Philippe Richelle

Une belle palette de personnages persuadés de leurs bons droits ou truands, manipulateur aguerris, pervertis aussi par des choix ambigus qui ont crées déjà depuis deux tomes des situations tragiques, prémices de ce que va être le XXIe siècle.
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Un 8eme tome qui arrive après 8 années d'attente, à un tel point que je pensais la série abandonnée. Et voilà que les auteurs reprennent l'histoire de Martin tel qu'on l'avait laissé à la fin du 7eme tome ; en fuite. Après s'être réfugié chez son oncle, il arrive chez la famille de Fredi, son ami qui vient d'être assassiné par les autorités pour avoir participer à l'attentat contre Hitler.

C'est l'hiver 44 qui voit les terribles bombardements de Dresde mais aussi d'autres grandes villes. La soeur d'Hilda vient elle aussi se réfugier dans le manoir familiale, ce qui rend la situation complexe pour Martin qui doit éviter de se faire voir.de cette pro nazie notoire. Gerd, le mari de Margrit, fini par découvrir le jeune homme et lui propose de ne pas le dénoncer en échange de son aide quand les nazis seront chassés du pouvoir...

Une intrigue pointue historiquement et rigoureuse avec de beaux personnages, que nous suivons depuis tant d'années. Martin anti nazi notoire, qui a connu l'uniforme allemand, est plus enclin à accepter de négocier avec l'infame Gerd, tandis qu'Hilda, droite, ne comprend pas comment on peut discuter avec lui. Cet album est centré sur Martin et Hilda, ces quelques mois où il se cache chez la jeune femme jusqu'à ce que les avancées des troupes russes les forcent à passer l'Elbe et tenter de rejoindre le camp des américains. Juste quelques pages sur la résistance de Katarina cette fois ci, plutôt énigmatique surtout dans sa conclusion.

C'est une vraie réussite qui se bonifie avec le temps, graphisme, intrigue, personnages sensibles et émouvants. Bref j'ai hâte de voir la conclusion de cette saga surprenante par son angle de vue (les allemands anti nazis)

Jean-Michel Beuriot reprend l’ambiance de l’Allemagne en 1944 sur fond de documentation haut de gamme. Philippe Richelle a parfaitement argumenté et modulé son scénario que l’on retrouve avec plaisir comme son héros balloté par l’Histoire.
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La part romanesque est parfaitement intégrée, les états d’âme de tout bord, l’amour et l’amitié malgré tout. Le dessin de Buscaglia joue un rôle important et primordial dans cette série forte.
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Les personnages, d’un tome à l’autre, restent toujours aussi reconnaissables et bien sûr très expressifs. Tout comme le soin apporté à la représentation des décors, engins de toute sorte, demeure un gage de sérieux, d’investissement dans la restitution de cette équipée.
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L'enquête sur la mort de Dupré se poursuit tandis que Riton, un des meurtriers, rongé par le remord, se laisse dépérir et parle de plus en plus de se dénoncer. Ilse confie à Monique sa fiancée. Résultat la jeune femme est tuée elle aussi mais pas sans avoir envoyé la confession aux enquêteurs. Ils la reçoivent un peu tard pour sauver la jeune femme mais ils réussissent à coincer Nico. Celui ci finit par avouer : il a tué Dupré par conviction politique. les deux hommes faisaient partie de la gauche prolétarienne. Il a été missionné par un mystérieux commanditaire, un certain Bébert qui s'est occupé de Monique. En fuite, il rejoint son complice...Plus proche de la droite extrème que de la gauche, il semblerait finalement que Dupré ait été tué par son propre parti...

Tout en suivent les flics (et leur vie privée), les différents protagonistes du meurtre de Dupré, on découvre un complot d'envergure...

Allié à un dessin lisible qui permet de bien différencier les différents intervenants (et il y en a), on découvre en même temps que les policiers les différents fils ayant abouti au meurtre de Dupré. Interessant et surtout trés bien fait. A Suivre.

Cette fois on dégage ferme et pas en touche avec cet épisode, le meilleur d’une série très efficace. La guerre entre services français est ouverte. Du solide avec Alfio Buscaglia au bon dessin et les dessous implacables de la politique avec une cohabitation en toile de fond.
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Un très bon premier tome qui amorce (j'espère) une très bonne série. Le graphisme est sympathique.

Quelques personnages sont approfondis alors que d'autre pas suffisamment pour que leurs changement d'attitude nous surprennent (Je pense à Katarina pour ceux qui ont lu la BD).

Le portrait de l'Allemagne en 1932 est réaliste et les référence historique intéressante.

J'ai hâte de lire le tome suivant et d'en apprendre un peu plus sur héros, car Ok c'est un timide presque introverti mais on en apprend trop peu de lui, je croise les doigts pour la suite !

