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Critiques de Pierre Birnbaum (13)
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L'Affaire Dreyfus. La République en péril

La bibliographie sur l'affaire Dreyfus est foisonnante. On a beaucoup écrit sur ce fait historique incontournable et il est difficile, pour qui veut s'intéresser à cette période sombre de notre Histoire, de faire un choix judicieux dans la longue liste des publications.

"L'affaire Dreyfus - La République en péril" de Pierre Birnbaum est un livre remarquable à plus d'un titre. Le contexte et les affrontements idéologiques et politiques de la fin du XIXème siècle, hérités de la Révolution et de l'autoritarisme du Second Empire, le libéralisme fragile de la IIIème République qui veut promouvoir partout le Droit et légitimer ainsi les libertés individuelles et collectives, l'arbitraire dans la fonction publique, l'archaïsme de la justice militaire, l'autorité omniprésente de l'église catholique, l'antisémitisme virulent d'alors, la menace d'une nouvelle guerre contre l'Allemagne, etc. Tout ce qui menace de rompre l'unité nationale, le corps social sont abordés dans ce livre de manière très éclairée.

Dans le contexte historique, idéologique de cette époque, Pierre Birnbaum vient intégrer une part biographique très intéressante sur la vie du capitaine Alfred Dreyfus, le soutien de ses proches au moment de l'Affaire et le rôle déterminant des intellectuels à la tête desquels figure Emile Zola avec sa célèbre et retentissante tribune "J'accuse...!" publiée dans le journal L'Aurore.

La réussite de ce livre tient également à la remarquable iconographie (nombreuses photographies, documents d'archives, affiches, titres de presse, caricatures, etc.).



En ces temps actuels un peu troublés, en perte de repères, il est essentiel de revenir à la lecture et à la compréhension de notre Histoire commune y compris dans ses épisodes les plus sombres. Savoir d'où l'on vient pour apprendre à avancer.

C'est tout le mérite de ce livre de Pierre Birnbaum sur l'Affaire Dreyfus. Un livre essentiel qui, parmi de nombreux autres, démontre que l'instruction, le savoir sont aujourd'hui encore le meilleur antidote contre les préjugés et l'intolérance.
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L'Affaire Dreyfus. La République en péril

Très bonne rétrospective historique, richement illustrée et documentée, qui montre comment l'affaire Dreyfus a profondément transformé la République Française. L'ambiance férocement antisémite de l'époque fait froid dans le dos, avec moult ligues nationalistes nauséabondes. Ce livre nous rappelle qu'en 1898, des manifestations anti-juives étaient organisées dans 55 villes de France, 10 000 personnes criant "à mort les juifs!" dans les rues de Paris. Hitler avait été devancé par Édouard Drumont, "bon Français" d'extrême droite, fondateur du journal "La Libre Parole", antidreyfusard, nationaliste, et co-fondateur de "la Ligue nationale anti-sémitique de France". Nous sommes également surpris de découvrir nombre de grands noms de l'époque (dont un Degas, antisémite convaincu) signer une pétition exigeant la condamnation à mort de Dreyfus. Ce dernier sera exilé au bagne durant de longues années sur l'île du diable, au nord de la Guyane. Quant à Zola, son défenseur preuves à l'appui (manipulation de l'armée contre un Dreyfus juif et innocent) avec son célèbre "J'accuse", il en sera quitte pour un an de prison et l'exil à Londres. Dreyfus sera condamné à perpétuité lors de son premier procès en 1894. Son procès en appel, 4 ans plus tard, réduira la peine à 10 ans de prison (malgré les preuves apportées de son innocence !). Il sera cependant gracié par le Chef de l'Etat (pour éviter de donner tort à l'armée). Il faudra attendre 1906 (12 ans après le premier procès) pour que Dreyfus soit réhabilité dans sa carrière militaire et décoré de la Légion d'honneur. Mais l'histoire se répète et sa petite fille mourra à Auschwitz. La bête immonde n'est jamais loin.

En observant la tournure politique du moment, d'aucun jugerait légitime de nourrir quelque inquiétude. Ce livre, par son devoir de mémoire, participe de la solution pour la lutte contre l'ignorance, le fanatisme et la haine.

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La leçon de Vichy

Comme l'indique son sous-titre, "Une leçon de Vichy" est d'abord "Une histoire personnelle". Celle de l'auteur, Pierre Birnbaum, né à Lourdes le 19 juillet 1940, quelques jours après l'effondrement de la Troisième République et l'avènement du régime de Vichy, dirigé par le maréchal Pétain.

Pourtant, précise-t-il en introduction, Pierre Birnbaum se défie de "l'ego-histoire" qui l' "irrite souvent chez tant de collègues avec ses risques d'autocélébration, de psychologisme et de narcissisme" (p. 10).

