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Critiques de Philippe Ségur (119)
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Extermination des cloportes

Malgré un résumé prometteur, je n'ai pas du tout été convaincue par ce roman qui traîne en longueur, pas assez d'action, pas assez de piquant. Certains passages sont drôles oui, mais on se lasse vite. Dommage l'écriture de l'auteur était pourtant pleine de promesses...
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Autoportrait à l'ouvre-boîte

Extrait de l'avis :

Alternant entre le récit de ses mémoires « mémoires d’un renégat » et la dernière journée fatidique du personnage principal, Mark Flanders, Philippe Ségur nous dévoile le caractère de son personnage central. Il nous dévoile une personnalité forgée par un atavisme puissant ou l’individu n’a que peu de prises ! Ajouté à cela le caractère de quelqu’un qui sait sa mort inéluctable, et qui s’affranchit des barrières de la convenance sociale et vous obtenez un être sans scrupule, d’une franchise effrayante si elle n’était pas enviable…
Lien : http://livrepoche.fr/autopor..
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Le rêve de l'homme lucide

Un homme qui cesse totalement de dormir, c'est possible ça  ? Apparemment oui... En tout cas, sous la belle plume de Philippe Ségur ça l'est, et l'histoire qui en découle est plutôt agréable à lire. Belle écriture donc, raffinée, racée, poétique, et j'en passe. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié les petits poèmes et les petites réflexions écrites en vers.

L'humour dont fait preuve l'auteur est également un énorme plus pour le livre. Tantôt caustiques, tantôt loufoques (les séances dans le fauteuil du docteur Zennegger sont tout bonnement hilarantes), les situations et conversations sont un vrai régal. Philippe Ségur se sert entre autres de certains de ces passages humoristiques comme d'un moyen détourné pour dresser une critique acerbe de notre société. En observateur avisé et impitoyable, le narrateur ne se prive nullement de commenter les travers de notre culture occidentale formatée et aseptisée. Et il le fait avec brio, mêlant esprit et légèreté.

Alors, certes ce livre est drôle et bien écrit, mais quels en sont les thèmes ? Tout d'abord, le roman traite avant tout de la découverte de soi et de la quête d'identité. C'est également, comme je l'ai dit, une critique assez virulente de la société. Mais c'est aussi, et c'est là ce qui m'a le plus séduit, une très belle histoire d'amour, mêlant à la fois suspense, éléments fantastiques et sentiments très forts. Le tout agrémenté d'une bonne dose d'humour et d'une belle écriture. Que demander de plus ?

Eh bien malheureusement, la réponse à cette question n'est pas « rien ». J'ai trouvé cette histoire très lente à démarrer. Les événements ne prennent une tournure vraiment intéressante qu'après quasiment 200 pages. Alors, certes, ces pages se tournent rapidement et la lecture en est agréable, mais on s'impatiente tout de même à la longue.

Un autre élément qui ne m'a pas convaincu n'est autre que l'aspect philosophique qu'implique la quête d'identité. J'ai trouvé dans ce roman plus de passages sociologico-philosophiques qu'il ne m'en faut. C'était long, parfois un peu répétitif, et pas toujours folichon. Bref, pas ma tasse de thé.

Pour finir, la fin m'a laissé quelque peu dubitatif. Je l'ai trouvé un peu trop confuse (ce qui est manifestement voulu) et je ne suis pas du tout sûr d'en avoir compris tous les tenants et aboutissants. C'est un peu dommage et surtout terriblement frustrant ! Néanmoins, même si elle m'a un peu déçu, la fin a, à mes yeux (d'idiot, peut-être, vu que je ne l'ai pas tout à fait comprise) le mérite de ne pas tomber dans la facilité.

Au final, je ressors cependant mitigé de cette lecture. J'ai l'impression d'avoir mis un peu trop d'espoir dans les premières pages, de m'être trop accroché à l'aspect moins spirituel du livre et de rester quelque peu sur ma faim. Cette lecture annonçait de belles promesses une fois les bases jetées. Malgré la relative lenteur de l'action, le récit était très agréable à découvrir grâce surtout aux nombreuses touches d'humour. Malheureusement, ces prémisses enthousiasmantes ne se sont pas montrées à la hauteur de mes espérances. Mais comme le dit Simon Perse : « Personne n'a compris mes livres ». Peut-être suis-je de ceux qui sont passés à côté de quelque chose dans ce Rêve de l'homme lucide qui reste, quoi qu'il en soit, un excellent livre.

