AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782283020784
192 pages
Buchet-Chastel (01/02/2007)
3.06/5   25 notes
Résumé :
A l'âge de onze ans, ma vie a connu un véritable tournant. Je me suis mis à écrire. L'écriture est une activité nettement moins dangereuse que de se promener dans la cour de son immeuble un mercredi après-midi en tenue de Méga-Condom. J'ai pu m'y livrer sans dommage avec une grande ardeur. Ma mère ne voyait pas d'un très bon œil cette nouvelle passion. " De la blague, disait-elle. Trouve-toi d'abord une bonne situation, tu feras écrivain ensuite. " Elle considérait ... >Voir plus
Que lire après Ecrivain (en 10 leçons)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Publié en 2007, "Ecrivain (en 10 leçons)" est un roman de l'écrivain français Philippe Ségur, notamment auteur de "Métaphysique du chien", "Autoportrait à l'ouvre-boîte" ou plus récemment de "Le rêve de l'homme lucide".

Phil Dechine se voit comme un super-héros manqué. Arrivé à la trentaine, il se lève à l'aube et s'attèle à la rédaction de son premier roman, non sans mal puisque le téléphone n'arrête pas de sonner et que sa femme lui reproche son oisiveté.
Une fois son roman terminé, il accumule les lettres de refus sans toutefois se laisser démonter. Après tout, beaucoup d'auteurs n'ont bénéficié que d'une notoriété tardive.
Son obstination finit par payer au bout d'un an, lorsqu'un éditeur consent enfin à le publier.
Commencent alors les rencontres avec les lecteurs et les critiques, les émissions télé, les salons littéraires et miracle...voilà que "Métaphysique du dog" décroche le prix Mirabeau des vétérinaires.

C'est plus fort que moi, dès qu'il est question d'un personnage d'écrivain dans un livre, je ne peux m'empêcher de me procurer le titre en question.
Bon, ne tournons-pas autour du pot, j'ai détesté ce roman.
Si Phil est assurément un grand rêveur, il est aussi un homme fantasque, égocentrique, irresponsable et complètement mégalo.
Tout au long de ce roman, j'ai plaint sa femme d'avoir à supporter au quotidien ce guignol et à se coltiner toutes les corvées pour ne pas sacrifier au "génie" de son mari lequel, comme par un heureux hasard, est aussi un grand paranoïaque du téléphone (bien commode pour ne pas en toucher une).
Rien ne l'arrête, pas même les critiques, puisque de toute façon il ne cesse de ré-interpréter la réalité à son avantage.

Phil Dechine, c'est un peu le Frank Dubosc de la littérature, un type insupportablement bidon (Souchon m'a accompagnée durant près de deux heures) qui parce qu'il a réussi à torcher un roman de 85 pages, s'y croit et prend des attitudes en enchaînant les running gags.
Alors bien sûr, ce roman nous renvoie à quelques vérités sur le milieu de l'édition (hypocrisie ambiante, superficialité, ennui des auteurs méconnus durant les salons) mais rien de neuf sous le soleil.
Je n'ai pas senti l'auto-dérision entre les lignes, plutôt l'humour lourd de l'auteur, qui loin de rendre son personnage drôle et attachant en fait l'incarnation de l'insupportable (mais peut-être était-ce le but ?).
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
Commenter  J’apprécie          40
La lecture a mal commencé car, dès la première page, j'ai été irritée par le style de l'auteur. Mais je n'ai pas complètement détesté, quelque chose me donnait quand même envie de poursuivre ma lecture, ce que j'ai fait. Ce que j'ai aimé : les jeux de mots, les formules originales (mais il y en a trop à mon goût, ce qui rend parfois la lecture difficile, il y a un manque de fluidité je trouve). J'ai aussi aimé le sens de la dérision du narrateur/auteur... mais là aussi, c'était trop, ça manquait complètement de finesse (je pense que c'était voulu, mais ça m'a dérangée plus qu'amusée). J'ai trouvé que les ressorts comiques étaient toujours les mêmes, que ça devenait du "comique de répétition" et que ce manque de finesse me faisait penser à une pièce de théâtre plus qu'autre chose ! Voilà, c'est ma conclusion, ce texte aurait bien plus sa place sur une scène de théâtre ! Avis aux metteurs en scène !
Commenter  J’apprécie          10
Avec ce nouveau livre de Philippe Ségur, vous n'apprendrez pas comment devenir écrivain mais vous pourrez vous faire une idée de ce qui vous attend, si l'aventure vous tente.