"Une leçon de Vichy" ne relève pas de l'autobiographie, mais de la micro-histoire et de l'analyse sociologique. A travers le parcours de sa propre famille, prise dans les rets de l'occupant allemand et du régime de Vichy , Pierre Birnbaum interroge sa propre théorie de "l'Etat fort", "universaliste", "à la française".

Car c'est bien l'administration française, et en particulier la Préfecture des Hautes-Pyrénées, qui s'est chargée de recenser, de persécuter et de traquer la famille Birnbaum, comme l'attestent les nombreux documents d'archives cités et reproduits dans l'ouvrage.

Le 9 septembre 1943, par exemple, le nom de Jacob Birnbaum (le père de l'auteur) figure en toutes lettres sur une liste des "étrangers devant être conduits au camp de Noé et qui n'ont pu être arrêtés" (p. 54). La famille est en fuite, comme le déplore un inspecteur du Commissariat général aux questions juives dans un rapport en date du 17 décembre, qui se termine par cette phrase glaçante : "L'enquête continue afin de retrouver le Juif Birnbaum et sa famille" (p. 55).

Pierre Birnbaum et sa sœur Yvonne, à peine plus âgée que lui, sont confiés à un couple de paysans installé dans le village d'Omex, au fond d'une vallée pyrénéenne. C'est à eux qu'ils devront leur survie.

De retour à Paris à la Libération, la famille reprend progressivement une vie "normale". Pierre est un élève brillant. Il entre à Sciences Po et devient professeur de sociologie politique à la Sorbonne. Ses travaux portent sur l'Etat, les élites et les "fous de la République", ces "Juifs d'Etat" qui intégrèrent la haute fonction publique et la vie politique sous la IIIe République.

Pendant plusieurs décennies, il écrit sur ce sujet sans jamais se confronter à Vichy, à "l'Etat français", allant jusqu'à développer, de son propre aveu, une forme de "schizophrénie" à l'égard d'une histoire qui, pourtant, le concerne personnellement (p. 110). Il n'ouvre pas, par exemple, l'ouvrage fondateur de Michael Marrus et Robert Paxton "Vichy et les Juifs" lors de sa publication en France, en 1981.

Car le régime de Vichy, est-ce encore l'Etat ? Non, répond-il dans la seconde partie de l'ouvrage, car "par-delà le chamboulement constitutionnel et les votes parlementaires douteux, l'Etat perd tout à la fois son institutionnalisation et sa différenciation d'avec les idéologiques politiques véhiculées par l'extrême-droite" (p. 196).

Ce constat n'empêche pas Pierre Birnbaum de consacrer de longs développement au ralliement de la haute fonction publique au régime de Vichy et notamment à "l'osmose" (p. 135) qui existe entre le Conseil d'Etat et l'Etat français, laquelle se traduit, dès 1940, par une série de décisions stupéfiantes sur l'exclusion des Juifs de l'appareil d'Etat.

Comment d'éminents juristes, ayant servi pendant des années les institutions républicaines, ont-ils pu "délaisser la dimension morale des distinctions entre Juifs et non-Juifs pour s'en tenir à une logique étroitement positiviste ?" (p. 132).

Plus loin, Pierre Birnbaum revient sur "la symbiose entre le Commissariat aux Questions Juives et l'administration préfectorale" (p. 143) et l'application vigoureuse des textes antisémite par le Préfet des Hautes Pyrénées. Pourtant la mise en place du CGQJ en 1941 "illustre (...) cette création d'institutions ad hoc, externes à l'Etat qui témoignent de son démantèlement, de sa perte de centralité" (p. 150). Devenu un "véritable ministère", le CGQJ emploie à la fois des fonctionnaires et "des militants de l'antisémitisme radical recrutés au sein de groupes d'extrême-droite" (p. 151).

Un autre chapitre est consacré à l'épuration et à ses failles, puisque l'immense majorité des fonctionnaires ayant participé à la persécution et à la traque des Juifs sous l'occupation allemande, à de rares exceptions près, a poursuivi sa carrière après la Libération . Illustration de cette inexplicable clémence : "le préfet Le Gentil, dans les Hautes-Pyrénées, n'est pas sanctionné" (p. 159).

En conclusion, écrit Pierre Birnbaum, "ce n'est pas l'Etat qui trahit les Juifs, c'est un pouvoir de fait devenu légal sinon légitime, auquel obéissent pourtant les hauts fonctionnaires qui, servilement, lui prêtent serment en renonçant à leur libre arbitre".

"Qui pourra deviner les raisons du ralliement des hauts fonctionnaires et de l'appareil d'Etat républicain à cet Etat français qui en est la négation? Carriérisme, lâcheté, peur de perdre son emploi, crainte de l'occupant, indifférence ? (p. 228)".