J'ai découvert ce livre grâce à l'opération masse critique et une fois de plus je ne peux que me féliciter d'avoir participé. Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel.







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Apologie de l'amour foudre

La passion amoureuse est le fil conducteur de ce roman. Cependant, ce dernier ne se contente pas d'explorer les plaisirs enivrants de cet amour dévorant. L'auteur plonge également dans les zones sombres de cette relation, mettant en lumière les tourments de la frustration, de la possessivité et de l'attachement excessif. Avec une plume évocatrice et sensuelle, l'auteur capture la beauté et l'intensité des moments passionnés. Il nous offre en outre une réflexion sur la nature de l'amour, de la passion et des relations humaines. Un récit envoûtant.
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Le gang du biberon

C'est un sympathique roman, plein d'humour, que nous propose Philippe Ségur avec Le gang du biberon.

Une semaine de vacances en Espagne d'un homme avec ses trois très jeunes enfants et son épouse féministe.

Sur cette base un peu fragile de colères d'enfant et de crainte conjugale, l'auteur multiplie les anecdotes. C'est drôle mais pas hilarant, c'est parfois un peu critique, mais jamais cynique ou acide. C'est parfois répétitif, mais heureusement, c'est court.

J'aurais aimé être plus enthousiaste envers cet auteur que je découvre mais j'ai du mal à être dithyrambique, craignant d'oublier assez vite cette lecture.
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Autoportrait à l'ouvre-boîte

Le premier chapitre met dans l’ambiance, un jeune homme sait depuis toujours qu’il va mourir à vingt ans. On ne connait pas encore son nom, qui arrive après un bon quart du roman, ni ses motivations, il va revenir sur son passé, le passage à l’acte s’il a lieu sera pour la toute fin.

Trêve de spéculations, je poursuis ma lecture, après tout il n’y a que quelques pages à lire. Et voilà ! Je me suis encore fait piéger par les chapitres courts.



Il a beau dire le contraire Marc, ce suicide est empreint de romantisme et d’idéalisme, de fatalisme bien sûr vu qu’il se condamne, seul, à mourir à l’aube de ses vingt ans. Cela me rappel Madame Bovary de Flaubert, cette personne dans sa vie on ne peut plus basique, remplacez la liaison par la malédiction et vous avez le même type bouquin. Enfin, je préfère le style et le thème de Philippe Ségur qui m’ont plus intéressé.



On oscille entre le dernier jour et ce que Mar écrit au moment, ses Méditations d’un renégat et des gêneurs qui le coupe dans son élan littéraire. On apprend à le connaître au fur et à mesure qu’il noircie papier et pensées. J’ai aimé le passage bref et sensuel, l’acte d’amour est retranscrit avec poésie, les dialogues bien que théâtrales sont bons également.

Marc est lucide sur son propre cheminement, il sait ce qui l’a conduit à tenter de se donner la mort, j’ai adoré avoir cette version, celle du type encore vivant plutôt que celui des survivants qui tente d’expliquer ce geste. Souvent ces derniers ne parlent que du décès alors qu’ici il raconte sa vie, l’espoir vient de la vie et tant qu’elle perdure il reste l’espoir d’une fin moins tragique.



Une millième critique qui s’achève sur une bonne lecture, puisse les mille prochaine l’être autant.
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Le chien rouge

Raconte l’histoire d’un homme de cinquante ans, professeur de droit, qui pique sa crise. Il vit une histoire avec une étudiante, la plaque et s’en mord les doigts, déprime, se bourre d’antidépresseurs, essaie plein de drogues, délire, boit, fume, se lance dans la déconstruction de soi, part dans un festival Burning Man en Espagne pour expérimenter d’autres drogues et l’amour total, des autres et de soi-même. Revient malade, dépérissant, au bord de la mort.