Ce second tome est intéressant, on rentre plus dans le coeur de l'enquête grâce à l'infiltration de l'agent. Tout comme le premier tome l'ambiance des années 30 est bien présente. Lier la fiction au réel comme le font les auteurs est intéressant. Toujours hâte de lire la suite !

Premier tome assez intéressant pour me donner envie de lire la suite. Une histoire policière qui s'annonce être une enquête politique périlleuse. L'ambiance est très prenante, les dessins sont simples mais cela fonctionne très bien avec cette dernière. On pourrait se croire dans les années 30. À suivre !

Elle est signé Philippe Richelle (Amours fragiles, Vent printanier, Secrets bancaires, les Mystères de la République…). Une façon différente de décrypter la politique.
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Un épisode d’ouverture excellente sur une affaire d’Etat qui nous met dans des conditions optimales pour lire la suite.
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Un premier tome très addictif sur une enquête policière au cœur d’un parti qui nous promet bien des rebondissements.
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Une ouverture sur une affaire d’Etat des années 60 fortement addictive. On attend le deuxième volet avec impatience !
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Une série-concept ambitieuse de polars historiques et d’espionnage soutenue par une publication exceptionnelle puisque les trois premiers tomes sortiront le même jour.


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Autant de polars historiques et de récits d’espionnages haletants, tous scénarisés par le talentueux Philippe Richelle et librement inspirés par les événements qui ont ébranlé la France durant trois décennies…
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Avec ce diptyque, Philippe Richelle, le scénariste d’ "Amours fragiles", immerge à nouveau le lecteur dans la période de l’occupation. C’est sous la forme d’un récit choral que les auteurs de "Secrets Bancaires" invitent à suivre le quotidien et surtout les choix de plusieurs parisiens. En décrivant les différentes relations possibles entre occupants et occupés, des rapports amicaux entre jeunes françaises et soldats allemands aux transactions commerciales qui font proliférer un marché noir de plus en plus fleurissant, le scénariste brosse un portrait sociale et économique assez fidèle de l’époque. Avec la stigmatisation des Juifs et la montée d’un antisémitisme latent, cette coopération opportuniste ou plus malheureuse avec l’ennemi va cependant connaître une conclusion tristement célèbre, à savoir la rafle du Vel d’Hiv.



Malheureusement, malgré la restitution intéressante et réaliste du cadre historique, le temps partagé avec les différents protagonistes est souvent trop court pour pouvoir s’accrocher à leur vie, à leurs dilemmes et à leurs émotions. Un manque d’empathie qui empêche de partager pleinement leurs sentiments et de saisir toute l’horreur de l’Occupation. Le style réaliste et assez classique de Pierre Wachs, mis en valeur par la colorisation maîtrisée de son épouse Domnok, contribue à restituer l’ambiance de la capitale française au début des années 40, sans pour autant réussir à dégager l’atmosphère dramatique que requièrent les événements tragiques qui se profilent. Nous sommes quand même à l’aube de la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale !



La première partie de ce récit qui plante le décor d’une page sombre de notre l’Histoire est didactique et classique, mais ne parvient cependant pas à accrocher le lecteur comme elle devrait.

Voilà une série qui porte très bien son nom, car c’est bien dans les coulisses du pouvoir que ce premier tome nous emmène. Ambitions, mésententes au sein d’un parti, magouilles politiques et pots-de-vin sont au programme, mais également utilisation du pouvoir médiatique afin de déstabiliser l’adversaire politique et meurtre.



Ce tome d’introduction va placer tous les personnages au milieu de cette saga politique, mais va également démarrer une enquête policière suite au meurtre d’un ministre. Une histoire dont le réalisme est encore renforcé par les auteurs en portant attention aux relations familiales des personnages mis en place.



Reste maintenant à découvrir qui et pourquoi, et espérons qu’à l’inverse de notre réalité politique, les réponses à ces deux questions ne seront pas étouffées.

Un premier opus plutôt satisfaisant, bien que j'ai eu dû mal à m'y plonger complètement.

Dès le début, on nous assomme de pas mal de personnages, et on a dû mal à s'y retrouver.

Cependant, au bout de quelques planches le mystère autour du meurtre nous entraîne dans une BD polar très intéressante !

Le contexte historique l'est tout autant, ce qui m'a permise de l'apprécier encore plus.

Plus qu'à lire le tome 2 pour voir comment le reste se déroulera !

Le crayonné léger de Jean-Michel Beuriot et sa colorisation directe à l’aquarelle apportent une ambiance douce, propice aux confidences. Si l’album n’échappe pas aux échanges bavards, il n’en reste pas moins un bel objet, instructif sur l’homme et son legs à l’Histoire.
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