La question reste ouverte.
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La leçon de Vichy

L'aveuglement a disparu et La Leçon de Vichy en est le récit. Pierre Birnbaum raconte son enfance mais c'est avec un regard d'historien qu'il ausculte les compromissions des hauts fonctionnaires français sous le régime de Vichy.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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La leçon de Vichy

Jusqu'à présent Pierre Birnbaum, adepte de l'Etat à la française, ne s'était jamais interrogé sur la nature de cet "Etat français" qui avait persécuté les Juifs pour le compte des occupants allemands.



Né en 1940, lui et sa soeur aînée, Yvonne, furent cachés par une famille de fermiers des Hautes-Pyrénées à laquelle il rend un très vibrant hommage.



Cet "Etat français" qui a traqué les Juifs avec ardeur a eu besoin d'une structure administrative performante pour mener à bien cette politique.

Et c'est là que réside tout l'intérêt de ce livre. Les hauts fonctionnaires qui avaient commencé leur carrière avant la Seconde guerre mondiale participèrent à l'organisation de la chasse aux Juifs et aux résistants sans états d'âme, puis continuèrent leurs carrières après la Libération...

C'est ainsi que nous retrouvons Maurice Papon, décoré de la Légion d'Honneur après-guerre, impliqué dans le départ de plusieurs convois, incluant des femmes et des enfants, à destination des camps d'extermination et responsable de la répression de la manifestation du FLN à Paris du 16 octobre 1961 avec son cortège de morts.

Il fut également responsable de la mort de plusieurs manifestants contre l'OAS au métro Charonne, le 8 février 1962.



A la Libération, suite à la restitution des biens juifs spoliés, il y eut des manifestations avec le slogan "La France aux Français !".

La soeur aînée de l'auteur subit, après la Libération, des insultes antijuives dans le lycée où elle étudiait...



Dans la mise en place du Statut des Juifs d'octobre 1940, devançant toute demande allemande, excluant les Juifs de toute vie sociale en France, avant de les livrer à leurs bourreaux nazis, c'est toute une administration, aidée par des militants fascistes qui oeuvre avec dévouement...



Le Commissariat Général aux Questions Juives a eu à sa tête deux dirigeants fascistes profondément antisémites : Xavier Vallat et Darquier de Pellepoix.

Et nous voyons les préfets, des hauts fonctionnaires oeuvrer la main dans la main...



Pour mémoire, en juillet 1940, ce sont les députés élus aux dernières élections législatives d'avant-guerre, celles de 1936, qui ont majoritairement donné les pleins pouvoirs à Pétain...et ce, toutes tendances politiques confondues.



L'auteur ne manque pas de rappeler "l'étonnante" carrière politique de François Mitterrand, fasciste avant guerre (participant notamment le 1er février 1935 à la manifestation contre "l'invasion métèque", pétainiste sous l'Occupation et...adepte de la sociale démocratie en tant que Président de la République en 1981.

Sans oublier les condamnations à mort des militants du FLN dans les premières années de la guerre d'Algérie, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur sous la IVème République....Nauséeux.



Un livre passionnant dont la lecture écorne l'image de la France des 80 dernières années.

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La République et le cochon

Pierre Birnbaum, sociologue et historien, professeur émérite à la Sorbonne, revient avec ce texte aussi incisif qu’érudit aux origines de la question de «la table partagée» dans la République
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Léon Blum : Un portrait

Un portrait très intéressant de Léon Blum homme politique . Le récit de sa carrière d'homme d'Etat est émaillé de citations de ses articles, livres et discours . Une belle révision des leçons d' Histoire du lycée .
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Léon Blum : Un portrait

Il s'agit ici de tirer un fil fécond, qui revisite aussi les chocs antisémites vécus par Blum lors de son accession au pouvoir puis sous Vichy, comme son long compagnonnage avec le sionisme, lui qui fut un de ses premiers soutiens. Chaque mot, pesé, pensé, sonne juste.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Léon Blum : Un portrait





Je lis rarement des biographies mais cet homme me semblait en valoir la peine.



J'ignore si celle-ci est la meilleure mais elle m’a permis de mettre plus de vie sur ce nom attaché pour moi presque exclusivement au Front Populaire. Je ne savais pas que sa judéité était si importante pour lui, comme j’ignorais son dandysme de jeunesse qui m’a un peu surprise. Un personnage plus complexe que ce que je croyais.



Mission accomplie envers moi, monsieur Birnbaum.



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Léon Blum : Un portrait

Forcément hagiographique, une biographie très documentée de cet homme d'Etat un peu oublié aujourd'hui, dont les idées ont profondément marqué la doxa socialiste mais auquel la très courte période où il a exercé le pouvoir n'a permis de réaliser qu'une petite partie de son projet.