C’est un roman court et long à la fois, qui tourne en rond, se lamente et se regarde le nombril et met en scène un personnage égotiste, nihiliste et misanthrope qui ose convoquer Hermann Hesse comme modèle. A vous de choisir ; pour moi, c’est une lecture dispensable.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Extermination des cloportes

L'avantage des opérations Masse Critique c'est que cela permet bien souvent de faire des découvertes ! Un grand merci pour cela.

Alors parfois ce sont de belles surprises, mais parfois... non.



Don Dechine n'a qu'une ambition : écrire son roman ! Prof de lycée, il partage ses soirées entre l'écriture et les soirées DVD à visionner l'intégrale des Soprano en compagnie de sa femme. Mais comment réussir à vraiment se consacrer pleinement à l'écriture de son livre quand il faut aussi subir des copropriétaires pas toujours très coopératifs, le harcèlement fiscal ou encore une arnaque immobilière. C'est alors l'occasion de partir vivre à la campagne pour réussir à mener à bien tous ses projets sans en être distrait, voilà la solution idéale ! Mais quand Don se réveille un matin avec un cloporte dans l'œil, difficile de croire que l'aventure à venir sera aussi simple qu'elle n'y parait.



Que pouvait-il se cacher derrière ce titre si original Extermination des cloportes ? Un auteur que je ne connais pas et un titre dont je n'avais jamais entendu parler, assez pour m'intriguer et attiser ma curiosité.



Je ne sais que dire de ce livre à vrai dire... Je n'ai pas adhéré voilà, c'est cela s'est dit !



Les personnages sont communs, banals, mais ils m'ont paru aussi froids et lointains. Don, alors Don est très particulier. Imbu de sa personne, il se voit déjà comme le prochain grand auteur de sa génération, mais encore faudrait-il qu'il en ait le talent et cela s'est moins sûr. Il se croit amusant, mais il n'est que sarcastique à la limite du détestable. Betty, quant à elle, est inactive, se laisse marcher sur les pieds, aveuglée par l'amour ou l'adoration de son mari peut-être ?



L'histoire... on pense suivre l'avancée de l'écriture d'un roman, le quotidien d'un couple qui cherche à fuir la ville et leurs voisins. Alors oui, c'est cela, mais ce n'est pas ce dont à quoi on s'attendait. On s'englue dans un quotidien ennuyeux, notre vie est bien plus palpitante que la leur (mise à part le cloporte dans l'œil, je vous l'accorde) ! Les petits tracas entre voisins n'ont même pas réussi à m'amuser un peu.



Je pense que pour apprécier ce livre, il faut adhérer à l'humour particulier de Philippe Ségur empli de sarcasmes. C'est un de ces livres ou clairement : ça passe ou ça casse. Inutile de vous préciser le verdict pour ma part.



Peut-être suis-je également passé à côté, mais je ne retiens rien de positif de ce roman. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, histoire que j'ai trouvée monotone et sans grand intérêt, il n'y avait pas de réelle intrigue à mes yeux. Je l'avoue, je me suis ennuyée en lisant Extermination des cloportes, cela m'arrive très rarement, mais ici, j'étais presque bien contente en le refermant...



Ce n'est que mon ressenti personnel et comme toujours, je vous invite bien entendu à vous faire votre propre avis sur ce roman ! Sachez qu'Extermination des cloportes de Philippe Ségur est disponible aux Éditions Buchet-Chastel.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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Extermination des cloportes

Il faut bien l’avouer, je n’aurais jamais acheté ce roman, ne l’aurais donc jamais lu s’il ne m’avait pas été gracieusement envoyé, la faute au titre que je ne trouve pas très accrocheur, pas très inspirant. J’ai pourtant accepté sa réception. C’est que je ne saurais refuser un « cadeau » reçu dans le cadre du jeu Masse critique de Babelio. Et bien m’en a pris, j’ai passé un agréable moment avec ce roman que j’ai trouvé original. Original parce qu’il raconte une histoire banale au point que son intérêt est tout sauf évident. Je me suis demandée, en effet, ce que l’auteur voulait nous raconter, ce qu’il y avait d’exaltant dans son récit, ce à quoi le lecteur devait se raccrocher pour nourrir sa curiosité. Il n’y a, dans son histoire, rien d’exaltant, de bien passionnant; il n’y a pas de suspens, pas de palpitation, d’excitation. Il y a une simplicité, celle de la vie quotidienne. Il y a un personnage, Don Dechine, qui émeut même s’il peut être aussi agaçant. Il émeut parce que sous ses airs arrogants, il y a une profonde gentillesse, une bienveillance, une naïveté qui fait sa sensibilité. Il y a une fragilité qu’il essaye de dissimuler dans une société où il n’est pas forcément judicieux de la dévoiler. Il y a une maladie qui le ronge progressivement et qu’il devra apprendre à apprivoiser. Ce roman n’est pas un chef d’oeuvre, je le conçois. Il n’est pas même un coup de coeur. Je pense d’ailleurs qu’il ne plaira pas à tout le monde. Mais à moi il m’a plu. Je me suis laissée emporter sans rien attendre ni exiger de lui. Je me suis laissée attendrir par ce personnage un brin original, parfois assez drôle. C’était, en résumé, pour moi, un agréable moment de lecture.
Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..
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Poétique de l'égorgeur

