silencieux opprobre et d'accorder le pardon à ses géniteurs vivant avec des défunts dans la conscience.

La langue est froide et sèche, parfois semblant indifférente, mais le récit est vibrant de vie, d'amours, d'amitiés et de passion qu'ébrèchent la cruauté du temps et des hommes. On est ému par la capacité de chacun à appréhender ou non les épreuves du moment comme du future et comment ils gérent, plus ou moins bien. A commencer par Maxime le père, fier sportif qui veut effacer à tout prix son judaisme et son tempérament de séducteur, père dur envers Philippe en qui il voit un autre enfant dont la vision le hante. Ou encore de la fameuse Louise gardienne du secret liée par accointance commune mais pleine d'ombre avec les parents et qui voit Philippe comme le libérateur de toutes la culpabilité familiale. Ces gens ne sont pas parfaits et ont des défauts mais on ne peut pas dénier leur humanité et leur résilience.

C'est un roman bouleversant, évolution d'un garçon dans sa quête d'identité, réflexion sur les secrets familiaux et avant tout témoignage de la Shoah et de son coté indicible à lire avant tout. Un roman qui peut qu'aider à comprendre le poids des non-dits légués par des oppressions et tragédies de l'histoire humaine et dont il faut le dire et libérer pour éviter l'asphyxie et des souffrances ultérieurs à ceux qui les portent en guise de croix. Un roman donc sur la transmission familial à découvrir absolument !
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Un secret

Un secret mais quel secret ! Cet adolescent mal dans sa peau s'est inventé un grand frère et découvre un terrible secret sur sa famille et ses parents. Ce roman parle des secrets de famille, de la seconde guerre mondiale, de la culpabilité. C'est plein de retenu et aucun jugement n'est apporté.
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Un secret

C'est une valse lente et langoureuse. Une valse à deux temps qui prend parfois les allures d'une marche funèbre.



Un-deux ; un-deux



Un – Premier récit, l'enfant s'imagine l'idylle qu'ont vécu ses parents avant de le concevoir.

Deux – Deuxième récit, la vérité cinglante surgit de nulle part, ternissant l'idylle sans espoir de retour.



Un – L'Inconscient familial rôde, fantomatique.

Deux – La réalité blessante explose en plein coeur.



Dans ce magnifique récit, la culpabilité morbide se mêle à la beauté du verbe, dont l'intensité va crescendo. Un plongeon, un dernier plongeon, mon amour, au coeur de l'atroce. Un secret, un étrange secret percé à jour par un enfant qui n'en est plus un. C'est effrayant comme l'ineffable fait somatiser, comme les non-dits ressurgissent sous des formes détournées, comme le ça, le moi et le surmoi sont capables de s'aligner pour construire une résilience.



N'allez pas croire que les enfants ne comprennent pas… ils savent, tout. Ils remplissent le trou abyssal que l'adulte creuse à leur insu, à l'instar de ce creux qui ronge la poitrine du jeune narrateur et qui se résorbe au fur et à mesure que la vérité se fait jour.



Maintenant, moi aussi, je sais.



J'en profite pour glisser ici un petit mot au sujet de la superbe adaptation ciné de Claude Miller et dont le spectateur est immédiatement poussé dans les yeux de cet enfant, lui-même spectateur de sa propre vie, de sa propre histoire.



Le jeu des acteurs est magnifique, emprunt d'une pudeur infinie qui ne cache pourtant rien de la colère, de la douleur et de la culpabilité dont ils se vêtissent.

Le réalisateur nous perd dans une chronologie où les histoires s'entrecroisent au sein d'un même lieu. 1940, 1950, 1965, 1985… Où sommes-nous ? Quelle place pouvons-nous nous accorder ? Notre présence seule est un acte dérangeant, à l'image de ce petit garçon qui se trouve là où on ne l'attend pas.

Ce film, magnifique, très beau et touchant, me semble respecter à la lettre le récit de Philippe Grimbert, à cela près, peut-être, que le fameux « grand frère » perd un peu de sa vigueur. La violence de la guerre, la cruauté et le pathos sont exclus avec tact, au profit d'une gravité profonde qui convient parfaitement à ces acteurs : Bruel, le beau gosse à la personnalité affirmée est sublime de virtuosité, Cécile de France, la mannequin au corps de sirène développe une aura solaire, et Valentin Vigourt, en enfant lunaire nous arrache les larmes… quelle belle distribution, quel film admirable qui dit sans frapper, qui tait sans mentir, qui fuit et rattrape. Moi je dis Bravo !



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Un secret

Bien que le sujet ait été abordé de nombreuses fois, que ce soit dans la littérature ou au cinéma, on ne pourra jamais être blasé par cette époque tragique de notre histoire.

Le roman est certes très court mais Philippe Grimbert est parvenu à donner à son histoire beaucoup de force et d’intensité. L’absence de dialogue y est sans doute pour beaucoup. J’ai eu l’impression, en tant que lectrice, de rentrer dans la confidence et je me suis sentie honorée par le partage de son secret.
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Un secret

J'avais vu le film il y à quelques années et j'avais déjà était très touchée par l'histoire et le secret. Aussi quand je suis tombée sur le livre de Philippe Grimbert dans une boite à livres de ma ville, je savais que j'allais passer un moment très émouvant.

Dès les premières lignes j'ai été happé par le secret qui pèse sur les épaules de l'auteur. Ce lourd secret qui l'empêche de vivre pleinement, qu'il sait inconsciemment planer sur sa vie et celle de sa famille. Très fortement attirée par la psychogénéalogie, j'ai été séduite par le propos et son dénouement. Ce livre très court, d'une émotion intense, restera très longtemps dans ma mémoire.
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Et toujours elle m'écrivait

J’ai découvert cet ouvrage grâce à Babelio et les éditions Albin Michel que je remercie pour cet envoi.