Le héros de ce roman, Phil Dechine, est un écrivain en herbe. Il nous livre, sur un ton ironique, son parcours du combattant qui va de la rédaction du livre à la sacro-sainte émission de télévision en passant par la recherche d'un éditeur. Il raconte par exemple une expérience peu concluante au salon du livre où il passe une journée complète à signer des autographes aux enfants des écoles sans vendre un seul livre. Nous avons le droit également à la remise d'un prix littéraire quand son chef d'oeuvre de 85 pages "métaphysique du dog" obtient le "prix Mirabeau des vétérinaires".

De nombreuses références cinématographiques pimentent le roman. Elles se rapportent principalement au look de l'écrivain qu'il tente d'adapter à la situation mais qui ne donne pas toujours l'effet escompté quand l'imprévu s'en mèle !

Beaucoup d'autodérision dans ce livre . On devine, derrière Phil Dechine, le vécu de Philippe Ségur.

De cet auteur j'avais lu Poétique de l'égorgeur, un roman original au dénouement très surprenant. Je n'ai pas eu le même enthousiasme pour Ecrivain (en 10 leçons).

Certains passages m'ont bien fait rire. Pourtant, j'ai fini par me lasser de la fausse prétention dePhil Dechine.
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Faussement naïf et vraiment caustique, à lire pour ne pas se prendre au sérieux
Commenter  J’apprécie          10
Se laisse lire, mais un peu répétitif et vain...
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
je fonçais chaque matin à toute berzingue vers ma boîte aux lettres. (...)
J'ai reçu une réponse d'Albin Michel aujourd'hui. (...)
C'est une lettre d'insultes, j'ai fait. Manuscrite. Une femme. Elle tente de démolir mon travail. (...)
Pas une réponse type, dactylographiée, anonyme. C'est écrit par quelqu'un de vivant !
Commenter  J’apprécie          90
Ma chérie, je m'écriais. Tu ne comprends pas ce que ça signifie ? Gallimard m'a écrit ! Et pas n'importe qui, pas le portier, pas un vulgaire secrétariat ! Le secrétariat littéraire !
- Sans doute, mais ils ne veulent pas de ton livre.
- Mais ça ne fait rien, ça. C'est pas grave. Puisqu'ils m'ont écrit. Gallimard, tu ne te rends pas compte ! L'éditeur de George-Patrick Stendhal ! L'auteur de La Saga des escogriffes ! Tu ne te rends pas compte !
- Je me rends compte qu'ils ne te publieront pas.
- Mais c'est seulement une question de ligne éditoriale ! Regarde, c'est marqué là ! Ce n'est qu'une divergence momentanée ! Tu n'imagines pas la portée de la chose ! Il suffit que demain, ils changent de ligne éditoriale et c'est bon ! p.57
Commenter  J’apprécie          10
L'écran de télévision ? Une ligne de démarcation entre deux maladies psychiatriques. Devant, vous êtes voyeur, derrière, vous êtes exhibitionniste. L'intérêt de publier un livre est généralement de vous guérir de la première pathologie en vous faisant contracter la seconde. p.123
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Philippe Ségur (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Ségur
"La nuit nous sauvera" Philippe Ségur aux éditions Buchet Chastel
autres livres classés : écritureVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (46) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3677 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}