Un très beau titre. J'ai adhéré au début, beaucoup moins sur la fin avec Yagudin...
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Vacance au pays perdu

La lecture de Vacance au perdu perdu de Philippe Ségur ne m'a pas laissée indifférente. Des réactions : signes que l'écrivain se joue de son lecteur avec talent ! Néanmoins, je ne garde pas son ouvrage dans ma bibliothèque. Devant cette histoire menée tambour battant et avec force humour noir, j'oscille entre l'énervement face au peu d'ouverture d'esprit des personnages et la pitié face à leur naïveté de se lancer dans un voyage improvisé. Voyage également impromptu dans un pays méconnu : l'Albanie... A l'époque de l'intrigue, pas encore membre de l'Union européenne, le pays accueille (sans byrek mais force raki) deux amis qui cherchent la rupture. Vont-ils la trouver ? Oui !!! Et au lieu de vacances (temps de loisirs chers à nous, français !), ils pourront profiter de la vacance : le vide, le rien, le purgé de leur quotidien. Apprécieront-ils ? Entre leurs velléités touristiques et leurs besoins primaires (manger, boire, fumer et dormir), le mystère reste entier ! Et si Philippe Ségur narre cette excursion avec talent, ses personnages vivent l'aventure pris aux tripes et elle leur laisse une impression ineffable...
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Ecrivain (en 10 leçons)

Publié en 2007, "Ecrivain (en 10 leçons)" est un roman de l'écrivain français Philippe Ségur, notamment auteur de "Métaphysique du chien", "Autoportrait à l'ouvre-boîte" ou plus récemment de "Le rêve de l'homme lucide".



Phil Dechine se voit comme un super-héros manqué. Arrivé à la trentaine, il se lève à l'aube et s'attèle à la rédaction de son premier roman, non sans mal puisque le téléphone n'arrête pas de sonner et que sa femme lui reproche son oisiveté.

Une fois son roman terminé, il accumule les lettres de refus sans toutefois se laisser démonter. Après tout, beaucoup d'auteurs n'ont bénéficié que d'une notoriété tardive.

Son obstination finit par payer au bout d'un an, lorsqu'un éditeur consent enfin à le publier.

Commencent alors les rencontres avec les lecteurs et les critiques, les émissions télé, les salons littéraires et miracle...voilà que "Métaphysique du dog" décroche le prix Mirabeau des vétérinaires.



C'est plus fort que moi, dès qu'il est question d'un personnage d'écrivain dans un livre, je ne peux m'empêcher de me procurer le titre en question.

Bon, ne tournons-pas autour du pot, j'ai détesté ce roman.

Si Phil est assurément un grand rêveur, il est aussi un homme fantasque, égocentrique, irresponsable et complètement mégalo.

Tout au long de ce roman, j'ai plaint sa femme d'avoir à supporter au quotidien ce guignol et à se coltiner toutes les corvées pour ne pas sacrifier au "génie" de son mari lequel, comme par un heureux hasard, est aussi un grand paranoïaque du téléphone (bien commode pour ne pas en toucher une).

Rien ne l'arrête, pas même les critiques, puisque de toute façon il ne cesse de ré-interpréter la réalité à son avantage.