Je n’aurais jamais eu l’idée de lire un livre sur ce sujet, un livre autobiographique qui porte sur la névrose de l’auteur, son parcours vers sa guérison donc sa libération.



Je ne vais pas redire ce qui a déjà été dit plus auparavant par les lecteurs précédents.



D’ailleurs je n’aime pas résumer les livres, mais plus donner mon avis, mon ressenti à cette lecture.



Je ne vais pas vous mentir, cette lecture n’a pas toujours été prenante, ce n’est pas un roman. J’ai préféré lire à petits pas, prendre le temps nécessaire.

J’ai bien ressenti, cette entrave, ce besoin de comprendre cette névrose, ce malaise qui nous retient d’avancer vers la lumière sans jamais devoir crainte l’ombre qui nous effraye.



J’ai mieux compris au final par la chanson sublime de Barbara et tout ce qu’elle peut nous transmettre tant en émotion, en métaphore, en sensibilité surtout quand on a eu connaissance de la vie de cette artiste (lire : il était un piano noir) tout comme l’auteur.



Tout est dans la subtilité, il suffit d’un rien, d’une faille, d’un déclic, pour qu’enfin les chaînes se libèrent. La route peut être longue, ce fut le cas pour l’auteur, mais rien n’est inutile, mais au bout, la libération d’un poids. Une nouvelle vie peut-être.



Quand j’ai lu, le passage avec l’image de l’eau, je me suis sentie étouffer, pour dire que l’auteur avec des mots simples a su nous transmettre toutes ses émotions, son malaise, sa douleur, mais aussi sa libération.

J’ai aimé également l’image de l’ascension de la montagne : un pas après l’autre. N’est-ce pas ça la vie, un pas après l’autre. Une très belle fin, avec tant d’émotion que les larmes ont perlé, car le lecteur après avoir suivi l’histoire de cette thérapie, ce bout de chemin, immiscé dans la vie de l’auteur, on ne peut qu’être content d’une fin heureuse après tant de mal, de souffrance, et devoir accepter une certaine vérité même si on n’ose y croire. C’est le prix à payer pour vivre avec mais plus de la même façon, plus comme un fardeau mais plus comme un bâton sur lequel s’appuyer pour mieux avancer.



Difficile de dire, ce que l’on ne peut pas dire, difficile de retranscrire son ressenti quand il est profond, les mots ne sont pas à la hauteur.



Un beau passage aussi sur l’écriture, il est vrai qu’on écrit pour plusieurs raisons, que l’écriture peut être une thérapie en soit, un besoin, une façon de se libérer. Ecrire pour rester ancrer à la vie.



Je cite : « L’écriture comme lien qui rend libre »



Pour ceux qui écrivent, ils ne peuvent qu’approuver cette phrase qu’on soit névrosé ou pas, on a tous, je pense un petit coin d’ombre dans sa tête, dans son cœur… l’écriture se fait rayon de soleil parfois, ou l’aube qui s’invite à pas feutrés comme une promesse d’un jour sans fin.



Combien, les paroles et les actes des parents peuvent jouer sur l’avenir, le bien être mental, de leurs enfants. Les mots autant que les actes, peuvent être des armes redoutables, des bombes à retardements, un poison qui se diffuse dans le temps, qui ronge inexorablement toute une vie.



Une lecture intéressante, sous une plume délicate, sensible et fluide.



Encore merci à Babelio, l’auteur et les éditions Albin Michel

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Un secret

Une lecture troublante bien que très brève, à peine une petite heure.

Assez classique puisqu'il existe pas mal de textes du même genre, j'ai tout de même vécu en fin de lecture un long moment de questionnement au sujet . J'ai beaucoup apprécié la fin du roman, et son épilogue, qui nous interroge sur nos sentiments parfois contradictoires.
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Enfant, je me souviens...

L’UNICEF et Le livre de poche se sont associés pour une double bonne action : reverser des fonds à l’association en faveur de l’éducation des enfants (1,50 € par livre) et partager avec nous les mots de grands noms de la littérature et de la culture francophones.



17 auteurs qui ont planché sur le thème de l’enfance, 17 textes empreints de nostalgie, de drôlerie, de souvenirs, de force… Le tout pour 5 petits euros.



Certains ont suivi à la lettre le titre du recueil « Enfant, je me souviens… », d’autres ont laissé voguer leur récit au gré du vent de leur imagination.



Une bonne action donc, et un vrai plaisir lecture autour de nouvelles très diverses à travers le style personnel de chaque auteur.



Chaque lecteur y trouvera donc son compte et partira à la découverte de plumes inconnues, selon sa sensibilité et ses goûts.



Pour ma part, j’aime à mentionner la sombre et lumineuse nouvelle noire de Maxime Chattam (particulièrement soignée), le souvenir drôle et touchant de Didier van Cauwelaert (avec un grand Monsieur dedans), la loufoquerie de Romain Puértolas (qui détourne complètement le thème du recueil), la poésie de Matthieu Chedid (avec une belle mise en page), le conte moral de Eric-Emmanuel Schmitt (classique mais vraiment touchant) ou le souvenir de Tatiana de Rosnay (écrit à la manière d’une fiction).



Acheter ce livre, c’est participer à l’effort d’éducation dans le monde. Et puis lire, c’est s’éduquer soi-même.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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