J'avoue que, bien que situant le personnage dans le cours de notre histoire, je n'en connaissais presque rien. Avec cet ouvrage – un peu répétitif, difficile d'accès – je mesure à quel point les principes et tendances du Parti Socialiste d'aujourd'hui – avec toutes ses contradictions – découlent de ses idées. Je mesure aussi la violence de l'antisémitisme français pendant et après l'explosion de l'affaire Dreyfus, puis entre les deux guerres, et comment il s'est cristallisé avec l'arrivée au pouvoir du chef du parti socialiste, initiateur de la politique de Front Populaire dans une France exsangue, vouée aux violences des ligues d'extrême-droite.



L'auteur décrit l'homme comme plein de contradictions : un personnage hors du commun (il réussit le concours d'entrée à l'Ecole Normale Supérieure mais s'en fait exclure dès la première année pour absentéisme, puis réussit le concours du Conseil d'Etat et devient un juriste assidu et respecté), tout à la fois efféminé et viril (il soigne sa mise avec passion mais ne se refuse pas à de violents duels), admirateur de Stendhal, esthète et ami de Barrès, de Proust et d'Alfred Cortot, à la voix chantante et à l'apparence fragile, Juif amoureux de la littérature et des femmes pour lesquelles il prône l'égalité totale et les expériences sexuelles avant le mariage (il se marie trois fois, entretient pendant des années une liaison), un homme d'Etat qui proclame que la voie du progrès passe par les réformes et non la Révolution, patriote internationaliste avide de paix – on lui reprochera son absence d'intervention en faveur des Républicains espagnols - un passionné de son seul pays la France, mais qui ne cache pas ses engagements sionistes …



Léon Blum (1872- 1950) adopte et applique les idées de Jean Jaurès - c'est grâce à lui qu'il s'intéressera à l'Affaire Dreyfus – et incarne le haut fonctionnaire partisan d'un pouvoir exécutif fort qui garantit aux plus faibles l'amélioration de leur condition. le courage de demeurer minoritaire lors du Congrès de Tours de 1920 et le refus d'allégeance à l'URSS en toutes circonstances, puis l'alliance qui permet la victoire électorale de 1936 sont particulièrement bien expliqués. Ce sera l'application des 40 heures, les congés payés, la représentation syndicale, l'ensemble des dispositions du Front Populaire qui resteront dans les mémoires mais se termineront hélas sur une période dramatique.



Le livre est éclairant, mais je trouve que l'auteur insiste lourdement sur le statut de Juifs d'Etat « fous de la République » auquel il a déjà consacré un ouvrage et dont Léon Blum serait l'archétype. Mais, pour une néophyte comme moi, c'est un véritable trousseau de clés pour décoder les tiraillements des socialistes contemporains. Les hommes trépassent, mais leurs idées subsistent …


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Les larmes de l'histoire

Ce livre traite la question "Les Juifs ont toujours été des victimes ? Un récit à interpréter comme une vallée de larmes ?



Le point de départ est un livre écrit pas un juif, Salo Baron (1895-1989), défendant la thèse comme quoi ça n'a pas toujours été le cas. Pour lui, ce qui nous est resté du Moyen Âge est surtout les événements de persécution alors qu'il aurait eu beaucoup d'intervalles dans lesquels les Juifs ont pu vivre normalement.



Puis, après les pogroms du début du XXème siècle dans l'Europe de l'Est, les Juifs ont émigré vers les États-Unis, un pays où présence de l'État est moins forte qu'en Europe, où ils ont pu mener une vie plus tranquille et être moins importunés.



L'auteur montre que ce n'est pas exact. D'une part, en Europe au Moyen Âge les juifs n'ont jamais eu des périodes assez longues de stabilité. Et d'autre part, aux États Unis, depuis le début du XXème siècle ils ont toujours été pris en cible par les mouvements suprémacistes blancs (Ku Klux Klan et similaires), avec des lynchages et attentats et c'est toujours le cas, avec une augmentation pendant la période Donald Trump.



Ce livre fait référence à celui de Philippe Roth : Le complot contre l'Amérique. Un romain fiction (uchronie) où Charles Lindberg, sympathisant de Hitler, se candidate à la présidence contre Roosevelt et remporte l'élection et la vie des juifs en Amérique devient similaire à celle de l'Allemagne lors de la prise de pouvoir par Hitler. Ça aurait pu arriver.



Un livre intéressant et très bien documenté. Un contenu assez différent de ce que l'on a l'habitude de lire en France.

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Où va l'État ?

Le nouveau pouvoir traduit-il le triomphe ou le déclin de la haute fonction publique ? Un sujet sensible qui mérite des analyses détaillées.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Sociologie de l'Etat

Excellent ouvrage !
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