Phil Dechine, c'est un peu le Frank Dubosc de la littérature, un type insupportablement bidon (Souchon m'a accompagnée durant près de deux heures) qui parce qu'il a réussi à torcher un roman de 85 pages, s'y croit et prend des attitudes en enchaînant les running gags.

Alors bien sûr, ce roman nous renvoie à quelques vérités sur le milieu de l'édition (hypocrisie ambiante, superficialité, ennui des auteurs méconnus durant les salons) mais rien de neuf sous le soleil.

Je n'ai pas senti l'auto-dérision entre les lignes, plutôt l'humour lourd de l'auteur, qui loin de rendre son personnage drôle et attachant en fait l'incarnation de l'insupportable (mais peut-être était-ce le but ?).
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Le gang du biberon

J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre ce road-trip en compagnie de Hank et sa famille. L'histoire en elle-même peut sembler banale, mais la façon dont elle est racontée m'a vraiment captivé. On se plonge dans la vie de Hank, ce papa dépassé par son quotidien métro-boulot-dodo, et on partage avec lui sa décision de rompre avec sa routine en partant à l'aventure en Espagne avec sa famille.



Les péripéties de ce voyage sont nombreuses et rendent l'histoire aussi drôle que touchante. J'ai particulièrement apprécié la sincérité avec laquelle Hank évoque ses tentatives pour raviver la flamme avec sa femme Alma, tout en jonglant avec ses enfants. C'est un récit à la fois hilarant et authentique, qui m'a vraiment fait passer un bon moment. Je recommande vivement cette lecture à tous ceux qui cherchent une escapade divertissante et pleine de rebondissements.



Ne vous attendez pas à une fin conventionnelle, car ce voyage réserve bien des surprises !

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La Nuit nous sauvera

Avec La nuit nous sauvera, Philippe Ségur nous offre une nouvelle sur le thème de l'écoterrorisme.

L'auteur tente de cerner un risque et d'en démontrer la possibilité. Suivent quelques pages d'alerte sur le risque écoterroriste.

Je n'ai pas de problème sur le fond, mais je trouve que les qualités littéraires du texte sont assez faibles. L'auteur a le mérite de nous exposer le parcours intellectuel d'un terroriste, mais cela reste une accumulation d'influences. Le texte n'est pas assez développé pour nous permettre de comprendre le personnage, ses sentiments, ses interactions sociales...

Sur le même thème, je préfère de beaucoup Le parfum d'Adam, de Jean-Christophe Rufin.

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La Nuit nous sauvera

terrifiant en même temps, un texte plutôt efficace qui en très peu de pages, une cinquantaine, raconte une soirée, où un homme décide de passer à l'action... pour lui, la justice, les municipalités sont bien trop lentes à agir face à l'urgence climatique alors il décide de précipiter les choses... il nous raconte le terrorisme écologique. Au fil des pages ma gorge s'est resserée et une angoisse est apparu car c'est vrai... l'urgence climatique est là mais doit-on vraiment en venir à ce texte pour que les choses changent ???
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Le gang du biberon

Pas facile d'être une famille moderne dans une société patriarcale finissante. Alma, la mère, milite à un mouvement féministe radical, et vient de donner naissance à Lino. Elle veille jalousement sur Marnie, une surdouée de huit ans, et Lilirose, un tyran à bouclettes équipé d'une sirène vocale retentissante.

Hank, le père, prend avec recul et une bonne dose de roublardise le discours révolutionnaire de son épouse. Il rêve d'un ailleurs sous des cieux aventureux, loin de la vie de bureau, des soucis domestiques et des mauvaises nouvelles qui s'accumulent aux actualités.

Un soir, il parvient à convaincre Alma de partir dès le lendemain sur les routes espagnoles, sans GPS ni téléphone.

Les péripéties vont se succéder et les parents découvrir qu'ils ont emmené trois petits terroristes avec eux en voiture...

Roman de route, épopée familiale et peinture amusée d'une époque, Le Gang du biberon est le dixième roman de Philippe Ségur.



Emprunté bib Am. Lu avec grand plaisir au début. Puis me suis ennuyée à force de voyage en Espagne, pas d'enjeu, trop répétitif. Réveil d'interêt à la fin, tendance conte moral, un peu moralisateur mais bien vu sympa qd même. Comme un préquel du Covid. Les livres de construction scénaristiques ricains disent que les héros ne doivent pas revenir au début... Mais s'ils ont radicalement changé d'état d'esprit ??? Je pardonne. Apprécié le style fluide, inventif et spirituel de Ph Ségur. Regretté que la pirouette de fin arrive trop tard dans le livre, j'aurais aimé la voir creusée et mieux exploitée pour la savourer davantage... 12/20
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Le gang du biberon

Si le début a un peu de mal à se mettre en place et trouve quelques longueurs, à partir du 2ème tiers du roman, on est embarqué avec hank, Alma et leurs 3 enfants à bord de leur voiture et on les accompagne avec plaisir à bord de leur trip en Espagne, au gré du vent et des envies.

L'idée est originale et m'a donné envie aussi de partir sur la route sans rien prévoir et faire au feeling. Et ça parle aussi de famille, des liens qui les unissent, des difficultés d'avoir des enfants en bas âge, du besoin de s'évader, de couper avec le quotidien, de se retrouver, de retrouver son couple et son intimité, d'être autre chose que des parents ou des employés, mais bien des humains aux envies folles, épris de liberté.

J'ai beaucoup aimé les personnages des enfants, drôles et réalistes, ainsi que celui du père. J'ai moins accrochée avec la mère.

Par contre, j'ai trouvé la fin un poil décevante et précipitée.
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Le gang du biberon

Voilà une histoire qui commence bien, enfin je veux dire de manière intéressante pour le lecteur. Un couple moderne, une femme hyper-féministe toujours sur la défensive, un homme au bout du rouleau qui se veut bon père, bon mari et qui se perd un peu quand il s'agit de lui. Un voyage pour faire un break en famille, itinérant avec des jeunes enfants, tout est réuni pour passer un bon moment ! Les réflexions des filles sont amusantes, les paysages flamboyants, mais les contraintes techniques vont un peu plus scinder le couple. On glisse brutalement d'une histoire amusante à une tragédie en devenir. Et là ça ne rigole plus du tout ! Tout pourrait être parfait dans ce roman, mais il demeure une question : pourquoi ? Quel intérêt cette histoire ? Pourquoi autant de brutalité dans le changement de registre ? J'avoue ne pas avoir compris....
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Le gang du biberon

Dans ce livre, l'auteur use de l'humour pour dépeindre la société d'aujourd'hui. Le ton est parfois caricatural et grotesque, mais pas dans le mauvais sens du terme. L'auteur ne fait que grossir le trait pour aborder des questions plus profondes : la place des enfants dans une famille, le burn-out, le féminisme, les relations de couple etc. Les personnages ne vivent pas mille et une péripéties mais ce n'est pas grave, l'essentiel est ailleurs dans ce roman !
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Métaphysique du chien

Quel excellent roman !

Chaque nouvelle page offre un rebondissement !

La situation initiale de ce roman est très originale : Paul, jeune étudiant promis à un bel avenir , quitte tout pour vivre dans l’ombre d’un chien errant : Knult.

Puis, l’originalité se poursuit tout au long du roman où le lecteur est promené de surprise en surprise.

On quitte la destinée de Paul ( devenu S.D.F. , miné par le chagrin de l’absence -Knult est mort-) pour faire la connaissance d’autres personnages qui ont tous un point commun: l’amour ou la haine des chiens.

Au milieu du roman, je me suis sentie un peu perdue , et ce pendant une cinquantaine de pages ; puis, au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture, cette “traversée du désert” s’est estompée; en effet, un réseau de liens se construit et apparaît entre ces autres personnages : un boucher, une vétérinaire, une brute en survêtement, un prêtre, une vieille dame, une propriétaire, un voleur de chiens. Le fantôme de Knult semble planer sur eux et guider leurs actes.



Outre son originalité , son ton oscillant entre humour décalé et tristes réflexions métaphysiques, ce roman est très bien écrit, avec un vocabulaire très riche et recherché. Bref, de la vraie littérature !



La seule chose que je n’ai pas aimée dans ce roman est sa fin : je l’ai trouvée trop “abrupte”, avec un Paul qui retourne de façon trop conventionnelle à sa vie antérieure , ayant renoncé à tous les idéaux que lui avait “enseigné“ son chien Knult..

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